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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Pays de Retz par Marc Elder

Posté par francesca7 le 11 février 2014

~ * ~

I

PdR_carteUNE route passe sur la crête, à cent mètres du littoral, joignant d’un trait presque droit Pornic à Bourgneuf-en-Retz. Soulignons-la de vert comme sur une carte Michelin. Son cours champêtre, varié par des échappées sur l’Océan, ne manque pas de pittoresque. On y voit les clochers du Clion, des Moustiers, fins comme pointe d’oignon monté en graine, la chapelle de Prigny à croupeton sous son orme, un horizon divers qui propose des jeux d’esprit sous la forme de mirages dont il faut deviner le sens. Pour moi, j’y vois ma jeunesse. Elle est éparse dans le paysage ainsi que la lumière insaisissable. A l’inverse des guides, qui recommandent les merveilles inconnues, je souligne cette route parce qu’elle m’est si familière que j’y puis circuler les yeux fermés, comme on circule dans l’insomnie au travers de sa conscience.

Rarement nous déplions cette carte que nous portons au fond du coeur. Elle est trop près, trop en nous pour que nous ne l’oubliions pas. La quiétude journalière n’a pas besoin de pilote : l’habitude mène la barque. Au large seulement, on ouvre le grand routier et l’oeil s’arrête à rêver de la terre natale, sous le contraste d’un ciel étranger. Ce n’est pas une géographie savante que la nôtre, irriguée et coloriée comme une planche anatomique ! C’est une humble carte, informe, tremblante, à la manière des levées anciennes, avec des images parlantes. Un enfant, un adolescent, un homme s’y manifeste. C’est nous-mêmes. Il semble que tout le pays ne soit autre chose qu’une lente histoire, sans souci des bornes, des reliefs ou de la ligne de partage des eaux. Sur la mer des petits bateaux, des poissons ; dans la rivière des baigneurs ; un chasseur sous bois et, derrière cette haie, des amoureux qui s’enlacent… Plus on regarde, plus les scènes se multiplient. La maison, l’église, le chêne se confondent avec le personnage, avec les soupirs, le rire, les larmes. Tout se trouble, tout se meut. Est-ce de la chair ? Est-ce de la terre ? Et ce nom qui nous sonne à l’oreille, le nom du pays, notre pays, ne mêle-t-il pas l’un à l’autre ?… Voilà : avec les ancêtres, revenants que je découvre d’année en année sous le voile d’une personnalité fallacieuse, je cache aussi un bloc de la machine ronde. Tout ce qui n’est pas eux, en moi, est poussière, la poussière de ce sol qui m’a permis de me dresser, fantôme de boue éphémère, pour le chérir. Immense ? Non ! Rien qu’un atome, une région qu’un oeil embrasse, à la mesure de nos faibles sentiments. Mais je crois bien que, sans le fait du prince, la patrie n’aurait pas été au-delà.

Depuis l’âge le plus tendre l’été me ramène au Pays de Retz.

Je m’arrête parfois sur cette route de Bourgneuf, un peu au-delà de la Bernerie, au lieu dit le Chambaraud. Il y a là une vigne, un cellier, gloire d’un ancien voilier qui les fonda naguère. Cet homme était court et portait, sur une barbe blanche, un visage qui avait l’air d’un soleil couchant sur la neige. Le vin blanc, qu’il caressait, lui ménagea, non sans prévenir, une congestion radicale. Il finit dans le faste d’un petit bourgeois glorieux et renté, ajoutant aux assises d’une propriété réputée les agréments du yachting et de l’auto. Il disait :

– Mes vignes, mon matelot, ma voiture. […]

A la vérité, les limites du Pays de Retz sont assez difficiles à définir, et l’ancien duché de Retz, qui s’accrut, à la fin du XVIe siècle, des communes de Vue et de Prigny, présentait une figure moins dense, des contours plus sinueux que ceux que je propose à la commodité du voyageur. Je prends conseil de mes souvenirs, non des archives, et il importe peu à la couleur du ciel ou de l’eau, a l’odeur substantielle du vent de mer que mes bornes soient imprécises. Je cherche ma trace, point une frontière. Pourtant je ne crois pas trop désobliger la géographie ni la tradition en désignant d’un bloc, sous le nom de Pays de Retz, ce musoir de terres basses, disposé à l’ouest du lac de Grand-Lieu, entre l’estuaire de la Loire et la baie de Bourgneuf.

Mais si je me retourne vers l’orient, sur cette butte de Chambaraud qui met à mes pieds l’offrande souriante de la mer, je vois le marais naître aux dernières ondulations des vignes, fuir et se perdre à l’infini dans ce fond de brumes tendres où les éléments se confondent. Les bourgs y marquent des îlots balisés par un clocher, les fermes, dispersées loin à loin, des traits roses, et les mulons de sel des points blancs. Là, dans les sables, le polder, commence la Vendée rase et sans fard, toute en eau et en ciel. Par delà Beauvoir, ombre de village sur une ombre d’horizon, j’imagine la pinède littorale où vient mourir un océan vert, Noirmoutiers articulé au goulet de Fromentine et l’île d’Yeu l’Invisible, qui n’est, pour les côtiers, qu’une flamme dans la nuit.

Toute cette contrée, étendue de Bourgneuf à Croix-de-Vie, excède mon sujet et dément mon titre. Nous sommes ici dans le Pays de Monts, mais il n’importe ! C’est le hors-d’oeuvre qui sauve parfois le rôt, et cette étrange région, où la Bretagne convulsée vient expirer dans la plaine, obsède bien trop ma mémoire pour que je la délaisse. Il en est des pays comme des hommes : les plus accidentés nous amusent, mais ce sont ceux dont l’âme se cache sous l’indifférence qui nous retiennent.

QUAND j’arrivais à Nantes, le premier août, la maison était sur le départ. Ma mère, qui attachait un prix incomparable à ses devoirs de maîtresse de maison, bouleversait l’appartement depuis une bonne quinzaine. Non seulement les housses couvraient les meubles du salon, le piano et les chaises de tapisserie que nous devions aux « doigts de fée » de mes tantes, mais encore tous les rideaux, toutes les tentures, tous les tapis étaient enlevés, battus, rangés entre des journaux frais, l’encre d’imprimerie ayant, paraît-il, la vertu d’écarter les mites. Dans le vestibule les malles attendaient que l’on voulût bien les retourner pour la cinquième ou sixième fois, afin de rechercher une savonnette ou un ruban dont on avait perdu la trace, et deux jours avant de prendre le train, on imposait au chat le régime sec afin qu’il ne s’oubliât pas dans son panier.

En deux heures de chemin de fer nous étions à la mer.

téléchargement (11)Elle s’annonce dès la gare de Bourgneuf-en-Retz par un brusque changement de décor, la campagne bocagère cédant soudain au marais. Une dernière haie, une dernière tache d’ajonc ou de bruyère, un dernier chêne, et la terre, rompant ses bornes habituelles, déferle à plat jusqu’à l’horizon où se meut l’ondulation grise de l’Océan. Hâlée, gercée, roussie, elle prend l’aspect d’un vieux paillasson sur lequel pousserait, par miracle, la fleur rose d’un toit, la fleur blanche d’un mulon de sel. Le train côtoie les salines, à peine trempées encore d’une eau pâteuse dont l’évaporation quotidienne amasse des croûtes sombres sur le pourtour. Le jonc monte des douves, aigu, acide. La vase des bossis craque au soleil comme poterie au four. La mer se rapproche, blonde et pâle, au point de toucher la ligne devant l’église des Moustiers, parmi ces sables fuyants où des vignes rachitiques agonisent.

La Bernerie n’était point encore devenue, à l’époque, cette aimable station balnéaire où la démocratie retrempe, aux souffles marins, le cuir d’innombrables chérubins promis à l’héroïsme guerrier que la République, une et indivisible, réserve à ses enfants. Aucun moniteur sur la plage, rempilé de Joinville, pour redresser les échines vacillantes, calmer les fièvres alcooliques sous le regard attendri d’une aïeule charnue. Point de fanfares, les jours de fête, pour égayer l’espadrille, achalander le bistrot, la jupe courte et le maillot de bain. Quelques familles vivaient seules, à la bonne franquette, parmi les naturels, et si le village avait déjà perdu tout caractère, il conservait du moins la fraîcheur âpre d’un rivage de France encore pur.

Le retraité de la marine ou des douanes, espèce quasi disparue sur le continent et qu’on ne retrouve plus guère que dans les îles, tenait le haut bout de la population. Les uns achevaient de gagner leurs invalides à l’aide d’une barque mouillée en belle rade, dont ils rafraîchissaient les couleurs à longueur d’année ; les autres cultivaient l’oeillet d’Inde et la pomme de terre – cette pomme de terre des sables si légère, si savoureuse, – entre deux rangées de coquilles Saint-Jacques. Chaque jour on les voyait à la côte, la vareuse nette, le sabot luisant et le béret sur l’oeil, faire le gros dos sous le soleil. Une fois le temps, l’un d’eux, en appétit de friture, plongeait un carrelet dans l’eau. La pipe, les nuages, la marée, les vents remplissaient leur journée avec les souvenirs des longs cours autour de la planète qu’ils roulaient dans leurs doigts comme un joujou. Le gabier Bardeau avait perdu un doigt à Iquique, Poussepain rapporté la gale de Macao et maître Dixneuf abandonné ses dents aux îles de Kerguelen, faute d’un citron pour juguler le scorbut.

Comment ma grand’mère fut-elle conduite à l’achat d’une petite maison à La Bernerie, je l’ignore ! Les affaires de ma grand’mère n’étaient jamais simples et j’ai ouï dire qu’il y eut aussi là des micmacs singuliers. Elle vécut dans la chicane, hantant la basoche et le tribunal dont elle se fit expulser, certain jour, par la maréchaussée, traquant ses locataires, ses amis, ses enfants, menant la procédure tambour battant contre le diable même, et spéculant à la sourde en compagnie d’aigrefins qui lui escamotèrent jusqu’à son dernier liard. Elle avait quatre-vingt-six ans quand elle mourut, ruinée sans le voir, mais furieuse encore de laisser à son sang quelques pierres. Sur son lit de mort elle avait conservé ce menton têtu, fiché comme un clou au bas du visage, son grand nez courbe, hautain, rapace, son front chimérique. Quand la camarde se présenta, elle lui fit un procès et plaida avec tant de fureur qu’on fut obligé de l’isoler. Elle perdit : elle perdait toujours !

La maison, un toit de paysan, s’adossait à une ferme au sommet d’une falaise. Un mur et un puits mitoyens servirent à mettre les avocats en branle : tout allait bien. Nous étions placés exactement au point où la côte rocheuse de la Haute Bretagne se perd, par une transition schisteuse, dans les sables qui enveloppent le littoral, presque sans interruption, jusqu’aux marches du pays basque. Les jours de grande marée, les vagues limoneuses battent encore là contre une frontière qu’elles achèvent de démanteler avec la complicité traîtresse des eaux de pluie. […]

Ce Pays de Retz n’est-ce pas, au fond, pour moi, des aubes et des crépuscules, aubes des départs radieux où le corps s’enivre de son sang, de ses muscles, crépuscules symphoniques où l’on n’est plus qu’une âme éparse ? Le soleil, ballon de cuivre qui rompt ses amarres, m’a souvent surpris au large, la barre en main, et regardant naître la terre à la lisière de l’écume virginale ! Sur Pornic, la côte s’élève, fait front. Les falaises de Gourmalon, de la Birochère, de la Rinais, marquées de bois et de moulins à vent, composent le massif central qui s’abaisse, vers l’ouest, jusqu’aux éboulis de la pointe Saint-Gildas, vers l’est jusqu’au marais de Bouin dont la courbe heureuse cerne la baie et rejoint le trait pur de Noirmoutier, l’île du sel. Le paysage n’a point de pittoresque bavard : il est sobre, presque effacé. Par son trait mince, où je retrouve la sûreté de pinceau d’un Hokousaï, par sa lumière frisée il me touche sans que j’aie besoin d’évoquer, par delà, les traces de l’homme. L’île fond dans la brume, blonde et bleue par temps calme, lavée à l’encre de Chine les jours d’orage. La mer se dépouille, verdit à mesure qu’on approche du Pilier qui guinde sur l’horizon le double signal de ses tours. […]La mer, la douce mer, la mer où l’on est seul, orgueilleusement seul, quel refuge ! Il y a une délectation morose et triomphante à s’y perdre hors de l’homme, cette délectation même qu’un Foucault demandait avidement au Hoggar et que tempèrent ici la féerie mobile du paysage, l’obligation constante de surveiller l’horizon. Le vent qui vient du sud est lourd, collant de mille ventouses ; le noroit brandit des lanières cinglantes qui sifflent haut ; les brises de l’est sont folles et, sautant par moment l’obstacle des falaises, assaillent traîtreusement les barques sans défense. Souffles divers, aspects nouveaux. Le visage sensible de l’eau écoute le ciel et se meut à sa voix comme un somnambule.

Une à une, j’ai appris les roches de la baie avec Eustache, depuis les platures écumeuses de la Couronnée, d’où l’on découvre les limons de la Loire, jusqu’aux bancs du Ringeaud, sous le clocher de Bouin. Pendant des années, il n’y a eut pas de jour d’été que nous n’employâmes à pêcher au tramail, à la balance, à la ligne, au haveneau. C’est dans les herbiers de Noirmoutier, sur les beaux fonds de sable clair, en eau vive, devant ce décor du Bois de la Chaise – blocs erratiques, chênes et pins, – qui semble emprunté au cap Brun, que l’on capture le noble rouget dont la chair, grillée entre deux feuilles de vigne, dégage un délicieux parfum de noisette. Le homard, le tourteau, l’araignée préfèrent les antres lointains du Sécé où se déroulent, dans un cristal d’aquarium, les longues laminaires gaufrées, tandis que le petit crabe nageant, au goût poivré, se tient plus à terre, dans les parages de la Préoire ou du Caillou. La crevette se déplace, hantant le littoral lorsque la mer s’endort aux brises d’amont. La sole, au contraire, attend la bourrasque pour dégîter. Et le maquereau, arc-en-ciel brisé issu des vagues, se chasse à l’hameçon au voisinage des sardiniers multicolores. Le Pays de Retz complétait l’enseignement de la Bretagne mouillée, pierreuse, et si charmante dans ses bocages discrets disposés le long des rivières. Le Morbihan est sans faconde comme le marais vendéen sans oeillade. Cette « presqu’île du vin rose et des moulins à vent », comme vous l’avez baptisée, mon ami Paul Fort, ne se met point en frais pour raccrocher. Son paysage rabougri, sans lyrisme, n’a guère que la confidence des chemins creux pour vous séduire, et sur le désert du polder il n’y a que le ciel. Mais comme ces créatures sans fard, sans splendeur, un peu ternes, un peu moroses, troublantes cependant, et auxquelles il faut arracher le secret, le pays vous prend à la longue et vous retient. On y est bien seul vis-à-vis de soi-même. Aucune fantaisie à portée de la main pour distraire la méditation qui s’amorce. Harmonieuse et lointaine, une géométrie tempère, à nos yeux barbares, la fureur d’agir. La bravade téléchargement (10)de ma jeunesse s’abîme dans les mirages et les eaux immobiles renvoient obstinément mon visage. Je l’y découvre encore en me penchant sur elles, imberbe et passionné.

Source : extrait de  ELDER, Marcel Tendron pseud. Marc (1884-1934) : Pays de Retz.- Paris : Emile-Paul, 1928.- 99 p.-1 f. de pl. en front. : couv. ill. ; 20 cm. - (Portrait de la France ; 21).

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