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la Pyramide d’Autun en Saône et Loire

Posté par francesca7 le 25 janvier 2014

 

Autun est le chef-​​lieu du dépar­tement de la Saône-​​et-​​Loire, dans la Région Bour­gogne. Cette ville, d’environ 15 000 habi­tants, était autrefois une ville romaine de la pre­mière impor­tance, plus grande que le Dijon antique. Augus­to­dunum, sur­nommé « sœur et émule de Rome », signifie « la for­te­resse d’Auguste », du nom de l’empereur romain qui l’a fonda durant son règne, au premier siècle avant Jésus-​​Christ (entre -24 et -14).

Dans le village de Couhard, en Saône-​​et-​​Loire, dans la région Bour­gogne, unepyramide de près de 25 mètres de haut s’élève au-​​dessus de la cité médiévaled’Autun, en contrebas.

La pyramide d’Autun porte plus « pudiquement » le nom de « Pierre de Couhard » du nom du hameau où elle se trouve. J’insiste sur l’appellation : « pyramide » car pour moi il n’y a aucun doute… elle en possède bien plusieurs caractéristiques nous dit l’auteur : Antoine Gigal – spécialiste des pyramides égyptiennes.

Cette pyramide est datée plus ou moins officiellement du 1er siècle. Elle est située sur un tertre en bordure de la fille fortifiée d’Autun en Bourgogne, l’ancienne cité d’Augustodunum fondée, nous dont-on en -15 av. JC pendant le règne d’Auguste (27-14 avec J.C).

La Pyramide de Couhard, face Sud-Ouest

on suppose que la ville d’Autun fut construite par les Romains pour compenser l’abandon d’une grande cité voisine : Bibracte, et récompenser certains Gaulois. Nous verrons que rien n’est mon  sûr. La pyramide mesurait 33 m de haut à l’origine, avec une base parallélépipédique, des fondations et des pierres d’angles. Elle était anciennement recouverte de marbre blanc (ou pour certains d’un magnifique parement de calcaire blanc). Des plans datant de François 1er confirment bien le revêtement de calcaire. Il fut réutilisé plus tard dans la petite église voisine de Couhard. Le tertre sur lequel est édifiée la pyramide a servi de cimetière gaulois et romain, et sous la prairie se trouvent un grand nombre se stèles funéraires. En bas vers l’est, une rivière d’au transparente coule et l’on entend le bruissement de la cascade Brisecou qui descend des monts voisins. Les monts au sud-est sont recouverts d’une épaisse forêt et d’affleurements granitiques. Au nord se dressent les remparts d’Autun.

L’histoire officielle nous dit qu’Augustodunum (Autun) fut construite pour remplacer Bibracte la capitale et oppidum (fille fortifiée) des Gaulois Eduens afin de remercier ceux-ci de leur alliance avec Rome… Celle-ci avait secouru les Eduens au IIè siècle avant JC en écrasant l’armée Arverne, puis en repoussant l’invasion Helvète en Gaulle en 58 av. J.C avec 6 légions et Jules César. Les Eduens de leur côté avaient déjà prêté main-forte à plusieurs reprises aux Romains pendant des conflits avec d’autres tribus au point de s’être fait nommer par le Sénat romain : « FRERES DE LA REPUBLIQUE » Car Romains et Gaulois Eduens avaient des intérêts communs et notamment des pactes commerciaux de grande importance. En effet, Bibracte se trouvait à un carrefour d’arrivée de marchandises très précieuses à l’époque : toutes les denrées convoitées de l’Empire Romain, en provenance du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Orient transitant par là, pour se déverser ensuite au nord de l’Europe et ailleurs. Une alliance fut établie entre certains grands commerçants Gaulois Eduens et certains riches Romains désireux de protéger leurs intérêts et prérogatives commerciales. Mais il s ne partageaient pas que cela, ils échangeaient également des connaissances.

« UNE SECONDE ROME »

la Pyramide d’Autun en Saône et Loire dans Saône et LoireA côté de notre petite pyramide se trouvent assurément des hauts lieux de la civilisation celte. Mais, fait très important : on ne date la petite pyramide d’Autun du 1er siècle après J.C que sur le seul fait qu’il est couramment admis qu’Augustodunum (Autun) n’a existé qu’à partir de son édification par Auguste (vers 15 avant J.C). or, on a retrouvé des traces d’une bien plus grande antiquité de cette cité. On a même retrouvé des inscriptions à une déesse Bibracte dans la ville d’Autun qui sera même rebaptisée Bibracte après la Révolution pendant quelque temps … La vocation d’Augustrodunum pour les Romains était de devenir une « seconde Rome » et elle devin très importante car elle était à la convergence d’une quinzaine de voies romaines comme il sied à une ancienne capitale. Autun est un lieu formidable pour une forteresse et le contrôle des axes commerciaux. Elle avait vraisemblablement une existence bien avant les Romains.   

Or, dans cette région, juste avant l’arrivée de Jules César, deux factions chez les Eduens celtes gaulois se disputaient le pouvoir : celle de Dumnorix, enrichi et renforcé par toutes les douanes et taxes de son fructueux commerce international, et celle de son propre frère le druide Diviciacos, partisan des Romains. N’oublions pas qu’étymologiquement le nom Eduen, Aedui, Aidouoi, Aedui, Hedui, provient de la racine celtique Aed : le feu, le zèle. Les Eduens sont donc : « les Ardents », « les Hommes de feu » au sacré caractère.

Dumnorix (de Dumno : monde et rix : roi) chef éduen s’allia aux Helètes en 58 av. J.C et épousé, par stratégie, la fille du roi des Helvètes, Orgétorix, favorisant ainsi leur projet d’invasion en Gaule, tout cela dans un geste de provocation contre les Romains. En effet, ceux-ci commençaient à contrôler fortement le commerce dans le sud de la France, là où s’approvisionnait également Dumnorix et cela ne lui plaisait pas bien sûr ; l’éventualité de les voir arriver du côté de Bibracte non plus. Il s’allia à une autre tribu gauloise puissante, les Bituriges, en mariant sa mère à leur chef et se mit à comploter contre César. En 54 av. JC, il empêcha la livraison de blé éduens promise à César. Or, il était vital pour les Romains d’avoir un approvisionnement abondant pour leur armée déployée tout autour du bassin Méditerranéen, qu’il fallait nourrir en toute circonstances.

Il  fut dénoncé par son propre frère le druide Diviciacos qui vit là le moyen de lui sauver la vie (ce qu’il réussit une première fois auprès de César) et de tempérer sa fougue qui mettait en danger des échanges cordiaux de plus en plus lucratifs avec les Romains. Or, dans cette histoire de la pyramide, c’est lui qui nous intéresse.. Pourquoi ? Mais parce que l’on retrouva, au voisinage tout proche de la pyramide, une médaille d’or  dédiée à ce druide portant la mention : « Gloria Aedorum druidumque », c’est à dire : «  Gloire aux Eduens ainsi qu’aux druides »… Toutefois, contrairement à ce que l’on raconte, cela ne prouve pas que cette pyramide lui était dédiée personnellement. On a longtemps cru qu’elle recelait son tombeau, alors que l’intérieur est constitué uniquement de pierres sans aucune chambre interne. N’oublions pas que tout le champ contient des épitaphes funéraires gauloises et romaines et que la médaille ne s’étant trouvé  ni à l’intérieur ni au bord même de la pyramide, pouvait faire partie d’une sépulture voisine.

UN MESOMPHALOS

Il était de coutume dans le monde celte que les druides localisent les lieux nommés : Mesophalos pour y célébrer des cultes. C’était généralement de petites collines, en périphérie de cités importantes, censées représenter un nombril du monde, un lieu où l’on procédait à des rites en rapport avec les cieux, l’homme et les profondeurs de la Terre, un lieu où l’on pratiquait également des guérisons par l’eau. Ord, le tertre de la petite pyramide correspond exactement à un Mesomphalos. De plus, un cours d’eau cristallin passe en bas ! Cela expliquerait parfaitement pourquoi, sur la médaille retrouvée, on parle des druides et des Eduens au pluriel. Personne ne note ce détail pourtant très important. En tout cas cela plaide en faveur d’une Bibracte-Augustodinum.

Nous connaissons pas mal de choses sur cette aristocratie éduenne grâce à Jules César qui, séjournant à Bibracte en 52 et 51 av. J.C décrivit les deux frères dans ses « commentaires sur la Guerre des Gaules ». Ainsi on apprend que Dividiacos (de « divin » et de « divic » : vaincre) se présenta à Rome en 63 av. JC, devant le Sénat pour négocier une aide militaire. L’attaque helvète se profilait, il lui fallait des renforts et soustraire son frère à un leadership dangereux. César nous le décrit comme le grand chef du peuple Celtique le plus puissant de la Gaule du premier siècle av. JC. Et comme un très grand diplomate. Il était effectivement très apprécié à Rome, où il séjourna chez son ami le grand Cicéron (106-43 av. JC) dans sa luxueuse villa Palatine. Cicéron connaissait certainement déjà Diviciacos, car il avait de grands intérêts commerciaux en Gaule avec son commerce de vins. En fait, le druide gaulois était surtout très ami avec le frère de Cicéron : Quintus Tullius Cicéro (102-43 av. JC). Dans un ouvrage intitulé « De la division », Cicéron nous relate les nombreux entretiens que Quintus eu avec notre druide. LE DRUIDE DIVIDIACOS.

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En tout cas, la petite pyramide d’Autun est parfaitement orientée et comporte des arêtes bien découpées. Je me suis aperçue aussi qu’elle avait dû être constituée d’un magnifique granit rose à l’égyptienne, avant d’avoir été dépecée et « rafistolée » avec des cailloux, car j’ai pu retrouver certaines de ces pierres gisant au sol. Après les multiples destructions et un forage en 1649 qui défigura complètement une de ses faces, elle parût encore solide bien qu’on l’eût dépouillée de ses plus belles pierres. Beaucoup la fouillèrent, espérant un vil trésor alors qu’elle est très certainement un haut lieu de culte druidique… et le symbole d’un lien avec la connaissance égyptienne. Un haut lieu symbole de vie, que l’on transforme aujourd’hui en lieu funéraire, toujours par méconnaissance et parce qu’il y a eu juxtaposition ensuite dans le temps d’éléments funéraires autour. La même chose est arrivée sur le plateau de Giza en Egypte où des sépultures de la IVè dynastie et même plus récentes sont venues occuper des lieux et des monuments beaucoup plus anciens célébrant la Vie… La Connaissance se perd très vite et la mémoire est courte !

 

LA PYRAMIDE AVAIT SON EQUIVALENT A ROME

Or, à Rome un petit monument nous interpelle, une pyramide très similaire à celle d’Autun, mais en meilleur état, mesurant 36 m de hauteur, avec des fondations en travertin et recouverte d’un marbre blanc de Carare. Il s’agit de la pyramide de Caiüs Cestius, tribun et sénateur romain. On nous dit qu’il l’a fit construire pour être sa sépulture, en 330 jours, mais cela peut être une interprétation tardive car on n’a jamais retrouvé de tombe, ni de corps, à l’intérieur juste une petite pièce rectangulaire couverte de fresques. 

Cela pouvait parfaitement être un lieu de culte surtout que l’on sait que Cestius faisait partie de l’ordre des Setemviri Epulomum et était l’équivalent d’un druide, un Epulone, prêtre en charge des assemblées et des banquets. Cestius est mort en 12 av. JC, mais la véritable date de la construction de sa pyramide n’est pas établie avec certitude. Il a pu la faire construire bien avant sa mort pour s’en servir comme lieu de culte et puis en suite en faire son tombeau ou non. 

JPEG - 38.6 koEn tout cas, à Rome, la mode égyptienne remontait à 30 av. JC quand les légions envahirent l’Egypte. Le géographe Strabon (57A av. JC – 25 ap. JC ) qui nous parle de la forteresse des Eduens, voyagea en Egypte en compagnie du préfet romain Caiüs Aelius Gallus dès 24 av. JC. Or, Strabon avait eu le même précepteur que Pompée (106-48 av. JC) lequel mourut en Egypte après avoir offert le contrôle de l’Afrique à César. La mode romaine de construire de petites pyramides assez similaires à celles très pointues qu’ils trouvèrent à Meröe en Nubie, à l’époque, pouvait donc s’être prolongée jusqu’à Bribacte-Autun, grâce à une connexion forte entre les druides celtes et des prêtres romains puissants qui accomplissaient des rites égyptiens. 

Autre fait curieux : au XVIIè siècle, le Pape Alexandre III fit restaurer la chambre interne de la pyramide romaine et en scella l’entrée… Pourquoi un Pape s’intéressa-t-il à la restauration d’un édifice dédié à un tribun romain pourtant réputé païen ? Les secrets occultes sont les mieux gardés ! Il faut savoir également qu’une autre petite pyramide existait à Rome à la même époque et peut-être même encore avant, entre le Vatican et le mausolée d’Hadrien, mas elle fut détruite au XVIè siècle. 

Que notre pyramide d’Autun soit le résultat d’un lien fort entre les druides éduens, les prêtres romains et l’Egypte ou qu’elle soit encore bien plus ancienne, elle est le signe d’un haut lieu très important et n’est certainement pas cette « lanterne des morts » qu’on veut nous le faire croire. Ces lanternes étaient de petites colonnes ou tourelles creuses, construites au XIIè siècle, qui n’étaient jamais pyramidales et qui n’ont jamais eu l’envergure de la pyramide d’Autun. Sur celle-ci aucun emplacement de lanterne n’a jamais été retrouvé, elle n’est pas creuse et ses angles sont droits. De plus sa petite colline est dans un site plutôt encaissé rendant difficile le rôle de phare donné aux lanternes des morts. 

D’AUTRES VESTIGES
Le site d’Autun contient également d’autres sites d’importance comme l’emplacement du temple romain de Janus, ce qui milite une fois de plus en faveur d’une reconstruction romaine sur des sites celtes très importants  
Le temple de Janus :  Le temple dit « de Janus » est de forme gau­loise (carré) et de construction romaine (en pierre), il est donc dif­ficile de dire s’il était dédié à un dieu gaulois ou à un dieu romain.  

Il ne reste aujourd’hui que deux des quatre murs. Un péri­style entourait autrefois le temple.

Un autre théâtre se situait à 150 mètres au nord-​​ouest du temple de Janus et pro­ba­blement d’autres temples.

 dans VILLAGES de FRANCEL’importance de l’influence gau­loise sur le temple dit « de Janus » et la cor­ré­lation entre la date de fon­dation d’Augustodunum et la pyramide de Couhard, nous amène à penser que les Eduens sont à l’origine de la pierre de Couhard, et non pas un fonc­tion­naire romain, comme c’est le cas avec la pyramide de Cestius à Rome.

Dans ce cas, pour quel Eduen célèbre est érigée ce monument ?

Enfin, dernière remarque curieuse : ce lieu fut choisi dans toute la France pour des analyses et études à l’aide de radars satellites par une équipe américaine, le Remote Sening, GIS analysis dirigé par le Dr. Scott Madry, qui était chargé de scruter les profondeurs de la Terre depuis le ciel. A part de vagues clichés, nous n’avons pas beaucoup de détails… La Science a encore beaucoup de chemin à faire avant de se dévoiler !

 

pour ceux qui voudraient aller plus loin, un site : http://www.gizaforhumanity.org/  

 

Publié dans Saône et Loire, VILLAGES de FRANCE | Pas de Commentaire »

Les vaches laitières en Comté

Posté par francesca7 le 25 janvier 2014

 

220px-Parsonage_Farm-_Dairy_Farming_in_Devon,_England,_1942_D10227Certaines races de vaches, dites mixtes, peuvent être élevées aussi bien pour le lait que pour la viande. 

Les races agréées par l’AOC comté sont la montbéliarde, la simmental française et les vaches des deux races métissées. Ces deux races appartiennent au rameau de races pie rouge des montagnes ; ce sont des cousines de la simmental, une race suisse devenue une grande race internationale. Races de montagne, elles possèdent toutes les deux des onglons (sabots) durs, aptes à la marche pour aller chercher la nourriture. Rustiques, elles supportent les nuits en plein air à l’alpage avec des amplitudes thermiques quotidiennes importantes : il est courant d’avoir 35 °C le jour avec du gel la nuit.

La montbéliarde est une race créée au xviiie siècle par métissage de vaches comtoises avec un troupeau amené dans la région de Montbéliard par des réfugiés religieux suisses. La sélection effectuée sur cette race à considérablement amélioré sa productivité. Dans les années 2000, elle est la seconde race laitière française avec 1 800 000 animaux et en quantité de lait produite, avec 7 600 kg de lait en moyenne par lactation, derrière la prim’holstein, la vache des produits laitiers industriels. La montbéliarde est classée première pour la production de fromages AOC ; outre le comté, elle est présente dans le Massif Central pour la production de nombreux fromages (bleu d’Auvergnesaint-nectaire…) ou dans les Alpes pour notamment les reblochon et abondance.

La simmental française est une race moins productive avec 6 400 kg de lait, mais elle possède une conformation de carcasse supérieure, permettant de mieux valoriser les veaux et les vaches de réforme à la vente vers la filière bouchère. Sa réelle mixité en fait une race très polyvalente, même si ses effectifs restent relativement faibles. (72 000 animaux en 2005)

L’élevage en stabulation toute l’année est prohibé. Le troupeau doit pâturer dès que possible. Les vaches doivent avoir au moins un hectare de prairie chacune sur l’exploitation. Elles ne peuvent être nourries avec aucun aliment transgénique. (OGM) Aucune culture d’OGM susceptible d’être utilisée dans l’affouragement ne peut avoir lieu sur l’exploitation. Les aliments fermentés (ensilage) sont interdits. La ration quotidienne des laitières doit se faire en fourrage issu de la zone d’appellation d’origine. Une dérogation peut être accordée à titre exceptionnel si la raison est justifiée. Les vaches mangent de l’herbe fraîche quand la saison le permet et du foin durant la mauvaise saison.
Le rendement en lait ne peut dépasser 4 600 kg de lait par hectare. Le sur-pâturage risquerait de modifier la flore naturelle par sélection des plantes les plus vigoureuses.

Les vaches laitières en Comté dans Bourgogne 220px-Walworth_Gate_012Dès la traite effectuée, le lait doit être refroidi au-dessous de 18 °C et apporté le plus tôt possible à l’atelier de transformation. L’idéal est après chaque traite, mais si ça n’est pas possible il peut être stocké pour n’être transporté que toutes les deux traites. Le lait est alors stocké à une température de 10 à 18 °C. Les ateliers de transformation ne peuvent collecter de lait au-delà de 25 km autour de l’atelier, sauf cas particulier ; les exploitations laitières au-delà de 25 km qui fournissaient du lait avant 1998 (date de mise en place de la mesure) peuvent encore bénéficier d’une dérogation. La liste de ces exploitations déposée auprès de l’INAO est close.

L’étonnante richesse aromatique du comté est notamment due aux conditions d’élevage : pâturage extensif à une altitude moyenne de 300 à 1 000 m(dans le massif du Jura) assurant une herbe riche et une flore très diversifiée regroupant près de 2 000 espèces, soit plus de 40 % de la flore française.

 La production mondiale de lait s’est élevée en 2007 à 679 millions de tonnes, et à 25 millions de tonnes en France. 22,2 milliards de litres de lait sont collectés et livrés à plus de 700 sites de transformation qui emploient 60 000 personnes. La plupart de ces 22,2 milliards de litres sont consommés sous une autre forme que du lait liquide, qui ne constitue que 11 % de la collecte. Le chiffre d’affaires de l’industrie laitière en France est de 23.4 milliards d’euros. Les deux tableaux ci-dessous regroupent les statistiques 2007 relatives à la production et à la transformation du lait.

Pour un éleveur, les deux caractéristiques principales qui font la qualité du lait de ses vaches sont:

  • le taux de matière azotée totale également appelé taux protéique ou TP ;
  • le taux de matière grasse également appelé taux butyreux ou TB.

Ces taux varient en fonction des races, et par exemple :

  • le lait de la Prim’Holstein (première race en France avec environ 80 % de la production) présente, en moyenne, un taux de matière grasse de 39,7 pour 1 000 et un taux de matière azotée de 31,9 pour 1 000 (habituellement en masse, soit en grammes par kg) ;
  • le lait de la Normande présente, en moyenne, un taux de matière grasse de 42,8 pour 1 000 et un taux de matière azotée de 34,5 pour 1 000.

Cette deuxième race est moins productive mais son lait plus riche est vendu plus cher et est apprécié pour la production de fromage.

Ces taux sont variables en fonction de la race, et de différents facteurs comme l’alimentation, la photopériode ou la période de lactation.

Après transformation, on vend des produits laitiers standardisés, comme le lait entier, le lait demi-écrémé et le lait écrémé.

D’abord vendu en vrac, le lait était transporté dans des cruches en fer ou laiton, puis dans des bidons de fer blanc où le marchand puisait avec une mesure pour verser ensuite le liquide dans le récipient du client. Cruches ou bidons étaient transportés, dans les pays occidentaux, dans des charrettes tirées par des chevaux, des ânes ou des chiens.

L’acheteur qui se rendait à la ferme emportait avec lui sa « boîte à lait », récipient (muni d’une poignée) d’un ou deux litres affectant à peu près la forme du gros bidon qui servait à collecter le lait dans les étables, dans laquelle était transvasée la quantité de lait désirée.

220px-Jan_Vermeer_van_Delft_021 dans FAUNE FRANCAISELe lait a ensuite été conditionné en bouteilles de verre, en bouteilles plastiques, en berlingots cartonnés, en sachets plastiques scellés et même en capsules pour les portions individuelles servies dans l’HORECA et dans les collectivités. Le lait déshydraté est conditionné en cartons ou en bâtonnets (portions individuelles). Mais, D’après Le Berre, plusieurs nutritionnistes considèrent que le lait n’est pas véritablement adapté au régime alimentaire des adultes, mais que la plupart des produits laitiers le sont. Selon eux, les protéines et le calcium du lait seraient difficilement assimilés par l’espèce humaine, car adaptés seulement au veau. Selon Jean-Marie Bourre, un autre argument mis en avant par les détracteurs veut que les produits laitiers fassent grossir, mais Jean-Marie Bourre avance des études prouvant que la consommation de produits laitiers au sein d’une alimentation équilibrée réduit les risques de diabète, d’obésité, et surtout d’hypertension, sans pour autant faire maigrir.

 

 

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