dix chefs-d’oeuvre de Piaf en VIDÉOS
Posté par francesca7 le 12 janvier 2014
« Mon légionnaire » (1937)
C’est le premier grand succès d’Édith Piaf, mais c’est une reprise ! Écrite par Raymond Asso, un ancien légionnaire, cette chanson fut d’abord interprétée par Marie Dubas, reine du music-hall dans les années 30. Devenue la maîtresse d’Asso, Piaf enregistrera sa propre version de Mon légionnaire et en fera l’une de ses chansons emblématiques, incarnant parfaitement la femme amoureuse d’un légionnaire qui, après une nuit d’amour, refusa de l’épouser. Mon légionnaire fut aussi reprise en version funk par Serge Gainsbourg.
http://youtu.be/mHRFxmRh7kY
« La vie en rose » (1946)
C’est le tube qui fit de Piaf une superstar planétaire. La vie en rose, c’est d’abord des mots griffonnés sur une nappe de papier avec son amie Marianne Michel en 1945 à la terrasse d’un café. Elle est alors amoureuse d’Yves Montand, qu’elle a pris sous son aile. Après l’avoir fait remanier par son parolier fétiche, Henri Contet, Piaf enregistrera la chanson en octobre 1946. Reprise des centaines de fois, entendue dans des centaines de films, La vie en rose est devenue un classique. Pour le monde entier, cette chanson incarne la France pittoresque des bals musettes et de l’amour.
http://youtu.be/rwkjWJKn-GI
« Hymne à l’amour » (1949)
Écrite par Piaf en l’honneur de son grand amour d’alors, le boxeur Marcel Cerdan, elle fut jouée pour la première fois à New York le 14 septembre 1949. « Si un jour la vie t’arrache à moi, si tu meurs que tu sois loin de moi, peu m’importe si tu m’aimes, car moi je mourrai aussi. » Ces paroles chantées sur la scène du Versailles seront prémonitoires : 44 jours plus tard, Marcel Cerdan meurt dans un accident d’avion sur le vol Paris-New York alors qu’il venait la rejoindre. Anéantie, elle prendra de fortes doses de morphine, jusqu’à devenir accro.
http://youtu.be/QvHph2zrMrA
« Padam padam » (1951)
En 1941, Piaf vécut une courte mais intense liaison avec le compositeur juif galicien Norbert Glanzberg. Cette année-là, elle déchira le visa qui lui aurait permis de fuir la France pour les États-Unis. Elle se rattrapera en l’aidant à échapper aux nazis en l’installant dans un château de la Côte d’Azur. Il composa de nombreuses chansons pour Piaf, dont Padam padam et Mon manège à moi. Ils resteront amis jusqu’à la mort de la chanteuse en 1963.
http://youtu.be/LfmguyDRBwU
« La foule » (1957)
La foule est une reprise de Que nadie sepa mi sufrir, composée et écrite en 1936 par deux Argentins. C’est une valse péruvienne, un genre très populaire en Amérique latine entre les années 1930 et 1950. Piaf entendit cette chanson pour la première fois en 1953, lors d’une tournée sud-américaine. Elle enregistra une version française (avec les paroles de Michel Rivgauche) et fit de ce tube régional un tube mondial.
http://youtu.be/Fgn8gZHJZzA
« Mon manège à moi » (1958)
En composant Mon manège à moi, Norbert Glanzberg créa une petite nouveauté dans le monde de la chanson : il fit du refrain l’accompagnement du morceau, créant ainsi une impression de manège qui tourne.
« Milord » (1959)
C’est l’histoire d’une gentille prostituée qui console les bourgeois. Une histoire que Piaf connaît bien : elle a elle-même été élevée dans le bordel que tenait sa grand-mère en Normandie. En 1958, au sommet de sa gloire, Piaf rencontre Georges Moustaki. Entre la Môme et le Métèque, l’amour est houleux. C’est elle qui le lança dans la chanson. Il lui écrira Milord, l’un de ses plus grands succès. De 18 ans son cadet, il la quittera un an plus tard.
http://youtu.be/oromrP0iu3E
« Non, je ne regrette rien » (1960)
Dédiée à la Légion étrangère, cette chanson représente l’état d’esprit de Piaf trois ans avant la fin de sa vie tumultueuse, mais aussi son engagement pour les soldats, pour qui elle a chanté tout au long de la guerre. À l’époque de l’enregistrement, la France était en pleine guerre d’Algérie. Non, je ne regrette rien est devenue l’hymne des partisans de l’Algérie française.
« Mon Dieu » (1960)
Enfant, Piaf tombe dans la religion. Elle racontera qu’à 7 ans, victime d’une kératite aiguë, elle perd la vue. Sa grand-mère l’amène alors à Lisieux où elles implorent sainte Thérèse. Quelques jours plus tard, elle recouvrera la vue et ne perdra plus la foi. Cette anecdote est sans doute romancée, car il semble que la chanteuse n’ait jamais été atteinte de cécité.
http://youtu.be/3rLjzT9aNEc
« À quoi ça sert, l’amour » (1962)
Un an avant sa mort, gravement malade, Piaf épouse Théo Sarapo, un jeune et beau Grec de 26 ans. Elle en a alors 46. Ensemble, ils interprètent À quoi ça sert l’amour, un succès mondial. Il restera à ses côtés jusqu’à sa mort et ne se remariera jamais.
http://youtu.be/ZtnTaUcMLjA
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