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Au château de Versailles et son mensonge

Posté par francesca7 le 7 janvier 2014

 
 
Dans leur haine contre le grand siècle et Louis XIV, les philosophes se faisaient arme de tout ce qui leur tombait sous la main. Ne croyant pouvoir accumuler assez de griefs contre le Roi Soleil, ils imaginèrent de l’accuser d’avoir ruiné la France par ses constructions magnifiques et surtout par celle de Versailles, en qui semble se résumer et revivre la gloire tout entière du XVIIe siècle. S’enracina, au détriment des 153 millions attestés par les comptes, le chiffre avancé par Mirabeau de 1,2 milliards et par Volney de 4 milliards…

280px-Vue_aérienne_du_domaine_de_Versailles_par_ToucanWings_-_Creative_Commons_By_Sa_3.0_-_073Au moment où le philosophe de Genève, Rousseau, prenait pour devise de ses paradoxes et de ses erreurs ces mots fameux dont toute sa vie fut le plus solennel démenti : Vitam impendere vero (donner sa vie à la vérité), on ne devait guère s’attendre à voir les vérités historiques mieux respectées que les vérités morales. Vite un mensonge énorme et doublement énorme fut lancé dans la circulation, et grâce à la légèreté de l’esprit français il fit à pas de géant son chemin et il est venu jusqu’à nous, triomphant sur toute la ligne.

Ce double mensonge consiste à dire, d’abord que Louis XIV, dans un moment d’humeur ou de regret, livra aux flammes les mémoires qui auraient révélé à la postérité le chiffre exact des dépenses extraordinaires et extravagantes entraînées par les nombreuses et magnifiques constructions de son règne, entre autres celles de Versailles.

Singulière manière d’apurer des comptes que de les… brûler ! Mais, — chose étrange ! — ces comptes anéantis, ces comptes que Louis XIV seul connaissait et voulait oublier, dont il n’existait ni double, ni la moindre trace, les voilà qui — comme le phénix de la fable — ressuscitent de leurs cendres et Saint-Simon, le premier, nous en donne le total exact, total que reproduisent en l’aggravant, et La Fare, et La Baumelle, et l’abbé de Saint-Pierre, et Duclos, et Voltaire, et Mirabeau, et Volney, et Dulaure, et Lemontey, et Montyon, etc.

En vain, en 1801, Guillaumot, ancien architecte du roi, et alors directeur de la manufacture des Gobelins, publia-t-il un ouvrage bien propre à dissiper le préjugé qu’avait adopté la nation tout entière ; ce mensonge était devenu si cher, si indispensable — en quelque sorte, — à tous les esprits, que ce livre, qui contenait de grandes vérités, fut présenté au public comme la production d’un esprit faible et sottement crédule. Plusieurs écrivains, l’académicien Lemontey à la tête, contestèrent hautement l’authenticité du document produit par Guillaumot, dont les révélations précieuses et impartiales furent traitées de rapsodies. Son livre tomba donc dans l’oubli, et le préjugé, sorti vainqueur de la lutte, n’en fut que plus profondément enraciné.

Or, voici quel était le document publié par Guillaumot ; c’était un manuscrit qu’il avait trouvé dans les archives de France, et dont l’auteur, nommé Marinier, était commis de Mansart et fils d’un commis principal des bâtiments, sous l’administration de Colbert. Certes, personne n’était mieux en état que Marinier de faire connaître le montant réel des dépenses, puisqu’il avait puisé à la source véritable les renseignements qu’il donnait. Son témoignage était d’autant moins récusable, qu’il avait dédié son ouvrage à Mansart, son chef suprême, lequel était en mesure d’en vérifier l’exactitude.

Des retards empêchèrent le travail de Guillaumot de paraître avant la Révolution de 1789 ; ce ne fut qu’en 1801 qu’il le livra à l’impression. Pièces en mains, Guillaumot affirmait qu’en 1690, la dépense totale des bâtiments entrepris par Louis XIV dépassait à peine cent cinquante-trois millions ; il y avait loin de ce chiffre à celui de un milliard deux cent millions donné par Mirabeau et de quatre milliards produit par Volney en l’an III de la République. Le total publié par Guillaumot était exact, parce que cet auteur partait de l’année 1664. Pour que la dépense réelle atteigne cent cinquante-sept millions, il faut partir de 1661, année où commencèrent réellement les travaux de Versailles.

D’ailleurs Guillaumot appuyait ses calculs, non seulement sur les données certaines du manuscrit rédigé d’après les Etats au vrai, mais encore sur les mémoires arrêtés par la Cour des Comptes. N’importe, pour le parti philosophique et révolutionnaire, Guillaumot ne devait être et ne fut qu’un radoteur de par Lemontey.

Nous parlions tout à l’heure d’un double mensonge ; il est plus que double, il est triple : le premier, en effet, consiste à dire que Louis XIV a livré aux flammes les mémoires constatant les dépenses de son règne en bâtiments ; qu’ainsi il devenait impossible de préciser le taux réel de ces dépenses.

Second mensonge : tout en admettant que des doubles ont pu être conservés et qu’ils existent, Lemontey et ses partisans ont avancé que ces registres ne contiennent que les dépenses acquittées sur les fonds des bâtiments, et nullement celles auxquelles il était pourvu sur les fonds que le roi lirait de diverses caisses particulières, et notamment des caisses provinciales, — d’où ils ont conclu qu’il était inutile de compulser ces registres, puisqu’ils ne pouvaient donner le chiffre de la dépense totale.

Enfin, troisième mensonge : tous les auteurs qui, depuis plus la fin du XVIIIe siècle, ont écrit sur les dépenses des bâtiments du temps de Louis XIV, se sont accordés à dire que la valeur relative de l’argent, au XVIIe siècle et à la fin du Image illustrative de l'article Château de VersaillesXIXe, est dans la proportion de 1 à 2. Or, comme il est établi par des documents publics, dont le témoignage est irrécusable, que les dépenses du grand règne, en bâtiments, n’ont pas atteint deux cent quinze millions du temps, et que cette somme, quoique doublée, n’a point paru répondre à la longue durée et à l’immensité des travaux entrepris par Louis XIV, on n’a pas manqué d’en conclure que les registres des bâtiments étaient loin de donner le chiffre exact de la totalité des dépenses.

Avant de répondre à ces assertions complètement erronées et mensongères, et de leur répondre par l’éloquence et la calme sagesse des chiffres, il est utile et intéressant de montrer la véritable source des accusations dont Louis XIV a été l’objet de la part de certains hommes, en rapportant les termes mêmes dans lesquels ces accusations odieusement ridicules ont été formulées depuis Saint-Simon jusqu’à Dulaure et consorts.

Le duc de Saint-Simon a servi de guide et de modèle à la plupart des écrivains qu’a offusqués la gloire de Louis XIV. On sait aujourd’hui à quoi s’en tenir sur la valeur historique des Mémoiresde ce bourgeois gentilhomme qui, à toute la vanité d’un parvenu, joint l’envie mesquine d’un esprit étroit. On a surfait son génie ; il avait plus de haine que de style et surtout de talent réel pour écrire l’histoire. Les Mémoires de Saint-Simon sont, non seulement suspects, mais visiblement entachés d’ignorance des faits ou de mauvaise foi.

Du reste, cet écrivain n’avait pas la prétention d’être cru sur parole ; car, dans un acte de franchise, ou dans un moment d’inadvertance, il déclare lui-même à ses lecteurs qu’il ne s’estnullement piqué d’être impartial. En parlant de Marly et de Versailles, Saint-Simon tombe dans une double contradiction qui suffît à faire juger que la logique n’était pas son fort. Ainsi, il écrit de Marly, une des merveilles du siècle de Louis XIV : « Telle fut la fortune de ce repaire de serpents et de charognes, de crapauds et de grenouilles, uniquement choisi pour n’y pouvoir dépenser. Tel fut le mauvais goût du roi en toutes choses. »

Ce langage est, non seulement de mauvais ton, mais il a surtout le tort essentiel d’être obscur, et peut présenter deux sens contraires. Ainsi, quand Saint-Simon a dit que Marly avait été uniquement choisi par Louis XIV, pour n’y pouvoir dépenser, il semblerait, d’abord, qu’il a voulu insinuer que le monarque n’avait été déterminé â donner la préférence à cet emplacement, que parce qu’il se trouvait, par un tel choix, réduit à la nécessité de ne pas y dépenser beaucoup d’argent. « Dans ce cas, — dit judicieusement Ossude dans Le siècle des beaux-arts et de la gloire, — le raisonnement du censeur aurait été en défaut ; car, de ce que l’emplacement choisi était ingrat, il aurait fallu, en bonne logique, conclure qu’il eût été indispensable d’en venir à de grandes dépenses, si l’on eût voulu en faire un lieu charmant.

« N’a-t-il, au contraire, usé de cette expression que dans un sens ironique ? On serait porté à le croire pour son honneur, puisque, sans cela, il se fût contredit lui-même, en disant que Versailles, tel qu’on l’a vu de son temps, n’a pas coûté Marly, et qu’on n’avance rien de trop au sujet de ce dernier château, en comptant par milliards. » La vérité est que les dépenses des bâtiments, parcs et jardins de Marly, ne se sont pas élevées à treize millions sous le règne de Louis XIV. Or, ces douze à treize millions du temps, forment environ le cinquième des frais qu’a entraînés la construction du château de Versailles, avec ses accessoires immédiats.

Ces deux assertions de Saint-Simon ont été les sources où ses successeurs ont puisé tous leurs dires, en les aggravant à mesure et en en formant cette terrible avalanche dont il faut enfin tirer la mémoire de Louis XIV qu’ils avaient voulu y ensevelir atout jamais. Élève de Saint-Simon, La Fare a écrit ses mémoires sous l’inspiration de la haine et de la vengeance, — les deux plus mauvais guides que puisse suivre un historien. A l’en croire, « Louis XIV, dont l’autorité était sans bornes, s’en est servi pour tirer de ses peuples tout ce qu’il en pouvait tirer, pour le dépenser en bâtiments aussi mal conçus que peu utiles au public. »

Au tour de La Beaumelle maintenant. Il nous assure que Mme de Maintenon s’est opposée, autant qu’il a dépendu d’elle, à la construction de la chapelle actuelle du château de Versailles, et cela par des motifs d’intérêt public, par un sentiment de commisération pour le peuple que la guerre de 1688 avait surchargé d’impôts. La non construction de celte chapelle eût-elle singulièrement allégé le fardeau supporté par le peuple ? Commencée en 1699, année qui vit la cessation des hostilités, elle ne fut terminée qu’en 1712, avec tous ses accessoires. La dépense totale n’a pas atteint deux millions et demi du temps, qui répartis sur treize années, donnent à peine deux cent mille livres par an. En se chargeant de ces nouveaux frais, le gouvernement royal a-t-il sérieusement obéré le trésor public ?

Quant à l’abbé de Saint-Pierre, ce rêveur éveillé, loin d’avoir exagéré les dépenses relativement à Versailles, il est resté au-dessous de la vérité. Il porte les frais de construction et d’embellissement de Versailles à quarante millions, somme qui n’est pas la moitié de ce qu’a coûté le château avec ses dépendances. Du reste, le paragraphe où se trouve consignée l’erreur de l’abbé renferme un trait de satire qui compense en mauvais voir ce qui manque en argent. Le voici : « Si le roi avait mis à bâtir Saint-Germain le quart de quarante millions qu’il dépensa, depuis, à Versailles, il aurait été fort loué, au lieu qu’il fut fort blâmé de lever sur son peuple une aussi grande somme pour embellir un lieu que la nature n’avait pas, à beaucoup près, aussi embelli que Saint-Germain. Ce fut, entre ses entreprises, une faute très considérable faite contre le bon sens. »

Arrive Duclos dont les Mémoires secrets n’ont paru que longtemps après sa mort. On eût rougi, ou regardé comme trop dangereux de les publier, même sous Louis XV, protecteur de l’écrivain ; il fallait une révolution telle que celle de 1789. pour qu’ils fussent produits au grand jour. Pour savoir à quoi nous en tenir sur la valeur et l’autorité de ces Mémoires, il faut lire et méditer ces lignes qui les terminent : « Quelle que soit ma façon de voir et de penser, je ne prive pas le lecteur de la faculté de porter un jugement différent du mien. »

C’est heureux. Duclos n’était rien moins qu’impartial, comme on peut facilement s’en convaincre en parcourant ses Mémoires ; ses expressions sont toujours d’une rudesse qui va jusqu’à l’insolence et parfois la dépasse, et dans ces moments-là il n’outrage pas moins la langue et la logique que les individus et les choses. Selon lui, — par exemple — c’est « la répugnance de Louis XIV pour Paris qui a coûté des milliards au royaume, pour les bâtiments du superbe et triste Versailles, qu’on nommait alors un favori sans mérite, assemblage de richesses et de chefs-d’œuvre de bon et de mauvais goût. » On pourrait faire observer — en passant — que chef-d’œuvre et mauvais goût sont deux termes qui s’excluent mutuellement, deux choses qui impliquent contradiction, deux idées qui se lient mal, ou plutôt qui ne se lient pas du tout.

On sait ce qu’il faut penser des milliards dont parle Duclos qui, en cette circonstance, a été d’une insigne mauvaise foi : car, on ne saurait admettre l’ignorance dans un écrivain savant, qui s’est vanté d’avoir mis à contribution les bibliothèques, les archives, tous les dépôts publics, pour arriver plus sûrement à la découverte de la vérité. Or, il existait de son temps un document de haute importance et d’une grande publicité. C’étaient les comptes-rendus de l’administration des finances, par Mallet, premier commis de ce ministère, sous Desmarets. Les calculs et les résultats de ce livre sont officiels, puisque l’ouvrage a été fait par l’ordre et sous les yeux du contrôle général des finances. Eh bien ! les comptes-rendus ne portent qu’à cent cinquante-cinq millions huit cent cinquante-deux mille livres les dépenses faites par Louis XIV en bâtiments, depuis le commencement des travaux jusqu’à 1688, espace de temps pendant lequel a eu lieu la presque totalité des dépenses qu’a entraînées la construction de Versailles.

Quant à Voltaire, il a partagé l’erreur commune de son temps, relativement aux dépenses de Versailles. Dans l’article XXVIIIe de ses Fragments sur l’histoire, il porte les frais de construction de Versailles seulement à plus de cinq cent millions.

Au château de Versailles et son mensonge dans CHATEAUX DE FRANCE 700px-Versailles_Plan_Jean_Delagrive

L’heure de la Révolution a sonné ; le fougueux Mirabeau — dans sa dix-neuvième lettre à ses commettants — reprend le mensonge, l’agrandit et l’élève à des proportions boursouflées comme son style même. Laissons-le parler : « Le maréchal de Belle-Isle, en examinant les bordereaux de dépense des bâtiments, sous Louis XIV, s’était arrêté d’effroi après avoir compte jusqu’à douze cent millions de frais pour Versailles seulement, et il n’avait osé sonder jusqu’au fond cet abîme. » Ceci avait été dit à quelques électeurs ; vint Volney qui le répéta dans son cours d’histoire à l’école Normale de Paris, en l’an III. Volney avait cru devoir, dès la première leçon, prévenir ses élèves, que l’histoire est une des sources les plus fécondes des erreurs et des préjugés des hommes, et il fut fidèle à son programme.

Son cours — tissu de diatribes — contient des assertions du genre de celle-ci : « Ce sont les palais du Louvre, de Versailles, et la multitude de temples dont est surchargée la France, qui ont aggravé nos impôts et jeté le désordre dans nos finances. Si Louis XIV eût employé en chemins et canaux les quatre milliards six cents millions qu’a coûté son château, déjà en dégât, la France n’eût vu ni la banqueroute de Law, ni ses conséquences reproduites parmi nous. »

Après Volney, nous rencontrons Dulaure qui n’est que l’écho de ses devanciers ; passons donc et venons à Lemontey, auteur d’un Essai historique sur l’établissement monarchique de Louis XIV. C’est dans ce livre que le mensonge est présenté sous une forme d’autant plus dangereuse qu’elle est perfide. « Au roi qui avait pris le soleil pour devise — dit Lemontey — il fallait une demeure qui surpassât les anciennes merveilles du monde. On raconte qu’il avait atteint douze cent millions, lorsque par un sentiment de honte, il jeta au feu tous les comptes du château de Versailles ; mais, il n’en poursuivit pas moins jusque dans sa vieillesse la construction de ce monstrueux labyrinthe de pierres… Aux portes du palais de Versailles, les serviteurs du roi couverts de ses livrées, mendiaient publiquement. Nous savons par des mémoires du temps, que des essaims de pauvres assiégèrent le nouveau palais, et le nombre en fut si prodigieux, qu’on craignît la contagion pour la ville. Le roi humilié arma des soldats suisses contre ce peuple d’indigents qui était son ouvrage, et employa pour l’extirper des mesures violentes et inhumaines. »

Lemontey, en assurant en 1818, que le château de Versailles avait coûté bien au-delà de douze cent millions, ne peut nullement être excusé sur la présomption de bonne foi, parce qu’il connaissait si bien les Comptes-rendus de Desmarets, rédigés par Mallet, qu’il les cite dans son ouvrage comme un livre bon à consulter. Quant à la misère qui, sur la fin du règne de Louis XIV, affligea les classes les plus pauvres de la société, elle provenait des malheurs de la guerre, et surtout des fléaux du ciel. Les gelées extraordinaires du terrible hiver de 1709, non seulement détruisirent tout espoir de récolte dans la généralité des provinces, mais encore s’étendirent jusque sur les arbres qui périrent en grande partie. « Cette misère fut grande, dit Voltaire, mais elle a été fort exagérée. »

Les mémoires de Dangeau, dont pour bonne raison Lemontey supprime le témoignage, réduisent le peuple d’indigents à soixante pauvres que Louis XIV fit conduire à l’hôpital général. Telles sont les mesures violentes et inhumaines auxquelles ce prince eut recours. Chose curieuse ! étrange contradiction ! Lemontey qui a puisé ses allégations dans deux auteurs fort peu dignes de foi, Delaplace et La Beaumelle, se soufflette ainsi lui-même sur leur joue : « Tout lecteur sensé ne voit qu’avec indignation ces recueils d’impostures dont le public est surchargé, et La Beaumelle, auteur du roman des mémoires de Mme de Maintenon, mériterait d’être châtié, si le mépris dont il abuse ne le sauvait de la punition. »

Passons aux chiffres. Nous pouvons affirmer que, quand même Louis XIV aurait livré aux flammes les mémoires constatant les dépenses de son règne en bâtiments, il ne devenait pas pour cela impossible de préciser le taux réel de ces dépenses. En effet, Lemonley lui-même a publié dans ses écrits, que les archives de l’ancienne maison du roi renferment un grand nombre de registres, du temps de Louis XIV, où ont été inscrites, jour par jour, les dépenses de ce prince, en bâtiments. Les ouvrages publiés postérieurement par Waysse de Villiers (Tableau descriptif et pittoresque de la ville, du château et du parc de Versailles), Peignot (Documents authentiques et curieux sur Versailles) et Eckard (Recherches historiques et biographiques sur Versailles), ont confirmé la vérité de ce récit.

Donc, Louis XIV n’a point brûlé les Comptes originaux de Versailles. Mais quand bien même — nous le répétons — il en aurait été ainsi, c’eût été à tort qu’on en aurait conclu qu’il n’y avait pas moyen de connaître le chiffre réel des dépenses du monarque, en bâtiments : car les écrivains politiques et les historiens ont toujours pu consulter les Comptes-rendus du trésor et lesMémoires arrêtés par la Cour des Comptes, lesquels fixent ce chiffre de la manière la plus authentique.

Lemontey, et avec lui plusieurs écrivains ont avancé que les registres dont il vient d’être parlé ne contiennent que les dépenses acquittées sur les fonds des bâtiments, et nullement celles auxquelles il était pourvu sur les fonds que le roi tirait de diverses caisses particulières, et notamment des caisses provinciales : d’où ils ont conclu qu’il était inutile de compulser ces registres, puisqu’ils ne pouvaient donner le chiffre de la dépense totale. D’abord, cette assertion était purement gratuite de leur part, car ils l’appuyaient pas de l’ombre même d’une preuve. On serait donc autorisé à nier un fait qui ne repose que sur une supposition vague, dénuée de fondement. Mais, il y a une observation essentielle à faire, et cette observation seule suffira pour détruire la fiction de ces écrivains.

La Cour des Comptes vérifiait, chaque année, les mémoires de dépense des bâtiments ; elle arrêtait définitivement le chiffre total des frais de construction, qui avaient eu lieu l’année précédente. Peu lui importait que les dépenses eussent été acquittées sur les fonds tirés du trésor public ou sur ceux provenant des caisses provinciales. Son unique mission était de constater la dépense totale. Eh bien, ainsi que l’a remarqué Guillaumot, le chiffre résultant de la vérification de la Cour des Comptes, a toujours été identiquement le même que celui contenu dans les Comptes rendus du trésor. Or, cette concordance entre les versements faits par le Trésor et le chiffre de dépense totale arrêté par la Cour des Comptes, prouve invinciblement que le roi ne tirait aucune somme des caisses particulières, étrangères à ses bâtiments, pour solder les frais des grandes constructions de son règne.

Venons enfin à la troisième erreur qu’il n’importe pas moins de combattre et de détruire que les deux premières. Tous les auteurs qui, depuis un siècle, ont écrit sur les dépenses des bâtiments du temps de Louis XIV, se sont accordés à dire que la valeur relative de l’argent, au dix-septième siècle et de nos jours, est dans la proportion de 1 à 2. Or, comme il est établi par des documents publics, dont le témoignage est irrécusable, que les dépenses du grand règne, en bâtiments, n’ont pas atteint deux cent quinze millions du temps, et que cette somme, quoique doublée, n’a point paru répondre à la longue durée et à l’immensité des travaux entrepris par Louis XIV, on n’a pas manqué d’en conclure que les registres des bâtiments étaient loin de donner la chiffre exact de la totalité des dépenses.

Ce raisonnement, dit Ossude, aurait pu être juste et concluant, si l’hypothèse admise eût été vraie ; mais, il ne sera pas difficile de faire voir combien peu il est solide, en démontrant que l’hypothèse repose sur une base vicieuse ou plutôt tout à fait erronée. Les écrivains dont le système est ici combattu, ont dit : « La valeur du marc d’argent, sous Louis XIV, était de vingt-six livres ; elle est aujourd’hui de cinquante-deux francs : donc, ce qui coûtait, au dix-septième siècle, cent livres, ne doit se payer, de nos jours, que deux cents francs. »

« Ce calcul ne manquerait pas de justesse, si la masse du numéraire, en circulation sous Louis XIV, eût été la même qu’actuellement. Mais, il y a aujourd’hui [Ossude écrivait en 1838], en France, six à sept fois plus d’espèces monnayées qu’au dix-septième siècle. Les impôts, il y a cent cinquante ans, ne s’élevaient pas annuellement à cent millions, et pendant vingt à vingt-cinq années, ils ont fort peu dépassé cette somme ; tandis que de nos jours, ils offrent une masse de plus d’un milliard.

« Cette première considération prouverait, seule, que la proportion de 1 à 2, établie par les écrivains précédents, est inadmissible, puisqu’elle est contraire à l’évidence des faits. Personne, en effet, n’ignore que, dans tout pays, le taux des denrées et des marchandises est toujours en proportion de la masse monétaire en circulation. Mais, voici des preuves matérielles qui viennent à l’appui du raisonnement.

« D’après les chroniques et les statistiques du temps, sur la fin du dix-septième siècle, le prix des bonnes terres, semées en blé, variait de cent cinquante à cent soixante dix livres l’arpent. La location de ces mêmes terres ne rapportait que cinq à six livres également par arpent. Le prix du septier de blé, en temps ordinaire, était de cinquante sous et trois livres. La location des chambres, à Paris, offrait pour taux annuel commun, vingt à vingt-cinq livres. Enfin, le salaire des ouvriers était à peine de sept à huit sous par jour…

« Toutes ces données, qui sont certaines, ne permettent pas de douter que, vers le milieu du dix-septième siècle, le rapport de la valeur de l’argent à cette époque, comparée à celle de nos jours, était dans la proportion de un à huit. Cependant, comme sur le déclin de ce siècle, ou au commencement du siècle suivant, la valeur de l’argent avait subi des altérations, il convient de prendre une moyenne proportionnelle pour toute la durée du grand règne, et de supposer que les dépenses faites alors se trouvent avec celles qui se feraient maintenant, dans la proportion de un à six. Il résulterait de cette base définitivement arrêtée, que les dépenses de Louis XIV, en bâtiments, lesquelles se sont élevées, dans l’espace de cinquante-cinq années, à près de deux cent quinze millions, valeur du dix-septième siècle, représentent environ un milliard trois cent millions de notre monnaie actuelle. »

Ce qui donnerait une dépense d’à peine 24 millions de notre monnaie, par an.

SOURCE(D’après « Erreurs et mensonges historiques » (Tome 3), paru en 1876) - Coût  de la construction du château de Versailles : enjeu révolutionnaire et travestissement historique

Publié dans CHATEAUX DE FRANCE, Paris | Pas de Commentaire »

VISITE au château de CORMATIN en Saône et Loire

Posté par francesca7 le 7 janvier 2014

 


180px-Saône-et-Loire_(septembre_2012)_105Voici un château que l’on peut qualifier de royal : conçu par un architecte des bâtiments d’Henri IV, inspiré de la décoration du palais du Luxembourg, certaines de ses salles dorées rendant hommage à Louis XIII, qui l’a d’ailleurs fréquenté. Son entretien diligemment mené en fait une attraction « souveraine » qui connaît un grand succès.

Entre Tournus et Cluny, au cœur de la Bourgogne du Sud, le château de Cormatin vous attend au milieu de ses jardins et de ses pièces d’eau. 

Les marquis d’Huxelles l’ont fait construire au début du XVIIe siècle pour témoigner de leur puissance et de leur prestige: larges douves, tourelles, haut socle à bossages, canonnières et pont-levis, le château était fait pour impressionner. Il y réussit encore aujourd’hui.

Situé en Saône et Loire à 13 km au nord de Cluny, au long de la Grosne… et d’une portion de la voie verte.

La somptueuse décoration Louis XIII de l’aile Nord est l’œuvre du marquis Jacques du Blé (fils d’Antoine) et surtout de son épouse Claude Phélipeau, qui y vécu plus longtemps… Intimes de Marie de Médicis, habitués du salon littéraire des Précieuses, ils voulurent recréer dans leur résidence d’été la sophistication de la mode parisienne.

La visite du château

Elevé au lendemain des guerres de Religion, de 1605 à 1616 par le gouverneur de Chalon, Antoine du Blé d’Huxelles, Cormatin revêt une architecture sobre aux lignes rigoureuses, caractéristiques de l’époque. Dessiné vraisemblablement par Jacques II Androuet du Cerceau, le château présentait à l’origine trois ailes en équerre ; l’aile Sud s’écroula en 1815 lorsqu’on tenta d’y installer une fabrique de tissu. Les façades illustrent le style « rustique français » prôné par Du Cerceau : refus des ordres antiques (sauf pour les deux portes monumentales de la cour), haut soubassement d e pierre, chaînages des angles et des encadrements de fenêtres.. Les larges fossés en eau et les imposants pavillons d’angle à échauguettes et canonnières lui donnent une apparence défensive, confirmée par les traces d’un mur-rempart (détruit à la fin du 17è siècle), qui fermait la cour d’honneur.

L’aile Nord du château possède un rare escalier monumental à cage unique (1610) dont les trois volées droites, flanquées de vigoureux balustres, tournent autour d’un vide central. V’est le plus ancien et le plus vaste spécimen de ce type (23 m de haut), succédant aux escaliers Renaissance à deux volées séparées par un mur médian.

VISITE au château de CORMATIN en Saône et Loire dans CHATEAUX DE FRANCE 320px-Cabinet_Ste_C%C3%A9cile_CormatinLes ors, peintures et sculptures qui couvrent murs et plafonds témoignent d’un maniérisme érudit où tableaux, décor et couleurs sont chargés d’un sens allégorique. Réalisée en pleine révolte protestante (1627-1628, siège de la Rochelle), l’antichambre de la marquise (fille et sœur de ministres) est un hommage au roi Louis XIII représenté en jeune cavalier au-dessus de la cheminée ; les lambris rouges cramoisis (couleur d’autorité) célèbrent les activités et les vertus du monarque. La chambre de la marquise possède un magnifique plafond à la français or et bleu, symbole de fidélité ; le grand tableau de Vénus et Vulcain, œuvre de la seconde école de Fontainebleau, illustre les feux de l’amour (point trop brûlants), et les corbeilles de fleurs et de fruits des boiseries la fécondité. Au boudoir et à la garde robe succède le cabinet des Curiosité (dit aussi des Miroirs), qui abrite un des plus anciens plafonds « à ciels », mis à la mode par Marie de Médicis.

Dans le studiolo de Jacques du Blé, dit cabinet de Ste Cécile, pièce réservée à la lecture et à la méditation, l’opulente décoration baroque est dominée par un intense bleu de lapis-lazuli et de riches dorures, dont l’éclat permettait de refléter la lumière des bougies, si nécessaire à l’étude.

Dans la chambre du marquis, dix grands tableaux de Stradanus (fin 16 è s) représentent des empereurs romains à cheval. La chambre du marquis

A l’époque de Jacques du Blé, la pièce était tendue de tapisseries sur le thème des travaux d’Hercules. On peut y voir aujourd’hui une superbe tapisserie de Bruxelles représentant Méléagre partant à la chasse au sanglier avec Atalante et recevant l’aide de Castor et Pollux (1658). C’est le peintre Charles Le Brun qui avait composé les huit tableaux de l’histoire de Méléagre, transposés en tapisseries à la demande du surintendant des finances, Nicolas Fouquet. 
Sur les murs de la chambre, sont également présentés dix tableaux (fin XVIe siècle, attribués à Stradanus) représentant les empereurs romains à cheval.

Ils ont une provenance illustre puisqu’ils faisaient partie de la collection des Gonzagues à Mantoue. Ils ont été donnés à la veuve de Jacques du Blé par le duc de Mantoue, Charles de Gonzagues-Nevers pour les services rendus par son mari pendant la guerre de succession et la campagne militaire du Montferrat (1628).

Les salles 1900

A la fin du XIXe, le propriétaire est Raoul Gunsbourg, directeur de l’Opéra de Monte-Carlo. Il restaure le château en respectant les décors du XVIIe siècle. Cependant, il s’amuse à concevoir lui-même des appartements pour ses invités dans les parties du château qui n’avaient plus de décor. Très éclectique dans ses choix, il crée des ambiances romaines, Louis XIV, Renaissance, gothiques, byzantines, etc. Il n’hésite pas à démembrer des meubles anciens pour composer des cheminées, armoires ou buffets dans le style choisi…

À l’étage, le salon-bibliothèque permet d’évoquer les célèbres chanteurs et compositeurs, qui séjournaient à Cormatin pendant les étés de la Belle Epoque, Caruso, Chaliapine, Litvine, Jules Massenet, etc.

Le grand tableau « Ronde antique » de Feyen-Perrin a été exposé au Salon des Beaux-Arts de 1863. Gunsbourg l’a acquis à Paris vers 1910 et Matisse l’aurait vu peu avant, au moment où il élaborait son tableau « La Danse » (1909).

 On visite aussi les cuisines et dans l’aile Ouest, aménagée à la fin du 19è siècle et au début du 20ème, la chambre au lit napolitain de l’actrice Cécile Sorel. Le château est classé monument historique depuis 1995.

Sans oublier le Parc : Le domaine comporte un parc de douze hectares avec parterres fleuris, grand labyrinthe de buis et potager à l’ancienne.   Il offre de belles vues sur les façades extérieures du château. Du haut de la volière, la vue d’ensemble permet de comprendre la parabole, très typique du 17ème, qu’exprime le plan du parc : le parterre est un aperçu du paradis, avec au centre la fontaine de la vie. Dans un triangle, le pommier planté évoque le fruit défendu et le paradis perdu ; le labyrinthe représente l’errance et les difficultés. De l’extérieur à l’intérieur, les sept allées figurent les sept ciels et donc l’idée d’élévation pour parvenir au septième. Un arrêt dans l’agréable potager complète cette verdoyante flânerie.

C’est une propriété privée qui est ouverte au public. Il est accessible par la ligne no 7 du réseau Buscéphale (les autocars départementaux de Saône-et-Loire)

 dans Saône et Loire

Le jardin des Cinq Sens est aussi jardin de l’esprit

Le « Songe de Poliphile » (1499) et ses cinq jardins magiques, où le héros s’aventure à la recherche de la Sagesse, demeure à l’âge baroque le texte de référence des créateurs de jardins. Le plan, les proportions, les couleurs, les plantes, les statues et les inscriptions, tout doit concourir à faire du jardin la trame d’une méditation sur la place de l’homme dans la création divine.
Le parterre, au pied des appartements d’honneur, figure le paradis terrestre avec Adam et Eve, le pommier de la Connaissance, la fontaine de vie, etc.
Le labyrinthe symbolise les épreuves de la vie humaine après la faute originelle et la volière-belvédère (O. de Mercey, architecte) est la récompense céleste offerte à ceux qui ont su vaincre les difficultés… Sa coupole de fer forgé (Michel et J.Y. Bouillot, ferroniers – 1990) est formée de cœurs enlacés pour rappeler que le paradis est l’union des âmes dans l’amour de Dieu…
Gravée en lettres d’or à l’entrée du jardin, une citation de Nietzsche incite à la réflexion : « C’est nous que doivent traduire et la pierre et la plante pour que nous puissions nous promener en nous-même ».

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