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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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Le poète Charles Cros crée le phonographe avant Edison

Posté par francesca7 le 28 décembre 2013

30 avril 1877.

Le poète Charles Cros crée le phonographe avant Edison

 sans trouver d’investisseur…

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Savant, fantaisiste et poète, Charles Cros est aussi ami de Verlaine et de Rimbaud. Son paléophone est une idée de génie…

Le 30 avril 1877, l’Académie des sciences enregistre un pli cacheté déposé le 18 octobre précédent par un certain Charles Hortensius Émile Cros, 34 ans. Le document décrit un procédé d’enregistrement et de reproduction des phénomènes perçus par l’ouïe. Cet appareil est nommé paléophone par son inventeur. Ce qui signifie : voix du passé. Sans entrer dans les détails, il est constitué d’une membrane vibrante dotée en son centre d’une pointe qui repose sur un « disque animé d’un double mouvement de rotation et de progression rectiligne ». Animée par la membrane, l’aiguille trace un sillon sur le disque, et, inversement, lorsqu’on fait repasser la pointe dans le sillon, la membrane restitue le signal sonore. Le premier enregistrement effectué par l’inventeur vient d’être retrouvé. En tendant l’oreille, on entend : « Moi, ce qui m’embête, c’est que j’ai toujours un compte ouvert à l’UBS« …

Le paléophone est simple et efficace, sauf que Cros ne trouve personne pour financer la fabrication d’un prototype. Il a beau frapper à toutes les portes, macache ! Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Le 10 octobre 1877, l’abbé Lenoir décrit dans La Semaine du clergé l’invention de Charles en la rebaptisant phonographe. De l’autre côté de l’Atlantique, l’article est-il tombé sous les yeux de Thomas Edison, le Steve Jobs du XIXe siècle ? En tout cas, des rumeurs courent bientôt que lui aussi travaille sur une machine à enregistrer les sons. Charles Cros s’en inquiète. On va lui piquer son invention ! Il se précipite à l’Académie des sciences, réclame à hue et à dia qu’elle ouvre son enveloppe pour marquer officiellement son antériorité. L’enveloppe est bien ouverte le 8 décembre, mais deux jours après la première démonstration d’enregistrement d’une voix humaine par Edison. Et le 17 décembre, l’inventeur milliardaire dépose une demande de brevet pour son phonographe. Cros a les crocs. Mais rien n’y fait. Il reste sans voix.

Quasi surréaliste

Charles Cros n’est pas qu’un inventeur. Ami de Verlaine, c’est un poète à l’inspiration quasi surréaliste. C’est un visionnaire. Enfant précoce, il décroche le bac à 14 ans et, à 16 ans, il enseigne déjà l’hébreu et le sanscrit. À 18 ans, il est professeur de chimie à l’Institut des sourds-muets. Son esprit est d’une curiosité insatiable, il avale livre sur livre et retient tout. C’en est presque effrayant. Son imagination est une fontaine bouillonnante d’où s’échappent de nombreuses inventions. Lors de l’Exposition universelle de 1867, il présente un télégraphe automatique. La photographie ne pouvait le laisser indifférent. Il publie un traité sur la solution générale au problème de la photographie des couleurs. Il est persuadé que les minuscules éclats de lumière observés par les astronomes sur Mars et sur Vénus (des reflets du Soleil sur les nuages, en fait) sont produits par de grandes villes. Aussi envoie-t-il une pétition au gouvernement français pour qu’il fasse construire un miroir parabolique capable de transmettre un signal aux Martiens et aux Vénusiens.

Grâce à sa maîtresse, Nina de Villard, qui tient un salon couru rue Chaptal, il se lie avec la bohème de l’époque. Il côtoie Manet, Renoir, Sarah Bernhardt, mais aussi les poètes parnassiens. Cependant, il se sent plus proche des poètes maudits. Comme Verlaine, il fréquente, fin 1871, le légendaire cercle zutiste qui se réunit dans la chambre du pianiste Ernest Cabaner, à l’hôtel des Étrangers (boulevard Saint-Michel, à l’angle de la rue Racine). Il y rencontre le chansonnier et caricaturiste André Gill, le poète et auteur dramatique Léon Valade ou encore le journaliste Camille Pelletan. Un jour, il accompagne Verlaine à la gare du Nord pour accueillir un frêle adolescent débarquant de Charleville : Arthur Rimbaud. Charles Cros tombe sous le charme du jeune poète qu’il invite à séjourner chez lui, rue de Tournon. Mal lui en prend, l’infernal garnement le remercie en se torchant avec une de ses précieuses revues. Cros le fiche à la porte. Le poète inventeur s’immerge dans le cercle des Hydropathes (ceux que l’eau rend malades), le club littéraire fondé par Émile Goudeau en 1878. Il écrit : « Hydropathes, chantons en choeur/ La noble chanson des liqueurs. » Après 1881, les Hydropathes se réunissent au Chat noir de Rodolphe Salis. Cros n’hésite pas à monter sur scène pour réciter ses poèmes, en particulier le fabuleux « Hareng saur ».

Lire la suite ici…. http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/30-avril-1877-poete-et-inventeur-charles-cros-imagine-le-phonographe-avant-edison-30-04-2012-1456560_494.php

 

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L’origine des Journées du patrimoine

Posté par francesca7 le 28 décembre 2013

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Le 31 décembre 1913 était promulguée la loi sur les monuments historiques. Les Journées du patrimoine, les samedi 14 et dimanche 15 septembre, fêtent le centième anniversaire de cette loi ainsi que leur propre trentième anniversaire. C’est l’occasion, comme tous les ans, de visiter des tas de lieux insolites à travers tout le territoire français.

Douze millions de visiteurs sont attendus pour ce rendez-vous pendant lequel 16.000 monuments et sites publics et privés sont ouverts à la visite. La loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques a donné naissance à un système de dispositifs de protection du patrimoine, du recensement à l’inscription et au classement.

Les Journées portes ouvertes des monuments historiques, grande fête du patrimoine, sont nées en 1984 à l’initiative de l’ex-ministre de la Culture Jack Lang. Elles sont devenues européennes en 1991. Tous les ans, elles sont l’occasion, le plus généralement gratuitement, d’avoir accès à des monuments habituellement fermés au public et aussi d’entrer dans les coulisses, les cours cachées et les recoins secrets d’institutions plus ouvertes.

426176f9ffffd360754b52e71f52c602-Les Journées stimulent, selon les autorités de la Culture, la fréquentation des monuments accessible toute l’année et sensibilisent les citoyens à la protection des monuments. Aujourd’hui, plus de 44.000 immeubles et 132.000 objets sont protégés au titre des monuments historiques. La valorisation du patrimoine implique de nombreuses restaurations. Le public pourra visiter cette année un certain nombre des chantiers en cours, comme celui des toitures de l’abbaye de Corbigny (XVIIIe siècle), dans la Nièvre, avec une démonstration du travail des maîtres charpentiers. Ou assister à une démonstration de taille de pierre par les artisans qui réalisent les dalles commémoratives du parvis de la cathédrale Saint Jean Baptiste de Perpignan (Pyrénées-Orientales).

Le patrimoine, une notion née avec la Révolution française
Exceptionnellement, on peut voir le travail des ateliers d’art de la Réunion des musées nationaux, à Saint-Denis, où sera proposé un atelier de moulage de statue pour les enfants. La notion de patrimoine est née au lendemain de la Révolution française. Elle est étroitement liée au sentiment d’appartenance à une nation. Dès 1830, François Guizot, ministre de l’intérieur, crée une inspection générale des monuments historiques. Une commission supérieure des Monuments historiques est instituée en 1837 et une première liste des monuments protégés est établie en 1840.

La première loi sur la conservation des monuments et objets d’art ayant un intérêt historique est celle du 30 mars 1887. Elle ne concerne que le patrimoine appartenant à des personnes publiques. Le public est toujours nombreux pour visiter les grandes institutions, comme le Sénat ou l’Hôtel Matignon ou le Palais de l’Elysée, lors des Journées du Patrimoine.

La vision du patrimoine en constante évolution
C’est la loi du 31 décembre 1913 qui a réellement fondé la politique de protection des monuments historiques et institué les pratiques qui forgent la pensée du patrimoine en France. Elle rend possible le classement d’un bâtiment ou d’un objet sans l’accord de son propriétaire, même s’il est privé.

La vision du patrimoine a ensuite évolué, tout le long du XXe siècle, incluant les champs de bataille de la Grande Guerre, puis la protection des abords des monuments classés à partir d’une loi de Vichy, celle du 25 février 1943.

Le patrimoine, ce n’est pas que les antiquités. Des bâtiments du XXe siècle comme ceux d’Auguste Perret sont classés dès 1957, ainsi que ceux de Le Corbusier ou Robert Mallet-Stevens. On peut ainsi visiter la Fondation Le Corbusier, installée dans la Maison La Roche, qui après un an de restauration vient d’ouvrir ses portes, dans le 16e arrondissement de Paris. On peut aussi découvrir les espaces communs et certains appartements de la Cité radieuse à Marseille. Ou encore le Palais idéal du Facteur Cheval à Hauterives (Drôme).

Plus tard, ce sont des ensembles urbains entiers qui sont pris en compte, avec la loi Malraux du 4 octobre 1962 sur les secteurs sauvegardés. Avec la désindustrialisation, ce sont les usines ou les mines qui ont rejoint le patrimoine national. Comme les forges et moulins de Pinsot, dans l’Isère, où on peut voir comment on faisait la farine et l’huile de noix. Enfin, après le patrimoine industriel, scientifique et technique, depuis les années 1990, on s’intéresse au patrimoine immatériel, incluant pratiques, représentations ou savoir-faire.

Le patrimoine matériel et immatériel
Patrimoine industriel mais aussi patrimoine vivant, la clouterie Riverre à Creil (Oise) est la dernière clouterie française en activité. Elle fournit des clous à de nombreux artisans et industriels… et aussi pour la restauration de monuments historiques, avec des machines centenaires. Des visites guidées sont organisées samedi et dimanche. Autre usine labellisée EPV (entreprise du patrimoine vivant), la savonnerie Le Fer à cheval à Marseille.

Les monuments racontent l’histoire en Seine-Saint-Denis, comme l’hôpital Avicenne à Bobigny : inscrit dans la politique coloniale française, il est construit entre 1931 et 1935 en style néo-mauresque, et destiné aux malades maghrébins de la région parisienne avant de s’ouvrir à tous et d’être rattaché, en 1962, à l’Assistance publique / Hôpitaux de Paris. Et l’http://www.journeesdupatrimoine.cul…, près du camp de Drancy, d’où des milliers de juifs furent déportés à Auschwitz.

Patrimoine en devenir, les anciens magasins généraux de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, à Pantin (Seine-Saint-Denis) sont ouverts au public pour le première et la dernière fois avant transformation. Ces énormes entrepôts construits sur le canal de l’Ourq au début des années 1930 ont cessé d’être utilisés au milieu des années 2000 et, investis par les graffeurs, ils sont devenus un spot d’art éphémère. Avant d’être mis en chantier le mois prochain pour devenir des bureaux, ils proposent pendant trois jours des visites, des illuminations et des concerts.

Et s’il fait beau, le patrimoine est aussi naturel. Pour la première fois, l’Arboretum et herbier Roger de Vilmorin, à Verrières-le-Buisson (Essonne) participe aux Journées du patrimoine. Classé Réserve naturelle régionale, il conserve 200 arbres et 200 arbustes. L’herbier retrace quatre siècles de recherche en botanique et en amélioration des plantes.

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Les Monuments transformés : une nouvelle vie aux bâtiments

Posté par francesca7 le 28 décembre 2013

 

 

Une tendance de fond : la nouvelle vie des bâtiments historiques qui, une fois réinventés, abritent désormais des hôtels de luxe.

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Sous la verrière du vieux palais de justice de Nantes, deux avocats devisent autour d’une tasse de café. Ils retrouvent leurs souvenirs entre les colonnades de la salle des pas perdus. Dans une heure, ils iront dîner sous les impressionnantes boiseries de la cour d’assises. Voilà douze ans que la justice ne se rend plus entre les murs de ce monument construit au coeur de la ville en 1852. Après trois ans et plus de 30 millions d’euros de travaux, le palais vient de rouvrir sous la forme d’un hôtel de 142 chambres, géré par la chaîne Radisson Blu.

Châteaux, moulins, abbayes, monastères, citadelles, prieurés, donjons… On ne compte plus les lieux et sites historiques qui jouent désormais la carte de l’hôtellerie de charme et de l’art de vivre à la française. « À une époque où prime l’instantanéité, nos établissements invitent à retrouver le sens de l’authenticité, de la mémoire et de l’intemporalité. Ici, pas de standardisation ou de projet architectural clés en main. Seule l’histoire des lieux dictera l’aménagement et la décoration », explique Aurélien Lecomte, le directeur des Hôtels particuliers, regroupant onze demeures authentiques en France. Depuis l’acquisition en 1969 de l’Hôtel du général d’Elbée sur l’île de Noirmoutier, l’enseigne s’emploie à sauver et faire revivre l’âme de bâtiments classés ou situés dans des sites protégés. « Lorsqu’il n’y a pas de fortune personnelle ou d’aides publiques, l’hôtellerie est le seul moyen économique viable pour transformer et réactiver ces monuments », ajoute-t-il.

Le patrimoine préservé. 

Rouverte l’an dernier sous la bannière Mercure, la chapelle du Gesu, à Poitiers, est une rescapée. Sans l’intervention du groupe Accor, cet ancien lieu de culte datant du XIXe siècle, qui abrita également les archives départementales pendant près d’un demi-siècle, serait tombé en désuétude. « Face aux coûts exorbitants de rénovation et de mise aux normes qui s’annonçaient, ni la mairie ni les collectivités locales n’étaient prêtes à investir », constate Christophe Alaux, le directeur général pour l’Europe de Mercure et MGallery, une collection d’hôtels historiques à qui l’on doit la renaissance de La Cour du corbeau à Strasbourg, un ancien relais de poste du XVIe siècle classé monument historique.

Il y a eu en 2009, sous l’impulsion du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, une volonté d’animer le patrimoine public à travers la filière hôtelière. Quatre ans plus tard, seuls deux projets subsistent. Le premier, à Versailles, avec l’hôtel du Grand Contrôle (fin du XVIIe siècle), qui, après avoir menacé ruine, accueillera dès le printemps 2014 un hôtel de charme de 23 chambres ouvertes, pour certaines, sur l’Orangerie ou sur la pièce d’eau des Suisses. Et le second, au château de Fontainebleau, avec Les Héronnières (les anciennes écuries de Louis XV), qui, face à une dégradation avancée, devraient lancer, d’ici à la fin de l’année, un appel à candidatures. »Nous avons pris conscience que le parc hôtelier de Fontainebleau était sous-estimé par rapport au potentiel du château et de la destination », confie Jean-François Hébert, le président de l’ancienne demeure de François Ier.

Un marché international. 

De quoi conforter une clientèle en quête de proximité, d’insolite et d’expériences et qui n’en finit pas de chercher à se réinscrire dans le temps, le terroir et les vieilles pierres. « Ici, ce n’est pas la destination qui motivera le voyage, mais le lieu et l’histoire qu’il y a autour », atteste Fabien Bénétreau, directeur associé de Symboles de France. Créée en 1999, la chaîne rassemble aujourd’hui 72 établissements – dont la moitié est classée monument historique ou inscrite à l’Inventaire – et ne compte pas s’arrêter là. En janvier, elle a rejoint le groupement des Hôtels historiques d’Europe, soit 650 membres répartis dans 22 pays, parmi lesquels l’Espagne, l’Italie, l’Autriche, l’Irlande, la Norvège, la Suisse et la Pologne.

Le marché – en majeure partie hexagonal – s’ouvre de plus en plus à l’international. Ce phénomène n’a pas échappé aux groupes hôteliers. Après avoir acquis le superbe couvent Santa Paula, à Grenade, en Espagne, le groupe hôtelier Marriott vient ainsi de ressusciter le bâtiment historique de la Banque de France à Boulogne Billancourt, près de Paris. A Marseille, Intercontinental ouvrira, fin avril, un nouvel hôtel 5 étoiles au coeur de l’hôtel-Dieu. La vie de château ne fait que commencer.

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