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Les mystères de l’histoire – Le magot de l’abbé Bérenger Saunière

Posté par francesca7 le 23 décembre 2013

 

Article Le Point.fr - 

Ou comment un modeste curé s’est retrouvé au coeur d’une affaire de formidable trésor lié à l’histoire de l’humanité.

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Le 1er juin 1885, monseigneur Félix Billard, évêque de Carcassonne, envoie Bérenger Saunière, jeune prêtre de 33 ans sans le sou, tenir la cure d’une bourgade de l’Aude : Rennes-le-Château. Le village est dans un piteux état, la maison de Dieu à moitié en ruine, et le presbytère presque inhabitable. Pour le professeur de séminaire à Narbonne, ce n’est pas vraiment une promotion. Rebelle à la hiérarchie, le curé paie son insolence et son indépendance. Fidèle à lui-même, il commence par prendre une décision choquante pour les paroissiens : il engage, comme gouvernante, une jeune servante de dix-huit ans, Marie Denarnaud. Puis, il entreprend des travaux dans l’église avec l’argent prêté par la mairie. Quelques années plus tard, le prêtre a non seulement entièrement refait et décoré son église, tout comme son presbytère, mais il a aussi fait sortir de terre de formidables constructions à des coûts incompatibles avec ses moyens financiers connus. Lui-même laisse entendre qu’il a trouvé un trésor, amplifiant les rumeurs sur son origine, mais, jamais, il n’aurait imaginé que son histoire allait déclencher un tel tintamarre plusieurs décennies plus tard. À l’époque, cette affaire n’est connue que du village. 

Le curé aux milliards, pain bénit pour l’ésotérisme

Dans les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale, le domaine de l’abbé est racheté par Noël Corbu, industriel perpignanais, qui le transforme en hôtel-restaurant. Mais, isolé, le village n’attire guère les touristes. Il a alors l’idée géniale de médiatiser l’histoire de Rennes-le-Château. Les clients, venus de la France entière, pouvaient en prendre connaissance, au cours des repas, grâce à un magnétophone, disposé sur la table. La presse régionale se fait l’écho de l’affaire du « curé aux milliards ». Les spécialistes en ésotérisme, comme Pierre Plantard et Gérard de Sède, la récupèrent, provoquant un déferlement littéraire qui a pour effet de tout embrouiller. D’une simple histoire de trésor, on en vient à évoquer l’existence d’un descendant caché des dynasties mérovingiennes.

Pour les tenants d’une lignée occulte, l’histoire des Mérovingiens ne s’est pas arrêtée au dépôt de Childéric III par Pépin le Bref en 751, père de Charlemagne. Le roi Dagobert II, roi d’Austrasie de 674 à 679, aurait eu un fils caché, un certain Sigisbert. La légende dit qu’après l’assassinat de son père, tué d’un coup de lance dans l’oeil, le rejeton aurait été pris en charge par sa mère Gisèle, puis envoyé se terrer dans le Razès, tout près de Rennes-le-Château, d’où celle-ci était originaire. Il y aurait fait « souche », donnant naissance à une ligne cachée de rois mérovingiens. L’Histoire n’en conserve aucune trace, même sous forme de rumeur.

Le Christ fondateur de la lignée des Mérovingiens

Avant d’asseoir leur suprématie par le baptême de Clovis, les Francs étaient païens. La légende dit que le fondateur mythique de leur lignée, Mérovée, aurait été engendré dans le ventre d’une femme ordinaire par une créature surnaturelle, dite « Bête de Neptune ». Mais l’affaire ne tient pas debout et d’autres histoires tout aussi mirifiques sont inventées pour transformer les Mérovingiens en descendants d’une race peu banale. Celle de Francion, un rescapé de Troie assiégée, va servir de caution dynastique aux Francs. Ce n’est que sous Napoléon III, puis sous la IIIe République que toute cette affaire de filiation merveilleuse est abandonnée. Distillée pendant des siècles dans les esprits érudits comme dans l’imagination du petit peuple, elle n’en reste pas moins présente, inspirant des écrivains en mal de mystère. De nouvelles énigmes émergent. Ainsi le Christ remplace-t-il l’obscur Troyen comme fondateur de la lignée mérovingienne. Un Christ qui, survivant au supplice de la croix, serait avec Marie-Madeleine, Marthe et Lazare venu finir ses jours, lui aussi, dans le Razès. Référence au débarquement du trio, il y a deux mille ans sur les côtes de Camargue, aux Saintes-Marie-de-la-Mer, que seule l’Église reconnaît. 

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Da Vinci Code porte l’histoire en place publique

Tout cet amas d’histoires reste plus ou moins confidentiel, jusqu’à ce que Dan Brown, en 2004, à travers son Da Vinci Code, porte l’histoire en place publique. Quel trésor le curé avait-il bien pu trouver ? La région n’en manquait pas. Un dépôt de monnaie arabe ainsi qu’une base de statuette d’or ont été découverts. On sait que Saunière aimait fouiner la campagne, muni d’une hotte. Par le passé, les habitants ont organisé des chasses au trésor. En 1339, des moines de Boulbonne entreprirent des fouilles nocturnes sur les hauteurs encadrant Axat, village proche de Rennes-le-Château. À l’époque, une tradition bien ancrée disait que les Wisigoths, chassés par Clovis, avaient pu entasser un trésor dans les grottes de la montagne. Trésor qui aurait compris le butin du pillage de Rome en 410, dérobé par les Romains à Jérusalem en 70. Didier Audinot, grand spécialiste des énigmes de l’Histoire, rapporte que le neveu de Saunière lui a dit avoir vu des lingots d’or bitumés sur la table de la tour Magdala, lorsque, enfant, il rendait visite à son oncle. Fait troublant, la comptabilité de Saunière révèle qu’il consommait énormément de pétrole, dont l’usage aurait pu servir à dissoudre le bitume. Pour certains chercheurs, Saunière avait trouvé le trésor des rois de France, caché dans le Razès, plus précisément à Rhedae, soit Rennes-le-Château, par Blanche de Castille. Il y a eu aussi le trésor des cathares, puis celui des Templiers. Comme le Christ semblait être passé par là, connaissait-il le secret de l’emplacement de son tombeau ? Puisqu’il avait découvert des parchemins, qu’il avait laissé des messages secrets dans la décoration de son église et qu’il avait tendance à régulièrement fouiller le cimetière, seul fait réellement attesté par deux plaintes du conseil municipal, il avait forcément mis la main sur des choses de valeur.

D’autres curés semblaient jouir de fortunes semblables, comme l’abbé Gélis, assassiné en 1897. Le crime ne fut jamais résolu. Le meurtrier cherchait quelque chose, pas de l’argent, puisque les gendarmes découvrirent d’importantes sommes en pièces d’or, cachées en divers endroits de sa maison et de sa sacristie. On supposa qu’il avait été, de son vivant, maître chanteur. À côté de Gélis et de Saunière, on trouve aussi l’abbé Boudet, curé à Rennes-les-Bains et intime de Saunière. Les deux prêtres partaient souvent en excursion dans la campagne. Le trio aurait-il découvert un trésor ? Aucun élément de preuve ne permet de le dire.

Trafiquant de pardon des péchés

Trésor ou pas, le train de vie du curé fait jaser les villageois et grincer des dents l’évêché, qui l’accuse de simonie. Les rumeurs prennent de l’ampleur, lorsqu’en 1900 Saunière fait construire une tour néogothique ainsi qu’une villa sur trois étages. Là, les dépenses engagées dépassent l’entendement. Régulièrement sermonné par l’autorité supérieure et sommé de s’expliquer sur les sources de ses revenus, Saunière répond aux multiples courriers quand bon lui semble, envoie des dossiers incomplets, voire ne se présente pas aux convocations. Agacé, monseigneur de Beauséjour, bien moins complaisant que son prédécesseur, lui intente, en 1910, un procès canonique. Le procès traîne en longueur. Déchu de ses fonctions sacerdotales en 1911, Saunière est inculpé pour détournement de fonds en 1915. L’évêché de Carcassonne a sa théorie. Le curé n’a pas trouvé de trésor, il a établi sa fortune sur un formidable trafic de messes payantes. S’il avait trouvé un fabuleux trésor, pourquoi se serait-il livré à un trafic d’indulgences (pardon des péchés) ? Un raisonnement issu du bon sens. Si Saunière refusait de dévoiler l’origine de ses richesses, c’est qu’elles n’étaient pas très catholiques. En dix ans, il avait drainé une masse colossale de demandes en provenance de toute l’Europe, par petites annonces dans les gazettes religieuses, fait attesté par la comptabilité du prêtre. Il est clair que, même en les regroupant au cours d’un même office, il ne pouvait pas toutes les dire. Saunière se défendra de tout enrichissement personnel, arguant que la villa n’avait pas été édifiée pour « y couler mes jours dans le luxe et la mollesse », mais pour en faire une maison de retraite pour les prêtres âgés et infirmes. « Rien n’aurait manqué aux pauvres vieux, pas même une place réservée dans le cimetière de la paroisse », consigne-t-il le 15 juillet 1910, veille de sa convocation. 

Luxe et décadence

On a également écrit qu’il avait joué en Bourse, peut-être avec le trésor en or découvert par des ouvriers lors de la restauration de son église. Interrogé sur ce que contient le pot retrouvé sous la dalle, devant le maître-autel, l’abbé leur dit que ce sont des objets sans valeur, « des médailles de Lourdes ». Sans doute souhaitait-il conserver ce butin pour lui. Peut-être des louis d’or cachés dans l’église par l’un de ses prédécesseurs, le curé Antoine Bigou, qui, face aux menaces révolutionnaires, est parti les mains vides émigrer en Espagne. Saunière était un homme qui faisait argent de tout, jusqu’à décoller les timbres figurant sur les plis des demandes de messe afin de les revendre aux philatélistes. Cela dit, il se peut que le coût de ses oeuvres n’ait pas été aussi faramineux que bien des auteurs ont bien voulu l’écrire. Didier Audinot avance que les travaux étaient effectués « par des ouvriers peu qualifiés, migrants miséreux venus d’Espagne ».

Après le procès, avec cette interdiction de messe, comme par magie, ses ressources commencent à se tarir. Au point qu’il doit, en 1913, contracter un prêt auprès du Crédit foncier. Il vivra sans argent, vendant des médailles religieuses et des chapelets aux soldats blessés. Il avait mis tous ses biens au nom de sa servante Marie Denarnaud. Il la gardera auprès de lui jusqu’à sa mort, provoquée par une attaque cérébrale, le 22 janvier 1917. Leurs relations étaient très ambiguës. Survivant comme elle le pouvait, la « Madone du curé » céda le domaine à Noël Corbu qui le transforma en hôtellerie. Elle mourut le 29 janvier 1953, avec le secret de Saunière, qu’elle avait pourtant maintes fois promis de révéler, ouvrant la voie aux hypothèses les plus fantaisistes.

À lire

Grandes énigmes de l’histoire de France par Didier Audinot, 2009, Grancher, 2009.

Mythologie du trésor de Renne : histoire véritable de l’abbé Saunière, curé de Rennes-le-Château, René Descadeillas, Mémoires de la Société des arts et des cciences de Carcassonne, 1971-1972.

Rennes-le-Château : autopsie d’un mythe par Jean-Jacques Bedu, Loubatières, 1990.

 

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LE REPASSAGE depuis la nuit des temps

Posté par francesca7 le 23 décembre 2013

 

La question du repassage est souvent pour la bonne à tout faire une question difficile. Nous vous donnerons donc, cette année, chères Servantes, quelques notions sur le repassage. Cet article, bien que nous ne prétendions pas tout dire, pourra aussi rendre service aux femmes de chambre.

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Nous divisons en trois parties nos petites données sur le repassage :
    1° Linge de cuisine.
    2° Linge de table et de ménage.
    3° Linge personnel des maîtres.
 
Avant de parler du repassage proprement dit, disons un mot du matériel de la repasseuse et des conditions générales d’un bon repassage.
LE MATÉRIEL.
Il se compose d’une table à repasser, longue planche plus étroite à un bout qu’à l’autre et recouverte d’un molleton, puis d’un linge blanc. Cette planche doit être appuyée par ses deux extrémités sur des supports, et rester libre au milieu, afin qu’on puisse y passer peignoirs, jupons, robes, etc. La table doit avoir environ 0 m. 80 de hauteur. Une table ordinaire sert parfois. Elle doit être recouverte de vieilles couvertures sans coutures, retenues en-dessous de la table. On met par-dessus une toile de coton bien tendue. On peut aussi habiller une planche de la même façon. Une planchette garnie et montée sur un pied, connue sous le nom de jeannette ou sifran, est très commode pour le repassage des manches et de la layette des bébés.LE REPASSAGE depuis la nuit des temps dans ARTISANAT FRANCAIS 220px-Edgar_Germain_Hilaire_Degas_084Une chevrette, support métallique sur lequel on pose le fer pour déplacer le linge ; il peut être remplacé avantageusement par un rectangle d’amiante ou une brique.

Des fers à repasser. Ceux-ci doivent être épais et lourds, afin de bien garder la chaleur et de bien s’appuyer sur le linge. Ces fers d’ordinaire sont en fonte, faciles à entretenir, propres et d’un usage économique. Pour glacer le linge, on emploie des fers bombés en dessous ; pour les bonnets, les emmanchures, etc., on se sert des fers à coques, forme d’oeufs, portés au bout d’une tige fixée à la table ; enfin, pour les volants, les fers à tuyautés. Entre les repassages, les fers doivent toujours être tenus dans un endroit sec, pour éviter la rouille.

Le fer électrique est très agréable, mais coûteux. Il faut veiller à interrompre le courant au moment où l’on suspend le repassage, sinon le fer se surchauffe et se détériore.

Le fer à alcool ou à benzine doit être employé avec grande prudence à raison de l’inflammabilité de ces deux substances.

Les plaques de fonte sont d’un emploi facile et courant. Il faut les choisir épaisses, afin qu’elles conservent mieux la chaleur. Ces plaques peuvent se chauffer sur le fourneau de cuisine ou mieux sur un réchaud à coke ou à gaz ; ce dernier mode offre bien des avantages au point de vue propreté, chaleur et économie.

Le poêle de la repasseuse, petit poêle de fonte qu’on porte généralement au rouge pour que le fer qui s’y trouve appliqué s’échauffe rapidement. Ce poêle, dégageant beaucoup d’acide carbonique, peut présenter des dangers. On y remédie en employant la cloche de la repasseuse, poêle fermé, établi en cheminée chauffé au coke ou à l’anthracite. Cette cloche chauffe rapidement les fers et n’est pas d’un emploi très coûteux.

Voici encore quelques accessoires nécessaires au repassage :

Une planchette à glacer en bois dur et poli.

Quelques torchons de toile pour essuyer le fer et l’essayer.

Des poignées confectionnées avec des morceaux de toile assez solide.

Un récipient contenant de l’eau, avec unchiffon très propre pour effacer les faux plis et humecter les parties trop sèches.

Une bande de flanelle ou de molleton pour le repassage des broderies, des dentelles ou du linge empesé.

Un nouet de cire du papier de verre fin ou de la toile émeri pour nettoyer les fers, surtout dans le repassage du linge empesé.

 

CONDITIONS GÉNÉRALES D’UN BON REPASSAGE.
Pour que le repassage s’effectue dans de bonnes conditions, il faut :1° Autant que possible, installer la table de repassage près d’une fenêtre, en pleine lumière.

2° Les fers doivent être très propres ; les nettoyer quand il en est besoin, avec du papier émeri ou même avec de la paille de fer très fine. S’ils sont rouillés, les graisser et les frotter ensuite avec du sable fin, puis les laver, les essuyer et les chauffer tout de suite. Pour faciliter le glissement du fer, on le passe chaud et rapidement sur un nouet de cire et on l’essuie soigneusement. Le passer ensuite sur un torchon afin de ne pas s’exposer à roussir.
220px-Fluting_Iron_%28PSF%29 dans AUX SIECLES DERNIERS
3° Disposer sur la table le linge à repasser de façon à placer à sa gauche la partie supérieure de l’objet. Faire glisser devant soi la partie repassée. Au besoin, retenir l’extrémité par des épingles au bord de la table.

4° Procéder par grands coups de fer, dans le sens de la longueur de l’objet. Presser sur le talon du fer en allant et sur la pointe en revenant. De la main gauche, aplanir l’étoffe devant le fer ou la tendre s’il se présente des fronces.

5° Quand le tissu est double, comme dans les pantalons, les manches, etc., s’assurer qu’il n’y a pas de faux plis au-dessous. Repasser les deux faces.

6° Pour qu’il reste bien net, sécher complètement le linge sous le fer.

7° Les broderies, les festons, les dentelles se repassent à l’envers, sur une flanelle, et sont ainsi mis en relief.

8° Pour enlever les taches de roussi, les frotter à l’eau froide. Si la tache persiste, la savonner, la rincer, ou encore la tremper quelques instants dans l’eau chaude additionnée d’eau de javel. Rincer à plusieurs eaux et sécher à l’air. En été, exposer la tache mouillée au soleil ; renouveler l’opération s’il est besoin. En hiver, étendre dehors l’objet mouillé ; dès qu’il est gelé, le rentrer ; au moment du dégel la tache disparaît.

 

PRÉPARATION DU LINGE A REPASSER.
La veille du repassage, on procède à l’humectage du linge, préalablement empilé par catégories d’objets. Asperger d’eau tiède ou froide successivement toutes les pièces de même genre, les rouler ensemble, les garnitures à l’intérieur. Les ranger dans une corbeille et les recouvrir d’un linge humide.

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passage de la clepsydre à la montre

Posté par francesca7 le 23 décembre 2013

 

  • à Messène, la source de Clepsydre3, dont l’eau alimentait la fontaine Arsinoé.
  • à Athènes, sous l’Acropole, l’eau de la fontaine Clepsydre alimentait la clepsydre monumentale de l’agora d’Athènes6.

La plus ancienne clepsydre que l’on connaisse a été découverte à Karnak en 1904. Datée du règne d’Aménophis III, vers -1400, elle se trouve aujourd’hui exposée au musée égyptien du Caire. Elle est constituée d’un simple bol conique pourvu d’un orifice à la base, servant à l’écoulement de l’eau. La mesure du temps se faisait sur des graduations lisibles à l’intérieur du bol. On estime que les premières clepsydres ont été créées en Égyptevers -1600. Ce type de clepsydre à remplissage unique offrait une précision de l’ordre de 5 à 10 minutes.

Le principe de la clepsydre a également été utilisé par les Amérindiens.

Ce sont les Grecs qui améliorèrent la précision de la clepsydre vers -270. En raison de la baisse du niveau de l’eau, la pression à la sortie du bol se réduisait et le débit avec elle. Cela occasionnait une perte de précision. Les Égyptiens remédièrent à cela en graduant en conséquence les bols en fonction du niveau. Ils avaient également utilisé des bols en forme de cône, pour atténuer le problème de la pression. Mais la précision n’était toujours pas assez bonne. Pour maintenir la précision, il faut que le débit en sortie soit constant. Plusieurs solutions techniques on été inventées : l’inventeur grec Ctésibios imagina un système utilisant le principe des vases communicants et de la soupape, il y a aussi une méthode consistant à réduire progressivement la surface de la clepsydre (en pyramide inversée par exemple) pour avoir un profil de débit constant, une troisième méthode est l’utilisation d’un vase de Mariotte. Ces méthodes permettent d’obtenir un débit constant et ainsi augmenter la précision de cette horloge à eau.

Les clepsydres les plus perfectionnées ont été celles réalisées par les Arabes et les Chinois. En 807, le calife de Bagdad Haroun ar-Rachid offrit àCharlemagne une clepsydre mettant en branle des automates. Ce genre de clepsydre avait une vocation décorative plus qu’utilitaire. Et en 1088, l’ingénieur Su Song fit construire une clepsydre de plus de 10 mètres de haut à Kaifeng, Chine.

Clepsydre athénienne

Clepsydre athénienne

Les horlogers n’ont pas été groupés en corporations aussi anciennement que les apothicaires ou même que les orfèvres. C’est seulement en 1544 que François Ier accorda leurs statuts aux sept maîtres horlogers de Paris.

Ce retard tient à ce que l’on ne se souciait guère avant cette époque de « mesurer le temps » avec exactitude. En dehors du cadran solaire et du sablier, les Anciens ne connaissaient que la clepsydre, ou horloge à eau, à laquelle ils surent d’ailleurs adapter des cadrans, des sonneries et même des automates.

L’existence d’horloges à poids, avec régulateur par échappement, est signalée pour la première fois dans les textes au XIIIe siècle. Vers le milieu du XVe, la substitution au poids du ressort enroulé, permit enfin la fabrication de la « reloge a mettre sur table » (Louis XI en possédait au moins une) et un peu plus tard, de son diminutif : la montre.

Les statuts de 1583 et de 1646 fixaient la durée de l’apprentissage du compagnon horloger à huit ans, au bout desquels il devait, pour passer maître, fabriquer sous les yeux d’un des gardes-visiteurs, le chef-d’œuvre imposé, généralement une « horloge à réveil-matin ».

Chaque corporation d’horloger avait un poinçon bien défini dont la contrefaçon pouvait valoir à ses auteurs d’ « être pendus et étranglés ». (Déclaration royale du 4 janvier 1724.)

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