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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Dimanche 22 décembre 2013

Vermine, crapauds et les vertus de la politesse

Posté par francesca7 le 22 décembre 2013

dans un paysage désertique, une femme devant son chaudron trace autour d'elle un cercle fumant.

Marie M. avait le pouvoir d’envoyer de la vermine à qui elle voulait du mal. Comme une fille de ses victimes préférées, les Deg. lavait le linge en prévision des fêtes de Pâques. Elle lui dit:

Ah, tu laves tes colifichets! Tu en auras de belles Pâques: des frisons et de doubles frisons (prononcés comme «frizons» au lieu de «frissons»).

La pauvre famille ne dut pas attendre longtemps avant d’être envahie par des poux, puces, fourmis, perce-oreilles et autres insectes indésirables. Elle ne parvint à s’en débarrasser qu’après une année.

220px-Common_toad_(aka)Ce répugnant maléfice était signalé en maint endroit: à Rochehaut, la grande et effrontée Marie-Joséphine aimait envoyer des poux. Sournoise, elle allait, pour cela près des malades sous prétexte d’aider à les soigner. Jalouse de la belle épouse L., «toujours très soigneuse de sa personne», elle alla la voir au moment où celle-ci se préparait à aller à la grand-messe. Aussitôt Mme L. sentit des démangeaisons telles que, se voyant couverte de poux, elle dut manquer l’office et même, l’après-midi, les vêpres. Au sortir de celles-ci, elle alla attendre la Marie-Joséphine. L’injuriant devant les fidèles, afin que nul n’ignore ses méfaits, elle la menaça d’un air si décidé que la sorcière dut lever le mauvais sort.

À Rochehaut encore, le fils du tailleur François A. racontait que son père, ayant eu une querelle avec la même Marie-Joséphine à propos d’un terrain, cette sorcière lui envoya un sort analogue. Il s’en aperçut en allant travailler à son atelier à Liresse. Vu son métier, il n’osait pas se gratter devant les clients. À midi étant allé au bois pour inspecter sa chemise, il la trouva grouillant de poux. Il en parla à sa femme. N’ayant pas froid aux yeux, et redoutable batailleuse à l’occasion, celle-ci alla trouver la Marie-Joséphine, et lui dit poliment – car en la circonstance il faut employer un langage poli et ambigu: - Je voudrais bien que vous reprissiez (admirez l’élégant subjonctif) la commission de François.

Comme la sorcière faisait mine de ne pas savoir de quelle «commission» il s’agissait, l’énergique épouse lui dit:
Vous savez très bien de quoi je parle. Si vous ne m’obéissez pas à l’instant vous aurez affaire, non pas à François, mais à moi.

Pour ne pas passer un mauvais quart d’heure, la Marie-Joséphine leva le sort à l’instant et François, le tailleur, fut, sur-le-champ, délivré de sa vermine.

Mendiant, le mari de la sorcière de Rochehaut, assis sur une borne, sa hotte sur le dos, pratiquait, en invoquant la religion, le chantage à l’aumône:
Que le bon Dieu vous bénisse! avait-il le culot de dire en tendant la main.

Comme Clémence D., de Frahan, ne lui avait rien donné, toute sa maison, de la cuisine aux lits fut envahie par une multitude de poux. Cela durait depuis une semaine quand l’hypocrite vint dire bonjour aux D. Ceux-ci, qui avaient compris, lui donnèrent une pièce en lui disant – toujours de façon courtoise et voilée:

Vous voudrez bien reprendre ce que vous nous avez envoyé.

Ici aussi on constate que, en la circonstance, deux techniques sont efficaces selon les cas: la menace brutale ou la comédie de la politesse. Mais de toute façon, les intéressés préfèrent souvent ne pas désigner clairement le maléfice qui les frappe. En ces matières mystérieuses, nommer est ressenti comme dangereux.

On se gardait par ailleurs d’en parler, autour de 1900, devant les personnes sceptiques.

Source : http://www.lecerclemedieval.be/

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L’enfant corse de Bergerat

Posté par francesca7 le 22 décembre 2013

L’enfant corse. Conte corse

par

Émile Bergerat

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Aimez-vous les histoires corses, ou, pour mieux dire, de vendetta corse ? En voici une qui m’arrive de l’île de Colomba, et précisément de Sartène, dernier refuge de ce pauvre banditisme contre lequel on mène si rude guerre. J’ai laissé là quelques amis qui m’entretiennent encore des choses et des gens du pays. Ça n’a pas changé, m’écrivent-ils, depuis votre voyage, en 1887, et nous restons fidèles à nos moeurs comme à nos coutumes ethniques qui sont les bonnes. La Corse est l’île de l’honneur. Jugez-en, d’ailleurs, une fois encore.

Dans le triangle de maquis montagneux inscrit entre Sartène, Porto-Vecchio et Bonifacio, et qui forme la pointe méridionale de l’île, il y a, sous un contrefort du mont Scopeto, un hameau de deux cents âmes divisées par une vendetta séculaire, celle des Arboli et des Marata.

Le village est considéré par eux comme terrain neutre. Ils y vivent en face les uns des autres, et leurs maisons se regardent. Si les femmes de chaque famille se rencontrent à la fontaine ou à l’église, sur la place, et même y causent ensemble, les enfants restent séparés dans leurs jeux, et singent naïvement la haine de leurs pères. Ils en hériteront. Du reste, l’école est lointaine, quatorze kilomètres, et ils n’y vont pas. Quant au catéchisme, le recteur est un Corse lui-même et, sur la question de la vendetta, il ferme l’Évangile et corne son bréviaire. Amen.

C’est donc hors du village que la chasse commence et que les Arboli et les Marata se guettent, aux coins des monts, le fusil au dos et la poire à poudre à la ceinture, depuis un temps immémorial. Ils ne savent même plus exactement eux-mêmes la cause originelle de leur animosité héréditaire. Ils ne cherchent pas à l’établir, encore moins à l’élucider ; le virus est dans le sang, il s’y perpétue de père en fils et jusqu’aux confins du cousinage. Le meurtre d’un Arboli nécessite celui d’un Marata, et vice versa, par loi de conséquence. Ça n’empêche pas de se reproduire dans chaque clan par des mariages, consanguins, d’ailleurs, que le curé bénit à vol de cloches.

Le pays où le Code Napoléon est le moins obéi est celui où son auteur est né. Quant aux gendarmes, ses organes bottés, vous devez vous rappeler encore en quel mépris on les tient dans l’île. En abattre un dans les lentisques parfumés, c’est acquérir une gloire à la Guillaume Tell, où le bon tireur s’exalte de l’homme libre.

Antonio Arboli, fils aîné du dernier Arboli, meurtrier du dernier Marata, – car nous en étions là, à Sartène, de leur duel centenaire, – s’étant payé, l’automne dernière, la peau buffletée de l’une de ces autorités ambulantes, avait pris le mâquis et il s’y terrait comme un lapin dans les romarins. Une battue stratégique, menée par un Pandore habile, le plus habile même que nous ayons, avait débusqué le jeune bandit de sa retraite. Cerné de toutes parts, il s’était réfugié chez le curé même de la paroisse, qui est un Arboli, et son parent. L’asile était bon et d’un choix ingénieux, car le prêtre n’était pas homme à laisser violer son presbytère ni par des civils, ni par des militaires, et il avait décroché à tout événement un lourd crucifix de bois, de fer et de bronze, qui pendait comme une hache de panoplie sur sa couchette.

Mais, la nuit venue, Antonio avait eu honte de la situation funeste où il plaçait le pauvre révérend en temps de République, et, bondissant par la lucarne du grenier, il avait pris sa course dans le village. Comme il passait devant la maison des Marata, il en vit la porte ouverte. Sur le seuil, Cara Marata, dame du logis, tordait le linge du mois, dont son petit garçon lui passait les pièces. L’enfant s’appelait Jean. Il avait six ans.

Antonio regarda la mère, et, d’un geste, sans un mot, il lui indiqua le presbytère, d’où venait un bruit de bottes et de sabres.

- Entre ! fit la femme corse.

Et elle tira la porte sur l’hôte.

Or, ne l’oubliez pas, le bandit traqué n’était autre que le fils aîné de l’Arboli qui avait tué le beau-père et oncle de Cara, soit le vieux Paolo Marata, propre père du chef actuel de la famille, père à son tour du petit Jean. Ce chef s’appelait lui aussi Paolo, comme le trépassé, et c’était entre lui et Antonio qu’était « la chemise sanglante ».

Donc Paolo rentra chez lui pour la soupe. – Journée perdue, fit-il, en déposant fusil et cartouchière. Je l’ai cherché là-haut, dans le mâquis, jusqu’à la chute de la lumière. Pas d’Antonio Marata. – Il est ici, dit simplement la femme. – Ah ! chez nous ? – Le village est occupé par la gendarmerie. Écoute. – Tu as bien fait, déclara Marata, un peu pâle. Mais je ne veux pas le voir. Cache-le bien et prends soin de lui. Je vais à Sartène et j’y resterai jusqu’à son départ. – Va, et sois tranquille, ils ne l’auront pas.

Puis, comme la gendarmerie y perdait son temps et ses peines, elle évacua le village.

L’enfant corse de Bergerat dans Corse 220px-Signature_BergeratLe lendemain, pourtant, le brigadier y reparut. Il était seul. Tout en feignant d’avouer sa déconvenue et ses excuses faites au curé, il se renseignait auprès des commères qui, chez nous comme ailleurs, sont bavardes autour des fontaines. Tout ce qu’il en apprit, cependant, c’était que la Gara Marata était allée étendre son linge au soleil sur les arbustes odorants de la montagne. Comme les Marata étaient notoirement les ennemis nés des Arboli, la nouvelle était pour lui sans indices. Quoiqu’il fût assuré que le bandit n’était pas sorti de la commune, il ne pouvait s’arrêter raisonnablement à l’idée qu’un Arboli fût caché chez un Marata, et surtout, s’il l’était, que son hôtesse eût laissé la maison déserte à la garde d’un enfant de six ans. Mais outre que le gendarme abattu par Antonio dans la brousse était son propre frère et que l’atmosphère même du pays activait son besoin de vengeance, il se méfiait terriblement des Corses, «capables de tout, disait-il, et bons à rien». Il fit donc à tout hasard un nouveau tour dans les rues du hameau et, parvenu devant l’habitation des Marata, il y vit le petit Jean à califourchon sur la balustrade de l’avancée en terrasse où se signe l’architecture locale de nos bastidons.

- Te voilà sur un beau cheval de pierre ! lui cria-t-il. Mais l’enfant, saisi de peur à la vue du bicorne symbolique, s’était enfui en lui faisant les cornes. – Attends, polisson ! Et le brigadier grimpa les degrés du perron. – Es-tu donc seul, fit-il, en lui pinçant l’oreille ? – Maman va venir. – Et c’est toi qui gardes la maison. A ton âge ? Tu dois t’ennuyer sans frère, soeur, ni camarades ? As-tu des joujoux ? Veux-tu que je t’en apporte d’Ajaccio ? – Oh oui ! si maman veut. – Eh bien ! mais il faut que j’y aille d’abord,à Ajaccio. Quelle heure est-il ?

Et le brigadier tira sa montre. Les yeux de Jean s’allumèrent comme tisons de braise. – C’est joli, hein ? Et ça chante. Écoute : tic. tac ; – Et il la lui mit à l’oreille. – La veux-tu ? – Oh ! oui, monsieur le gendarme. – Alors entrons.

Un quart d’heure après, Antonio Arboli, fortement garrotté, les cheveux pleins de paille et tout suant d’une lutte désespérée, descendait dans la rue sous le poing victorieux du gendarme et s’y rencontrait avec Cara Marata, muette d’épouvante. – Tu n’es pas une Corse, lui jeta-t-il. Mort aux Marata. Honte aux lâches.

L’enfant, sur le perron, écoutait, épanoui, le tic tac de la montre, et la malheureuse comprit. Elle hurla toute la nuit, comme une bête égorgée.

Au petit jour, Paolo parut : – Je sais, fit-il, j’ai vu passer Antonio enchaîné sur la place, à Sartène. Que tous les Marata soient ici, à midi, dans la maison de famille. Toi, femme, prépare l’enfant. – A quoi ? – Tu es sa mère. – Ah ! mon Dieu, Paolo, je n’ose deviner ! Mais nous n’avons que lui ! – Prépare l’enfant, te dis-je.

L’arrêt des Marata fut unanime.

Alors la mère, car il y en a de telles dans l’île de l’honneur, prit son petit sur les genoux, et doucement lui expliqua son crime. Elle lui dit en quoi il consistait, ce qui le rendait impardonnable, et de quel châtiment il fallait l’expier. – Tous les parents seront là pour te voir mourir, bien mourir, mon cher enfant. – Et toi, maman, y seras-tu ? – J’y serai, je te le promets. – Et mon papa ? – Ton papa aussi, fut la réponse. Et elle l’assura qu’il ne lui ferait pas de mal, il était le premier tireur de Corse, infaillible.

L’heure venue, ils conduisirent l’enfant au fond du jardin, les yeux bandés. Il avait demandé qu’on lui accrochât sur le coeur la montre « du méchant gendarme ». – Ne la manque pas, mon papa…

Et mon correspondant de Sartène termine par ce trait à la Mérimée : – Il n’a manqué ni la montre ni le coeur.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsJe ne me dissimule pas l’effet de révolte sentimentale que ce récit, dont j’ai adouci de mon mieux la « corserie », produira sur les âmes un peu moites de la plupart des lecteurs. Nous sommes ici dans l’île escarpée de l’honneur, vertu bête qui, comme l’amour, échappe aux lois de la moralité et du reste n’à plus guère de poètes. Peut-être vaut-il mieux laisser au compte de l’imagination vieux jeu de mon propre romantisme une histoire qui trouvera peu de crédules. N’en parlons plus, oubliez-la, et rentrons dans la République d’affaires.

Légende corse / source BERGERAT, Émile (1845-1923) : L’enfant corse : Conte corse (1919).

 

 

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la légende du Merle blanc

Posté par francesca7 le 22 décembre 2013

 

 
et d’un renard trop gourmand (Ille-et-Vilaine)

(D’après « La Tradition », paru en 1903)

 

images  
Une légende affirme qu’il y avait, autrefois, à la ferme du Vert-Buisson, dans la commune de Bruz, un merle blanc qui chantait tant et si bien qu’on venait de très loin pour le voir et l’entendre. Un jour, un renard qui le guettait depuis longtemps, rattrapa et allait le croquer comme un failli pierrot, lorsque l’oiseau prit la parole

Le merle blanc lança au renard : « Si tu veux me laisser la vie sauve et me rendre la liberté je te ferai faire un copieux déjeuner demain matin. C’est jour de marché à Rennes, les passants sur la route seront nombreux, ils auront des provisions de toutes sortes, et je réponds que tu feras un repas dont tu te souviendras longtemps. » Le renard accepta.

Le lendemain, en effet, une bonne femme qui se rendait au marché, portait dans un panier, des œufs et des volailles. Tout à coup elle aperçut, sur le revers d’un talus, le merle blanc qui semblait blessé. Elle courut pour le prendre ; et dans sa précipitation renversa son panier, brisa ses œufs et jeta ses volailles dans le fossé. L’oiseau s’envola, et le renard, dans une haie, ne fit qu’un bond sur un superbe coq qu’il emporta dans sa tanière.

Lorsqu’il eût déjeuné, le merle qui l’avait accompagné, lui dit :

— Maintenant que te v’là rassasié, veux-tu rire un brin ?

— Volontiers.

— Eh bien suis-moi.

Et il emmena le renard dans le sentier d’un petit bois où il était impossible à deux hommes de marcher de front. « Cache-toi dans un buisson, lui dit-il, et tu vas voir quelque chose de drôle tout à l’heure. » Bientôt, en effet, arrivèrent deux marchands de verres et de faïences qui portaient leurs hottes sur le dos, et marchaient, l’un suivant l’autre, dans l’étroit sentier.

Le merle, lui, chantait sur le haut d’un chêne pour attirer leur attention. Soudain ! il descendit de son arbre et alla se percher sur la hotte du premier marchand. Le second des voyageurs, en voyant cela, se dit en lui-même : « Ah, par exemple c’est tout de même trop d’audace, tu vas la gober. »

Et il leva son bâton pour frapper l’oiselet qui s’esquiva adroitement. Mais le coup avait porté tellement fort sur le panier d’osier, que de nombreux verres et écuelles furent brisés. Le premier marchand se détourna et, furieux, s’élança sur son compagnon en frappant lui aussi de toutes ses forces sur la marchandise du pauvre diable, victime du méchant oiseau, qui vit avec tristesse ses écuelles et ses verres réduits en miettes. Devinez si les deux animaux, cachés dans le bois, riaient à gorge déployée !

Une autre fois, le merle s’étant encore laissé prendre par le renard, lui dit :

– Laisse-moi la vie et rends-moi la liberté ; je te promets un déjeuner meilleur que celui de l’autre jour.

— Je le veux bien, répondit le renard, j’ai confiance en toi parce que tu ne m’as pas trompé jusqu’ici.

— Alors, écoute-moi bien : il y a dans la cour de la ferme de l’Ecorbière, près de la rabine de Blossac, une toute petite maison où une poule va, chaque matin, pondre un œuf. Il te suffira d’y aller de bonne heure, pour t’emparer de la poule et de ses œufs.

Dès le lendemain, avant que le jour fut levé, le renard alla rôder dans la cour de la ferme, et se glissa dans le fond de la loge du chien de garde. Ce dernier, un gros mâtin qui ne dormait que d’un œil, couché à deux pas sur un fumier, s’élança devant la porte de son gîte pour empêcher son ennemi d’en sortir. Lorsque le renard voulut se sauver, le chien l’étrangla d’un seul coup de mâchoire.

A partir de ce jour, on entendit le merle blanc siffler, matin et soir, dans les lauriers de la ferme du Vert-Buisson.

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la magnifique Cascade de Glandieu

Posté par francesca7 le 22 décembre 2013

 

320px-Cascade_de_Glandieu_(mai)Elle est composée de deux chutes successives, totalisant 60 mètres de hauteur, qui projettent l’eau du Gland dans la plaine du Rhône. Le Gland a donné son nom à la communauté de communes Rhône et Gland, aujourd’hui rebaptisée Terre d’eaux.

Le Gland est une rivière française du département de l’Ain, affluent de la rive droite du Rhône, au niveau de la dérivation de Brégnier-Cordon. Le Gland est une rivière à truites.

La portion située entre Saint-Bois et la cascade de Glandieu est propice à la pratique du kayak.

L’eau du Gland était autrefois utilisée par une scierie de marbre située au pied de la cascade de Glandieu.

 Jusqu’à une époque récente, une scierie de marbre installée au pied de la cascade, sur le territoire de Brégnier-Cordon, a utilisé l’énergie hydro-électrique de la chute. Deux petites centrales électriques sont encore en activité, une dans chaque commune.

La cascade de Glandieu est une cascade située dans le hameau de Glandieu dans l’AIN, à la frontière des communes de Brégnier-Cordon et de Saint-Benoît.

Depuis le pied des chutes d’eau, il est possible pour les plus courageux d’emprunter un sentier (randonnée de 4 heures 30) qui suit le cheminement capricieux de l’eau. Pour les moins téméraires, rendez-vous à l’ancienne marbrerie qui côtoie la cascade où les visiteurs pourront découvrir gratuitement les réalisations d’artisans créateurs de la région regroupés dans l’association “Trafalg’art” qui privilégient les rencontres avec le public loin des grands réseaux de distribution et proposent une nouvelle façon d’acquérir plutôt que de consommer !

La cascade de GlandieuAccès pour se rendre à la cascade : autoroute A 43, sortie “Chimilin/Les Abrets”, puis direction Belley puis Brégnier-Cordon. De Morestel, suivre Le Bouchage, puis Belley et prendre la direction “Glandieu”.

La cascade de Glandieu est une cascade spectaculaire située dans le hameau de Glandieu, à la frontière des communes de Brégnier-Cordon et de Saint-Benoît. Elle est composée de deux chutes successives, totalisant 60 mètres de hauteur, qui projettent l’eau du Gland dans la plaine du Rhône.

Jusqu’à une époque récente, une scierie de marbre installée au pied de la cascade, sur le territoire de Brégnier-Cordon, a utilisé l’énergie hydro-électrique de la chute. Une petite centrale électrique est encore en activité.

 

 

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A la Cascade de Sillans

Posté par francesca7 le 22 décembre 2013

 

 260px-Cascade_(sillans-la-cascade)

L’eau de la Bresque, un affluent de l’Argens qui prend sa source à proximité, tombe d’une hauteur de 44 mètres dans un bassin. Le site est la propriété du Conseil général du Var.

La cascade de Sillans est une chute d’eau située à Sillans-la-Cascade (Var).

La cascade de Sillans est le principal attrait touristique de la commune. Cependant, une étude géologique a montré la dangerosité du sentier en tuf qui y donne accès. La baignade est interdite dans le bassin de la cascade depuis 2005 et un grillage a été installé en janvier 2011 pour en empêcher l’accès.

La Bresque 

La Bresque, grossie par la belle source du château de St Jean et le torrent de la Merderie, descendu du château de Fabrègue prend sa source à Fox-Amphoux. Elle forme après un contour du village de Sillans, une cascade haute de 44 mètres. La succession de petites gorges sauvages, de prairies ombragées, de cascades, font de cette rivière une petite merveille. On se laisse charmer par la transparence des eaux, les reflets émeraude mis en valeur par le tuf des cascades. Elle continue son chemin vers Salernes, Entrecasteaux, et se jette dans l’Argens à l’est de Carcés.

La cascade

De Mr le Maire: « Nous vous signalons que le parcours recommandé vers le site de la cascade termine sur la hauteur en face de la chute d’eau. En aval il y a des propriétés privées; or, malheureusement nous avons eu à déplorer des gestes inciviques au sein de la propriété privée et même contre les propriétaires de ces terres. Nous vous demandons donc de bien respecter des consignes de la propriété privée ainsi que de la vie privée des riverains. Merci. » Christian GRIMALDI, Maire.

 

A la Cascade de Sillans dans COURS d'EAU-RIVIERES de France 170px-Sillans_la_CascadeNB. ATTENTION : l’accès à la vasque de la cascade est fermé, pour cause de risques de chute de blocs de la falaise. Les 100 derniers mètres sont inaccessibles.

Plan des cheminements >> lien 

Article sur la Cascade du Var Mag N° 167 , mars 2011 >> lien 

Le point de départ du chemin qui mène à la cascade est situé à la sortie du village près des tours du château. Après avoir traversé un petit champ d’oliviers, vous apprécierez la fraîcheur d’une chênaie, et longerez ensuite une grande prairie verdoyante qui au printemps ressemble à un paysage de «Normandie»!. Ne manquez pas sur le chemin, les deux majestueux platanes qui règnent sur le site d’un ancien moulin. Vous longerez ensuite un mur de pierres sèches, «mur aux serpents», selon les «Anciens»! .Vous arriverez après 20mn de marche en face de la cascade. 

  

L’accès au cirque et à la vasque de la cascade a été fermé. Pourquoi ?

Après plusieurs années de sécheresse suivies de gros épisodes pluvieux, des éboulements et coulées boueuses ont affecté le sentier menant au pied de la cascade. Le danger est latent. Des grandes masses rocheuses très fragiles et friables menacent de s’écrouler dans le cirque de la cascade. En cause : la nature de la roche, le travertin, qui se forme dans des rivières calcaires, et à la structure et à la texture très hétérogène. Il est impossible de sécuriser le bas de la falaise : sentier d’accès et vasque. C’est ce qui a conduit la Commune et le Département à fermer le sentier en pied de falaise.

La boucle du Coeur de nature « La Cascade » vous permet de profiter de différentes ambiances paysagères : oliveraie, prairies naturelles, chênaies, forêt mixte (pins à sous bois de chênes vert) et découvrir si votre regard curieux s’y attarde, des vestiges témoins d’une activité agricole passée intense (ancien moulin à farine, terrasses en pierre sèche, anciens canaux…).

Le panorama sur la Cascade se dévoile après un bref petit raidillon du chemin rural de « caroulettes », vers le sud, au delà des prairies naturelles. La descente vers la rivière est déconseillée car les propriétés sont privées, et le cirque de la cascade est interdit d’accès au public.

Départ : depuis le village (église) ou le Parking des Remparts
Durée : 2,5 km , environ 1h, facile

 

 

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