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Les brebis et le fromage

Posté par francesca7 le 20 décembre 2013

 

 

  220px-Brebis_agneau    Bien que du lait de brebis ait été consommé directement dans l’antiquité, il est aujourd’hui utilisé principalement pour la fabrication de fromages et de yogourts. Les brebis ont seulement deux mamelles et produisent un bien plus petit volume de lait que les vaches.

     Cependant, comme le lait de brebis contient beaucoup plus de matières grasses (75 grammes au litre contre 35) et autant d’autres matières sèches que le lait de vache, il est plus intéressant pour la fabrication de fromage de brebis. Il résiste bien à la contamination au cours du refroidissement en raison de sa teneur en calcium beaucoup plus élevée. 

     Les fromages de brebis les plus connus sont la Feta en Grèce, le Roquefort et le fromage basque en France, le Manchego en Espagne, le Pecorino romano et la Ricotta en Italie. Certains yaourts, en particulier certaines formes de yogourts égouttés, sont faits avec du lait de brebis. Beaucoup de ces produits sont maintenant fabriqués à partir de lait de vache, en particulier lorsqu’ils sont produits en dehors de leur pays d’origine. 

     Le lait de brebis contient 4,8% de lactose qui le contre-indique chez les sujets intolérants à ce sucre.

Retrouvez toutes les informations sur le fromage de brebis sur le site : http://androuet.com/fromage-paris.html

* fromage de brebis de France
* fromage de brebis 
d’Espagne
* fromage de brebis 
d’Italie
* fromage de brebis 
d’Angleterre
* fromage de brebis 
du monde
 

    

Un petit nombre de races de brebis sont utilisées pour le lait. La plupart sont des races mixtes, élevées en premier pour leur viande ou leur laine, accessoirement pour leur lait, mais il y a quelques races qui sont principalement utilisées pour la traite et la création de fromage de brebis

     Ces brebis produisent une plus grande quantité de lait et sur une plus longue durée que les autres. La différence de qualité de lait se fait sur la teneur en matières grasses et en protéines mais pas sur la teneur en lactose. Les meilleures races laitières produisent 150 litres de lait sur 180 jours. Certains laits sont transformés en fromages de brebis réputés: Manchego en Espagne, Roquefort en France, Feta en Grèce
 
Les principales races sont : 
 
Les brebis et le fromage dans FAUNE FRANCAISE 300px-Ovejas_en_Patagonia_-_Argentina- La Basco-Béarnaise : élevée dans la partie béarnaise de la chaîne des Pyrénées et au Pays basque français. C’est une brebis laitière, dont est issue l’AOC Ossau-Iraty, tomme de brebis des Pyrénées. Elle produit 120 litres sur 130 jours de lactation d’un lait riche en matière grasse et en protéines.

- La Manech : à tête noire ou rousse, elle est aussi autochtone du terroir pyrénéen, particulièrement familière des campagnes basques.

La Lacaune : race Aveyronnaise par excellence et à partir de laquelle sera tiré de nombreux fromages de brebis dont le célèbre Roquefort. Son nom est originaire d’un chef-lieu de canton situé au milieu des monts de Lacaune, dans le Tarn, à la limite de l’Hérault et de l’Aveyron.   Standard de race … 

Tête : assez fine, un peu longue ; profil droit ou sub-busqué ; front un peu bombé, large et court : chanfrein en voûte plein cintre, nettement triangulaire ; la face est recouverte de poils blancs, à teinte argentée, lustrés et fins ; l’œil est grand, à fleur de tête et de couleur faune clair, le regard est vif ; les oreilles sont longues, placées latéralement un peu bas. On les préfère horizontales. Absence de cornes. 
Encolure : ronde et sans fanon. 

Tronc : ample et long. Ligne de dessus : doit être recherchée droite, du garrot à la base à la queue. On note une grande largeur du dessus, surtout accentuée au niveau du garrot, des lombes et de la croupe. Côte ronde , du type plein cintre. Poitrine profonde, descend bas entre les membres antérieurs. Queue assez régulièrement cylindrique, longue, descendant au-dessous du jarret (dans la mesure où elle n(est pas coupée). 
Membres : de longueur moyenne, proportionnés et bien d’aplomb. 

 dans Les Fromages
Peau : de coloration blanche, cependant quelques, traces de pigmentation
peuvent être tolérées. 

Laine : la toison couvre suffisamment l’animal, hormis les parties inférieures du corps qui le sont à un moindre degré ; laisse à découvert la tête et la nuque, et un délicat décolleté. Couleur blanche, texture toison tassée, à mèches carrées et courtes ; finesse moyenne Px/l ; poids moyen des toisons : béliers : 2.5 kg. 

Format et poids : race de format à lourd. Taille : 70 à 80 cm au garrot. Le poids moyen des animaux adultes femelles est de 70 à 75 kg (minimum 60 kg), celui des adultes mâles est de 95 à 100 kg (minimum 80 kg). 
Défauts éliminatoires : poitrine sanglée, garrot de forme ogivale, animal trop haut sur jambes, taches noires trop importantes ainsi que présence de jarres.

- La brebis corse, qui permet de transmettre la longue tradition pastorale de l’île de Beauté. Sanson considérait la race corse comme  » une variété misérable du groupe des Pyrénées « . Ce qui est certain, c’est que, depuis très longtemps, le climat, la faiblesse des ressources alimentaires et le mode de vie ont modelé le type ovin Corse et expliquent les échecs des essais d’amélioration par des apports de sangs extérieurs (Mérinos, Dishley, Barbarin) au XIX ème siècle. Mais fallait-il véritablement promouvoir de tels croisements ? Boyer et Sajous rapportent qu’en 1922, la production laitière des brebis Corses était égale à celle des brebis Lacaune, nettement plus lourdes (et que leur lait était plus riche en matière grasse 79.7 contre 70.5g/l). Cette équivalence n’existe plus, mais une question reste posée pour les éleveurs de plaine qui, s’ils souhaitent augmenter leur productivité en introduisant des béliers Sardes, se voient contraints de rompre avec les systèmes pastoraux traditionnels (plein air, transhumance, etc..) 

 Standard de race … L’homogénéisation de la population a permis d’établir le standard de la race Corse, dont nous empruntons la description au Docteur Romani (revue Technique laitière n665) : 
Animaux de format réduit : la taille varie chez la brebis de 0.50 m à 0.60 m, le poids vif de 30 à 40 kg pour un poids de carcasse de 13 à 20 kg. La taille du mâle peut atteindre 0.65 m pour un poids de 50kg. 

Tête : elle est très fine avec une farce longue ; chanfrein plat ou légèrement brusqué chez la brebis, plus busqué chez le bélier ; présence d’un toupet sur le front. Les oreilles sont petites, implantées bas et portées le plus souvent horizontalement. Les cornes sont parfois absentes chez la femelle ; lorsqu’elles existent, elles sont petites, minces et aplaties. Chez le mâle, elles sont annelées, enroulées en spirales et rejetées en arrière. La couleur des muqueuses varie avec celle de la toison. Elles sont noires pour les brebis noires ou d’un rose plus ou moins soutenu si la toison est grise ou blanche. 

Corps : il est régulier avec un thorax développé en hauteur, un dos droit, une croupe étroite et un gigot bien peu développé.

Queue : elle est longue et fine (30 à 35). Membres : ils sont remarquablement fins. Les onglons sont de couleur blanche ou brune. Mamelle : elle est développée et conformée en  » pis de chèvre « . Elle présente parfois des trayons supplémentaires. Laine : la coloration de la toison est assez variable avec des sujets tirant sur le blanc (environs 50 %), de couleur noire (environ 30 %), de couleur grise, rousse ou cendrée (environ 20 %). Les brebis entièrement blanches sont plus rares. La toison est très ouverte avec inexistence de laine sous le cou, sur les membres et sous le ventre. Elle pèse de 1kg à 1.200kg et est composée d’une laine grossière et jarreuse à brins longs qui ne peut trouver son utilisation que dans la confection de tapis et de matelas. 


220px-Emerging_lamb_croppedAptitudes, Extension…
La race corse se définit par un petit format, une grande rusticité et de bonnes aptitudes à la traite et à la production . Agile et bonne marcheuse, ellle vit en plein air dans des zones arides de parcours et de montagne méditerranéens. Elle est exploitée essentielllement pour la production de lait destiné à la fabrication de fromages régionaux : Niolo, Venaco, Sartène… de même qu’une spécialité devenue depuis juin 1983, produit d’appellation contrôlée : le brocciu ; une partie de la collecte est néanmoins exportée par des industriels sous forme de féta. La race corse est la seule race européenne où l’on trouve encore une très grande variation des couleurs de la toison. 

- La Préalpes du Sud, qui possède les qualités de rusticité requises pour résister à la chaleur, utiliser les parcours et les garrigues pour les animaux les moins couverts ou transhumer en haute montagne pour le rameau le plus lainé.  

Compte tenu du milieu, c’est un animal capable d’avoir de bonnes vitesses de croissance. Ce qui caractérise le mieux la femelle, au désaisonnement qui permet d’accroître le rythme d’agnelage, compensant par là une prolificité moyenne.   Standard de race … 

 Tête : fine, allongée, front plutôt large, légèrement arquè transversalement(bombé). Chanfrein étroit, plus large en haut qu’en bas ; un peu busqué chez le mâle, moins chez la femelle, avec dépression caractéristique à son point de jonction avec l’os frontal ; oreilles fines, moyennement longues, bien portées horizontalement parfois un peu bas. Absence de cornes. 

Tronc : poitrine large, côtes bien arrondies. 
Cuisses : épaisses et courtes. 

Caractères laitiers : mamelles bien développées, brebis fécondes et bonnes laitières. 
Pigmentation : absence de pigmentation, en particulier à la face, aux muqueuses de la bouche et aux pattes. 
Taille et poids : taille moyenne, 0.6 à 0.70m au garrot chez la brebis ; un peu plus chez le mâle. Poids moyen : adulte et en bon état d’engraissement la brebis pèse 50 à 70 kg, le bélier 75 à 100kg. 

Caractères à rechercher : animaux profonds, prés de terre, gigots courts et bien développés, femelles laitières et prolifiques. 
Couleur : blanche. 
Etendue : variable, mais ne débordant pas sur le front ou les joues, nedescendant pas au-dessous des jarrets ou des genoux. 
Texture : toison tassée, à mèche courtes et carrées. 
Poids moyen des toisons : béliers : 1.5 kg ; brebis : 1 kg. Toutefois l’absence ou presque de laine peut être tolérée pour les sujets répondant aux autres normes de qualification. 

Défauts éliminatoires : non-conformité de la toison avec étendue définie par le standard ; non-homogénéité dans la finesse ; manque de tassé ; présence de jarre dans la toison 

 200px-Scrapie_testingAptitudes, Extension… 
A la limite des départements de la Drôme et du Vaucluse, sur les collines essentiellement jurassiques et crétacées qui forment cette région, vivait, depuis très longtemps, une population ovine que Sanson rattachait à la dite de Syrie et que d’autres auteurs apparentaient aux moutons des Pyrénées. L’unité de sol et de climat (méditerranéen) contribuèrent à l’unité de cette population, bien qu’elle fût désignée sous des noms différents par ses éleveurs qui la baptisaient du nom de la région où se tenaient les foires de reproducteurs. Elle a donc, selon la région, été connue notamment sous les noms de race de Savournon, de Sahune ou de Quint. 

Des syndicats locaux se constituèrent pour l’amélioration de cette population, et le 7 avril 1947 se créait le Flock Book Savournon-Sahune. Celui-ci faisait place, le 23 février 1948, au Flock Book de la race ovine des Préalpes du Sud qui dirigea depuis cette date et jusqu’à la création de l’UPRA, la sélection de la race. 
Les seuls chiffres disponibles et actualisés concernant l’importance et l’extension de cette race sont ceux du SCEES 1983 qui pour les races des Alpes (Préalpes du Sud et Alpine ou Commune des Alpes – rameaux voisin avec une toison plus étendue-) estime les effectifs à 345 000 brebis essentiellement réparties dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur er Rhônes-Alpes. L’effectif départemental le plus élevé se situe dans la Drôme (75 000) brebis) Dans les autres régions françaises, la race est absente tant en ce qui concerne les mâles que les femelles. 

Par rapport aux effectifs du CSEES 1974, les races des Alpes auraient régressé de 75 000 têtes. 

Il est à noter que le fromage de brebis reste essentiellement une spécialité du Sud-Ouest et du Sud-Est de la France et que le cheptel ovin est majoritairement présent sur tout le massif pyrénéen, en Aveyron et en Provence. 

Penser à un plateau fromage de brebis pour vos repas : 

RoquefortOssau-IratyBrocciuA FilettaAbbaye de BellocBerkswellArdi GasnaFeta,  Fiore Sardo,FiumorbuFleur du maquisKashkavalLavortManchegoPérail,   Pecornio PepatoPecorino Sardo,Tome CorseU Bel FiurituU Pecurinu,   Venaco, le fromage de la ferme … …et  bien d’autres encore.

Source : http://androuet.com/fromage-paris.html

Publié dans FAUNE FRANCAISE, Les Fromages | Pas de Commentaire »

Le Chat vu par Banville Théodore de

Posté par francesca7 le 20 décembre 2013

Le Chat

par

Théodore de Banville

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 CHAT NOR

Tout animal est supérieur à l’homme par ce qu’il y a en lui de divin, c’est-à-dire par l’instinct. Or, de tous les animaux, le Chat est celui chez lequel l’instinct est le plus persistant, le plus impossible à tuer. Sauvage ou domestique, il reste lui-même, obstinément, avec une sérénité absolue, et aussi rien ne peut lui faire perdre sa beauté et sa grâce suprême. Il n’y a pas de condition si humble et si vile qui arrive à le dégrader, parce qu’il n’y consent pas, et qu’il garde toujours la seule liberté qui puisse être accordée aux créatures, c’est-à-dire la volonté et la résolution arrêtée d’être libre. Il l’est en effet, parce qu’il ne se donne que dans la mesure où il le veut, accordant ou refusant à son gré son affection et ses caresses, et c’est pourquoi il reste beau, c’est-à-dire semblable à son type éternel. Prenez deux Chats, l’un vivant dans quelque logis de grande dame ou de poète, sur les moelleux tapis, sur les divans de soie et les coussins armoriés, l’autre étendu sur le carreau rougi, dans un logis de vieille fille pauvre, ou pelotonné dans une loge de portière, eh bien ! tous deux auront au même degré la noblesse, le respect de soi-même, l’élégance à laquelle le Chat ne peut renoncer sans mourir.

En lisant le morceau si épouvantablement injuste que Buffon a consacré au Chat, on reconstruirait, si la mémoire en était perdue, tout ce règne de Louis XIV où l’homme se crut devenu soleil et centre du monde, et ne put se figurer que des milliers d’astres et d’étoiles avaient été jetés dans l’éther pour autre chose que pour son usage personnel. Ainsi le savant à manchettes, reprochant au gracieux animal de voler ce qu’il lui faut pour sa nourriture, semble supposer chez les Chats une notion exacte de la propriété et une connaissance approfondie des codes, qui par bonheur n’ont pas été accordées aux animaux. « Ils n’ont, ajoute-t-il que l’apparence de l’attachement ; on le voit à leurs mouvements obliques, à leurs yeux équivoques ; ils ne regardent jamais en face la personne aimée ; soit défiance ou fausseté, ils prennent des détours pour en approcher, pour chercher des caresses auxquelles ils ne sont sensibles que pour le plaisir qu’elles leur font. » O injuste grand savant que vous êtes ! est-ce que nous cherchons, nous, les caresses pour le plaisir qu’elles ne nous font pas ? Vous dites que les yeux des Chats sont équivoques ! Relativement à quoi ? Si tout d’abord nous n’en pénétrons pas la subtile et profonde pensée, cela ne tient-il pas à notre manque d’intelligence et d’intuition ? Quant aux détours, eh ! mais le spirituel Alphonse Karr a adopté cette devise charmante : « Je ne crains que ceux que j’aime, » et, comme on le voit, le Chat, plein de prudence, l’avait adoptée avant lui.

Sans doute, il se laisse toucher, caresser, tirer les poils, porter la tête en bas par les enfants, instinctifs comme lui ; mais il se défie toujours de l’homme, et c’est en quoi il prouve son profond bon sens. N’a-t-il pas sous les yeux l’exemple de ce Chien que le même Buffon met si haut, et ne voit-il pas par là ce que l’homme fait des animaux qui consentent à être ses serviteurs et se donnent à lui sans restriction, une fois pour toutes ? L’homme fait du Chien un esclave attaché, mis à la chaîne ; il lui fait traîner des carrioles et des voitures, il l’envoie chez le boucher chercher de la viande à laquelle il ne devra pas toucher. Il le réduit même à la condition dérisoire de porter les journaux dans le quartier ; il avait fait du Chien Munito un joueur de dominos, et pour peu il l’aurait réduit à exercer le métier littéraire, à faire de la copie, ce qui, pour un animal né libre sous les cieux, me paraîtrait le dernier degré de l’abaissement. L’homme oblige le Chien à chasser pour lui, à ses gages et même sans gages ; le Chat préfère chasser pour son propre compte, et à ce sujet on l’appelle voleur, sous prétexte que les lapins et les oiseaux appartiennent à l’homme ; mais c’est ce qu’il faudrait démontrer. On veut lui imputer à crime ce qui fit la gloire de Nemrod et d’Hippolyte, et c’est ainsi que nous avons toujours deux poids inégaux, et deux mesures.

Le Chat vu par Banville Théodore de dans FAUNE FRANCAISE 220px-WhiteCatEn admettant même que l’univers ait été créé pour l’homme, plutôt que pour le Chat et les autres bêtes, ce qui me paraît fort contestable, nous devrions encore au Chat une grande reconnaissance, car tout ce qui fait la gloire, l’orgueil et le charme pénétrant de l’homme civilisé, il me paraît l’avoir servilement copié sur le Chat. Le type le plus élégant que nous ayons inventé, celui d’Arlequin, n’est pas autre chose qu’un Chat. S’il a pris au Carlin sa face vicieuse, sa tête noire, ses sourcils, sa bouche proéminente, tout ce qu’il y a de leste, de gai, de charmant, de séduisant, d’envolé, vient du Chat, et c’est à cet animal caressant et rapide qu’il a pris ses gestes enveloppants et ses poses énamourées. Mais le Chat n’est pas seulement Arlequin ; il est Chérubin, il est Léandre, il est Valère ; il est tous les amants et tous les amoureux de la comédie, à qui il a enseigné les regards en coulisse et les ondulations serpentines. Et ce n’est pas assez de le montrer comme le modèle des amours de théâtre ; mais le vrai amour, celui de la réalité, celui de la vie, l’homme sans lui en aurait-il eu l’idée ? C’est le Chat qui va sur les toits miauler, gémir, pleurer d’amour ; il est le premier et le plus incontestable des Roméos, sans lequel Shakespeare sans doute n’eût pas trouvé le sien ?

Le Chat aime le repos, la volupté, la tranquille joie ; il a ainsi démontré l’absurdité et le néant de l’agitation stérile. Il n’exerce aucune fonction et ne sort de son repos que pour se livrer au bel art de la chasse, montrant ainsi la noblesse de l’oisiveté raffinée et pensive, sans laquelle tous les hommes seraient des casseurs de cailloux. Il est ardemment, divinement, délicieusement propre, et cache soigneusement ses ordures ; n’est-ce pas déjà un immense avantage qu’il a sur beaucoup d’artistes, qui confondent la sincérité avec la platitude ? Mais bien plus, il veut que sa robe soit pure, lustrée, nette de toute souillure. Que cette robe soit de couleur cendrée, ou blanche comme la neige, ou de couleur fauve rayée de brun, ou bleue, car ô bonheur ! il y a des Chats bleus ! le Chat la frotte, la peigne, la nettoie, la pare avec sa langue râpeuse et rose, jusqu’à ce qu’il l’ait rendue séduisante et lisse, enseignant ainsi en même temps l’idée de propreté et l’idée de parure ; et qu’est-ce que la civilisation a trouvé de plus ? Sans ce double et précieux attrait, quel serait l’avantage de madame de Maufrigneuse sur une marchande de pommes de la Râpée, ou plutôt quel ne serait pas son désavantage vis-à-vis de la robuste fille mal lavée ? Sous ce rapport, le moindre Chat surpasse de beaucoup les belles, les reines, les Médicis de la cour de Valois et de tout le seizième siècle, qui se bornaient à se parfumer, sans s’inquiéter du reste.

 dans LITTERATURE FRANCAISEAussi a-t-il servi d’incontestable modèle à la femme moderne. Comme un Chat ou comme une Chatte, elle est, elle existe, elle se repose, elle se mêle immobile à la splendeur des étoffes, et joue avec sa proie comme le Chat avec la souris, bien plus empressée à égorger sa victime qu’à la manger. Tels les Chats qui, au bout du compte, préfèrent de beaucoup le lait sucré aux souris, et jouent avec la proie vaincue par pur dandysme, exactement comme une coquette, la laissant fuir, s’évader, espérer la vie et posant ensuite sur elle une griffe impitoyable. Et c’est d’autant plus une simple volupté, que leurs courtes dents ne leur servent qu’à déchirer, et non à manger. Mais tout en eux a été combiné pour le piège, la surprise, l’attaque nocturne ; leurs admirables yeux qui se contractent et se dilatent d’une façon prodigieuse, y voient plus clair la nuit que le jour, et la pupille qui le jour est comme une étroite ligne, dans la nuit devient ronde et large, poudrée de sable d’or et pleine d’étincelles. Escarboucle ou émeraude vivante, elle n’est pas seulement lumineuse, elle est lumière. On sait que le grand Camoëns, n’ayant pas de quoi acheter une chandelle, son Chat lui prêta la clarté de ses prunelles pour écrire un chant des Lusiades. Certes, voilà une façon vraie et positive d’encourager la littérature, et je ne crois pas qu’aucun ministre de l’instruction publique en ait jamais fait autant. Bien certainement, en même temps qu’il l’éclairait, le bon Chat lui apportait sa moelleuse et douce robe à toucher, et venait chercher des caresses pour le plaisir qu’elles lui causaient, sentiment qui, ainsi que nous l’avons vu, blessait Buffon, mais ne saurait étonner un poète lyrique, trop voluptueux lui-même pour croire que les caresses doivent être recherchées dans un but austère et exempt de tout agrément personnel.

Peut-être y a-t-il des côtés par lesquels le Chat ne nous est pas supérieur ; en tout cas, ce n’est pas par sa charmante, fine, subtile et sensitive moustache, qui orne si bien son joli visage et qui, munie d’un tact exquis, le protège, le gouverne, l’avertit des obstacles, l’empêche de tomber dans les pièges. Comparez cette parure de luxe, cet outil de sécurité, cet appendice qui semble fait de rayons de lumière, avec notre moustache à nous, rude, inflexible, grossière, qui écrase et tue le baiser, et met entre nous et la femme aimée une barrière matérielle. Contrairement à la délicate moustache du Chat qui jamais n’obstrue et ne cache son petit museau rose, la moustache de l’homme, plus elle est d’un chef, d’un conducteur d’hommes, plus elle est belle et guerrière, plus elle rend la vie impossible ; c’est ainsi qu’une des plus belles moustaches modernes, celle du roi Victor-Emmanuel, qui lui coupait si bien le visage en deux comme une héroïque balafre, ne lui permettait pas de manger en public ; et, quand il mangeait tout seul, les portes bien closes, il fallait qu’il les relevât avec un foulard, dont il attachait les bouts derrière sa tête. Combien alors ne devait-il pas envier la moustache du Chat, qui se relève d’elle-même et toute seule, et ne le gêne en aucune façon dans les plus pompeux festins d’apparat !

Le Scapin gravé à l’eau-forte dans le Théâtre Italien du comédien Riccoboni a une moustache de Chat, et c’est justice, car le Chat botté est, bien plus que Dave, le père de tous les Scapins et de tous les Mascarilles. A l’époque où se passa cette belle histoire, le Chat voulut prouver, une fois pour toutes, que s’il n’est pas intrigant, c’est, non pas par impuissance de l’être, mais par un noble mépris pour l’art des Mazarin et des Talleyrand. Mais la diplomatie n’a rien qui dépasse ses aptitudes, et pour une fois qu’il voulut s’en mêler, il maria, comme on le sait, son maître, ou plutôt son ami, avec la fille d’un roi. Bien plus, il exécuta toute cette mission sans autres accessoires qu’un petit sac fermé par une coulisse, et une paire de bottes, et nous ne savons guère de ministres de France à l’étranger qui, pour arriver souvent à de plus minces résultats, se contenteraient d’un bagage si peu compliqué. A la certitude avec laquelle le Chat combina, ourdit son plan et l’exécuta sans une faute de composition, on pourrait voir en lui un auteur dramatique de premier ordre, et il le serait sans doute s’il n’eût préféré à tout sa noble et chère paresse. Toutefois il adore le théâtre, et il se plaît infiniment dans les coulisses, où il retrouve quelques-uns de ses instincts chez les comédiennes, essentiellement Chattes de leur nature. Notamment à la Comédie-Française, où depuis Molière s’entassent, accumulés à toutes les époques, des mobiliers d’un prix inestimable, des dynasties de Chats, commencées en même temps que les premières collections, protègent ces meubles et les serges, les damas, les lampas antiques, les tapisseries, les verdures, qui sans eux seraient dévorés par d’innombrables légions de souris. Ces braves sociétaires de la Chatterie comique, héritiers légitimes et directs de ceux que caressaient les belles mains de mademoiselle de Brie et d’Armande Béjart, étranglent les souris, non pour les manger, car la Comédie-Française est trop riche pour nourrir ses Chats d’une manière si sauvage et si primitive, mais par amour pour les délicates sculptures et les somptueuses et amusantes étoffes.

308px-Gato_enervado_pola_presencia_dun_canCependant, à la comédie sensée et raisonnable du justicier Molière, le Chat qui, ayant été dieu, sait le fond des choses, préfère encore celle qui se joue dans la maison de Guignol, comme étant plus initiale et absolue. Tandis que le guerrier, le conquérant, le héros-monstre, le meurtrier difforme et couvert d’or éclatant, vêtu d’un pourpoint taillé dans l’azur du ciel et dans la pourpre des aurores, l’homme, Polichinelle en un mot, se sert, comme Thésée ou Hercule, d’un bâton qui est une massue, boit le vin de la joie, savoure son triomphe, et se plonge avec ravissement dans les voluptés et dans les crimes, battant le commissaire, pendant le bourreau à sa propre potence, et tirant la queue écarlate du diable ; lui, le Chat, il est là, tranquillement assis, apaisé, calme, superbe, regardant ces turbulences avec l’indifférence d’un sage, et estimant qu’elles résument la vie avec une impartialité sereine. Là, il est dans son élément, il approuve tout, tandis qu’à la Comédie-Française, il fait quelquefois de la critique, et de la meilleure. On se souvient que par amitié pour la grande Rachel, la plus spirituelle parmi les femmes et aussi parmi les hommes qui vécurent de l’esprit, la belle madame Delphine de Girardin aux cheveux d’or se laissa mordre par la muse tragique. Elle fit une tragédie, elle en fit deux, elle allait en faire d’autres ; nous allions perdre à la fois cette verve, cet esprit, ces vives historiettes, ces anecdotes sorties de la meilleure veine française, tout ce qui faisait la grâce, le charme, la séduction irrésistible de cette poétesse extra parisienne, et tout cela allait se noyer dans le vague océan des alexandrins récités par des acteurs affublés de barbes coupant la joue en deux, et tenues par des crochets qui reposent sur les oreilles. Comme personne ne songeait à sauver l’illustre femme menacée d’une tragédite chronique, le Chat y songea pour tout le monde, et se décida à faire un grand coup d’État. Au premier acte de Judith, tragédie, et précisément au moment où l’on parlait de tigres, un des Chats de la Comédie-Française (je le vois encore, maigre, efflanqué, noir, terrible, charmant !) s’élança sur la scène sans y avoir été provoqué par l’avertisseur, bondit, passa comme une flèche, sauta d’un rocher de toile peinte à un autre rocher de toile peinte, et, dans sa course vertigineuse, emporta la tragédie épouvantée, rendant ainsi à l’improvisation éblouissante, à la verve heureuse, à l’inspiration quotidienne, à l’historiette de Tallemant des Réaux merveilleusement ressuscitée, une femme qui, lorsqu’elle parlait avec Méry, avec Théophile Gautier, avec Balzac, les faisait paraître des causeurs pâles. Ce n’est aucun d’eux qui la sauva du songe, du récit de Théramène, de toute la friperie classique et qui la remit dans son vrai chemin ; non, c’est le Chat !

D’ailleurs, entre lui et les poètes, c’est une amitié profonde, sérieuse, éternelle, et qui ne peut finir. La Fontaine, qui mieux que personne a connu l’animal appelé : homme, mais qui, n’en déplaise à Lamartine, connaissait aussi les autres animaux, a peint le Chat sous la figure d’un conquérant, d’un Attila, d’un Alexandre, ou aussi d’un vieux malin ayant plus d’un tour dans son sac ; mais, pour la Chatte, il s’est contenté de ce beau titre, qui est toute une phrase significative et décisive : La Chatte métamorphosée en femme ! En effet, la Chatte est toute la femme ; elle est courtisane, si vous voulez, paresseusement étendue sur les coussins et écoutant les propos d’amour ; elle est aussi mère de famille, élevant, soignant, pomponnant ses petits, de la manière la plus touchante leur apprenant à grimper aux arbres, et les défendant contre leur père, qui pour un peu les mangerait, car en ménage, les mâles sont tous les mêmes, imbéciles et féroces. Lorsqu’à Saint-Pétersbourg, les femmes, avec leur petit museau rosé et rougi passent en calèches, emmitouflées des plus riches et soyeuses fourrures, elles sont alors l’idéal même de la femme, parce qu’elles ressemblent parfaitement à des Chattes ; elles font ron-ron, miaulent gentiment, parfois même égratignent, et, comme les Chattes, écoutent longuement les plaintes d’amour tandis que la brise glacée caresse cruellement leurs folles lèvres de rose.

180px-Chat_mi-longLe divin Théophile Gautier, qui en un livre impérissable nous a raconté l’histoire de ses Chats et de ses Chattes blanches et noires, avait une Chatte qui mangeait à table, et à qui l’on mettait son couvert. Ses Chats, très instruits comme lui, comprenaient le langage humain, et si l’on disait devant eux de mauvais vers, frémissaient comme un fer rouge plongé dans l’eau vive. C’étaient eux qui faisaient attendre les visiteurs, leur montraient les sièges de damas pourpre, et les invitaient à regarder les tableaux pour prendre patience. Ne sachant pas aimer à demi, et respectant religieusement la liberté, Gautier leur livrait ses salons, son jardin, toute sa maison, et jusqu’à cette belle pièce meublée en chêne artistement sculpté, qui lui servait à la fois de chambre à coucher et de cabinet de travail. Mais Baudelaire, après les avoir chantés dans le sonnet sublime où il dit que l’Erèbe les eût pris pour ses coursiers si leur fierté pouvait être assouplie à un joug, Baudelaire les loge plus magnifiquement encore que ne le fait son ami, comme on peut le voir dans son LIIe poème, intitulé : Le Chat.

Dans ma cervelle se promène,
Ainsi qu’en son appartement,
Un beau Chat, fort, doux et charmant.
Quant il miaule, on l’entend à peine,
 
Tant son timbre est tendre et discret ;
Mais, que sa voix s’apaise ou gronde,
Elle est toujours nette et profonde.
C’est là son charme et son secret.
 
Cette voix qui perle et qui filtre
Dans mon fond le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre.

Loger dans la cervelle du poète de Spleen et idéal, certes ce n’est pas un honneur à dédaigner, et je me figure que le Chat devait avoir là une bien belle chambre, discrète, profonde, avec de moelleux divans, des ors brillants dans l’obscurité et de grandes fleurs étranges ; plus d’une femme sans doute y passa et voulut y demeurer ; mais elle était accaparée pour jamais par ces deux êtres familiers et divins : la Poésie et le chat, qui sont inséparables. Et le doux être pensif et mystérieux habite aussi dans la plus secrète solitude des cœurs féminins, jeunes et vieux. Dans l’École des Femmes de Molière, lorsqu’Arnolphe revient dans sa maison, s’informe de ce qui a pu se passer en son absence et demande anxieusement : « Quelle nouvelle ? » Agnès, la naïveté, l’innocence, l’âme en fleur, encore blanche comme un lys, ne trouve que ceci à lui répondre : « Le petit Chat est mort. » De tous les évènements qui se sont succédés autour d’elle, même lorsque le rusé Amour commence à tendre autour d’elle son filet aux invisibles mailles, elle n’a retenu que cette tragédie : la mort du petit Chat, auprès de laquelle tout le reste n’est rien. Et connaissez-vous un plus beau cri envolé que celui-ci : « C’est la mère Michel qui a perdu son Chat ! » Les autres vers de la chanson peuvent être absurdes, ils le sont et cela ne fait rien ; en ce premier vers sinistre et grandiose, le poète a tout dit, et il a montré la mère Michel désespérée, tordant ses bras, privée de celui qui dans sa vie absurde représentait la grâce, la caresse, la grandeur épique, l’idéal sans lequel ne peut vivre aucun être humain. Tout à l’heure elle était la compagne de la Rêverie, du Rythme visible, de la Pensée agile et mystique ; elle n’est plus à présent qu’une ruine en carton couleur d’amadou, cuisant sur un bleuissant feu de braise un miroton arrosé de ses larmes ridicules.

Le Chat peut être représenté dans son élégante réalité par un Oudry, ou de nos jours par un Lambert ; mais il partage avec l’homme seul le privilège d’affecter une forme qui peut être miraculeusement simplifiée et idéalisée par l’art, comme l’ont montré les antiques égyptiens et les ingénieux peintres japonais. Le Rendez-vous de Chats d’Edouard Manet, donné par Champfleury dans son livre, est un chef-d’œuvre qui fait rêver. Sur un toit éclairé par la lune, le Chat blanc aux oreilles dressées dessiné d’un trait initial, et le Chat noir rassemblé, attentif, aux moustaches hérissées, dont la queue relevée en S dessine dans l’air comme un audacieux paraphe, s’observent l’un l’autre, enveloppés dans la vaste solitude des cieux. A ce moment où dort l’homme fatigué et stupide, l’extase est à eux et l’espace infini ; ils ne peuvent plus être attristés par les innombrables lieux-communs que débite effrontément le roi de la création, ni par les pianos des amateurs pour lesquels ils éprouvent une horreur sacrée, puisqu’ils adorent la musique !

La couleur du poil, qui chez le Chat sauvage est toujours la même, varie à l’infini et offre toute sorte de nuances diverses chez le Chat domestique ; cela tient à ce que, comme nous, par l’éducation il devient coloriste et se fait alors l’artisan de sa propre beauté. Une autre différence plus grave, c’est que le Chat sauvage, ainsi que l’a observé Buffon, a les intestins d’un tiers moins larges que ceux du Chat civilisé ; cette simple remarque ne contient-elle pas en germe toute la Comédie de la Vie, et ne fait-elle pas deviner tout ce qu’il faut d’audace, d’obstination, de ruse à l’habitant des villes pour remplir ces terribles intestins qui lui ont été accordés avec une générosité si prodigue, sans les titres de rente qu’ils eussent rendus nécessaires ?

Source :  BANVILLE, Théodore de (1823-1891) : Le Chat (1882).

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l’Autruche de Bretagne

Posté par francesca7 le 20 décembre 2013

 

Depuis 1998, la ferme est reprise de génération en génération pour élever des autruches à Guidel en Morbihan / Guidel (56520)

Depuis le début, les produits issus de ces animaux sont transformés pour être vendus en circuit court.

Afin de découvrir cet animal, des visites sont organisées sur la ferme tous les jours de 10h à 19h. De mai à octobre, pendant la période de ponte, vous pourrez assister à l’éclosion des autruchons (adultes 3.5€ – enfants 2.5€).

m_parc-animalier-ferme-d-autruches-de-la-saudraye-guidel-groix-lorient-morbihan-bretagne-sud-1333Les Produits phares :

Les plats préparés, les rillettes, les terrines, les saucissons secs, les rôtis, les steaks, les tournedos … sont disponibles à la ferme, sur les marchés ou directement dans les rayons des grandes surfaces.

Vous trouverez facilement les produits de la ferme sur les étals des grandes surfaces grâce à un étiquetage précisant l’origine de la viande.

 

Encore méconnue en France, la viande d’autruche mérite d’être découverte. En effet, élevées en plein air et nourries à base de céréales, de luzerne et de pommes-de-terre, les autruches de la Saudraye produisent une viande d’excellente qualité nutritive. En plus de cette production alimentaire, la famille Le Bec lance une ligne de maroquinerie à partir des peaux d’autruches. Sacs à main, sacs à dos, portefeuille, porte chéquier, ceintures … sont autant de produits dérivés disponibles sur le point de vente.

 

La vente directe de produits frais et fermiers, du producteur au consommateur !

parc-animalier-ferme-d-autruches-de-la-saudraye-guidel-groix-lorient-morbihan-bretagne-sud-1335En vente à la ferme, mais aussi sur les Marchés des Producteurs de Pays et en magasin de producteurs , les agriculteurs vous proposent la production de leur exploitation : vente directe de légumes et de fruits, de viande ( agneau, porc, veau, bœuf, volaille, foie gras), de fromages vente directe de vins, de miel, de confitures, … Tous les produits du terroir – dont certains issus de l’agriculture biologique – sont sur les étals. Fraîcheur, qualité, origine et traçabilité sont bien sûr garantis.

Une question sur l’origine d’un produit, la conservation d’un légume ? Interrogez le producteur , il saura vous répondre et vous conseiller.

Les Autruches de la Saudraye

Boris Le Bec
La Haye
56250 Guidel
Tel : 02 97 65 04 54

http://www.autruches.blogspace.fr/

Animé par un constant souci de qualité et de traçabilité, Jean-Jacques Orvoën maîtrise l’élevage mais aussi l’abattage, de sorte que tous les produits que vous pouvez acheter sur l’exploitation ou commander par correspondance proviennent exclusivement de l’élevage de Saint-Adrien. 

 

Les animaux (autruches, émeux et nandoux) naissent, grandissent dans des enclos herbeux et sont abattus sur le site. Leur nourriture est composée de céréales, de luzerne et d’herbe. Les femelles autruches peuvent pondre jusqu’à 60 œufs par an. Placés en couvoir pendant 6 à 8 semaines, Jean-Jacques sait s’il devra aider l’autruchon à sortir de sa coquille et ce, grâce à une mesure régulière du poids de l’œuf. Dès leur naissance, les autruchons, très fragiles, sont placés dans un endroit chaud spécialement conçus pour leur permettre de grandir dans des conditions optimales.

 

A Scaër, dans le Finistère, au beau milieu de la campagne bretonne, se trouve nichée sur une petite colline, un élevage pas comme les autres… 

Ici, pas de volailles ni de porcs mais de grands oiseaux, les plus grands oiseaux du monde en fait, des autruches. Ancien producteur de petits pois, Jean-Jacques Orvoën a décidé, il y a une dizaine d’années, de changer de métier et d’assouvir sa nouvelle passion : créer un élevage d’autruches. Un sacré défi ! 

                                                                                         

Démarrant avec un couple de reproducteurs, ce pionnier est aujourd’hui à la tête d’une exploitation de 400 animaux. Ces grands oiseaux coureurs, encore mal connus du grand public, ont des caractéristiques gustatives et nutritionnelles aux vertus particulières qui en font des viandes d’exception… 

L’autruche de Bretagne 
Jean-Jacques ORVOËN 

Elevage de Saint-Adrien 
29390 SCAËR
Tel. 02 98 59 09 06
Fax. 02 98 66 40 18

SON SITE … 

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