Histoire du Sucre d’Orge d’Antan
Posté par francesca7 le 19 décembre 2013
la maison du Sucre d’orge à Moret sur Loing
Le sucre d’orge est une confiserie sous forme de berlingots de couleur ambrée ou de bâtonnets translucides, en sucre dur coloré contenant des extraits d’orge (ou de glucose qui remplace progressivement l’orge aujourd’hui). Sa mode se développa à la cour royale et comme pastille soulageant les maux de gorge des orateurs. Il subit un déclin suite à la disparition du monastère bénédictin en 1792 mais il connut un nouvel essor sous le second Empire car le sucre d’orge de Vichy, créé par la confiserie Larbaud Aîné, était très apprécié de Napoléon III. Il fut remis à la mode essentiellement dans les stations thermales (Évian-les-Bains, Plombières-les-Bains, Cauterets) mais aussi à Moret où des religieuses la confectionnèrent jusqu’en 1972, date à laquelle elles transmirent la recette au confiseur Jean Rousseau qui perpétue la tradition des berlingots (sous forme d’un cœur transparent marqué d’une croix et des initiales R et M pour « Religieuses de Moret », ils sont recouverts de sucre glace pour empêcher qu’ils ne collent dans leur boîte de conditionnement) ou des bâtonnets enveloppés de cellophane. La maison Rousseau a également créé la confrérie du sucre d’orge en 1997.
Avec une recette voisine se fabriquait le pénide, qui était, avec d’autres produits sucrés, un élément du catholicum simple de la pharmacopée maritime occidentale au xviiie siècle.
L’entreprise Sucre d’Orge d’Antan a été fondée en 1998 par la propriétaire actuelle, Mme Lyna De Grâce. C’est auprès des religieuses de la congrégation Notre-Dame, où elle était élève, que Lyna a commencé à préparer du sucre d’orge. Quelques années plus tard, elle vendait ses sucres d’orge à des amis pour financer les activités parascolaires et sportives de ses enfants et peu à peu ses affaires ont pris leur envol. Lyna fabrique aujourd’hui 4000 suçons par semaine, et ce, toujours de façon artisanale. Nous avons commencé à nous faire connaître avec la participation, en novembre 2000, au salon agroalimentaire dans la région du Haut-St-François. Depuis, notre passage à l’émission « L’épicerie » de Radio-Canada en octobre 2004, ainsi qu’un reportage sur notre confiserie dans la revue « La Semaine » en février 2005 a permis de mieux faire connaître nos produits et notre entreprise à un large public. L’affichage de notre entreprise et de certains de nos produits offert désormais, à tous nos clients potentiels, la possibilité de visualiser et d’obtenir toute l’information nécessaire pour se procurer nos produits.
Sucre d’Orge d’Antan est une confiserie maison qui fabrique et distribue des suçons de sucre d’orge traditionnels rouges. Sucre d’Orge d’Antan s’applique ainsi à confectionner et offrir des suçons de sucre d’orge à l’ancienne d’une grande qualité et adaptés à toutes les occasions grâce à une audacieuse diversité de formes, de couleurs et de thématiques (ferme, Halloween, Noël, St-Valentin, pommes rouge, sports d’été, sports d’hiver, etc.) qui totalisent plus de 400 modèles et dont vous retrouverez, ici, quelques exemples.
Les suçons de Sucre d’Orge d’Antan sont principalement distribués dans plusieurs boutiques touristiques du Québec, dans les confiseries, les fêtes foraines, les festivals du Québec (soit plus de 200 points de vente),ainsi que par le biais de campagnes de financement pour les écoles et associations sportives (minimum d’achat requis pour transport sans frais, contactez-nous pour plus de détails).
Le sucre d’orge une sucrerie ancestrale.
L’histoire du sucre d’orge commence avec la colonisation, alors que les religieuses faisaient bouillir de l’orge pour préparer de la soupe et conversaient l’eau ayant servi à la cuisson. Rien ne devait être gaspillé dans ces temps difficiles. Elles y ajoutaient ensuite du sucre ou de la cassonade, puis de l,eau de cuisson de bettraves pour lui donner une couleur rouge. Le tout était finalement rebouilli et coulé dans des moules en bois.
Après avoir prospéré sous Louis XIV et connu jusqu’en 1758 une époque fort brillante, le monastère passa par nombre de vicissitudes et disparut en 1792. Du même coup, la fabrication cessa pendant la Révolution, et même le secret de cette fabrication paraissait à jamais perdu, emporté avec les Religieuses par le flot révolutionnaire. Par bonheur, après les mauvais jours, une bonne religieuse de l’ancien Prieuré de Moret, Sœur Félicité, revint avec son secret habiter la région deMoret-sur-Loing. Avant de mourir elle confia le secret de fabrication à une amie fidèle.
Quand, plus tard, d’autres religieuses vinrent s’établir à Moret, la pieuse confidente, conformément à la recommandation de la religieuse défunte, s’empressa de leur confier la précieuse formule.
En 1853 la fabrication prit un nouvel essor. Au début du XXe siècle, les religieuses fabriquaient et vendaient leur spécialité au coin de la Place Royale, face à l’Eglise. Vers 1960, les Religieuses rencontrèrent des difficultés de toutes sortes. Elles durent cesser leur fabrication avant de quitter Moret en 1972. C’est au cours de l’année 1970 que Sœur Marie-André confie leSecret du Sucre d’Orge à Monsieur Jean Rousseau, confiseur. Au sein de l’association des «Produits et Terroir» et dans la boutique qui lui est consacrée cette spécialité plusieurs fois centenaire renaît et continue à être fabriquée.
Aujourd’hui, même si le nom de la friandise n’a pas changé, on n’utilise plus l’eau de cuisson de l’orge pour des raisons esthétiques. Cette eau est en effet trouble et ne donne pas la translucidité si appréciée de ce bonbon. Les confiseurs emploient aujourd’hui du sucre, de l’eau et du glucose. Mais ce ne sont pas ces ingrédients qui sont responsable du goût. Tout se joue durant l’ébullition, et le goût varie légèrement selon la température de la cuisinière (et parfois même suivant la pression atmosphérique). Toutes les occasions sont bonnes pour le sucre d’orge.
Une musée pour tout connaître sur le sucre d’orge : de la fabrication à la dégustation !
Le Musée du Sucre d’Orge régalera les yeux et les oreilles du visiteur gourmand avant d’émerveiller ses papilles !
Le Sucre d’Orge de Moret-sur-Loing existe depuis plus de 300 ans, c’est dire s’il a fait le bonheur de beaucoup de gourmands ! La recette fut inventée par des religieuses qui conservèrent leur secret jusque dans les années 70 où elle le confièrent à Monsieur Rousseau. Le musée vous propose de découvrir l’histoire du Sucre d’Orge : ses particularités, sa fabrication et … son goût unique ! Idéal pour motiver les enfants qui traînent la patte pour visiter les musées : ici on leur propose de déguster les oeuvres exposées !
En effet, la découverte du musée commence par une visite commentée sur l’histoire des soeurs qui ont inventé la recette du sucre d’orge, une visite émaillée de commentaires et de (petits) secrets sur la fabrication de ces délicieuses sucreries… Ensuite, un film (d’une vingtaine de minutes environ) vous présentera les différentes étapes de fabrication…
Et vos papilles dans tout ça?! Que les petits (et grands) gourmands ne s’affolent pas, la visite se termine par une dégustation…
- Tarifs :
Adultes : 1,60 euros
Enfants (moins de 10 ans) : 0,80 euros
- Horaires :
Le musée est ouvert :
De Pâques à fin mai, les dimanches et jours fériés de 15h à 19h.
Juin et septembre, les samedis, dimanches et jours fériés de 15h à19h.
Juillet et août, en semaine de 15h à 17h et les week-ends de 15h à 19h.
Septembre, les samedis, dimanches et jours fériés de 15h à19h.
Octobre jusqu’à la Toussaint, les dimanches et jours fériés de 15h à 19h.
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