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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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L’eau courante dans les villes aux siècles derniers

Posté par francesca7 le 13 décembre 2013

 

images (3)Aux côtés des ouvrages spectaculaires que sont les aqueducs ou les qanât, la roue hydraulique, la noria, peut sembler de moindre technicité. Si son existence est attestée dès l’époque antique, les ingénieurs musulmans vont la perfectionner; ils vont aussi développer de grandes roues hydrauliques comme celles que l’on peut voir encore à Hama, sur l’Oronte en Syrie; elles sont attestées dès le Xe s. à Cordoue ou à Tolède. Les deux variantes de ces grandes roues à godets – leur diamètre varie entre 6 et 15 m – permettaient de puiser l’eau du fleuve ou de la nappe et de la verser dans des canalisations pour alimenter des bassins ou des fontaines. Si ces grandes roues ont aujourd’hui disparu des rives des fleuves hispaniques – une des grandes roues de Cordoue perdura sur les rives du Guadalquivir jusqu’en 1936 – de nombreux exemples subsistent encore dans la campagne. Le mécanisme désormais réalisé en fer est motorisé et les godets sont en métal mais le processus et la technique sont les mêmes que jadis. La noria associée à un canal d’irrigation – une seguia – permet une élévation de l’eau issue de la nappe phréatique ou d’un fleuve et sa distribution par gravité. Une fois captée et acheminée par des conduits en pierre ou en céramique, l’eau doit être distribuée.

Les textes nous apprennent l’existence de bassins de stockage à l’endroit où les aqueducs arrivaient en ville. À Séville, le bassin le plus important se trouvait à la porte de Carmona. De ce bassin répartiteur, des conduites, le plus souvent en poterie, permettent ensuite d’acheminer l’eau dans les différents quartiers et dans les maisons particulières même si celles-ci disposaient souvent d’un puits pour l’eau potable. Un soin particulier est toutefois donné à l’alimentation des mosquées comme à la desserte de leur salle d’ablutions et des centres du pouvoir. Au XIIe siècle, des conduites particulières alimentent l’alcazar et la grande mosquée en eau. Dans les mosquées, de vastes citernes situées sous la cour, permettent de recueillir les eaux pluviales et de pourvoir en eau les lieux d’ablutions. Des conduites alimentent les bains et les fontaines publiques, éléments clés des aménagements des quartiers.

Un véritable capillaire souterrain couvrait ainsi la ville pour satisfaire aux besoins de chacun. Il ne fait par ailleurs guère de doute qu’un corps de métier était chargé des adductions d’eau: les textes postérieurs à la reconquête attestent son existence. Un texte marocain du XIXe siècle, le Kitâb al-Istiqsa, témoigne de la compétence de ces « plombiers » : l’un d’eux interroge un ouvrier sur une fontaine accolée à la madrasa de Salé; il identifie aussitôt l’ouvrage comme mérinide, compte tenu de la composition des mortiers et de la technique mise en œuvre.

Le bon usage de l’eau a généré une abondante littérature juridique. Un « tribunal des eaux » existait à Valence: il était chargé de juger les litiges de distribution entre particuliers. Les traités de vie municipale (hisba) ou les sentences rendues par les cadis témoignent également de cette organisation du partage de l’eau et de son bon usage. Le traité de hisba d’ibn Abdûn, qui décrit l’organisation sévillane au début du XIIe siècle, nous apprend qu’un endroit particulier du fleuve était réservé au puisage de l’eau :

« Il devra être en amont là où le flux [de la marée] ne se fait plus sentir; c’est un lieu exclusivement réservé aux porteurs d’eau et le muhtasib devra veiller à ce que les femmes ne lavent pas leur linge à proximité ni que les bêtes viennent piétiner les berges et rendre ainsi l’eau boueuse. » La propreté de l’eau potable est partout l’objet de mesures de sécurité et d’hygiène assez précises. Aux côtés de la distribution d’eau, la collecte et l’évacuation des eaux usées fait également l’objet de dispositions particulières. L’Islam a hérité du système d’égouts de l’Antiquité ; ce dernier a été maintenu dans ses fondations tant urbaines que rurales. Les fouilles effectuées dans un faubourg occidental de l’agglomération cordouane ont mis au jour un quartier d’habitations du Xe siècle qui révèle un urbanisme orthogonal avec des rues pavées et un système d’égouts collectant les eaux usées. De même, un site de la rive sud du détroit de Gibraltar a révélé un palais de l’an mil, voisin de Sabta, lui aussi muni d’un système complexe de circuit de l’eau qui, après avoir arrosé le jardin et alimenté le bassin central du patio, passait par les latrines avant d’être évacuée. Plus tardivement, la ville mérinide de Chella aux portes de Rabat (Maroc) a révélé pour le XIVe siècle un quartier d’habitations à l’urbanisme régulier et muni d’un circuit de canalisations « d’eau propre » et d’un autre destiné aux eaux usées. Ibn Abdûn nous donne des indications précieuses: les égouts de Séville doivent être obligatoirement couverts; l’auteur signale aussi l’existence d’égoutiers. Ibn ‘Abd al-R’ûf qui témoigne sur la images (4)Cordoue du Xe siècle fait d’ailleurs d’identiques remarques sur les égouts. La distribution de l’eau dans la ville islamique est donc organisée, hiérarchisée ; elle fait l’objet de nombreux contrôles. Cette gestion a permis la création de véritables corps de métier mais elle a aussi créé un droit spécifique dont les textes aident l’historien à mieux comprendre les techniques et la place de l’eau dans les villes médiévales d’al-Andalus.

Enfin, aux côtés de ses usages utilitaires, l’eau sert à l’agrément et au plaisir. Elle est en effet très présente dans les demeures grâce aux fontaines privées ou aux bassins qui ornent les cours et les jardins. Les palais nous en fournissent maints exemples. Une des premières illustrations de la présence de l’eau dans l’architecture est sans nul doute – on l’a vu -la ville palatine de Madînat al-Zahra.

Citons encore pour le XIe siècle le Castillejo de Murcie ou les jardins de la Contratâcion pour le XIIe siècle sévillan ou encore les parterres retrouvés sous le « Patio de las Muñecas » à l’alcázar de Séville. L’Alhambra de Grenade témoigne encore plus sûrement de l’importance de l’eau dans l’architecture. Dans l’Albaicin morisque une semblable hydraulique fut conservée après la reconquête de 1492.

Agnès Charpentier

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