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Neuilly prend des airs de campagne

Posté par francesca7 le 8 décembre 2013

 

 

Foi de Jean-Christophe Fromantin, qui, sans être étiqueté  » écolo « , a entrepris une vaste opération d’embellissement de la ville. Les voitures ont été repoussées hors des contre-allées et des arbres replantés par centaines. Les parcs et jardins ont été réaménagés, dans le souci d’ » améliorer le cadre de vie « , de favoriser les activités et de créer de la  » sociabilité « . Cela ne va pas sans mal car les résidents, attachés à leurs traditions, se montrent parfois réfractaires aux mutations. Afin de ne pas heurter les susceptibilités, Jean-Christophe Fromantin a fait l’habile choix de transformer le paysage en douceur. Dès son arrivée, il a mis en place des modes de circulationdouce, faisant la part belle aux piétons et aux cyclistes, réduisant le prix du stationnement à la semaine de moitié – à 5 euros. Son ambition affichée consiste à faire de Neuilly  » une ville dans le jardin « , un peu comme à Ville-d’Avray.

téléchargement (1)Un arbre pour quatre habitants

Avec ses 37 hectares d’espaces verts et ses 13 000 arbres (dont 8 000 platanes et 3 000 marronniers), la ville, située à l’orée du bois de Boulogne et du Jardin d’acclimatation, dispose d’un cadre exceptionnel. » A Neuilly, on compte un arbre pour 4 habitants, alors que la moyenne nationale est d’un arbre pour 25 habitants, se félicite le maire.Cette trame verte sera renforcée et étendue. « L’objectif n’est pas de doubler les surfaces, mais de développer des aménagements paysagers le long des avenues. » Sur 130 rues, 72 sont déjà arborées, précise Michel Deloison, l’adjoint à l’urbanisme.Nous améliorerons le cadre de vie en plantant des arbres dans les rues qui en sont dépourvues, tout en jouant sur la diversité avec des espèces rares – micocouliers, savonniers, magnolias, mûriers… « 

L’avenue du Roule prend le large

C’est le premier chantier à avoir été lancé. Entre les rues Madeleine-Michelis et Parmentier, la construction d’un parking souterrain de 351 places confiée à la société Vinci a permis de résoudre en partie les problèmes de stationnement dans le quartier. Seul bémol : la réalisation a nécessité l’abattage, il y a un an, côté impair, de platanes vieux de 50 à 60 ans. » D’ici cinq ans, on aurait de toute façon fini par les abattre « , certifie Michel Deloison. Le maire compte compenser cette perte. » Les arbres seront remplacés par des sujets de 12 mètres de hauteur et de 60 centimètres de circonférence « , dit-il. 27 nouveaux platanes ont déjà fleuri le long de l’avenue. Une seconde rangée de 33 arbres verra le jour début juin.

Les trottoirs seront élargis sur 15 mètres. Fini, les contre-allées bitumées envahies par les véhicules. Au pied des arbres, des espaces verts seront aménagés sur 3 000 mètres carrés. Il y aura du gazon et 13 000 arbustes de 4 mètres de hauteur – plantation prévue fin mai. » Les oiseaux viendront se nourrir de leurs fruits « , ajoute Frédéric Martini, responsable du service des espaces verts. Sur ces allées bucoliques, les piétons déambuleront au milieu d’une végétation luxuriante, oubliant presque les 15 000 véhicules qui traversent chaque jour l’avenue. Entre le trottoir et la file de stationnement, des pistes cyclables seront aménagées. » Il n’y a là rien de spectaculaire, note Arnaud Teullé, conseiller d’opposition UMP. Il accuse le maire d’avoir  » arraché autant d’arbres, dont une quarantaine dans le secteur Sainte-Marie pour construire un gymnase, et d’autres, centenaires, sur le côté pair de l’avenue du Roule. «  Le responsable municipal aux espaces verts assure que  » tous les arbres seront remplacés « .

Les places, nouvelles aires de vie

L’ambition du maire n’est pas qu’esthétique. Il souhaite renforcer  » l’esprit de village «  caractéristique de Neuilly. » Les principales places vont être transformées en espaces de vie, dit-il.Une douzaine d’entre elles le seront, dans les cinq ans, ainsi que les avenues et les rues qui leur sont raccordées. « 

Une première expérience a été tentée place de la mairie, où une quarantaine de fauteuils Luxembourg en fer, au dossier incliné, familiers du jardin éponyme à Paris, ont été installés. Pris d’assaut les jours de beau temps, ils ont contribué à l’animation d’une place sinistre et désertée. Des lecteurs assidus s’y retrouvent ainsi que des écoliers après la classe. » Pour lutter contre l’isolement des jeunes et des personnes âgées, il suffit de redonner une âme à ces espaces publics qui ont perdu leur vocation d’échanges et de rencontres, observe Jean-Christophe Fromantin. Nous voulons leur rendre leur attractivité en créant des animations tout au long de l’année. «  Chaque semaine, ce marathonien passionné donne rendez-vous aux habitants sur la place, pour un footing dominical dans le bois de Boulogne. Avec succès : 50 à 100 adeptes le rejoignent dès 9 h 30.

téléchargement (2)Parcs : les enfants au paradis

Après cinq mois de travaux, le square Massiani, bercé par le chant des oiseaux, est un petit coin de paradis en plein coeur de la ville qui suscite l’émerveillement des enfants. Le square a une particularité : il a été audacieusement partagé en deux zones. D’un côté, un espace de repos avec au centre un massif de pensées, tulipes, impatiences, bégonias offre un coin de rare tranquillité aux habitants qui viennent se détendre à l’ombre des marronniers. » Un cèdre offert par la communauté libanaise de Neuilly devrait être planté et une sculpture en marbre blanc de 2 mètres du Neuilléen Victor Gingembre sera inaugurée le 19 mai « , indique le maire. Là aussi, une dizaine de fauteuils Luxembourg sont à la disposition du public, avec le même succès que devant la mairie. Cependant, à peine le parc avait-il ouvert que des protestations sur la propreté se sont fait entendre :  » Les bancs sont couverts de crottes de pigeon, c’est inadmissible ! «  s’indigne une mère de famille.

Au fond du parc, derrière de hautes barrières autoverrouillantes spécialement conçues pour éviter que les enfants ne s’échappent dans la rue, une aire de jeux a été aménagée. Tout a été étudié dans les moindres détails. Au sol, un revêtement en résine perméable absorbe l’eau jusqu’à la nappe phréatique afin d’éviter la formation de flaques d’eau. Plus loin, un gazon artificiel sillonne la zone de jeux. » Le maire n’a pas la fibre écolo : il a rasé l’ancienne pelouse naturelle « , déplore Arnaud Teullé. A la municipalité, le responsable des espaces verts assure que, » plus propre et plus économique, ce gazon artificiel permet aux enfants de jouer sans se salir et d’éviter le gaspillage d’eau « .

Rue du Pont pour tous les âges

A côté de l’actuelle maison de retraite de la rue du Pont, une crèche devrait voir le jour en 2011. Le jardin qui les séparera sera entièrement rénové. » Il ne faudrait pas que la crèche empiète sur notre territoire et que notre jardin soit réduit « , s’inquiète une retraitée. Tout a été prévu : le jardin sera partagé entre des zones vouées aux enfants et des aires de repos entièrement repaysagées, pour les personnes âgées. » Entourées d’enfants, les personnes âgées se sentiront moins isolées « , estime Frédéric Martini. Un paysagiste planche sur l’aménagement du futur parc, trois propositions devaient être soumises au maire en mai. Entre un écrin japonisant, un jardin à l’anglaise et un parc à la française, il lui reviendra de choisir. » J’ai une préférence pour le jardin japonais avec ses érables, ses azalées boules, ses rhododendrons nains et ses graviers fixes plus sécurisants pour les enfants, ajoute le responsable des espaces verts.Les lilas et les aubépines seront conservés, le rhus typhina avec ses baies empoisonnées sera remplacé. « 

Afin de faciliter le mélange des générations, une passerelle sera édifiée entre le jardin de la maison de retraite et le square de l’Eau albienne, appelé à être en partie rénové. Début des travaux au printemps 2011.

Une ruche à l’île du Pont

La nouvelle bourdonne : Neuilly pourrait produire son propre miel. Avec l’implantation d’une dizaine de ruches, l’île du Pont deviendra la première station apicole de la ville. » 1 000 mètres carrés de plantes mellifères, du thym et de la bruyère ont été aménagés « , détaille le préposé municipal aux espaces verts. Quatre essaims devraient être implantés fin mai, 6 autres fin août. Encadrés par un apiculteur, cinq agents volontaires s’occuperont des ruches. La première récolte est prévue fin août pour une production estimée entre 30 et 40 kilos. La présence des abeilles dans un rayonnement de 3 kilomètres en ville implique l’emploi de produits phytosanitaires 100 % naturels et le bannissement des produits chimiques.

images (13)Déchets : plus propre la ville

La propreté a toujours été un sujet sensible pour les Neuilléens. » La ville manquait de poubelles « , reconnaît Michel Deloison. En un an, 450 poubelles en plastique transparent ont été installées. Comme les résidents se plaignaient de voir ce qu’elles contenaient, elles ont été remplacées par des poubelles opaques. » Nous récoltons plus de 20 mètres cubes de déchets par jour et plus un papier ne jonche les trottoirs « , note l’adjoint à l’urbanisme. A son arrivée, le maire a généralisé les bayaleuses aspiratrices de déchets, un genre de Kärcher à haute pression d’eau chaude qui décape les trottoirs englués de chewing-gum. » La ville paraît plus propre « , se félicite Michel Deloison. » On est passé d’un extrême à l’autre, accuse Arnaud Teullé.Le nombre des cantonniers a été réduit de 80 à 23 personnes et l’eau a été supprimée dans les caniveaux. L’avantage écologique de ces machines qui utilisent de l’eau et du gasoil reste à prouver. «  Réplique de Frédéric Martini :  » 500 000 mètres cubes d’eau et 500 000 euros sont économisés chaque année. «  

 

Publié dans FLORE FRANCAISE, Paris | Pas de Commentaire »

sous les chutes du Saut du Doubs

Posté par francesca7 le 8 décembre 2013

 

320px-Saut_du_Doubs_01Le Saut du Doubs fut créé, il y a 12 000 ans, par l’éboulement (provoqué par un séisme ?) des deux versants de la vallée (à l’époque les gorges du Doubs commençaient à l’ouest de Morteau). L’éboulis créa un grand barrage naturel, provoquant le remplissage des gorges en amont de l’éboulement, ce qui créa le paléo-lac de Morteau (long de 15 km), dont le lac de Chaillexon (long de 3,7 km) est le vestige. La chute se créa lorsque le niveau du lac fut assez élevé pour permettre au flot de contourner l’éboulement. Le saut lui-même correspond à l’endroit où le Doubs, dévié par l’éboulement, saute la falaise correspondant à l’ancienne rive droite de la gorge pour en rejoindre le fond.

Le Saut du Doubs est une chute de 27 mètres de hauteur sur le Doubs située sur la frontière franco-suisse, et pour partie dans la commune de Villers-le-Lac côté français, pour partie dans celle de Les Brenets côté suisse.

Côté français, le site se situe à l’est de la Franche-Comté (canton de Morteau, département du Doubs) et côté suisse, à l’ouest du canton de Neuchâtel. Le Saut du Doubs se situe au terminal du lac de Chaillexon, situé également sur la frontière. En aval du saut, le Doubs continue sa route à travers le massif du Jura dans des gorges spectaculaires. le site fait l’objet de plusieurs protections au titre de « site classé »: un premier classement en 1912, dont la portée n’est plus justifiée par le nombre d’équipements routiers sur le site, et un autre classement en 2001 comprenant une zone plus élargie (438 hectares) comprenant les bassins naturels du Doubs en amont, le saut du Doubs et les bassins artificiels en aval.

L’effondrement d’une falaise a formé un verrou sur le cours de la rivière. Ainsi est née la célèbre cascade du Saut du Doubs, grand site national visité par plus de 300 000 personnes chaque année pour les deux rives française et suisse. Le plus spectaculaire pourtant reste peut-être le site des Bassins du Doubs qui voit des falaises de plus de quarante mètres plonger dans les eaux profondes et calmes que sillonnent les vedettes panoramiques confortables. A voir impérativement.

Une requalification totale de ce joyau de la nature se poursuit depuis 2001. Après la construction d’une passerelle franco-suisse, les belvédères et les sentiers ont été complètement revus.  Ces travaux bénéficient du soutien du Département du Doubs, de la Région Franche-Comté, de l’Etat (Diren) et de l’Union Européenne. 80% des financements sont apportés par ces subventions.

 

Gorges du DoubsUne nature intacte, une rivière aux allures de fjord, la plus haute chute du Massif jurassien, des sentiers pédestres au charme poétique, une passerelle aérienne qui, d’une rive du Doubs à l’autre, vous efface la frontière, mais aussi de nombreux musées attrayants, des chefs-d’oeuvre de l’Art Nouveau, des spécialités gastronomiques. Cette région vaut bien un détour !

« A chaque saison, à chaque heure et de chaque endroit le Saut du Doubs nous offre un visage différent, mais toujours magnifique et surprenant. On a vraiment l’impression qu’il vit. Chaque mouvement d’eau est une respiration, alors en fonction du débit de la rivière, il est soit très calme, ce qui est apaisant ou en colère, ce qui est vivifiant ! L’ambiance qui règne dans ce coin de pays, renforcée par une nature intacte, en fait un lieu inoubliable. »

A bord de vedettes confortables, découvrez le cadre étonnant du lac des Brenets et la superbe chute du Saut-du-Doubs d’une hauteur de 27 mètres. Vous garderez le souvenir d’un spectacle grandiose et impressionnant de la nature. 

La compagnie Droz-Bartholet « Bateaux du Saut du Doubs et de Besançon », est heureuse de vous présenter son site internet. Lors de votre passage en Franche-Comté, venez découvrir le Saut du Doubs, Premier site naturel de Franche-Comté, et Besançon à bord du Vauban. ICI : http://www.sautdudoubs.fr/

 

Au cours de 14 km de croisière commentée sur les méandres du Doubs, découvrez un spectacle grandiose et impressionnant de la nature. 

Glissant paisiblement au fil de l’eau, vous apprécierez, en toute sécurité, l’exceptionnelle beauté du paysage.
Inaccessible par la route, ce décor vous laissera un souvenir inoubliable. 

sous les chutes du Saut du Doubs dans COURS d'EAU-RIVIERES de FranceVous embarquez à bord de confortables bateaux-promenades qui vous font naviguer sur les méandres de la rivière, avant de traverser le Lac de Chaillexon. 

Vous pénétrez ensuite dans de vastes bassins, appelés Gorges du Doubs, dont les hautes falaises abruptes et sauvages semblent toucher le ciel.
C’est un véritable trésor qu’a façonné le Doubs au coeur de magnifiques canyons.

Une escale au Saut du Doubs : LES BATEAUX DU SAUT DU DOUBS – Compagnie Christophe Droz-Bartholet – Les Terres-Rouges 25130 Villers-Le-Lac  info@sautdudoubs.fr

 

 

Publié dans COURS d'EAU-RIVIERES de France, Jura | Pas de Commentaire »

vous connaissez la VEULES

Posté par francesca7 le 8 décembre 2013

 

300px-Les_CressonnièresC’est à partir du xviie siècle que les habitants de Veules-les-Roses (qui s’appela Veules-en-Cauxjusqu’en 1897) utilisèrent le petit cours d’eau à des fins économiques. Une dizaine de moulinsfurent édifiés (un tous les 100 mètres) pour moudre le blé et le colza dont on extrayait l’huile, pour fouler le lin fournissant ainsi la matière première aux ateliers de tisserands. Dès le xiiie siècle, il existait, à l’embouchure de la Veules, un moulin de mer qui fonctionnait grâce à un bassin fermé par une porte à marée haute et que l’on ouvrait à marée descendante. À sa source, les habitants cultivaient le cresson, plante aquatique par excellence, commercialisé à Paris. Au xixe siècle, l’activité des moulins déclina en même temps que le village devenait un lieu de villégiature pour le milieu intellectuel parisien; Paul Meurice, Alexandre Dumas fils, Jules Michelet firent de fréquents séjours sur les bords du petit fleuve.

Aujourd’hui, le lieu est toujours prisé des touristes qui, après avoir respiré l’air iodé de laManche, peuvent accomplir d’agréables promenades leur permettant de découvrir quelques-uns des anciens moulins, restaurés avec soin.

Veules-les-Roses est une station balnéaire et une commune française, située en bord de mer, dans le département de la Seine-Maritimeen région Haute-Normandie.

Ses habitants sont les Veulais. Il s’agit du vieil anglais wella (anglais moderne well « puits »)3 ou du vieux norrois vella4, au pluriel qui peut désigner un cours d’eau ou une source, en l’occurrence « la Veules ». Le transfert du nom d’un cours d’eau au nom d’un lieu est fréquemment observé, ainsi trouve-t-on en Seine-Maritime : Dieppe, Fécamp, Eu, etc.

Homonymie avec les Wells d’Angleterre.

On identifie cet élément en Normandie dans des composés fréquents comme Cresseveuille (Cresseveulle 1668 cf. Creswell, GB), Rouelles (désigné sous la forme Rodewella au Moyen Âge cf. Rothwell, GB), Rouelles (lieu-dit à Sainte-Mère-Église), le Radegueule (Radevel XIIesiècle cf. Radwell, GB).

Le déterminant complémentaire -les-Roses a remplacé celui de -en-Caux (Journal Officiel du 30 juillet 1897).

 

Le cours de la Veules est tout entier contenu sur le territoire de la commune de Veules-les-Roses. Sa source est localisée à 20 mètres d’altitude environ au nord du lieu-dit la Cavée d’Iclon et son embouchure se situe à l’ouest de l’ancien blockhaus.

Son cours est très limité puisqu’il se réduit à 1 195 mètres : Soyons honnête. A vélo, la virée ressemble plus à une promenade tranquille, avec tout de même quelques petites montées et descentes aussi sèches que courtes. A Veules-les-Roses, le circuit du plus petit fleuve de France s’arpente sans encombre, à condition toutefois d’être matinal. Sans quoi, vous risquez de croiser trop de piétons.

La Veules à Veules-les-Roses.Se perdre est conseillé, au bout, il y a toujours la mer
Le départ se fait au pied de la falaise. Petit tour circulaire vers la mer, en devisant le bleu du ciel (pour de vrai) histoire de se dire qu’au bout de la boucle, la mer sera toujours là, version été (pour de vrai). Tout de suite, il faut se hisser pour redescendre rapidement vers la place du marché, rebaptisée place des Ecossais le jour de la Libération. Les habitations, rehaussées largement de briques, de silex, sont plutôt bien entretenues. Mais c’est la salle Anaïs Aubert qui attire l’œil. Une salle de cinéma qui aligne quatre ou cinq films, en alternance. Un bon point pour la cité.

Quelques maisons fort bien fleuries plus loin, le circuit évoque les tisserands par le biais de magnifiques chaumières. L’atmosphère humide, de faibles écarts de températures ont contribué à la régularité et à la finesse du fil de coton sorti de ces belles bâtisses de Veules. Jusqu’en 1847, quand les métiers à tisser mécanique ont commencé à se faire entendre. Un coup d’œil sur la chapelle en grès édifiée en 1162 – dernier vestige du couvent fondé par les Pénitents du Tiers Ordre de Saint-François d’Assise -, et il faut (un peu) forcer sur les pédales pour rejoindre la cressonnière, lieu incontournable de Veules-les-Roses. Pas de chance, c’est l’été et le cresson est maigrichon.

C’est à partir de fin juillet que les semis ou bouturages sont effectués, pour s’achever en mars. Il faut 6 à 8 semaines pour que les bottes (ou chignons) soient formées, prêtes pour la consommation. Pour l’heure, aux sources de la Veules, même un peu vides, les lieux conservent leur magie. Avec des canards colverts à observer, à moins de dénicher (avec un peu de patience) une poule d’eau. Les abords de la cressonnière alternent avancées, recoins pour déboucher sur de nouveaux points de vue, et forcément admirer l’un des onze moulins de la boucle.

Redescendre vers un des plus beaux endroits du circuit, l’abreuvoir. Jadis, le gué était la seule entrée de Veules, et les animaux venaient s’y désaltérer. On s’y attarde sans se faire prier tellement les chaumières sont belles, et les truites pas farouches du tout. Cela dit, les lieux constituent des frayères pour la Fario. Interdiction de pêcher par conséquent.

Même considération de l’autre côté de la rue principale de Veules, où le Moulin Anquetil en impose, tourne allègrement. Incendiée lors de la bataille de Veules en juin 1940, sa roue se joue du temps. La suite, superbe, est faite d’un sentier qui alterne montées, descentes, angles droits, passages entre les arbres, le tout rythmé toujours par les moulins : celui des Aïeux, des Tourelles, du Marché, de la Mer… Les habitations embrassent constamment le plus petit fleuve de France. Il est vrai qu’avec des Pucheux (récipients), on puisait autrefois l’eau dans ce fleuve. La Veules, justement, débouche sur la mer. La voilà de nouveau, toujours bleue et charmeuse.

Publié dans COURS d'EAU-RIVIERES de France | Pas de Commentaire »

 

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