les Spécialités en pays lorrain
Posté par francesca7 le 6 décembre 2013
La Lorraine propose une cuisine à la fois rustique et recherchée, truculente et raffinée. Deuxième région charcutière de France, dès le XVIIè siècle, elle était devenue experte dans l’art de conserver et d’accommoder la viande de porc. Fuseau Lorrain, pâté lorrain, saucisse lotharingienne vous régaleront les papilles… Le poisson d’eau douce est également très souvent cuisiné (Carpe, brochet, truite, perche ou anguille). Par ailleurs le chou fournit un thème qui se décline indéfiniment : chou farci, potée de chou, salade de chou rouge, chou-fleur en gratin… Les fromages ne sont pas oubliés et vous pouvez à loisir déguster un Munster géromé ou une Tome de Gorze. Quant à la vigne, bien qu’elle ait reculé, elle se maintient dans le Toulois et son vin gris mérite bien son renom.
Et enfin, les bières artisanales sont encore brasées en Lorraine et dans les villages, les eaux-de-vie fruitées sont toujours autant distillées. Question gastronomie, la Lorraine relève donc le défi… Toutefois, le chapitre le plus succulent est sans doute celui des fruits, à commencer par la mirabelle, fruit en or, aux qualités gustatives extraordinaires. On la savoure en tarte, confitures ou en fruit frais. La mirabelle est également et surtout réputée pour la célèbre eaux-de-vie, généreuse et fruitée.
On trouve aussi de nombreux fruits tels que les groseilles rouges, les framboises, les quetsches…La Lorraine recèle aussi de nombreuses spécialités culinaires : La quiche lorraine, que l’on doit au cuisinier du roi de Lorraine, Stanislas, lequel affina la pâte à pain en la remplaçant par une pâte feuilletée. Ses saveurs et son moelleux firent vite le tour du pays. La soupe lorraine est également réputée. L’homme qui désirait avoir un garçon devait saler sa soupe au lard et manger de l’ail. Cette soupe au lard est considérablement enrichie de légumes, surtout du chou et des haricots blancs.
Quelques exemples de spécialités :
Les madeleines de Commercy
Le village de Commercy vit la naissance au XVIIIème siècle d’une petite fille qui allait faire la renommée de ce petit coin de Lorraine. Adolescente, la jeune soubrette du nom de Madeleine entra au service du Duc Stanislas Leszczynski. L’histoire s’arrêterait là si elle n’avait dû, un beau jour, remplacer au pied levé le cuisinier du Duc, absent alors que son maître réclamait qu’on le nourrisse. Elle improvisa une recette simple qui conquit le maître des lieux. La recette de la Madeleine de Commercy était née.Cette délicieuse pâtisserie se prépare encore aujourd’hui dans un moule en forme de coquille St Jacques. Elle présente une belle couleur jaune doré à l’extérieur et une mie jaune clair et très moelleuse à l’intérieur. La particularité et le moelleux des Madeleines de Commercy est due aux blancs d’oeufs battus en neige que l’on incorpore à la pâte. Composée de Beurre, de farine, de sucre et d’une larme de fleur d’Oranger, elle régalera petits et grands autour d’une délicieuse collation.
Les dragées de Verdun
Baptêmes, communions, mariages, pas une occasion où la dragée, amande enrobée d’un sirop de sucre, ne soit présente… pour le plus grand plaisir des petits et des grands ! La dragée de Verdun, est une délicieuse friandise dont l’histoire remonte au Moyen Age quand l’amande arrive en France avec les croisés de retour d’Orient… En 1220, à Verdun, un apothicaire recouvre l’amande d’un mélange de sucre et de miel qu’il fait ensuite durcir pour en faciliter le transport…
La dragée était née…Rapidement la gourmandise dépasse les vertus pharmaceutiques et il n’est pas de chambre ou de salon où les dragées n’aient leur place ! Au XVIIIème siècle, un nouveau procédé permet de lisser l’enrobage de l’amande… L’activité est florissante mais c’est au cours du XIXème qu’elle s’industrialise réellement avec l’élaboration de toute une variété de dragées… L’amande partage désormais la vedette avec le chocolat, le nougat, la nougatine…
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