Sur la POINTE DU VAN
Posté par francesca7 le 3 décembre 2013
La pointe du Van est un cap rocheux situé à l’extrême ouest de la commune de Cleden Cap Sizun dans le département du Finistère en France.
La pointe du Van est un cap rocheux qui, du haut de ses falaises, offre une vue inégalable. Voisine de la pointe du Raz, elle est beaucoup moins touristique. Pourtant le panorama y est tout aussi admirable. On peut en effet apercevoir la pointe de Penhir, le Cap de la Chèvre, les Tas de Pois, mais également les pointes de Castelmeur, de Saint Mathieu et de Brézellec. Enfin, on distingue très nettement la pointe du Raz ainsi que le phare de la Vieille. Par temps clair se dessine même l’île de Sein.
Dominant la mer, la petite chapelle Saint They, datant du XVe siècle semble perdue au milieu de nulle part. Pourtant, la légende raconte que sa cloche sonnait comme par magie pour avertir les pêcheurs en danger. Quant à son calvaire, il fut sculpté en 1630 par Roland Doré.
Un sentier permet de faire le tour de la pointe à pied et de découvrir deux jolies petites fontaines. Il faut alors compter environ 2 heures et de bonnes chaussures pour profiter au maximum de ce magnifique spectacle qui s’offre à nous : falaises accidentées, bruyère à perte de vue, et bien évidemment le bleu si particulier de l’Atlantique à cet endroit.
Cette pointe est la petite sœur de la pointe du Raz, toutes deux sont gardiennes de la baie des Trépassés. Elle a, par chance, été plus épargnée que son aînée et certains la préfèrent pour ce côté plus naturel, moins ravagé par les aléas du tourisme de masse. La pointe du Van fait partie intégrante du Grand Site de France et sa protection ainsi que sa gestion sont assurées par leSyndicat mixte pour l’aménagement et la protection de la pointe du Raz et du cap Sizun.
La roche qui la compose est plus friable que celle de la pointe du Raz. En conséquence, elle est plus vulnérable aux attaques de la mer. Elle n’a donc de pointe que le nom car, lorsqu’on s’y promène, on a souvent des difficultés à trouver l’extrémité de la pointe tant elle est évasée et tant ses avancées rocheuses sont nombreuses. C’est peut-être ce qui caractérise cette pointe, pas de direction logique, les chemins y sont nombreux et la promenade peut être longue. Plusieurs rochers monumentaux se distinguent de la pointe, dont le fameux rocher Morgane situé à l’ouest de la chapelle Saint-They.
La chapelle Saint-They a servi de lieu de tournage pour une partie du film « Qui a envie d’être aimé », réalisé par Anne Giafferi (Haut et Fort, 9 février 2011).
Arrivé à la tête de la Pointe de Van, vous avez une belle vue sur le Cap de la Chèvre, la pointe de Penhir avec les Tas Pois et la pointe de St. Mathieu. D’autre part, vous voyez l’ile de Sein et la Pointe du Raz avec le vielle phare.
De la Pointe de Van vous pouvez prendre le chemin de migration côtier à la Pointe du Raz. Puisque le paysage est ici légèrement plus amer et ne le donne plus de cheptel d’arbres, la manière doit être commise prudemment. (Le galet est glissant. Il y a certes quelques étapes encastrées, mais ceux-ci sont détruits par le temps dominant ici (à pied : vers 1 heure et de retour).
Une histoire très ancienne
La roche qui la compose est plus friable que celle de la pointe du Raz. En conséquence, elle est plus vulnérable aux attaques de la mer. Elle n’a donc de pointe que le nom car, lorsqu’on s’y promène, on a souvent des difficultés à trouver l’extrémité de la pointe tant elle est évasée et tant ses avancées rocheuses sont nombreuses. C’est peut-être ce qui caractérise cette pointe, pas de direction logique, les chemins y sont nombreux et la promenade peut-être longue. Plusieurs rochers monumentaux se distinguent de la pointe, dont le fameux rocher Morgane situé à l’ouest de la chapelle saint-They.
Le village actuel de Trouguer, au sommet des falaises de le Pointe du Van qui surplombent la Baie des Trépassés, est bâti à coté d’un vaste établissement romain dont les restes affleurent partout à la surface du sol. La culture, très intense intense dans cette partie du littoral où les villages sont très peuplés, a malheureusement nivelé presque entièrement les vestiges de construction en petit appareil qui s’élevaient encore, il y a quelques dizaines d’années, à plusieurs mètres au-dessus du sol .
De ce camp, il restait à la fin de XVIème siècle un mur de près de 6 mètres de haut. Aujourd’hui, les vestiges qui subsistent sont enfouis à quelques centimètres sous terre et constituent encore un quadrilatère 120 mètres de long environ.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.