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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Superbe balade vers la Sainte-Chapelle de Dijon

Posté par francesca7 le 23 novembre 2013

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La Sainte-Chapelle de Dijon a été la chapelle particulière des ducs de Bourgogne, et le siège de l’ordre de la Toison d’Or jusqu’à la mort de Charles le Téméraire et le déplacement de l’Ordre au palais de Coudenberg à Bruxelles.

Elle était particulièrement chère aux ducs capétiens, aux ducs valois puis aux rois de France.

Elle fut jusqu’à la fin de l’Ancien Régime intimement liée à l’histoire de la Bourgogne, aux services solennels, aux victoires et aux pompes funèbres des princes1. Les souverains et les gouverneurs y marquaient leur passage et les feux d’artifices y étaient tirés.

Elle fut détruite en 1802.

Le duc Hugues III de Bourgogne de la dynastie des capétiens partit en Terre sainte pour un pèlerinage en 1171. Il fit le vœu, au milieu d’une tempête au cours de laquelle il faillit perdre la vie, que s’il échappait au naufrage, il ferait construite dans l’enceinte de son hôtel, une église dédiée à la vierge et à Saint Jean l’évangéliste. Ayant fait don du terrain au Saint-siège du terrain sur lequel serait construite l’église, il fonda à son retour en 1172, un collège de dix chanoine à qui étaient concédés d’importants privilèges. Ce nombre fut porté à 20 en 1214, puis à 24 plus le doyen afin d’être identique au nombre initial de Chevaliers de la Toison d’Or à la fondation de l’Ordre en 1430.

L’ordre de la Toison d’Or 

Superbe balade vers la Sainte-Chapelle de Dijon dans Côte d'Or 180px-Assembly_of_the_Order_of_the_Golden_Fleece_presided_over_by_Charles_the_BoldEn 1432, Philippe le Bon choisit la Sainte-Chapelle de Dijon comme « lieu, chapitre et collège » de l’ordre de la Toison d’or, créé le jour de son mariage avec Isabelle de Portugal le 10 janvier 1430. En raison des guerres multiples et des menaces pesant sur les frontières, Dijon ne put pas recevoir l’ordre avant le jour de la Saint André (le 30 novembre) de 1433, pour son troisième chapitre.

La Sainte Chapelle du xve siècle au xviiie siècle

  • À peine arrivé à Dijon le 31 juillet 1479, Louis XI confirma sa protection royale par ses lettres patentes en août.
  • Louis XII recouvra d’une maladie et lui fit hommage, le 21 avril 1505, en envoyant deux Héraults d’armes porter la couronne d’or qu’il portait le jour de son sacre à Reims pour être attachée sur le vaisseau ou est exposée la sainte Hostie.
  • Le 22 juillet 1556, il y eut une procession solennelle de la sainte Hostie après six mois de sécheresse, et bien heureusement une pluie abondante se déclencha 4 jours plus tard.
  • Une autre procession eut lieu contre la peste qui avait envahi la ville de Dijon. Et le 27 juillet 1631, toute la ville suivit la procession et la contagion cessa.
  • Une fois encore en 1637, la peste fut stoppée par une procession de la Sainte Hostie, qui reçut des dons de cinq cents écus de tous les magistrats de la ville pour redécorer la Sainte-Chapelle de tapisseries neuves.
  • Le grand Condé lui fit don des drapeaux enlevés à la bataille de Rocroi, le 25 juin 1643

La destruction

Durant les premières années de la Révolution, la Sainte-Chapelle de Dijon fut livrée au saccage. Quelques dates: 8 janvier 1791, transfert de la Sainte-Hostie à l’église St Michel. 25 février 1792, quelques jeunes profanent des tombeaux. 18 mai 1792, les cloches qui ont été déposées sont brisées. 23 mai, on retire les boiseries du chœur. Elles seront transférées à l’église St Bénigne. 7 juin, destruction du sol. 11 juin, les grilles et statues qui entourent le chœur sont retirées. 30 juin, on retire les orgues pour les installer à St Michel. Pendant un certain temps, on y enferme des prisonniers. Les plombs des charpentes sont volés. Les vitraux brisés ou retirés. L’état du bâtiment se dégrade, la mairie n’ayant rien fait pour le protéger. Il est décidé de le démolir en 1801. La mise aux enchères de la démolition rapportera autour de 38000 francs. La Sainte-Chapelle de Dijon fut détruite à partir de 1802. La démolition durera jusqu’en 1804. (Il y avait aussi le cloître attenant).

 

 

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Un petit tour à l’Eglise Saint Germain d’Auxerre

Posté par francesca7 le 23 novembre 2013

 

Ancienne abbaye Saint-Germain

Situation

Centre ville, 89000 (Yonne)

Parties Romanes

Clocher, cryptes carolingiennes, salles du bâtiment des moines, fouilles de la nef et du narthex

Décoration

Fresques carolingiennes, chapiteaux et frises divers, sculptures romanes du musée

Datation

Milieu du 9e siècle (cryptes), troisième quart du 12e siècle (clocher et batiment des moines), éléments divers des 6e, 7e, 9e, 11e et 12e siècles

 280px-Eglise_de_l'abbaye_St_Germain_à_Auxerre_DSC_0007

L’abbaye Saint-Germain était sans doute le plus important des monastères d’Auxerre et l’est toujours. Un petit oratoire dédié à Saint-Maurice-d’Agaune aurait été fondé au 5e siècle par Saint-Germain, illustre évêque auxerrois. Après sa mort à Ravenne en 448, son corps est transporté à Auxerre et déposé dans l’oratoire. C’est autour de l’an 500 que la reine Clothilde décide de construire une église plus importante sur le tombeau du Saint si vénéré, on parle de la première basilique Saint-Germain. Plusieurs reconstructions et agrandissements suivent pendant les périodes carolingiennes et romanes. Au milieu du 9e siècle, la basilique est agrandie et c’est de cette époque que datent les magnifiques cryptes qui sont, aujourd’hui, les plus importants vestiges carolingiens en Bourgogne. Ces Saintes-Grottes se composent d’un confession central entouré d’un couloir de circulation rectangulaire et de plusieurs oratoires, prolongé du coté oriental, par une rotonde à deux étages superposés, reconstruite au 13e siècle. Une construction carolingienne semblable n’existe qu’à Flavigny dans la Côte d’Or. Le tout est décoré de plusieurs fresques de la même époque racontant des scènes de la vie de saint Etienne qui sont les plus anciennes fresques connues en France. Le 11e siècle vit la construction de la grande nef romane, dont des fouilles récentes et accessibles montrent les fondations. Pendant la deuxième moitié du 12e siècle l’abbaye est restaurée une fois de plus, comme en témoigne le très beau clocher Saint-Jean, séparé de l’abbatiale depuis les destructions du 19e siècle, montrant des affiliations avec les clochers de l’Ile-de-France avec ses arcatures et son étage octogonal à clochetons, très semblable aussi au clocher de Vermenton. De cette époque datent également trois salles de l’abbaye, dont surtout est intéressante la salle capitulaire avec ses arcatures richement décorées et récemment dégagées. L’église abbatiale est reconstruite aux 13e et 14e siècles et les bâtiments abbatiaux autour du cloître classique datent d’époques différentes. Ils abritent le Musée très intéressant de la ville, où on peut découvrir l’histoire de l’abbaye, quelques sculptures romanes et une grande collection archéologique provenant des divers sites de l’Yonne.

Salle capitulaire de l'abbaye de Saint-Germain
Auxerre possède un grand nombre d’autres édifices religieux dont plusieurs datent de l’époque romane ou préromane. C’est d’abord la Cathédrale Saint-Etienne, qui conserve sous le magnifique vaisseau gothique la crypte de la cathédrale romane de la première moitié du 11e siècle. Ce bel ensemble roman se compose de trois nefs voûtées d’arêtes, entourées d’un vaste déambulatoire à chapelle axiale où on peut admirer des fresques très intéressantes dont le Christ à cheval du 11e siècle. Derrière le chevet de la cathédrale se trouve l’ancien évêché, aujourd’hui préfecture, dont le grand bâtiment médiéval conserve une magnifique galerie romane de la première moitié du 12e siècle avec arcatures à colonnettes et chapiteaux. Auxerre roman, c’est aussi le très beau clocher de l’ancienne collégiale Saint-Eusèbe, qui s’inspire à la fois du clocher voisin de Saint-Germain et de l’art de La Charité. Je peux mentionner encore les cryptes intéressantes des anciennes églises Saint-Pélerin et Saint-Amatre. Pour l’énumération complète des édifices romans de la ville, voir les listes de l’Yonne.

 

Visite

Pour en savoir plus sur Auxerre, vous pouvez visiter les sites Internet suivants:

Site très intéressant sur l’abbaye Saint-Germain: http://www.auxerre.culture.gouv.fr/.
Site très intéressant sur l’histoire de la ville: http://perso.wanadoo.fr/mahistaux/Auxerre.htm.
Le site de l’Office de Tourisme de la ville: http://www.ot-auxerre.fr/.

 

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préserver les lieux de culte

Posté par francesca7 le 23 novembre 2013

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L’histoire du patrimoine religieux de Neuilly a commencé au XVIe siècle. Quand un gentilhomme champenois, Jean-Baptiste de Chantemerle, décide en 1540 d’ériger à ses frais, sur les bords de la Seine, une chapelle destinée à accueillir les fidèles de Port-Nully, trop éloignés de l’église paroissiale Saint-Martin de Villiers-la-Garenne. Bientôt trop petite pour contenir le nombre grandissant de croyants, celle-ci est démolie et une nouvelle église est construite en 1827, avenue de Neuilly. L’église Saint-Jean-Baptiste est l’oeuvre de l’architecte Jacques Molinos, membre de l’Institut chargé par Napoléon des travaux du château de Villiers, et de son fils Auguste.

Mais l’accroissement démographique oblige encore à la création d’un nouveau lieu de culte. Avenue du Roule, sur un terrain octroyé par Mme Balsan, riche propriétaire, c’est l’église Saint-Pierre qui voit le jour en 1896. Dans ses murs, elle abrite toujours de précieux trésors : un tableau de Jean André, dit Frère André, « Les disciples d’Emmaüs » (1753), et une toile de Jean-Baptiste Charpentier, « Saint Pierre » (1788), sans oublier l’orgue de Charles Mutin (1900), reconnu comme l’un des plus importants des Hauts-de-Seine et désormais propriété de la ville.

Car, entre-temps, la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905 est passée par là, faisant tomber ces biens dans l’escarcelle de la collectivité. »Nous ne sommes plus propriétaires mais affectataires, explique le père Pierre Chollet, qui officie à Saint-Pierre.Nous sommes chargés de leur gestion et de leur entretien. »

L’Eglise est toutefois propriétaire de l’ensemble des édifices construits après 1905. Biens qui sont gérés, depuis la création des nouveaux départements en 1966, par le diocèse de Nanterre. Parmi eux figure l’église Saint-Jacques-le-Majeur, construite en 1937 boulevard Bineau sur un terrain cédé à l’archevêché par la famille Hersent. »Elle a vu le jour grâce à une collecte de fonds privés et aux Chantiers du cardinal, l’association fondée par le cardinal Jean Verdier en 1931 pour assurer la construction et l’entretien des églises catholiques », souligne le père. Entre 1938 et 1962, elle subira des travaux d’agrandissement : à la nef primitive s’ajoutent le presbytère, la chapelle basse Saint-Philippe et quatre salles de réunion.

L’autre bien, c’est l’église Saint-Louis, dite « Bienheureuse Isabelle », édifiée en 1958, place de Bagatelle, avec son oratoire en demi-sous-sol, sa grande salle à nef unique et ses vitraux signés Pierre Chevalley. »L’initiative vient de l’abbé Heymann, curé de Saint-Jean-Baptiste, et de l’archevêché, qui, constatant l’essor démographique du quartier de Bagatelle après le lotissement de l’ancien parc de la Folie Saint-James, ont acheté en 1938 à la mairie un terrain bordant la rue de Longchamp », poursuit le père. Resté en suspens pendant la Seconde Guerre mondiale, le projet est relancé en 1952 avec l’aide des Chantiers du cardinal.

Joyaux.

Dans le patrimoine religieux, il ne faut pas oublier les joyaux qui subsistent entre les mains des congrégations. A commencer par le pavillon de Mme Adélaïde, hébergé dans l’aile droite du château de Neuilly et occupé par la maison mère de la congrégation des soeurs hospitalières de Saint-Thomas de Villeneuve. »Expulsées de leur couvent de la rue de Sèvres lors du percement du boulevard Raspail, celles-ci l’ont acquis en 1907 pour y construire une chapelle vouée à Notre-Dame-de-la-images (7)Bonne-Délivrance », précise le père. Y figure toujours un trésor : la fameuse vierge noire, l’une des plus vieilles de France.

Quant aux établissements scolaires qui appartenaient aux congrégations, ils sont aujourd’hui gérés par des associations de parents d’élèves. C’est le cas de l’institution d’enseignement catholique Notre-Dame-de-Sainte-Croix, installée en 1866 sur un terrain de 6 000 mètres carrés, autrefois entre les mains d’un prêtre diocésain. Il en est de même pour l’école Saint-Dominique. Bâti entre 1784 et 1804, l’ancien pavillon de Wurtemberg a été racheté en 1824 par Louis-Philippe d’Orléans, avant d’être occupé en 1862 par des religieuses dominicaines qui l’ont acquis en 1868 pour y fonder une école. Reste l’établissement Sainte-Marie. Cet ancien couvent a été racheté en 1913 par Madeleine Daniélou aux religieuses frappées à partir de 1901 par les lois anti-congréganistes. Cet établissement d’enseignement primaire et secondaire est toujours animé par les membres de la Communauté Saint-François-Xavier.

Le père Chollet ne s’en cache pas : « L’entretien de ce patrimoine est de plus en plus difficile en ces temps de crise et les deniers manquent. » Bien sûr, l’Eglise peut toujours compter sur la générosité des paroissiens. Mais, »avec la crise, ils ont leurs propres problèmes économiques et les donations sont moins fréquentes », soupire-t-il. Alors, l’Eglise est obligée de faire des économies, privilégiant ici la restauration d’une toiture, là celle d’une salle paroissiale. Et, lorsque l’entretien du patrimoine s’avère trop onéreux, elle est contrainte de s’en séparer. Ainsi en est-il de la chapelle Sainte-Anne, acquise en 1864 par les soeurs de la charité de Nevers pour y ouvrir une maison de retraite qu’elles possédèrent jusqu’en 1981, avant son rachat dans les années 1990 par la ville.

Soucieux de préserver ce patrimoine, le maire n’hésite pas à mettre la main à la poche, allant jusqu’à piocher dans sa réserve parlementaire, dont le montant s’élève chaque année à 130 000 euros. »Elle est en partie consacrée à la rénovation du bâti des églises », assure Jean-Christophe Fromantin. Cette année, c’est la paroisse Saint-Jean-Baptiste qu’il a aidée à rénover son baptistère, datant du XVe siècle. Des subventions ont également été accordées à d’autres communautés, au conseil presbytéral pour la mise aux normes du temple protestant boulevard d’Inkermann et au centre culturel Jérôme-Cahen (association culturelle israélite) pour la mise en place d’une cloison.

Du côté des protestants et des juifs

Les protestants possèdent un temple boulevard d’Inkermann (photo). Il a été construit en 1866 grâce à la générosité de Jules Chartier pour accueillir les familles protestantes rassemblées sous le nom d’Alliance évangélique. Dégradé sous la Commune, il rouvre ses portes en 1872. En 1903, l’Eglise réformée de France, jusqu’alors locataire des murs, en devient propriétaire et entreprend une série de modernisations et d’agrandissements. Plus loin, sur le même boulevard, l’Eglise réformée évangéliste, inaugurée en 1867, détruite en 1871 et reconstruite l’année suivante, appartient quant à elle à l’Association réformée de Neuilly.

Boulevard Bineau, le temple édifié en 1876 dans l’ancien parc du château de Neuilly (divisé et loti sur ordre de Napoléon III) pour accueillir la communauté anglicane a été racheté en 1949 par l’Eglise adventiste du 7e jour, mouvement fondé aux Etats-Unis vers 1830 par William Miller.

Quant à la communauté juive, elle possède la synagogue de la rue Ancelle, oeuvre d’Emile Ulmann, élève de l’Ecole des beaux-arts et Grand prix de Rome en 1871, ainsi que le centre communautaire Jérôme-Cahen, qui abrite une école et une salle des fêtes. De style romano-byzantin, son architecture s’inspire de la basilique Sainte-Sophie à Istanbul.

Article paru sur http://www.lepoint.fr/villes

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parler du Courant de Contis

Posté par francesca7 le 23 novembre 2013

 

 

280px-Contis_courant_1Le courant de Contis sert de limite aux communes de Lit-et-Mixe et de Saint-Julien-en-Born, la station balnéaire de Contis faissant partie de cette dernière commune. Fleuve côtier appartenant à la famille des courants landais, il se jette dans l’océan Atlantique mais ne joue plus le rôle d’exutoire depuis l’assèchement des étangs des deux communes dans la deuxième moitié du xixe siècle. Il marque toujours la frontière entre le Pays de Born et le Marensin.

Afin d’en fixer l’embouchure, des enrochements ont été mis en place, qui ont mis fin à l’errance du cours final, et ont évité l’ensablement. Le courant de Contis peut être navigué en canoë depuis Saint Julien sans difficulté particulière, mais il faut éviter de s’engager trop près de l’embouchure, il vaut mieux débarquer à proximité du Pont Rose. En aval de cet ouvrage, il est fréquent de rencontrer des pêcheurs.

Le courant de Contis est un petit fleuve côtier traversant la station balnéaire de Contis, dans le département français des Landes.

L’ancien étang de Lit-et-Mixe et le courant de Contis font l’objet d’un inventaire ZNIEFF de type 2 en 1979 et 1984 sur une superficie de 6010 ha.

Le courant est également constitutif du site Natura 2000 (SIC/pSIC) « Zones humides de l’ancien étang de Lit-et-Mixe ».

Suite à une réclamation Souvenirs de 1953 :

Pour appuyer sa décision de rendre un avis favorable, le maire M. Puyo a rappelé les conséquences de la divagation des eaux qu’avaient entraînée des dégâts sur la digue en 1953. Libéré des entraves mises en place par l’homme, le courant était parti vers le sud, obligeant à la réalisation d’importants travaux sur 2 km pour reconstituer le cordon dunaire. Depuis 60 ans, des interventions de moindre envergure ont également été nécessaires, notamment suite à la tempête de 2009, pour pérenniser la fonctionnalité de la digue.

Afin qu’elle puisse continuer à assurer son rôle de protection de la zone sud, le Conseil municipal s’est prononcé à l’unanimité pour rendre un avis favorable à la réalisation des travaux de la digue sud. Une décision qui devait être rapidement transmise aux services de l’État chargés d’examiner le dossier le 7 octobre.

 

 

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En suivant le Courant de Mimizan

Posté par francesca7 le 23 novembre 2013

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Le courant de Mimizan serpente sur une distance d’environ 7 km, à travers lettes et dunes, notamment le tuc d’Udos, haut de 51 m, marquant la frontière depuis les années 1920 entre Mimizan-Bourg et Mimizan-Plage. Il prend naissance au niveau de la passerelle de Gombaut, à hauteur de l’étang d’Aureilhan, puis est enjambé successivement par le pont de Vigon, le pont Rouge, le pont des Trounques (du Gascon tronca : « souche »), et enfin le pont de la plage. Frontière naturelle, il délimite les secteurs nord et sud de la commune. La marée remonte jusqu’aux abords de la papeterie de Gascogne.

En 1281, un « rôle gascon » autorise la construction d’un moulin à eau sur le cours du courant. En 1812, il se jette dans l’océan Atlantique à 3,5 km plus au sud au lieu-dit de la Malloueyre. En 1828, une forte montée des eaux détruit la dune littorale et l’embouchure d’origine. Deux digues construites entre 1871 et 1873 empêchent le courant de dériver et lui dictent encore aujourd’hui son tracé. Mais l’érosion marine ne ménage pas toujours les infrastructures et le courant fait encore l’objet d’une surveillance accrue

Le courant de Mimizan est un fleuve côtier dont le cours s’inscrit entièrement sur la commune de Mimizan, dans le département français des Landes. Appartenant à la famille des courants landais, il est l’exutoire de l’étang d’Aureilhan mais aussi indirectement des étangs de Biscarrosse et de Parentis et de Cazaux et de Sanguinet.

L’histoire du courant est à l’image des méandres de son tracé. Ainsi, en 1812, il se jetait dans l’océan 3,5 km plus au sud au lieu-dit de la Mailloueyre. En 1928, une forte montée des eaux détruit la dune littorale et l’embouchure d’origine. Deux digues construites par l’homme dictent encore aujourd’hui son tracé. Mais l’érosion marine ne ménage pas toujours les infrastructures et le courant fait encore l’objet d’une surveillance accrue.

Au bord du Courant, les passionnés se donnent rendez-vous toute l’année pour exercer l’ancestrale et très réglementée pêche à la pibale.

La pêche était jadis une activité importante, comme en témoigne la dîme sur deux pêcheries accordée en 1035 par Guillaume, comte de Poitiers, au prieuré de Mimizan. Au début du xxe siècle, il existait sur les bords du courant des parcs à huîtres, dont l’exploitation était encadrée par des autorisations délivrées par le conseil municipal.

En suivant le Courant de Mimizan dans COURS d'EAU-RIVIERES de FranceLa pêche en mer à la pinasse a de nos jours complètement disparu à Mimizan. L’ancien quartier des pêcheurs, fait de vieilles cabanes en bois, était jadis situé sur la rive droite du courant. Les embarcations se remettaient à cet endroit des efforts consentis en mer. Le typique quartier des pêcheurs cède la place à la fin du XXe siècle à un ensemble résidentiel. Une plage se présente désormais au niveau des arènes de la ville et sur la rive gauche, un appontement marque l’emplacement d’un petit port de plaisance.

De nos jours, les pêcheurs peuvent espérer capturer mulets, bars et de novembre à mars, la pêche nocturne permet d’attraper anguilles et pibales

Dune, forêt, Etang Cette boucle, très diversifiée, met en scène le patrimoine architectural, le patrimoine industriel, la forêt dunaire, l’étang d’Aureilhan et le courant de Mimizan.

Le parcours démarre devant le clocher-porche de l’ancienne abbaye bénédictine (1), classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Une coquille stylisée orne le parvis signalant les 1.000 km de distance jusqu’à Saint-Jacques. L’abbatiale était au centre d’une sauveté, étape-refuge des pèlerins, dont 5 bornes subsistent encore.

L’itinéraire passe devant l’usine des papeteries de Gascogne (2), entreprise de taille européenne spécialisée dans la fabrication de papier kraft. Visites organisées (tel office de tourisme). Devant l’école(3), remarquez le vénérable chêne pluri-centenaire. Le chemin grimpe sur la crête dégagée de la lette de Raz (4) d’où l’on a de beaux panoramas. Il emprunte ensuite une piste en forêt domaniale qui borde une piste cyclable (5). Remarquez la présence des arbousiers et chênes verts en sous-bois.

Au quartier Merquedey, il remonte une piste forestière sablonneuse qui conduit au parc de loisirs accrobranches et au terrain de golf (6).

Il se dirige vers les rives de l’étang d’Aureilhan qu’il longe sur près de 1,5 km entre la base nautique (7)et le parc floral (8).

Il descend ensuite la rive gauche du courant de Mimizan (9), jusqu’aux jardins familiaux (10). Puis il regagne le point de départ par le cimetière.

Fiche extraite de la pochette Rando Guide Pays de Born édité par le Conseil Général des Landes (www.landes.org).

A voir

La fête de la mer Mimizan célèbre, mardi 1er mai, sa Fête de la mer. A 11h, messe avec les associations marines et la chorale Notre-Dame des Dunes; 15h, course d’objets flottants non identifiés sur le courant; 16h, défilé nautique et gerbe lancée à la mer; 19h, course des garçons de café. Jeux pour les enfants, cerfs-volants, échassiers… vide-grenier brocante sur le parking du courant à Mimizan-Plage.


Infos pratiques

Départ et arrivée: Parking du musée de l’ancienne abbatiale Notre-Dame. Distance : 9,5 km . Niveau : moyen. Durée : 3h15 à pied; 40 mn à vélo. Balisage : bleu (griffé Landes randonnée). Carte : IGN 1340 ET. Toulouse-Mimizan (Landes): 260km . 3h45. Périphérique ouest, A 624 (direction Colomiers), N 124 (direction Bayonne) jusqu’à Mont-de-Marsan, N 134 jusqu’à Sabres, D 626 (direction Labouheyre) jusqu’à Mimizan. Office de Tourisme: Tél.05 58 09 11 20 (www.mimizan-tourisme.com)

 

 

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