Après lui, il faut tirer l’échelle – expression française
Posté par francesca7 le 22 novembre 2013
Expression française attestée au XVIIème siècle qui s’explique par le fait que celui qui enlève l’échelle ne peut plus permettre à personne de monter à savoir qu’il n’y ait plus personne en compétition. L’origine viendrait du milieu des criminels de l’époque où l’échelle était l’objet culte des condamnés leur permettant de monter au gibet pour être pendu. La règle du jeu voulait que ce soit le plus coupable qui passait en dernier et qu’après lui on se devait de retirer l’échelle en question. De nos jours, avec l’abolition de la condamnation à mort, cette expression ne s’emploie plus qu’au figuré.
Exemple d’utilisation : Je te recommande le dernier numéro de la Revue. Il y a une appréciation de l’école allemande romantique après laquelle il faut tirer l’échelle. (G. Flaubert : Correspondances)
Ces mots signifient que, si quelqu’un a très bien fait une chose, il ne faut pas chercher à l’égaler.
Cette locution proverbiale s’emploie pour désigner un homme très habile ou très fort, qui fait si bien que personne ne saurait entreprendre de faire la même chose après lui et de la faire mieux que lui.
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On s’en sert aussi en parlant d’une personne qui vient de raconter sérieusement un fait exagéré et incroyable.
On a employé ici le mot échelle, parce que cet objet servait aux condamnés pour monter au gibet. Lorsqu’il y avait plusieurs condamnés que l’on exécutait successivement, c’était le plus coupable qui passait le dernier, on disait tout naturellement qu’après lui on pouvait tirer l’échelle.
Cette locution, employée actuellement, ne l’est plus qu’au figuré.
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