allons au Musée de la vie Bourguignone
Posté par francesca7 le 18 novembre 2013
Du 14 septembre au 30 décembre 2013
Le Musée de la Vie Bourguignonne Perrin de Puycousin, situé dans le cloître du Monastère des Bernardines présente une collection d’ethnographie rurale (costumes, mobilier,…) et urbaine (vie quotidienne à Dijon du 18e au début du 20e siècles).
En 1623, les cisterciennes de l’Abbaye Notre-Dame de Tart arrivent à Dijon pour établir leur réforme et construisent un monastère, achevé en 1767.
Les moniales quittent le lieu en 1792 et les bâtiments sont alors occupés par une caserne puis affectés à un hospice en 1803.
En 1975, une charte culturelle entre la Ville de Dijon et le Ministère de la culture prévoit la création d’un Musée d’art sacré dans l’église et d’un musée d’ethnographie régionale dans le cloître. Cet ensemble de bâtiments est un des rares exemples de monastère post-tridentin installé au coeur d’une ville.
Dés 1870, le fondateur du musée, Maurice Perrin de Puycousin, démarre ses collectes dans le Tournugeois, la Bresse et le Mâconnais.
En 1935, sa collection est donnée à la Ville de Dijon « en vue de créer un musée d’ethnographie régionale » ; il sera inauguré en 1938.
A sa mort en 1949, le musée est rattaché au Musée des beaux-arts de Dijon. Devant l’état de détérioration des collections, le musée Perrin de Puycousin ferme en 1970.
L’exposition, en 1978, « Aspects du futur musée de la vie bourguignonne : collection Perrin de Puycousin » préfigure, comme son nom l’indique le futur musée, inauguré en 1985 avec l’ouverture de la Galerie Perrin de Puycousin.
Le Musée d’Art Sacré est rattaché au Musée de la vie bourguignonne en 1993.
Les années 1994 et 1995 voient s’ouvrir le premier et le second étage du Musée de la vie bourguignonne Perrin de Puycousin.
Les musées sont présents sur Facebook en tapant « Musée de la Vie bourguignonne Perrin de Puycousin et musée d’Art sacré »
Composante majeure du costume régional, la coiffe est une des pièces les plus convoitées des folkloristes de la fin du XIXème siècle. Elle éclaire le visage de nombreuses bergères que campent dans les paysages les artistes de la seconde moitié du siècle.
La collection Perrin de Puycousin compte environ 800 coiffes régionales, essentiellement mâconnaises et bressanes. Les donateurs du musée de la Vie bourguignonne ont enrichi ce fonds initial de quelques 300 pièces.
À la multiplicité des formes se mêle la diversité des origines et des coutumes : coiffe journalière ou de fête, bonnet de service ou de propreté, coiffe de travail connue en Bourgogne sous le nom de layotte, encore présente sur les cartes postales !
Cette exposition présente près de 70 coiffes, bonnets et layottes, largement documentés.
Une exposition à ne pas manquer, autant pour découvrir les secrets du langage des coiffes que pour admirer leur façonnage !
Le programme des visites commentées et animations autour de l’exposition est disponible sur www.dijon.fr et sur le programme de saison du musée.
Musée de la Vie bourguignonne Perrin de Puycousin
17 rue Sainte-Anne
21000 DIJON
Tél : 03 80 48 80 90
museeviebourguignonne@ville-dijon.fr
www.dijon.fr
Dijon, Musée de la Vie Bourguignonne Perrin de Puycousin (collections)
Au rez-de-chaussée, la galerie Perrin de Puycousin présente un patrimoine ethnographique rural et bourguignon de la fin du 19e siècle. Mobilier, équipement domestique, costumes traditionnels sont exposés soit dans les vitrines didactiques, afin de mieux comprendre la chaîne des savoir-faire, soit dans des reconstitutions d’atmosphère animés de mannequins de cire.
Cette muséographie de la fin du 19e siècle renvoie à celle préconisée par le fondateur du musée : Perrin de Puycousin, admirateur de l’oeuvre de Frédéric Mistral.
Ainsi, la salle des âges de la vie entraîne le visiteur dans une farandole qui lui fait découvrir la somptuosité des costumes bressans et mâconnais, le clinquant des bijoux traditionnels, la diversité des objets symboliques. Une cuisine bressane est reconstituée avec un mobilier d’autant plus important que l’architecture de cette région ne permet pas l’aménagement de placards ; des ustensiles disposés dans leur contexte d’utilisation, illustrent à merveille cette vie d’autrefois.
Au premier étage, est évoquée la vie quotidienne à Dijon à la fin du 19e siècle. Ainsi, dix commerces sont reconstitués : une pharmacie, une chapellerie, un fourreur,… Toutes installées jadis au coeur de la cité, ces boutiques avec leur devanture d’origine, témoignent d’un mode de vie aujourd’hui disparu.
Ce parcours se complète par des présentations thématiques : la faïence de Dijon, les industries de cycles, l’agro-alimentaire… Enfin, le panthéon dijonnais accueille le visiteur qui, grâce à un jeu de miroirs, se voit parmi les grands hommes de la ville ; moment qu’il peut perpétuer en se rendant à l’atelier du photographe pour se faire tirer le portrait, dans le costume de son rêve.
Au second étage, sont donnés à voir des éléments identitaires de la Bourgogne. La Bourgogne n’est pas seulement le Bourgogne. Dans cette galerie, circule d’un côté, un train miniature animant les affiches éditées par PLM pour vanter les richesses touristiques de la province ; de l’autre, déambule une procession de santons en pierre polychrome du sculpteur Pierre Vigoureux (1884-1965) campant les Bourguignons dans leurs activités quotidiennes.
Au centre, trois modules de huit vitrines permettent d’aborder les activités liées aux métiers de la pierre, de la terre et du bois.
Enfin, aux cimaises, sont exposés des photographies d’auteur, comme celles de Janine Niepce ou de Rajak Ohanian.
Un salon de lecture invite le visiteur à compulser des ouvrages sur la Bourgogne et une salle audiovisuelle présente un programme mensuel sur des techniques oubliées, des récits de vie, des façons de dire et de faire.
Egalement au musée
Boutique du musée
Librairie (livres jeunesse, catalogues d’exposition,…), carterie (affiches, cartes postales, plans), terres vernissées, réedition de jouets anciens sont également à votre disposition.
Pour recevoir un livre ou un catalogue de la boutique, il vous suffit de faire parvenir à l’adresse du Musée, un chèque du montant de votre commande à l’ordre de la trésorerie municipale.
Bibliothèque et Centre de documentation
Lieu accessible à toutes les personnes ayant une recherche précise à faire autour des thèmes de nos collections (Bourgogne rurale au 19e siècle, commerces et industries de Dijon et Côte d’Or, métiers d’autrefois,…). Le fonds documentaire (ouvrages, périodiques, dossiers, photographies,…) consultable sur place uniquement est commun aux Musées d’art sacré et de la vie bourguignonne Perrin de Puycousin.
Le catalogue de la bibliothèque est informatisé, il est consultable sur le site internet de la Bibliothèque municipale de Dijon, sous la rubrique « réseau », « établissements culturels » (www.bm-dijon.fr).
Service des publics
Il propose des visites guidées, des ateliers et réalise de nombreux outils pédagogiques : documents (livrets-jeux, fiches d’aide à la visite,…) et malettes pédagogiques diffusées par le Centre régional de documentation pédagogique (sur les thèmes du pain, de l’enfance, de la taille de la pierre, de l’alimentation…). Une exposition itinérante « Pain bis, pain blanc » peut également être prêtée gratuitement.
Pour plus de précisions, vous pouvez consulter le programme des activités ou contacter le service au 03-80-48-80-97. Entrée gratuite
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