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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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LA FEODALITE en BOURGOGNE

Posté par francesca7 le 14 novembre 2013

 

 

En 1731, les Arabes, massacrant, pillant, incendiant arrivèrent à Saulieu  qui fut détruite de fond en comble. Liernais, Avallon, La Roche en Brenil subirent le même sort.

En 1852, les Normands ravagèrent l’Auxois. Et au 10ème siècle et surtout au 12ème siècle, la guerre était partout.

Cependant, la Féodalité joua son rôle. Le château de Thil qui remonterait au règne de Charlemagne, au 9ème siècle. La collégiale qui date du 14ème siècle. Pendant la guerre de Cent Ans, la Bourgogne ravagés par les Anglais, les Ecorcheurs (Grandes Compagnies). C’est en 1366, à la mort d’Arnaud de Cervole, que les soudards du « Petit Farby », son cousin, en profitèrent pour assiéger le château de Thil pendant cinq jours et le prirent le 15 mai. Ils exigèrent une rançon de 3 500 F or. 

Traité ici, l’histoire de Thil serait beaucoup trop long. C’est un des plus anciens châteaux forts de France et le site a été périodiquement remanié du 19è au 15è siècle. Nous évoquerons la période la plus faste, celle de Jean de Thil connétable de Bourgogne en 1340. Pour rendre grâce à Dieu de sa bonne fortune, sire Jean fait édifier la collégiale. L’ambiance de l’époque, avec nos « preux chevaliers », vaut d’être contée !

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Jean dota la collégiale d’un chapitre composé de cinq chanoines et d’un doyen, astreints à célébrer (au moins) deux offices par jour, pour l’éternité. Cette pratique prit fin à la Révolution, en 1790 ! Les chanoines logeaient dans des petites maisons avec jardin, côté Est du site, le doyen à Maison-Dieu. Ils vivaient des redevances prises sur les terres, leur ayant été octroyées. L’existence des serfs des alentours était tellement misérable, notamment à Nan, que ceux-ci préféraient rester célibataires que de voir leur progéniture subir le même sort qu’eux ! 

Eclate la guerre de Cent Ans donc. Jean de Thil qui a épousé Jeanne de Chateauvillain en 1345, devient l’un d s plus proches vassaux des ducs. Il est nommé connétable du duc Eudes IV, c’est-à-dire chef des armées, à la mort de Robert de Châtillon. C’est à ce moment qu’il décide d’adjoindre une collégiale à sa forteresse. La construction dure de 1343 à 1350. Ce n’est évidemment pas un hasard si l’édifice est fortifié ! C’était une sage précaution car, en plus des guerres privées entre seigneurs, s’annonçait la menace de la guerre de brigandages de ce qu’on commençait à appeler les « Grandes Compagnies », ces bandes de soudards mis au chômage par les suspensions de conflits périodiques. 

Pour situer l’époque, n’oublions pas que la Grande Peste ravagea l’Auxois en 1348, conduisant à la tombe, ou plutôt à la fosse commune, des milliers d’habitants. 

téléchargement (5)En 1356, c’est la déroute de Poitiers, Jean de Thil n’y est pas : il est mort deux ans plus tôt. L’élite de la chevalerie française y trouve la mort, part en captivité ou verse une rançon. Parmi les morts : Jean de Châteauvillain, frère de Jeanne. Prisonnier ; un certain Arnaud de Cervole dont nous aurons bientôt à reparler. Après Poitiers, les troupes anglo-navarraises du roi d’Angleterre, Edouard III, se jettent sur la Bourgogne après la Champagne. Auxerre est prise par les bandes de Robert Knowles. Courcelles-Frémoy est incendiée. Saulieu est détruite. Le jeune duc, Philippe de Rouvres doit traiter avec les envahisseurs  : le traité de Guilllon aussi appelé « traité des moutons d’or » , signé le 10 mars 1360 avec les Anglais, épargne la dévastation aux Bourguignons contre une énorme rançon (200 000 deniers d’or). 

Un chevalier anglais nommé Nichole de Tamborth sert d’interprète pendant les négociations ; il émarge donc au budget ducal en même temps qu’il guerroie pour son propre compte et celui du roi d’Angleterre. On le vit même apparaître dans la même négociation sous deux identités ; comme chevalier anglais et en tant que négociateur payé par le duc, pour son plus grand profit bien sûr ! 

397px-Helm_DSC02149Malgré les accords, les bandes de pillards réapparaissaient sans cesse. Des soudards arrivés dans l’Auxois annoncèrent qu’ils « feroient guerre et bouteroient les feux partout se les diz messire Nichole et Guillaume (de Granson) autre belle figure de l’époque) ne leur tenoient ce que promis avoient pour le paiis de Bourgogne ». Autrement dit, ils réclamaient une rançon en échange de leur « neutralité. 

Nichole de Tamborth était comme par hasard avec le duc à Beaune. Dès le lendemain de l’annonce de ces menaces, il reçut pour prix de ses services auprès des routiers, les terres de Courcelles et de Montigny. C’est ainsi que pendant sept ans, Bierre les Semur  eut pour seigneur un soldat du roi d’Angleterre. 

Les impôts et autres redevances perçus sur la population locale ont donc alors servi à entretenir un capitaine, Edouard III et ses hommes ! Ce capitaine devenait vassal des ducs (le dit messire nicole tendra en fie et hommage de nous et de nos successeurs ducs de bourgogne les maisons dessus dites). Comme tel, il était donc tenu de répondre aux convocations de l’armée ducale ; ce n’est pas là, d’ailleurs, la plus surprenante des incongruités de l’époque…. Laissons là Tamborth. Attendu que ses responsabilités l’appelaient à d’autres besognes.

 

Philippe de Rouvres étant mort le 21 novembre 1361, c’est Philippe le Hardi, le premier des « grands ducs d’Occident » qui entre en possession de la seigneurie de Courcelles, et Montigny, et donc de Bierre les Semur le 15 novembre 1367. Portons un instant nos regards vers la butte de Thil et son château au même moment. L’histoire est bien révélatrice des événements et des moeurs du temps.

 Au 16ème siècle, les habitants de notre région eurent à souffrir des guerres de religions. Les simples gens de nos campagnes ne s’étaient pas mêlés de la querelle religieuse, ils étaient restés fidèles à la foi catholique et se demandaient qu’à vivre et labourer en paix ; malheureusement, des bandes de pillards dévastaient les maisons, molestant le paysan et vivant à ses dépens. Au commence de son règne, Henri IV constate « que tous les villages sont quasi inhabitables et déserts, la cessation de labour presque générale, le peuple appauvri et presque à sa dernière misère ». 

A la suite des ravages causés par ces guerres, les loups accoutumés à se nourrir de cadavres humains étaient devenus d’une grande férocité et fort audacieux. Le bétail et les gens étaient souvent attaqués, des chasses aux loups étaient organisées dans chaque village. Les histoires de loup faisaient frémir, les soirs, dans les chaumières.

 

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