Produits locaux de la région Parisienne
Posté par francesca7 le 5 novembre 2013
Le miel de Neuilly
Très parfumé, d’une belle couleur ambrée, liquide… Tel est le miel de Neuilly. Comme Levallois avant elle, la ville a elle aussi son propre nectar depuis que la municipalité a décidé, en 2010, d’installer des ruches. Dix essaims de 20 000 abeilles ont été implantés sur l’île du Pont, dans un espace clos de 2 500 mètres carrés, sous le pont de Neuilly. Que butinent-elles ? Les dizaines de fleurs plantées depuis trois ans juste pour elles, et dont une partie est renouvelée chaque année : lavande, romarin, thym, mahonias, trèfles en fleur ou encore roses de Noël en hiver. Mais elles rapportent aussi les saveurs des arbres plantés jusqu’à 3 kilomètres à la ronde (tilleuls, marronniers, acacias), ainsi que celles des espèces présentes dans les nombreux jardins privés. Un environnement qui, autant que les conditions climatiques, joue à plein sur le goût du miel : si la première récolte (20 kilos) en 2010 exprimait des notes de tilleul, les suivantes (40 kilos et 50 kilos) ont donné un produit plus parfumé et plus concentré, les saisons ayant été plus chaudes. La prochaine récolte devrait pouvoir être dégustée, comme les précédentes, à l’occasion du Week-end du végétal.
Le gigot de Sébillon
On vient de tout Neuilly, et même d’ailleurs, pour déguster le gigot d’agneau de Sébillon. Charles Pasqua, Robert Hossein, Omar Sharif, mais aussi de grands patrons du CAC 40, sont des aficionados de cette spécialité qui a fait depuis longtemps la réputation du restaurant. Cuit nature (sans aucune herbe ni matière grasse), rosé à coeur, cet allaiton d’Aveyron AAA tranché devant le client et servi à volonté a de quoi séduire les gourmets les plus exigeants. »Il est élevé exclusivement sous la mère, ce qui lui donne une chair ferme et très soyeuse et un goût très raffiné. Il est également d’une parfaite composition : ni trop sec, ce qui en ferait une viande dure, ni trop gras, ce qui le rendrait écoeurant », explique Christophe Joulie, PDG du groupe Joulie, propriétaire de onze restaurants à Paris. Issu à l’origine de la race de brebis lacaune, l’agneau servi dans cette institution provient aujourd’hui exclusivement d’un groupe de 250 éleveurs aveyronnais qui ont obtenu une indication géographique protégée. A l’origine de leur alliance : Gérard Joulie, père de Christophe, qui eut l’idée il y a une quinzaine d’années de créer une filière susceptible de fournir en agneaux de grandes tables (dont la sienne) toute l’année. Le seul Sébillon en consomme aujourd’hui 80 par semaine. Le strict cahier des charges des éleveurs (des bêtes âgées de 3 mois au plus et d’un poids maximal de 16 kilos) garantit à leur viande une qualité optimale. Peu étonnant qu’on ne puisse se retenir d’en redemander.
20, avenue Charles-de-Gaulle. 01.46.24.71.31.
Les scampi fritti de Livio
C’est l’une des recettes mythiques de la cuisine italienne. Mais c’est aussi l’un des plats phares de Livio : les scampi fritti figurent à la carte de cette trattoria neuilléenne depuis son ouverture, en 1964 ! Presque un demi-siècle plus tard, le succès de ces beignets de gambas légèrement frits ne se dément pas : « Nous servons environ 10 000 scampi par an et certains de nos clients nous les réclament chaque dimanche depuis vingt ou trente ans », assure Pierre Innocenti, le petit-fils du fondateur, qui règne sur le restaurant depuis le 1er janvier 2012 en compagnie de son frère, Charles, et de son cousin, Stéphane. En une cinquantaine d’années, la recette a un peu évolué : « Les langoustines, hors de prix, ont été remplacées par des gambas bio afin de maintenir ce plat à un tarif raisonnable, explique Pierre Innocenti.Et nous avons progressivement allégé la pâte à frire. » Mais les scampi sont toujours servis avec des beignets de courgette découpés en forme de frites et accompagnés d’une sauce dont la composition est jalousement conservée. »Il s’agit d’une mayonnaise aux herbes dont le secret de fabrication remonte à l’époque de mon grand-père et se transmet de génération en génération », sourit Pierre Innocenti. Une préparation si savoureuse qu’il n’est pas rare que les habitués la réclament pour accompagner une autre spécialité de Livio, le fameux carpaccio.
6, rue de Longchamp. 01.46.24.81.32.
Le T-burg du Tropical
Où mange-t-on l’un des meilleurs hamburgers de Paris ? Au Tropical, à Neuilly, jurent les inconditionnels. »Des clients qui sont partis à l’étranger reviennent chez nous à chacun de leurs retours à Paris », raconte, non sans fierté, Muriel Quiles, la responsable du restaurant. Et que dire de ces deux Américains octogénaires qui, assis à deux tables différentes, jurèrent n’avoir jamais mangé de burger aussi bon de toute leur vie ? Le T-burg n’a pas changé dans sa fabrication depuis l’ouverture du lieu en 1987. Celle-ci suit à la lettre la recette du premier hamburger qui fut servi à Boston en 1901. La viande, hachée sur place, est mélangée avec un jaune d’oeuf, de la noix de muscade et du jus de citron, avant d’être saisie à l’américaine sur une plaque « à snacker » rapportée des Etats-Unis, qui lui donne toute sa saveur. Rien d’industriel n’entre dans sa composition : il est fait à partir de boeuf frais du Limousin, ni trop gras ni trop sec, que livre deux fois par jour le boucher neuilléen Michel Lemoine.
La garniture est à son image : les buns (petits pains) viennent du laboratoire d’une jeune boulangère de la ville. Le coleslaw qui l’accompagne est fait maison, tout comme la salade César. Quant aux petites pommes de terre grenailles qui complètent ce plat à l’équilibre savamment étudié, elles sont cuites à la vapeur, et non frites comme dans les fast-foods. Adapté à tous les appétits (de 150 à 500 grammes de viande au choix), la star du Tropical se décline selon les goûts. Au bacon, au cheddar fermier ou encore au gorgonzola fondu, il peut également afficher une touche très française, avec du foie gras cuit fondu (le Rossini) et même avec des lamelles de truffe, arrosé de jus de truffe. Patrice Henras, le patron du restaurant, possède en effet une société familiale qui les produit à Cahors depuis 1820. Dans ces conditions, est-il encore besoin de traverser l’Atlantique ?
5, place Parmentier. 01.47.45.15.55.
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