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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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les Eglises

Posté par francesca7 le 4 novembre 2013

Les catholiques

les Eglises dans EGLISES DE FRANCE dom_svatej_alzbety_a_kaplnka_sv._michala_kosice_slovenskoSur le blason de Montpellier, Notre-Dame de la Carnation est assise sur un trône antique doré. Et partout dans la ville, des clochers pointent vers le ciel. De quoi imaginer une Eglise catholique montpelliéraine opulente… »C’est un fantasme, assure le diacre Wayne Bodkin. Notre diocèse est loin d’être fortuné. » La loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905 est passée par là, faisant tomber les lieux de culte dans l’escarcelle des collectivités. Ainsi, la cathédrale appartient à l’Etat et les églises construites avant cette date, à la ville. »En échange, ils protègent ces bijoux », explique le diacre Wayne Bodkin.

« Nous détenons environ une douzaine d’églises, édifiées après 1905″, précise Etienne de Joigny, l’économe diocésain, qui assure ne pouvoir être plus précis. Et ce n’est pas tout : le diocèse possède également une douzaine de maisons paroissiales-presbytères et une vingtaine d’appartements dont certains servent à loger des prêtres, les autres étant loués au parc privé. A cela s’ajoute l’ancien séminaire, qui accueille aujourd’hui un collège et une école. »L’entretien des lieux coûte cher et nos moyens sont limités », déplore l’économe. Et les legs comme les donations, moins fréquents. Alors, l’Eglise doit rogner sur l’entretien, privilégiant ici la restauration d’une toiture, là d’une salle paroissiale. Pire, elle est parfois contrainte de se séparer de son patrimoine. »Quand un lieu n’est plus utilisé ou en mauvais état, il n’y a pas d’autre solution », soupire Etienne de Joigny.

Voilà quatre ans, l’archevêché a ainsi quitté le palais épiscopal et l’a confié par bail emphytéotique (70 ans) à l’agglomération. De son côté, la maison diocésaine a été contrainte d’abandonner le centre Saint-Guilhem qui l’hébergeait. Située en plein centre et très prisée, cette bâtisse a été vendue à un groupe immobilier. Résultat : un nouveau bâtiment, la villa Maguelone, a été édifié avenue Saint-Lazare pour accueillir les services diocésains, la radio RCF-Maguelone, les services de la catéchèse et la résidence de l’archevêque. »Avec ces regroupements, nous réalisons de sensibles économies », explique Etienne de Joigny.

Pour trouver des joyaux du passé, il faut chercher du côté des congrégations religieuses. Ainsi, via l’association des Augustins, les dominicains conservent une chapelle de 1643 située à deux pas du musée Fabre et un couvent où onze frères vivent en communauté. De son côté, à Saint-Guilhem-le-Désert, la communauté du Carmel de Saint-Joseph gère l’abbaye de Gellone, classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Les protestants

Image illustrative de l'article Église protestante Saint-Martin de JebsheimImpossible de faire un pas dans la ville sans voir se dérouler des chapitres entiers de l’histoire protestante. Du côté de l’église Saint-Denis, ce sont 65 officiers huguenots qui furent exécutés en 1628. Sur l’actuelle esplanade Charles-de-Gaulle, ce sont des pasteurs qui subirent au XVIIIe siècle le même sort. A l’emplacement de l’hôtel de Ganges, la préfecture, c’est le Grand Temple qui fut complètement rasé en 1682. Le protestantisme a laissé son empreinte sur la ville et ses bâtiments. Comme Valdo Pellegrin (lire interview p. XXVI), ancien professeur à l’Ecole nationale supérieure de chimie de Montpellier et ancien conseiller presbytéral de l’Eglise réformée, le montre dans son livre « Montpellier la protestante. L’histoire de la ville en 23 lieux de mémoire »(1).

N’allez pas croire cependant que ces pépites appartiennent uniquement au passé… En effet, certains subsistent et sont toujours aux mains de l’Eglise réformée. S’ils ont survécu aux siècles, c’est en partie grâce aux paroissiens. L’Eglise réformée compte 2 100 familles dont 810 participent activement à la vie financière. Ainsi, rue Maguelone, le temple, édifié en 1870, retrouvera bientôt toute sa splendeur. »Avec l’aide de la Fondation du patrimoine et des collectivités locales, ce temple fait l’objet d’une réhabilitation dont la première tranche, concernant une mise aux normes de sécurité, vient de s’achever », précise Valdo Pellegrin. Et si, dans le quartier du Mas de Tesse, l’Eglise réformée a dû se séparer d’un temple, c’est parce qu’il faisait double emploi avec celui de la Margelle, situé dans le quartier de la Mosson.

A côté des lieux de culte, l’Eglise réformée possède des biens plus étonnants. A l’instar du cimetière construit en 1809, sur décret napoléonien, accordant à chaque culte un lieu d’inhumation. Y reposent le peintre Frédéric Bazille et l’ancien maire Jules Pagézy. »Sur ce site, nous avons vendu à un promoteur un bout de terrain sur lequel il a construit un immeuble. Nous y avons récupéré un appartement pour notre gardien et une salle de réunion pour la gestion de notre cimetière. Les fonds serviront également à la réfection du temple Maguelone », explique Valdo Pellegrin. Mais la plus grande fierté des protestants demeure leur faculté de théologie. Hébergée dans la villa Saint-Martin du Prunet, elle a été achetée à l’économiste Charles Gide, en 1919, par l’Union des Eglises réformées évangéliques. Haut lieu de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, elle compose, avec la faculté de Paris, l’Institut protestant de théologie et forme 200 étudiants par an.

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A l’abbaye de Cîteaux en Côte d’Or

Posté par francesca7 le 4 novembre 2013


Sous la prodigieuse impulsion de st Bernard, venu y vivre en 1112 avant de devenir, trois ans plus tard, abbé de Clairvaux, ce rameau détaché de Cluny rayonna à son tour à travers le monde.

C’est en ce lieu, parmi les « cistels » (roseaux en ancien français) que Robert, abbé de Molesme, fonda en 1098 l’ordre des Cisterciens. Le site antique s’appelait en latin Cistercium. Une cinquantaine d’habitants .. des moines cisterciens (ou bernardins).

A l’abbaye de Cîteaux en Côte d’Or dans Côte d'Or 220px-abbaye_de_citeaux_galerie_du_cloitrePostérité et austérité – Pendant l’abbatiat d’Etienne Hardin (1109-1134), organisateur de l’unité de l’Ordre, Citeaux donne naissance à quatre « filles » : La Ferté, Pontigny, Clairvaux et Morimond. Au moyen age, plus de 3000 couvents avait adopté l’observance rigoureuse de la règle de saint Benoît. L’abbaye de la Trappe, rattachée à l’Ordre en 1147 et réformée en 1664, laisse elle aussi, son nom à nombre de ces monastères. En 1892, une scission s’opère officiellement pour donner deux observances ; l’ordre de Citeaux dont les membres pouvaient s’adonner à un ministère pastoral, intellectuel (enseignement) ou charitable (missions dans le tiers-monde) et l’ordre des Trappiste,s à vocation contemplative (stricte observance). Expulsés pendant la période révolutionnaire, qui faillit être fatale à l’abbye (l’Ordre est supprimé par l’Assemblée nationale), les moines ne reviennent qu’en 1898. Citeaux fut alors de nouveau proclamée la première de l’Ordre, titre reconnu par les Trappistes.

Pour la Visite : Du patrimoine de ce haut lieu de l’Occident, il reste pue de chose : seuls demeurent les vestiges de l’ancienne bibliothèque, à façade de briques émaillées, qui date du 15ème siècle ; six arcades de cloitre gothique y sont encastrées et une salle voûtée subsiste au 1er étage. On peut voir  encore un beau bâtiment du 18è siècle du à Nicolas Lenoir (où vivent les moines aujourd’hui), et un autre de la fin du 17è siècle, le défnitoire construit parallèlement à la rivière ; l’église qui renfermait les tombeaux des premiers ducs de Bourgogne (ainsi que celui, conservé au Louvre, de Philippe Pot) a totalement disparu.  Pour commémorer les 900 ans de la fondation de l’abbaye, une nouvelle église a été construite (inaugurée en mars 1998).

220px-Abbaye_de_C%C3%AEteaux_le_d%C3%A9finitoire dans EGLISES DE FRANCE Le génie hydraulique à Cîteaux

La règle bénédictine veut que chaque monastère doive disposer d’eau et d’un moulin. L’eau permet de boire, de se laver et d’évacuer ses déchets. C’est pourquoi les monastères sont en général placés le long d’un cours d’eau. Quelquefois établis en des points où le précieux liquide fait défaut ou n’existe pas en quantité suffisante, ils doivent se spécialiser dans le génie hydraulique et construisent barrages et chenaux pour amener l’eau jusqu’à leurs moulins.

Les moines de Cîteaux se sont initialement installés près du ru du Coindon, insuffisant pour couvrir leurs besoins. Sous l’abbatiat d’Albéric, ou Aubry, (1099-1108), cette difficulté d’approvisionnement en eau oblige à déplacer l’abbaye de 2,5 km pour s’établir au confluent du Coindon et de la Vouge. En 1206, il faut encore augmenter le débit hydraulique et un bief long de 4 km est creusé sur la Vouge, mais cette dérivation se révèle toujours insuffisante. Les moines, après avoir négocié le passage au duc de Bourgogne et au chapitre de Langres, s’attaquent alors, non sans difficultés, au chantier du détournement de la Sansfond (ou Cent-Fonts), qui leur assurera un débit régulier de 320 litres par seconde. Le chantier est considérable : en plus de creuser un canal long de 10 km à partir du village deSaulon-la-Chapelle, les moines doivent réaliser le pont des Arvaux, un pont-aqueduc de 5 m de haut, permettant le passage du canal au-dessus de la rivière Varaude. Vers 1221, l’eau du canal arrive dans le monastère, et le résultat est à la hauteur des efforts engagés. Les travaux augmentent considérablement le potentiel énergétique de l’abbaye : avec une chute d’eau de 9 mètres, au moins un moulin et une forge sont installés sur le nouveau bief. Ces eaux, renforcées par les eaux du bief de la Vouge et du ru du Coindon, circulent au moyen de canalisations souterraines sous l’ensemble des bâtiments : logis ducal, bâtiment des convers, réfectoire, cuisine, et noviciat pour alimenter ensuite un canal à ciel ouvert.

Au xviie siècle, Cîteaux se présente comme une petite ville enserrée à l’intérieur d’un vaste mur d’enceinte. Ses bâtisseurs ont mis en œuvre cette solution comme une réponse architecturale à l’observance du vœu de stabilité selon la Règle de saint Benoît :

« L’âme est en danger quand le moine est en dehors de son monastère, le cénobite court des risques quand il s’éloigne de sa communauté. »

220px-Abbaye.CiteauxCette règle veut que tout le nécessaire se trouve à l’intérieur du monastère, le mur d’enceinte protégeant du monde extérieur de vastes constructions qui étonnent par leur importance. Mais Cîteaux, chef d’Ordre, n’est pas une abbaye quelconque. Elle se doit de recevoir décemment, non seulement les délégués du chapitre annuel, leurs familiers, les chevaux, mais aussi la famille ducale, et d’héberger les novices. Ces obligations ont influé sur l’infrastructure d’accueil qui doit répondre à ces besoins.

Au nord, la porterie s’ouvre sur une première cour appelée « basse-cour », fermée sur son pourtour par de vastes bâtiments destinés aux hôtes et aux étrangers. À son extrémité sud, une seconde porte, dont l’étage était réservé au logement des duchesses de Bourgogne, donne accès à une grande cour d’honneur fermée sur sa partie sud par le logis des ducs de Bourgogne. Cette cour comprend des dépendances qui ne sont utilisées qu’au moment du Chapitre général. Les bâtiments conventuels s’organisent principalement autour de trois cloîtres ; le grand Cloître, le cloître du Colloque et le cloître saint Edme. Autour de chacun de ces trois espaces clos s’ordonnent les lieux réguliers : église, salle capitulaire ayant la fonction de salle d’assemblée législative et de tribunal, parloir, chauffoir, réfectoire, cuisine et dortoir. De l’église érigée au xiie siècle, centre de la vie spirituelle du monastère, longue de cent deux mètres et dont la nef mesurait onze mètres cinquante de large, il ne reste déjà plus rien en 1807. À l’est du cloitre saint Edme, le logement de l’abbé général, qui était éloigné de sa communauté. Il est par la suite transféré dans le logement des ducs de Bourgogne. La fin de la période médiévale est marquée par l’achèvement, en 1509, de la construction de la bibliothèque, seul bâtiment de cette époque encore existant sur le site.

Les bâtiments n’ont cessé d’évoluer au fil des siècles pour s’adapter aux besoins. C’est à la fin du xviie siècle, sous l’abbatiat de Dom Jean Petit, qu’est achevé le bâtiment, appelé aussi le nouveau définitoire, comportant des salles voûtées au rez-de-chaussée. L’étage est affecté au nouveau dortoir des novices. Ce bâtiment long de quatre-vingts mètres et large de seize, sauvé des destructions révolutionnaires, n’est parvenu jusqu’à nous que dénaturé par les installations industrielles du xixe siècle qu’il dut abriter.

D’importants et nécessaires travaux de restauration sont conduits sur l’ensemble des bâtiments dans la première moitié du xviiie siècle avec les crédits dégagés par la vente des réserves de bois, mais il parait nécessaire à Dom François Trouvé, dernier abbé de Cîteaux, de demander l’autorisation d’une nouvelle vente d’une réserve de bois de 945 arpents, qui se fait en 1762, afin de pallier les nouveaux besoins. Les architectes Nicolas Lenoir dit « le Romain » et Jean Caristie établissent un projet grandiose de reconstruction. Le projet n’est réalisé que partiellement, ce qui est réalisé ne représentant finalement qu’une partie de l’immense projet. Le bâtiment de 100 m de long sur 20 m de large, dit « bâtiment Lenoir » ou encore « logis abbatial », est terminé pour le chapitre de 1771. C’est un des trois bâtiments épargnés par la Révolution, affecté aujourd’hui à la communauté.

Les armes de l’abbaye de Cîteaux se blasonne : D’azur semé de lys d’or, sur le tout, bandé d’or et d’azur à la bordure de gueules.

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l’Abbaye bénédictine de CHARLIEU (42)

Posté par francesca7 le 4 novembre 2013

 

l’Abbaye bénédictine de CHARLIEU (42) dans EGLISES DE FRANCE 280px-charlieu_0kFondée vers 870 et rattachée à Cluny vers 930, l’abbaye dut transformée en prieuré un siècle plus tard. Au 12ème siècle, elle bénéficia de la collaboration des architectes et des artistes de Cluny qui reconstruisirent l’église et ajoutèrent le narthex, ainsi que de l’aide de Philippe Auguste, son protecteur, qui la fit fortifier.

Le Narthex est l’Edifice rectangulaire de 17 m de longueur sur 10 m de largeur environ. Il comprend deux salles superposées, volutées d’arêtes, dans l’une desquelles a été placé un sarcophage gallo-romain, trouvé au cours de fouilles. A l’Est, le mur est constitué par la façade occidentale de l’ancienne élise St Fortuné, consacrée en 1094, qui comporte un portail, dont le tympan, encadré de trois voussures à arêtes vives, figure le Christ en majesté : deux baies géminées à voussures séparées à l’extérieur par un palier flanqué d’une colonnette cannelée à chapiteau corinthien : au dessus, deux figures affrontées.

L’abbaye-forteresse ne résista pas à la tourmente révolutionnaire. Le prieuré bénédictin, où vivaient encore deux moines, fut sécularisé en mars 1789. Les bâtiments et l’église Saint Fortuné, « la plus parée des filles de Cluny », furent en grande partie démolis. Les fouilles attestent de la succession de deux églises du 9ème siècle, du 10ème, et légèrement désaxée, d’une abbatiale du 11ème siècle. Cette dernière présentait une nef de quatre travées flanquées de collatéraux, un transept et un chœur à absidioles orientées. De Saint Fortuné (ce nom est-il bien adaptés ?) ne subsistent que le narthex et la première travée dont les chapiteaux sont typiques du Brionnais.

La façade Nord du narthex s’ouvre par un grand portail du 12ème siècle, à l’éblouissante décoration sculptée. Le tympan figure le Christ en majesté dans une mandorle, soutenue par deux anges et entourée des symboles des quatre évangélistes ; sur le linteau sont représentés la Vierge assistée de deux anges et les douze apôtres ; aux impostes des piédroits apparaissent, mutilés, à gauche, le roi David et Boson, roi de Bourgogne et de Provence, à droite, Saint Jean Baptiste et l’évêque Robert, fondateur de l’abbaye.

Au-dessus  de l’archivolte, on ne peut manquer l’agneau pascal à la toison très fouillée. Aux voussures et sur les colonnes, qui encadrent la porte, s’allient les motifs géométriques et floraux dont la luxuriante décoration d’inspiration orientale, est un héritage des croisades ; dans le tympan du petit portail à droite (du 12ème aussi) s’inscrit la scène des Noces de Cana : à l’archivolte est représentée la Transfiguration du Christ, au linteau le Sacrifice de l’Ancien Testament.

320px-Abbaye_de_Charlieu_-_Clo%C3%AEtre dans EGLISES DE FRANCE

LE CLOITRE : Il a été édifié au 15ème siècle, en remplacement de l’ancien, roman. Un vieux puits subsiste, adonné à la galerie Ouest. Dans la galerie Est, six arcades massives reposent sur des colonnettes jumelées dont les chapiteaux présentent une ornementation fruste et feuilles d’acanthe, d’oiseaux et de motifs géométriques.  La salle capitulaire – Elle date du début du 16ème siècle. Ses ogives reposent sur un pilier rond portant un lutrin sculpté dan la masse.

LA CHAPELLE DU PRIEUR : Elle a été édifiée à la fin du 15ème, le carrelage de terre cuite a été reconstitué sur le modèle ancien. La chapelle est surmontée d’un clocheton couvert de lamelles de bois. Les deux salles suivantes constituent le musée Armand CHARNAY.

AU PARLOIR : Cette belle salle voûtée du début du 16ème siècle abrite un musée lapidaire où, à côté d’anciens chapiteaux du prieuré, on remarque deux bas-reliefs ; l’un, carolingien du 10è s. représente Daniel dans la fosse aux lions : l’autre du 12è représente l’Annonciation dans un ensemble de quatre arcades accolées. La cave : voûtée de deux berceaux en plein cintre abrite un musée d’Art religieux comportant un bel ensemble de statues en bois polychrome du 15è au 18ème siècle, don tune Vierge à l’Oiseau provenant de l’église d’Aiguilly, près de Roanne, et une Vierge à l’Enfant, toutes deux gothiques du 15ème siècle.

La salle du Chartier : On y accède par un escalier à vis. A l’Est, la grande baie est flanquée de deux petites arcades aveugles et surmontée de belles voussures reposant sur les chapiteaux à feuillages des colonnes engagées. Avant de sortir de l’abbaye, rejoindre la cour pour voir l’hôtel du Prieur….

A L’HOTEL DU PRIEUR qui ne se visite pas. La porte monumentale du 16ème siècle, en anse de panier, est surmontée de créneaux décoratifs et d’un blason de prieur. Le logis du Prieur borde au Sud de la chapelle une élégante cour ornée en son centre d’un puits ancien dont le couronnement est en fer forgé. C’est une construction de 1510 avec deux tours d’angle hexagonales, une charpente en châtaignier, et des toits à longues pentes recouverts de petites tuiles de Bourgogne. Sur la tour située à l’angle Sud-Est de la cour figure le blason des prieurs de la Madeleine.

La tour Philippe-Auguste : Cette imposante tour, de belle pierre ocrée, construite vers 1180 sur l’ordre de Philippe Auguste, qui estimait la place forte de Charlieu « très utile à la couronne », faisait partie du système défensif de l’abbaye.

 Grand portail nord.JPG

Puis, en flânant dans la vieille ville de CHARLIEU, on découvrira de nombreuses habitations du 13ème siècle au 18ème. A l’angle de la place et de la rue Grenette par exemple, la maison en pierre du 13ème siècle, présente à l’étage, des fenêtre géminées réunies par une colonnette.


Il y a également l’Eglise Saint Philibert du 13ème siècle. Cette église sans transept possède une nef de cinq travées, flanquée de bas-côtés et un chœur rectangulaire, caractéristique de l’art bourguignon. Elle abrite de beaux objets d’art : chaire en pierre monolithe du 15ème , stalles des 15 et 16ème siècle avec jolis panneaux peints. Dans une chapelle, Vierge du 16ème (Notre Dame de Charlieu). Dans la chapelle Ste Anne à droite du chœur, retable peint sur pierre (15è) représentant la Visitation et la Nativité. Dans la chapelle St Crépin, à gauche du chœur, Pieta du 17ème et statuette de Saint Crépin, patron des cordonniers et des bourreliers, en bois polychrome.

Ancien Hôtel Dieu – Le bâtiment du 18ème siècle, dont on peut apprécier la belle façade sur la rue Jean-Montel, regroupe deux musées : MUSEE DE LA SOIERIE : Il témoigne des traditions de tissage de la soie implantée à Charlieu.

Dans la grande salle à gauche, statue de Notre Dame de Septembre, patronne de la puissante corporation des tisserands, portées chaque année lors de la procession. Un bel échantillonnage des productions locales de soieries (luxueuses robes anciennes, créations personnalisées pour les grandes familles…), accompagnant les imposants métiers à tisser, offre un reflet de l’évolution des techniques depuis le 18ème siècle. L’ensemble du matériel présenté fonctionne en démonstration, comme par exemple un grand ourdissoir vertical du 19è et des métiers à tisser du 20è siècle de plus en plus automatisés. A l’étage, exposition des tissus set des créations de grands couturiers, projection vidéo sur les techniques traditionnelle set actuelle s du tissage de la soie.  L’hôtel Dieu où officièrent pendant trois siècles les religieuses de l’ordre de Sainte Marthe, a cessé son activité en 1981. Transformé en musée, il témoigne de l’atmosphère quotidienne d’un petit hôpital de province, de la fin du 19ème siècle aux années 1950. L’apothicairerie a conservé ses boiseries du 18ème  où prennent place tiroirs à plantes, flacons de verre « bouchés à l’émeri » et pots en faïences. Faisant suite à la salle d’opérations (instruments de chirurgie) et à la salle de soins, la lingerie conserve de belles armoires régionales. L’une des deux grandes salles des malades a été reconstituée avec son double alignement de lits ceints de rideaux, son décor et ses meubles anciens ; par la fenêtre qui permettait aux malades d’assister de leur lit à l’office, on contemple la chapelle qui abrite un bel autel en bois doré, au devant paré de cuir de Cordoue.

 Dans cette même rue Jean-Morel on atteint le n° 32 : La Maison des Anglais du début du 16ème siècle. Montre à l’étage, les fenêtres à meneaux séparées par une niche gothique ; deux échaugruettes flanquent la façade. Si l’on tourne à droite de la rue, au n° 29, maison du 13ème siècle en pierre… Puis la maison Disson, à pans de vois du 15è, à l’angle en vis-à-vis, l’ancien grenier à sel du 14è siècle….

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