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L’IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES

Posté par francesca7 le 1 novembre 2013


Les premières productions typographiques

et les premiers imprimeurs.

~*~

En dehors de l’intérêt que présente cet opuscule à tous ceux qui s’intéressent aux débuts de l’imprimerie, il offre une particularité curieuse qui réside dans sa confection même.

Depuis plus de quatre siècles la composition typographique a toujours été exécutée à la main. Ce qui faisait dire souvent à ceux qui ont discouru des choses de l’imprimerie que la typographie, en ce qui concerne spécialement la composition, était restée dans les limites que lui avaient assignées Gutenberg, Fust et Schœffer.
L'IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES dans Alpes Haute Provence yriarte02
Il était réservé au XIXe siècle – et les tentatives premières qui remontent presque au début de ce siècle se sont formulées plus nettement et ont abouti à de sérieux résultats dans ces vingt dernières années de donner une formule nouvelle à la composition typographique.

Jusqu’à cette heure le progrès le plus réel qui ait été réalisé dans la composition mécanique semble dû à la Linotype (machine qui compose, espace, justifie, fond et distribue), dont l’idée première appartient à James C. Cléphane, typographe à Washington et qui a été perfectionnée à la suite d’incessantes et patientes recherches par Mergenthaler.

La Linotype, véritable merveille de mécanisme, est appelée dans un prochain avenir à prendre dans l’imprimerie la place importante que lui assignent, dans notre siècle de vapeur et d’électricité, la rapidité de travail qu’elle donne et l’économie de temps et d’argent qu’elle permet de réaliser.

L’Imprimerie en Europe aux XVe et XVIe siècles a été, sauf les premières pages, entièrement composé par la Linotype, et la composition a été exécutée par un seul ouvrier en une journée de 10 heures.

C’est l’un des premiers travaux qui aient été exécutés en France, à l’aide de la Linotype. Les imperfections matérielles qu’on pourra rencontrer dans cet ouvrage sont inséparables des premiers essais. Mais déjà les résultats s’améliorent et sont de nature à satisfaire les esprits les plus rebelles.

En publiant ces notes chronologiques, nous devions au lecteur quelques éclaircissements sur la confection matérielle du volume et dégager ce point spécial qu’un ouvrage relatant les labeurs accomplis patiemment et péniblement par la main des ancêtres typographiques, il y a quatre siècles et plus, est aujourd’hui mis à jour presque automatiquement, grâce aux combinaisons ingénieuses et multiples d’une machine à composer.

AVANT-PROPOS
Le relevé chronologique des premières productions de la typographie en Europe et des noms des imprimeurs qui, les premiers, ont exercé l’art d’imprimer depuis Gutenberg (XVe siècle) jusqu’à la fin du XVIe siècle, nous semble devoir offrir quelqu’intérêt aux érudits et aux amateurs bibliographes.

Des monographies spéciales à certains pays ont été publiées et contiennent des indications plus ou moins étendues sur les origines de l’imprimerie dans telle ou telle partie de l’Europe, dans telle ou telle ville.

Mais nous ne pensons pas qu’un travail d’ensemble présentant les noms des premiers typographes en Europe et les titres des premiers ouvrages qui virent le jour du XVe au XVIe siècle ait été publié jusqu’ici.

Nous aidant des renseignements divers empruntés aux historiens de l’imprimerie, aux bibliographes, aux manuels et catalogues les plus complets, nous avons dressé un relevé aussi précis que possible, nous attachant à la reproduction fidèle des titres des ouvrages, dans leur orthographie souvent bizarre, complétant ces indications sommaires par des notes intéressantes touchant l’histoire de l’imprimerie.

Nous souhaitons que l’aridité apparente de ce travail qui nous a demandé de patientes recherches soit excusée et que ce modeste essai soit accueilli avec une indulgente faveur.
L. D.

FRANCE
________

220px-Buchdruck-15-jahrhundert_1 dans Ariège
ABBEVILLE (Somme), 1486.

L’imprimerie est exercée dans cette ville dès cette date. Jehan Dupré, l’illustre typographe parisien qui imprimait le « Missale » de 1481 confie à un artisan d’Abbeville, Pierre Gérard, les caractères et le matériel nécessaires a l’établissement d’une imprimerie considérable. Premier livre imprimé la « Somme rurale», complétée par Jeban Boutillier.

AGDE (Hérault), 1510.

Le premier livre paru dans cette ville, « Breviarium ad usum beatissimi protomartyris Agathi Diocaesis patroni », a été imprimé par Jehan Belon, qui avait également des presses à Valence en Dauphiné, sa patrie.

AGEN (Lot-et-Garonne), 1545.

On attribue l’introduction de l’imprimerie dans cette ville et l’impression du premier ouvrage à Antoine Reboul, qui fit paraître à cette date un ouvrage du célèbre César Frégose, devenu évêque d’Agen en 1550 : « Canti XI de le Lodi de la S. Lucretia Gonzaga di Gazuolo », etc.

AIX (Bouches-du-Rhône), 1552.

Le premier livre imprimé est un « Règlement des advocats, procureurs et greffiers et des troubles de cour », etc., par François Guérin. L’imprimeur est probablement Pierre Rest, ou Roux, bien que des privilèges aient été accordés en 1539 et 1545, aux libraires d’Aix, par François Ier, et que l’imprimeur de Lyon, Antoine Vincent, ait obtenu la permission pour trois ans (1536-39) d’imprimer les Ordonnances du pays de Provence.

ALBI (Tarn), 1529.

Le premier livre imprimé à cette date dans la quatrième des cités de l’ancienne Aquitaine est : « Sensuyt la vie et légende de madame saincte Febronie, vierge et martyre ». Le présent livre faict imprimer par Pierres Rossignol, marchât et bourgioys Dalby.

ALENÇON (Orne), 1530.

Le premier livre connu, « Sommaire de toute médecine et chirurgie », par Jean Gouevrot, vicomte du Perche, sort des presses de maistre Simon du Bois. A la fin du XVIe siècle et pendant tout le XVIIIe, une famille d’un nom très connu, les Malassis, fournit de nombreux imprimeurs à Alençon.

ANGERS (Maine-et-Loire), 1476.

C’est la cinquième ville de France dans laquelle ait pénétré l’imprimerie. Le premier ouvrage imprimé est la « Rhetorica nova » de Cicéron, qui dispute la priorité au « Coustumier d’Anjou », le plus ancien Coutumier français que l’on connaisse. La « Rhétorique » porte à la fin : « Audegani per Johanem de Turre atque Morelli impressores. »

ANGOULÈME (Charente), 1491.

Tous les bibliographes font remonter à cette date l’introduction de l’imprimerie dans cette ville par la publication de cet ouvrage : « Auctores octo Continentes libros videlicet », etc. etc. Le nom de l’imprimeur est inconnu. Au XVIe siècle, il faut citer parmi les imprimeurs la famille des Minières.


ARLES (Bouches-du-Rhône), 1501.

On trouve parmi les premières impressions faites en cette ville un « Breviarium secundum consuetudinem ecclesiae Arelatensis », mais sans nom d’imprimeur. Le chapitre aura, sans doute, fait venir en Provence un artiste lyonnais pour exécuter ce livre. Mais la date d’impression n’est pas contestée.

ARRAS (Pas-de-Calais), 1528.

L’imprimerie ne fut introduite en cette ville qu’en 1538 et le premier imprimeur est Jehan de Buyens, qui publia le premier livre : « Ordonnances, usages et stilz de la gouvernance d’Arras, faictes et décrétées par l’empereur comte d’Artois ». Le prote de Thierry Martens d’Alost était Pierre Touros, d’Arras.

AUXERE (Yonne), 1566.

La Bibliothèque nationale possède une pièce, publiée à cette date: « Sauvegarde donnée par l’empereur (Maximilien II) à M. le cardinal de Lorraine, evesque de Metz », et imprimée par Dourdon.

AVRANCHES (Manche), 1591.

Le plus ancien livre connu imprimé à Avranches est le « Bréviaire d’Avranches, » publié par Jehan le Cartel, qui fonda quelques années plus tard une imprimerie à Coutances. C’est la bibliothèque d’Avranches qui contient les manuscrits de l’ancienne abbaye du Mont Saint-Michel.

AVIGNON (Vaucluse), 1497.

L’imprimerie date, àAvignon, de 1497. Le premier livre imprimé est un « Lucien » publié sans nom d’imprimeur ; mais on trouve, en 1500, un second ouvrage portant le nom de Dominique Anselme, qui est probablement le premier imprimeur. Le nom le plus glorieux de la typographie avignonnaise est Jehan de Channey, dont les produits sont si recherchés.

BEAUJEU (Rhône), 1556.

L’établissement typographique de Beaujeu, qu’en peut appeler l’imprimerie particulière du doyen de Beaujeu, Guillaume Paradin, imprima par les soins de Justinian et Ph. Garils : le « Blason des Danses, où se voyent les malheurs et ruines venant des danses dont jamais homme ne revint plus sage ni femme plus pudique ».

BLOIS (Loir-et-Cher), 1554.

Le premier livre imprimé dans cette ville serait : les « Grandes et fantastiques Batailles des grands roys Rodilardus et Craocus,… ». Les imprimeurs étaient Julien et Jean Angelier, les fils de Ch. Angelier, établi à Paris.

Parmi les imprimeurs blésois postérieurs aux Angeliers, il faut citer Jamet Mettayer.

BORDEAUX (Gironde), 1524.

Le premier volume imprimé avec date à Bordeaux est un ouvrage de médecine du Dr Gabriel de Taregua, imprimé par Gaspard Philippe, qui était imprimeur à Paris en 1499. Son successeur Guyach a imprimé depuis 1524. Le plus grand nom de la typographie bordelaise est celui des Millange, les premiers éditeurs des œuvres de Montaigne (1590 et 1582).

BOURGES (Cher), 1530.

D’après les indications de M. Boyer, bibliothécaire de Bourges, on ne reconnaît de fondation d’un établissement d’imprimerie dans cette ville qu’en 1530. Le premier imprimeur fut Jean Garnier, qui avait été appelé de Paris et qui imprima des almanachs et, en 1547, un « Missel ». L’homme dont Bourges a le droit de se glorifier est le graveur Geoffroy Tory.

CAEN (Calvados), 1480.

Jacques Durandas et Gilles Quijoue imprimèrent à cette date, en cette ville, la première édition « d’Horace » publiée en France. On n’en connaît que trois exemplaires. Ce livre est le premier livre imprimé en Normandie avec une date certaine.

CAHORS (Lot), 1585.

Le premier imprimeur de cette ville s’appelle Jacques Rousseau, et le premier livre sorti de ses presses est un « Discours de M. Depeyrusse, juge et lieutenant général ».

CALAIS (Pas-de-Calais), 1582.

Le plus ancien livre imprimé dans cette ville est : « Entrée, estat ou répertoire des deniers et marchandises estrangères », etc., sorti des presses d’Abraham Le Maire.

CAMBRAI (Nord), 1518

L’imprimerie fut exercée pour la première fois dans cette ville par Bonaventure Brassart, qui publia un livre de Jacques de Saige, « marchand de drap du soye ». Il exerçait encore en 1539 et publia « l’Entrée de Charles Quint à Cambrai », dont il n’existe qu’un exemplaire connu.

CHABLIS (Yonne), 1478.

Un imprimeur nomade, du nom de Pierre Lerouge, imprime en cette ville le « Livre des bonnes mœurs », et en 1483 un « Bréviaire ». En 1487, cet imprimeur s’établit à Paris et on ne retrouve plus son nom a Chablis qu’en 1490.

CHALONS-SUR-MARNE (Marne), 1483.

Le titre du premier ouvrage imprimé dans cette ville est : « Diumale ad usum Ecclesiae Cathalaunensis ». Le premier imprimeur porte le nom de Arnulphe Bocquillon.

CHAMBÉRY (Savoie), 1483.

Le premier livre portant une date, un titre et des signatures est de 1484 ; mais, l’année précédente, l’imprimeur Abraham Neyret, avait publié un ouvrage de Jehan Gerson, le « Liure de troys parties », sans titres, ni signatures.

CHARTRES (Eure-et-Loire), 1500.

Le premier livre imprimé dans cette ville est un « Breviarium ad usum Ecclesiae Carnotensis », dont l’auteur est le chanoine P. Plume qui l’aurait fait exécuter dans sa maison par un imprimeur nomade ou à l’aide d’un matériel expédié de Paris ou de Rouen.

CHAUMONT (Haute-Marne), 1598.

Quentin Maréchal est le premier imprimeur de cette ville. Un ouvrage de pyrotechnie, rédigé par Joseph Boillot qui grava lui-même toutes les planches, est la première production des presses de Maréchal.

CLERMONT-FERRAND (Auvergne), 1538.

Le premier livre, « Coutumes du hault et bas pays d’Auvergne », a été imprimé par Nicolas Petit. La première édition avait été publiée par Jehan Petit, à Paris, en 1511.
imprimerie tableau
CLUNY (Saône-et-Loire ), 1483.

Le « Missel » de Cluny, imprimé en 1483, porte une suscription qui indique le monastère lui-même comme lieu d’impression. L’imprimeur qui exécuta le travail est Michel Wensler, dont nous avons trouvé le nom à Bâle.

COLMAR (Haut-Rhin), 1523.

Le premier livre, « Herodiani historici graeci, libri VIII », etc., fut imprimé par Armand Farcaltius ou Farcallius, auquel succéda Grüninger, fils de Jean Grüninger, de Strasbourg.

COUTANCES (Manche), 1597.

Le premier imprimeur de cette ville est Jean le Cartel, qui imprimait à Avranches en 1591. « Benedictionale ecclesiae et diœcesis Constantiensis » est le titre du premier ouvrage imprimé en rouge et noir, musique notée.

CUBURIEN-SAINT-FRANÇOIS (Finistère), 1570.

Une imprimerie fonctionna par permission du roi, dans le couvent de Cuburien à partir de cette année, et dut être supprimée à la mort de Christophe de Cheffontaine (1595). Le premier livre imprimé est : les « Quatre fins de l’homme », en vers bretons, par Penfeunteunyou, « Penu, » chef, tête, et « Feunteunyou » fontaine.

DOLE (Jura), 1490.

Les « Ordonnances du Roy Louys XI pour la comté de Bourgongne » ont été imprimées à Dôle, à cette date, par Pierre Metlinger, que nous trouvons les années suivantes Y)~on.

DIJON (Côte-d’Or), 1491.

Le premier Livre imprimé en cette ville, « Recueil des privilèges de l’ordre de Cîteaux », est daté de 1491. Cette compilation fut faite par Jehan de Cirey, abbé de l’ordre, et imprimée par Pierre Metlinger, Allemand, venu de Dôle.

DINAN (Côtes-du-Nord), 1593.

Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur, fut le Mécène de l’imprimerie à Dinan ; elle fut établie d’abord chez les Franciscains et les Cordeliers. A la date ci-dessus, la typographie met au jour : « Escript de l’evesque de Saint-Brieuc », etc., imprimé par Julien Aubinière. En 1628 débute une famille d’imprimeurs, Aubin, qui continue jusqu’en 1739.

DOUAI (Nord), 1561.

Jean Dogard ou Boscard, imprimeur à Louvain est le premier imprimeur qui, appelé par les moines de l’abbaye de Notre-Dame-des-Près, s’établit à Douai, où il imprima : « Huberti Rudolphi Cisterciensis ordinis presbyteri oratio », etc. Après la famille des Bogard vint la famille des Bellère, qui rayonne sur toute la Flandre.

EMBRUN (Hautes-Alpes), 1586.

Divers volumes ont été imprimés à cette date par Pierre Chaubert, mais le premier semble être, de l’avis des bibliographes : « Missive à la reine mère, sur le faict de l’edict du roy, faict en juillet dernier (1585), pour réunir tous ses sujets à la, religion romaine ». L’année suivante, on trouve un imprimeur huguenot, Jean Gazaud.

ÉVREUX (Eure), 1600.

C’est avec le XVIIe siècle que débute l’imprimerie à Evreux. Antoine Le Marié est l’introducteur de l’imprimerie. Le premier livre imprimé par lui est : « Discours de J.-B. du Perron sur le Pseaume 122 ».

LA FLECHE (Sarthe), 1575.

Le premier imprimeur fut René Trois Mailles, qui fit paraître à cette date : « Discours de l’origine des Gaulois, ensemble des Angevins et des Manceaux » par Jean Le Masle, Angevin.

FONTENAY-LE-COMTE (Vendée), 1550.

Anthoine d’Angecourt est mentionné comme exerçant la profession d’imprimeur à cette date. On trouve comme imprimeur, en 1599, son petit-fils qui imprima un « Catéchisme », par Etienne Thubin.

GRENOBLE (Isère), 1490.

Un typographe du nom d’Etienne Goret, appelé peut-être de Lyon à Grenoble par le Parlement dauphinois, imprime à cette date un livre d’une excessive rareté : « Decipiones guidonis Pape ».

HAGUENAU (Bas-Rhin), 1498.

L’imprimerie exista dans cette ville au XVe siècle. Le premier livre imprimé est un ouvrage de John Garlaud ; l’imprimeur est Henry Gran qui imprima de nombreuses éditions des œuvres du théologien hongrois.

HESDIN (Pas-de-Calais), 1512.

Une imprimerie était établie en cette ville à cette date, et le premier livre sorti des presses porte le titre de : « Aggrégatoire de Coustumes, contenant ce qui s’ensuit… » L’imprimeur était Bauldrain Dacquin. Hesdin est la première ville de l’Artois qui ait possédé une imprimerie.

LANGRES (Haute-Marne), 1582.

Le premier imprimeur langrais dont le nom puisse être cité est Jehan des Preyz, et le livre le plus ancien sur lequel on rencontre son nom est un « Compot et manuel kalendrier », composé par Jean Tabouret. C’est en 1590 que fut imprimé, par le même imprimeur, un ouvrage de Simon Girault, descendant du grand saint Hubert. Le pre.mier imprimeur de Turin, Jean Lefèvre, était de Langres.

LANTENAC (Côtes-du-Nord), 1480.

Ce fut dans cette abbaye de Bénédictins du diocèse de Saint-Brieuc, fondée en 1153, que vint s’établir Jehan Crès ou Crez, le célèbre imprimeur qui publia et imprima, le « Doctrinal des nouvelles mariées ».

LILLE (Nord), 1595.

C’est à cette date qu’une presse à travaillé pour la première fois à Lille, et le premier imprimeur lillois se nomme Antoine Tack. Il publia, à cette date, un « Traité des indulgences », en latin, par Jean Capet.

LIMOGES (Haute-Vienne), 1495.

Une des trente-cinq ou trente-six villes de France qui ont possédé une imprimerie au XVe siècle.  On trouve, à cette date, un « Breviarium » imprime par Johannes Berton.

Une illustre famille d’imprimeurs, les Darbou, s’établit dans cette ville vers 1570.

LONGEVILLE (Meuse), 1501.

Un « Missale Tullense » a été imprimé dans cette ville à la date ci-dessus et peut être considéré comme la première production typographique de la Lorraine ducale ; mais on ignore le nom de l’imprimeur.

LOUDEAC (Côtes-du-Nord), 1484

Deux associés, Jehan Crez et Hobin Foucquet, vinrent à la fin de cette année 1484 établir une imprimerie. Le premier ouvrage qui sortit des presses fut « Le Trespassement Nostre Dame » ; puis vint, en 14185, « les Loys des Trespassez )).

LUSIGNAN  (Vienne), 1574.

Ruines du célèbre et antique château des Lusignan, détruit en 1575 par le duc de Montpensier. Une petite imprimerie existait, à cette date, dans cette localité ; on y imprima : « Epistola Joannis Montucii ».

LYON (Rhône). 1473.

Un bourgeois de cette ville, Barthélémy Buyer, appelle à Lyon un typographe, Guillaume Leroy, qui imprime jusqu’en 1488. Le premier ouvrage imprimé est un livre de doctrine religieuse. L’imprimerie lyonnaise compte de nombreuses illustrations aux XVe et XVIe siècles : Trechsel, Jehan du Pré, Fr. Juste, Galliot du Pré, Sébastien Gryphe et de Pymont, qui donna, pour la première fois, des gravures en taille-douce dans les livres.

MACON (Saône-et-Loire). 1493.

Michel Wenzier, l’imprimeur de Bâle, appelé en France par l’abbé de Cluny, imprima, à Mâcon, à la date ci-dessus, un «  Diurnale Matisconense ». On ne retrouve ensuite trace d’imprimerie, dans cette ville, qu’au XVIIe siècle.

LE MANS (Sarthe), 1541.

L’introduction de l’imprimerie en cette ville est due à Mathurin Le Roux qui imprima, cette date, un « Abécédaire » ; mais le premier imprimeur sérieux fut Denis Gaignot qui, en 1555, imprima le « Coustumier ».

MARSEILLE (Bouches-du-Rhône), 1595.

Pierre Mascaron est le nom du premier imprimeur qui exerça dans cette ville et qui imprima à cette date les « Poésies de la Bellaudière ». Quatre mois après la mise en vente de cet ouvrage, Mascaron était obligé de quitter Marseille pour échapper aux suites de la révolution royaliste.

MELUN (Seine-et-Marne), 1593.

On trouve, à cette date, un certain nombre de pièces politiques du temps de la Ligue, pamphlets paraissant sans nom d’imprimeur. Toutefois, la Bibliothèque de l’Arsenal possède un recueil de « vieux Noëls » imprimé à Melun par Menissel, en 1590.

MONTAUBAN (Tarn-et-Garonne), 1521.

Une édition du poème de Jérôme Valla, de Padoue, « Passio Domini Nostri Jesu Christi », etc., fut imprimée à cette époque. La découverte de cet incunable est due au libraire Claudin, de Paris. Malheureusement le nom de l’imprimeur n’est pas connu.

MONTBÉLIARD (Doubs), 1588.

Cette ville fut, lors des guerres de la Réforme, un des plus vastes ateliers de la typographie protestante. Jacques Goyillet ou Foillet y imprime les « Actes du Colloque qui eut lieu entre Théod. de Bèze, le prince de Wurtemberg, le Dr Jacques André, etc.

MONTÉLIMART (Drôme), 1586.

Le premier livre imprimé à Montélimart est intitulé: « le Magnificat du Pape et de Sainte Mère Eglise » (par Charles Léopard, 1586. J. Joyeux). Les données exactes manquent, cependant, sur l’apparition de ce livre satirique.

MONTPELLIER (Hérault), 1597.

Un Lyonnais, Jean Gilet, vint à cette date établir une imprimerie. Sa première publication est : « Edicts et Ordonnances du roy concernant l’authorité et la juridiction de la Cour des Aydes de France, sous le nom de celle de Montpellier », par messire Jean Philippi.

NANCY (Meurthe-et-Moselle), 1572.

Le premier imprimeur officiellement reconnu est Jean Janson ou Jenson, dont le premier ouvrage est : « Le Parnasse des poètes français modernes, contenant leurs plus riches et graves sentences… recueillies par feu Gilles Corrozet, Parisien ».

NANTES (Loire-Inférieure), 1493.

Le premier produit des presses nantaises est une édition des « Lunettes des princes, de Jean Meschinot », imprimée par Est. Larcher, Nantais.

NEVERS (Nièvre), 1590.

Le premier imprimeur de cette ville serait Pierre Roussin, qui imprime à la date ci-dessus : « Guidonis Conchylii Romenoei Nevernensis poemata ».

NIMES (Gard), 1593.

L’importance de cette ville, comme place politique des réformés pendant les guerres de religion, permet de supposer qu’une typographie a existé antérieurement à cette date ; mais on ne trouve pas de document précis. Le premier ouvrage connu est : « Discours de la vie et de la mort », en vers, par Jean Cazes, imprimé par Malignan.

NICOLAS-DU-PORT (Meurthe), 1501.

Cette ville, qui eut jadis une grande importance, fut le berceau de l’imprimerie dans la province de Lorraine. On trouve, à la date ci-dessus, les « Ordonnaces des or et monnoye nouvellement faictes », imprimées par Pierre Jacobi, prêtre.

NIORT (Deux-Sèvres), 1584.

Un typographe, dont l’établissement principal était à Saumur, vint imprimer à cette date : « Mémoires que le roy de Navarre eust desiré estre considerez par Messieurs de l’assemblée n’agueres conuoquée à Blois en l’année 1588 ».

ORTHEZ (Basses-Pyrénées), 1545.

On attribue à cette ville un ouvrage « Fors et Coustumes deu royaume de Navarre », mais on n’a pas pu en établir absolument l’origine. Ce n’est qu’en 1585 qu’on trouve un imprimeur, Loys Rabier, imprimeur du Roy, qui imprime « les Psalmes de David metuts in rima Bernesa ».

ORLEANS (Loiret), 1490.

Le premier livre imprimé dans cette ville, par maistre Mathieu Vivian, est la traduction française du « Manipulus Curatorum, Guidonis de Monte Rocherii ».

PARIS (Seine), 1470.

Ulrich Gering, natif de Constance, Michel Friburger, de Colmar, et Martin Krantz, sont les introducteurs de l’imprimerie dans la capitale de la France. Leur atelier fut installé dans les bâtiments de la Sorbonne, et le premier livre qui sortit de leurs presses est un recueil des épîtres de Gasparin de Bergame.

PAU (Basses-Pyrénées), 1552.

Nous pouvons reporter à cette date l’introduction de l’imprimerie dans cette ville. Un imprimeur du nom de Johan de Vingles, associé avec Henry Poyure, publie « los Fors et Costumas de Béarns ».

PERIGUEUX (Dordogne), 1503.

On fait remonter l’imprimerie à cette date avec un prototypographe, Jean Caraut, qui imprime : « Constitutiones Synodales Caturcenses, editae et renovatae per Antonium de Lusetgio ». Mais des doutes s’élèvent sur l’authenticité des presses locales à cette époque.

PERPIGNAN (Pyrénées-Orientales), 1500.

On fait remonter l’imprimerie à cette date avec un ouvrage imprimé par Jean de Rosembach, établi en 1493 à Barcelone. Un « Breviarium Elnense » est le premier ouvrage imprimé avec date certaine.

POITIERS (Vienne), 1479.

Le premier livre imprimé dans cette ville « Breviarium  historiale » est dépourvu de nom d’imprimeur, mais il a été imprimé dans la maison d’un chanoine de Saint-Hilaire. On attribue la paternité de l’imprimerie à Jehan de Marnef.

PONS (Charente-Inférieure), 1591.

« Les Fleurs du grand Guidon de maistre Guy de Cauliac, trad. par Jehan Canappe », etc., tel est le titre du premier livre imprimé par Thomas Portau, imprimeur à Niort et à Saumur.

PONT-A-MOUSSON (Moselle), 1580.

Le premier typographe qui exerça dans cette ville, Martin Marchand, fut appelé de Verdun, et imprima la bulle d’érection de l’Université de Pont-à-Mousson.

Sébastien Cramoisy. le célèbre imprimeur, publia, de 1622 à 1625, quelques ouvrages dans cette ville.

PROVINS (Seine-et-Marne), 1496.

Un imprimeur du nom de Guillaume Tavernier imprima à cette date : « S’ensuit la reigle des marchans nouuellement translatée de latin en françoys ». (Traité de Jean Le Liseur, d’après le « Summa Rudium », de Keutlingen ).

REIMS (Marne), 1551.

On voit pour la, première fois figurer sur un livre le nom de Nicolas Bacquenois (N. Bacnetius), qui fut le premier imprimeur. C’était un érudit qui publia : « Précautions et formes de prier Dieu », traduit du latin de Jean Fere, docteur en théologie, par Nicolas Bacquenois.

RENNES (Ille-et-Vilaine), 1484.

Pierre Bellesculée et Josses sont les introducteurs de l’imprimerie dans cette ville. Ils imprimèrent à cette date les « Coustumes de Bretagne », et en 1485 « le Floret en Franczoys », qui porte leur marque une croix blanche supportant le globe du monde.

LA RÉOLE (Gironde), 1500.

Joannes Maurus, grammairien, traducteur et imprimeur, est l’introducteur de l’imprimerie dans cette ville. Il débuta par cet ouvrage : « Antiqua Décréta synodalia Vasatensis Diocœsis, etc ».

RIOM (Puy-de-Dôme), 1589.

Pierre Costerauste est le premier typographe qui ait exercé dans cette ville. Il imprima, à cette date : « Déclaration des Trois Etats du bas Pays d’Auvergne…, » par le comte de Raudan.

LA ROCHELLE (Charente-Inférieure), 1558.

Un typographe du nom de Barthélémy Breton, donne une édition in-4° du « Grand Routier et pilotage de la mer », de Pierre Garcie, et en 1563, l’édition originale du traité de Bernard Palissy.

RODEZ (Aveyron), 1556.

« A la honor de Dieu et per lo salut de las armas », etc., est le titre du premier ouvrage imprimé par Jean Mottier. Ce livre curieux est un traité de Gerson, en patois.

ROUEN (Seine-Inférieure), 1487.

L’imprimerie fut introduite dans cette ville par une noble famille du nom de Lallemant qui choisit, pour former un atelier, des jeunes gens industrieux, Martin Morin et Pierre Maufer. Mais on trouve seulement, à cette date de 1487, les deux éditions des « Chroniques de Normandie, » exécutées par Natalis de Harsy et Guillaume Le Talleur.

SAINTES (Charente-Inférieure), 1598.

Le plus ancien livre qu’on puisse citer est : « De Santonum regione et illustribus familiis », etc. Il est imprimé par Audebert.

SALINS (Jura), 1485.

Un typographe, du nom de Jean Desprès, exécute à cette date : « Missale secundum usum Ecclesiae Bisuntinae. » Mais, d’après le P. Laire, cet ouvrage fut exécuté par cet imprimeur en association avec Benoît Bigot et Claude Baudrand.

SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS (PARIS), 1502.

Henry Estienne fut l’imprimeur du monastère. C’est à lui qu’on doit l’impression d’une rare et précieuse édition des épîtres de saint Paul, éditée par le grand théologien Lefebvre d’Estaples.

SAINT-YRIEIX (Haute-Vienne), 1520.

Au XVe siècle, les moines montèrent dans cette ville un établissement typographique d’où sortirent, à la date ci-dessus, un « Breviariun et un « Missale Athenatense ».

SCHLESTADT (Bas-Rhin), 1518.

Le premier imprimeur fut Lazare Schurer, qui imprima, à cette date, un « Gravamina Germanicae nationis cum remediis et avisamentis ad Caesaream maiestatem ».

SEDAN (Ardennes), 1565.

La Bibliothèque nationale possède un placard « Le Diewgard de Navyere », imprimé, à cette date, par Gosuin Gœberi. En 1575, on trouve comme imprimeur dans cette ville Abel Rivery, frère de l’imprimeur de Lausanne.

SENS (Yonne), 1552.

Le premier livre imprimé est la « Complainte de Monsieur le Cul contre les inventeurs des Vertugales ». A Sens, par François Girault, demeurant a l’enseigne du « Bœuf couronné ».

Les imprimeurs sénonais qui méritent une mention sont : Jean Savine, au XVIe siècle, et Prussurot et Niverd, au XVIIe.

THOMIERS (Languedoc), 1516.

« Problemata magistri Bartholomei de Solliolis vivariensis medeci, » etc.; tel est le titre de l’ouvrage qui fut imprimé dans cette petite ville par Jehan de Gherlinc, que nous voyons à Braga en 1494, à Barcelone en 1498 et à Toulouse en 1519.

TOULOUSE (Haute-Garonne), 1470.

Bien que des ouvrages aient été imprimés à Toulouse antérieurement à cette date, sans doute par des ouvriers de Schoeffer, d’après certains bibliographes, le premier imprimeur dont on trouve le nom est Johan Paix, de Alemania, qui donne, à la date ci-dessus, un traité de « Clericis Concubinariis ».

Source -  Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex  -Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Courriel : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] obogros@ville-lisieux.fr
 

 

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