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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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La Police du 18ème siècle

Posté par francesca7 le 1 novembre 2013

La Police du 18ème siècle dans ARTISANAT FRANCAIS naval_recruits_police_-_paris_loc
(D’après Tableau de Paris, paru en 1782)

 

C’est une masse de corruption, que la police divise et partage en deux : de l’une, elle en fait des espions, des mouchards ; de l’autre, des satellites, des exempts, qu’elle lâche ensuite contre les filous, les escrocs, les voleurs, etc., à peu près comme le chasseur ameute les chiens contre les renards et les loups.

Les espions ont d’autres espions à leurs trousses, qui les surveillent, et qui voient s’ils font leur devoir. Tous s’accusent réciproquement, et se dévorent entre eux pour le gain le plus vil. C’est de cette épouvantable lie que naît l’ordre public. On les traite rigoureusement, quand ils abusent l’oeil du magistrat. Tel est l’ordre admirable qui règne dans Paris. Un homme soupçonné ou désigné est éclairé de si près, que ses moindres démarches sont connues, jusqu’au moment qu’il convient de l’arrêter. Le signalement qu’on fait de l’homme, est un véritable portrait auquel il est impossible de se méprendre ; et l’art de décrire ainsi la figure avec la parole, est poussé si loin, que le meilleur écrivain, en y réfléchissant beaucoup, n’y saurait rien ajouter, ni se servir d’autres expressions.

Les Thésées de la police courent toutes les nuits pour purger la ville de brigands ; et l’on peut dire que les lions, les ours, les tigres sont enchaînés par l’ordre politique. Il y a ensuite les espions de cour, les espions de ville, les espions de lit, les espions de rue, les espions de filles, les espions de beaux esprits ; on les appelle tous du nom de mouchards, nom de famille du premier espion de la cour de France. Les hommes de qualité font aujourd’hui le métier d’espions ; la plupart s’appellent M. le baron, M. le comte, M. le marquis.

Il fut un temps, sous Louis XV, où les espions étaient si multipliés, qu’il était défendu à des amis qui se réunissaient ensemble, d’épancher mutuellement leurs coeurs sur des intérêts qui les affectaient vivement. L’inquisition ministérielle avait mis ses sentinelles à la porte de toutes les salles, et des écouteurs dans tous les cabinets ; on punissait, comme des complots dangereux, des confidences naïves, faites par des amis à des amis, et destinées à mourir dans le lieu même qui les avait reçues.

Ces recherches odieuses empoisonnaient la vie sociale, privaient les hommes des plaisirs les plus innocents, et transformaient les citoyens en ennemis qui tremblaient de s’ouvrir l’un à l’autre. Tout homme attaché à la police, sous quelque dénomination que ce puisse être, n’est plus admis dans la bonne société, et l’on a raison. Le quart des domestiques servent d’espions, et les secrets des familles, que l’on croit les plus cachés, parviennent à la connaissance des intéressés.

Les ministres ont leurs espions à eux, séparément de ceux de la police, et les soudoyent : ce sont les plus dangereux de tous, parce qu’ils sont moins suspects que les autres, et qu’il est plus difficile de les reconnaître. Les ministres savent par ce moyen tout ce qu’on dit d’eux ; mais ils n’en profitent guère. Ils sont plus attentifs à ruiner leurs ennemis, à barrer leurs adversaires, qu’à tirer un sage parti des libres et naïfs avertissements que la multitude leur envoie ; car on s’explique toujours assez librement sur le compte des ministres : on ne porte véritablement de respect qu’à la personne des princes.

Mais les secrets des cours n’échappent point par les espions ; ils s’échappent à l’aide de certaines gens, sur qui l’on n’a aucune défiance ; ainsi les vaisseaux les mieux construits font eau par une fente imperceptible, qu’on ne saurait découvrir. Ce qui intéresse dans les cours, et surtout dans la nôtre, c’est qu’il y a un degré d’obscurité, répandu sur les opérations. On veut pénétrer ce qui se cache ; on cherche à savoir jusqu’à ce qu’on connaisse ; c’est ainsi que la machine la plus ingénieuse ne conserve son plus haut prix que jusqu’à ce qu’on ait vu les ressorts qui la mettent en action. Nous ne nous attachons fortement qu’à ce qui ne se laisse pénétrer qu’avec peine. Avec le temps, les choses les plus mystérieuses prennent un caractère de publicité. La langue redira infailliblement ce que l’oeil a vu, et même ce qu’il aura soupçonné. 

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Un lieutenant de police est devenu un ministre important, quoiqu’il n’en porte pas le nom ; il a une influence secrète et prodigieuse ; il sait tant de choses, qu’il peut faire beaucoup de mal ou beaucoup de bien, parce qu’il a en main une multitude de fils qu’il peut embrouiller ou débrouiller à son gré : il frappe ou il sauve ; il répand les ténèbres ou la lumière : son autorité est aussi délicate qu’étendue.

On connaît ses fonctions ; mais on ne sait peut-être pas qu’il s’occupe encore à dérober à la justice ordinaire une foule de jeunes gens de famille, qui dans l’effervescence des passions, font des vols, des escroqueries ou des bassesses ; il les enlève à la flétrissure publique : la honte en rejaillirait sur une famille entière et innocente ; il fait un acte d’humanité, en épargnant à des pères malheureux l’opprobre dont ils allaient être couverts : car nos préjugés, sous ce point de vue, sont bien injustes et bien cruels. Le libertin est enfermé ou exilé, et ne passe point par la main du bourreau : ainsi la police arrache aux tribunaux des coupables qui mériteraient d’être punis ; mais comme ces jeunes gens sont soustraits à la société, qu’ils n’y rentrent que quand leurs fautes sont expiées et qu’ils sont corrigés, la société n’a point à se plaindre de cette indulgence.

On fera seulement la remarque, qu’il n’y a guère de pendus que dans la classe de la populace : le voleur de la lie du peuple, sans famille, sans appui, sans protections, excite d’autant moins la pitié, qu’on s’est montré indulgent pour d’autres. On enlève tous les mois, sans beaucoup de façons, et sur le simple ordre d’un commissaire, trois à quatre cents femmes publiques ; on met les unes à Bicêtre, pour les guérir, les autres à l’hôpital, pour les corriger. Celles qui ont quelqu’argent, se tirent d’affaire. On voit passer toutes ces créatures, un certain jour du mois, devant le juge de police, seul juge en cette matière ; elles lui font une révérence ou lui disent des injures ; et il ne fait que répéter gravement, à l’hôpital, à l’hôpital.

Cette partie de notre législation est très vicieuse, parce qu’elle est très arbitraire : en effet, le secrétaire du lieutenant de police détermine seul l’emprisonnement et sa durée, plus ou moins longue. Les plaintes sont ordinairement portées par les gens du guet ; et il est bien étonnant qu’un seul homme dispose ainsi de la liberté d’un si grand nombre d’individus.

L’opprobre dans lequel ils sont tombés, ne justifie pas cette violence ; il serait facile de suivre une partie de la procédure usitée dans les cas criminels, puisqu’il s’agit de la perte de la liberté ; des filles innocentes, et que la timidité empêchait de répondre, se sont quelquefois trouvées confondues avec ces malheureuses.

Le lieutenant de police exerce de même un empire despotique sur les mouchards qui sont trouvés en contravention, ou qui ont fait de faux rapports : pour ceux-là, c’est une portion si vile et si lâche, que l’autorité à laquelle ils se sont vendus, a nécessairement un droit absolu sur leurs personnes.

Il n’en est pas de même de ceux qui sont arrêtés au nom de la police ; ils ont pu commettre des fautes légères ; ils ont pu avoir des ennemis dans cette foule d’exempts, d’espions et de satellites, que l’on croit sur leur parole. L’œil du magistrat peut être incessamment déçu, et l’on devrait remettre à un examen plus sérieux la punition de ces délits ; mais Bicêtre engloutit une foule d’hommes qui s’y pervertissent encore, et qui en sortent plus méchants qu’ils n’y étaient entrés. Avilis à leurs propres yeux, ils se précipitent ensuite dans les plus grands désordres.

Je le répète, cette partie de notre législation est dans un chaos affreux : elle ressemble presque à celle qui détermine l’enlèvement des pauvres ; mais on ne songe seulement pas à remédier à ces lois abusives, qui se sont formées sous l’œil des tribunaux légitimes, sans qu’on puisse en connaître la validité, la sanction, ni l’origine. Il y a des moments où la police se relâche incroyablement ; et c’est après quelques accidents célèbres qu’elle reprend sa vigueur. On cache et l’on étouffe tous les délits scandaleux, et tous les meurtres qui peuvent porter l’effroi et attester l’invigilance des préposés à la sûreté de la capitale. On enterre par ordre de la police les suicides, après la descente et le procès-verbal d’un commissaire ; et l’on fait sagement : si l’on en publiait la liste, elle serait effrayante.

330px-Bundesarchiv_Bild_183-B10816%2C_Frankreich%2C_Paris%2C_JudenverfolgungLes accidents qui arrivent sur le pavé de Paris, ou par les voitures publiques, ou par la chute des tuiles, ou dans les bâtiments, sont de même ensevelis dans le silence. Si l’on tenait registre fidèle de toutes ces calamités particulières, l’épouvante ferait regarder avec horreur cette ville superbe. C’est à l’hôtel-Dieu, c’est à la Morne, que l’on aperçoit les nombreuses et déplorables victimes des travaux publics, et d’une trop nombreuse population. Au reste, c’est un terrible et difficile emploi, que de contenir tant d’hommes livrés à la disette, tandis qu’ils voient les autres nager dans l’abondance ; de contraindre, dis-je, autour de nos palais, de nos demeures brillantes, tant de malheureux, pâles et défaits, qui ressemblent à des spectres ; tandis que l’or, l’argent, les diamants remplissent l’intérieur de ces mêmes demeures, et qu’ils sont violemment tentés d’y porter la main, pour apaiser le besoin qui les tue. L’extravagance et la dissipation du luxe diminuent peut-être à leurs yeux la honte et l’injustice du vol.

Une audience du lieutenant de police est fort divertissante : on lui fait toutes sortes de plaintes et de demandes ; on l’approche, on lui dit un mot à l’oreille ; il répond par une phrase banale ; il prend des placets dans trois anti-chambres ; les mains du secrétaire ou du commis peuvent à peine les contenir. La populace occupe la dernière salle, et l’appelle en tremblant, monseigneur. Ce dernier rang est promptement expédié. Si ce magistrat voulait communiquer au philosophe tout ce qu’il sait, tout ce qu’il apprend, tout ce qu’il voit, et lui faire part de certaines choses secrètes, dont lui seul est à peu près bien instruit, il n’y aurait rien de si curieux et de si instructif sous la plume du philosophe : le philosophe étonnerait tous ses confrères.

Mais ce magistrat est comme le grand pénitencier ; il entend tout, ne rapporte rien, et n’est pas étonné de certains délits au même degré que le serait un autre homme. à force de voir les ruses de la friponnerie, les crimes du vice, les trahisons secrètes, et toute la fange impure des actions humaines, ce magistrat a nécessairement un peu de peine à croire à la probité et à la vertu des honnêtes gens. Il est dans un état perpétuel de défiance ; et, au fond, il doit posséder ce caractère-là ; car il ne doit rien croire d’impossible, après les leçons extraordinaires qu’il a reçues des hommes et des évènements, et sa charge lui commande un doute continu et sévère.

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LES BOUCHERS du 18ème siècle

Posté par francesca7 le 1 novembre 2013

(D’après Tableau de Paris, paru en 1782)
LES BOUCHERS du 18ème siècle dans ARTISANAT FRANCAIS 12-alimenticarni_bovinetaccuino_sanitatis_casanatense_418-275x300

Les boucheries ne sont pas hors de la ville, ni dans les extrémités ; elles sont au milieu. Le sang ruisselle dans les rues, il se caille sous vos pieds, et vos souliers en sont rougis. En passant, vous êtes tout-à-coup frappé de mugissements plaintifs.

Un jeune boeuf est terrassé, et sa tête armée est liée avec des cordes contre la terre ; une lourde massue lui brise le crâne, un large couteau lui fait au gosier une plaie profonde ; son sang qui fume, coule à gros bouillons avec sa vie. Mais ses douloureux gémissements, ses muscles qui tremblent et s’agitent par de terribles convulsions, ses débattements, ses abois, les derniers efforts qu’il fait pour s’arracher à une mort inévitable, tout annonce la violence de ses angoisses et les souffrances de son agonie. Voyez son coeur à nu qui palpite affreusement, ses yeux qui deviennent obscurs et languissants. Oh, qui peut les contempler, qui peut ouïr les soupirs amers de cette créature immolée à l’homme !

Des bras ensanglantés se plongent dans ses entrailles fumantes, un soufflet gonfle l’animal expiré, et lui donne une forme hideuse ; ses membres partagés sous le couperet vont être distribués en morceaux, et l’animal est tout à la fois enseigne et marchandise. Quelquefois le boeuf, étourdi du coup et non terrassé, brise ses liens, et furieux s’échappe de l’antre du trépas ; il fuit ses bourreaux, et frappe tous ceux qu’il rencontre, comme les ministres ou les complices de sa mort ; il répand la terreur, et l’on fuit devant l’animal qui la veille était venu à la boucherie d’un pas docile et lent.

Des femmes, des enfants qui se trouvent sur son passage, sont blessés ; et les bouchers qui courent après la victime échappée, sont aussi dangereux dans leur course brutale que l’animal que guident la douleur et la rage. Ces bouchers sont des hommes dont la figure porte une empreinte féroce et sanguinaire, les bras nus, le col gonflé, l’oeil rouge, les jambes sales, le tablier ensanglanté ; un bâton noueux et massif arme leurs mains pesantes et toujours prêtes à des rixes dont elles sont avides. On les punit plus sévèrement que dans d’autres professions, pour réprimer leur férocité ; et l’expérience prouve qu’on a raison.

Le sang qu’ils répandent, semble allumer leurs visages et leurs tempéraments. Une luxure grossière et furieuse les distingue, et il y a des rues près des boucheries, d’où s’exhale une odeur cadavéreuse, où de viles prostituées, assises sur des bornes en plein midi, affichent publiquement leur débauche. Elle n’est pas attrayante : ces femelles mouchetées, fardées, objets monstrueux et dégoûtants, toujours massives et épaisses, ont le regard plus dur que celui des taureaux ; et ce sont des beautés agréables à ces hommes de sang, qui vont chercher la volupté dans les bras de ces Pasiphaé.

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L’IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES

Posté par francesca7 le 1 novembre 2013


Les premières productions typographiques

et les premiers imprimeurs.

~*~

En dehors de l’intérêt que présente cet opuscule à tous ceux qui s’intéressent aux débuts de l’imprimerie, il offre une particularité curieuse qui réside dans sa confection même.

Depuis plus de quatre siècles la composition typographique a toujours été exécutée à la main. Ce qui faisait dire souvent à ceux qui ont discouru des choses de l’imprimerie que la typographie, en ce qui concerne spécialement la composition, était restée dans les limites que lui avaient assignées Gutenberg, Fust et Schœffer.
L'IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES dans Alpes Haute Provence yriarte02
Il était réservé au XIXe siècle – et les tentatives premières qui remontent presque au début de ce siècle se sont formulées plus nettement et ont abouti à de sérieux résultats dans ces vingt dernières années de donner une formule nouvelle à la composition typographique.

Jusqu’à cette heure le progrès le plus réel qui ait été réalisé dans la composition mécanique semble dû à la Linotype (machine qui compose, espace, justifie, fond et distribue), dont l’idée première appartient à James C. Cléphane, typographe à Washington et qui a été perfectionnée à la suite d’incessantes et patientes recherches par Mergenthaler.

La Linotype, véritable merveille de mécanisme, est appelée dans un prochain avenir à prendre dans l’imprimerie la place importante que lui assignent, dans notre siècle de vapeur et d’électricité, la rapidité de travail qu’elle donne et l’économie de temps et d’argent qu’elle permet de réaliser.

L’Imprimerie en Europe aux XVe et XVIe siècles a été, sauf les premières pages, entièrement composé par la Linotype, et la composition a été exécutée par un seul ouvrier en une journée de 10 heures.

C’est l’un des premiers travaux qui aient été exécutés en France, à l’aide de la Linotype. Les imperfections matérielles qu’on pourra rencontrer dans cet ouvrage sont inséparables des premiers essais. Mais déjà les résultats s’améliorent et sont de nature à satisfaire les esprits les plus rebelles.

En publiant ces notes chronologiques, nous devions au lecteur quelques éclaircissements sur la confection matérielle du volume et dégager ce point spécial qu’un ouvrage relatant les labeurs accomplis patiemment et péniblement par la main des ancêtres typographiques, il y a quatre siècles et plus, est aujourd’hui mis à jour presque automatiquement, grâce aux combinaisons ingénieuses et multiples d’une machine à composer.

AVANT-PROPOS
Le relevé chronologique des premières productions de la typographie en Europe et des noms des imprimeurs qui, les premiers, ont exercé l’art d’imprimer depuis Gutenberg (XVe siècle) jusqu’à la fin du XVIe siècle, nous semble devoir offrir quelqu’intérêt aux érudits et aux amateurs bibliographes.

Des monographies spéciales à certains pays ont été publiées et contiennent des indications plus ou moins étendues sur les origines de l’imprimerie dans telle ou telle partie de l’Europe, dans telle ou telle ville.

Mais nous ne pensons pas qu’un travail d’ensemble présentant les noms des premiers typographes en Europe et les titres des premiers ouvrages qui virent le jour du XVe au XVIe siècle ait été publié jusqu’ici.

Nous aidant des renseignements divers empruntés aux historiens de l’imprimerie, aux bibliographes, aux manuels et catalogues les plus complets, nous avons dressé un relevé aussi précis que possible, nous attachant à la reproduction fidèle des titres des ouvrages, dans leur orthographie souvent bizarre, complétant ces indications sommaires par des notes intéressantes touchant l’histoire de l’imprimerie.

Nous souhaitons que l’aridité apparente de ce travail qui nous a demandé de patientes recherches soit excusée et que ce modeste essai soit accueilli avec une indulgente faveur.
L. D.

FRANCE
________

220px-Buchdruck-15-jahrhundert_1 dans Ariège
ABBEVILLE (Somme), 1486.

L’imprimerie est exercée dans cette ville dès cette date. Jehan Dupré, l’illustre typographe parisien qui imprimait le « Missale » de 1481 confie à un artisan d’Abbeville, Pierre Gérard, les caractères et le matériel nécessaires a l’établissement d’une imprimerie considérable. Premier livre imprimé la « Somme rurale», complétée par Jeban Boutillier.

AGDE (Hérault), 1510.

Le premier livre paru dans cette ville, « Breviarium ad usum beatissimi protomartyris Agathi Diocaesis patroni », a été imprimé par Jehan Belon, qui avait également des presses à Valence en Dauphiné, sa patrie.

AGEN (Lot-et-Garonne), 1545.

On attribue l’introduction de l’imprimerie dans cette ville et l’impression du premier ouvrage à Antoine Reboul, qui fit paraître à cette date un ouvrage du célèbre César Frégose, devenu évêque d’Agen en 1550 : « Canti XI de le Lodi de la S. Lucretia Gonzaga di Gazuolo », etc.

AIX (Bouches-du-Rhône), 1552.

Le premier livre imprimé est un « Règlement des advocats, procureurs et greffiers et des troubles de cour », etc., par François Guérin. L’imprimeur est probablement Pierre Rest, ou Roux, bien que des privilèges aient été accordés en 1539 et 1545, aux libraires d’Aix, par François Ier, et que l’imprimeur de Lyon, Antoine Vincent, ait obtenu la permission pour trois ans (1536-39) d’imprimer les Ordonnances du pays de Provence.

ALBI (Tarn), 1529.

Le premier livre imprimé à cette date dans la quatrième des cités de l’ancienne Aquitaine est : « Sensuyt la vie et légende de madame saincte Febronie, vierge et martyre ». Le présent livre faict imprimer par Pierres Rossignol, marchât et bourgioys Dalby.

ALENÇON (Orne), 1530.

Le premier livre connu, « Sommaire de toute médecine et chirurgie », par Jean Gouevrot, vicomte du Perche, sort des presses de maistre Simon du Bois. A la fin du XVIe siècle et pendant tout le XVIIIe, une famille d’un nom très connu, les Malassis, fournit de nombreux imprimeurs à Alençon.

ANGERS (Maine-et-Loire), 1476.

C’est la cinquième ville de France dans laquelle ait pénétré l’imprimerie. Le premier ouvrage imprimé est la « Rhetorica nova » de Cicéron, qui dispute la priorité au « Coustumier d’Anjou », le plus ancien Coutumier français que l’on connaisse. La « Rhétorique » porte à la fin : « Audegani per Johanem de Turre atque Morelli impressores. »

ANGOULÈME (Charente), 1491.

Tous les bibliographes font remonter à cette date l’introduction de l’imprimerie dans cette ville par la publication de cet ouvrage : « Auctores octo Continentes libros videlicet », etc. etc. Le nom de l’imprimeur est inconnu. Au XVIe siècle, il faut citer parmi les imprimeurs la famille des Minières.

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l’ancêtre des journaux imprimés

Posté par francesca7 le 1 novembre 2013


 

À la une de cette plaquette gothique de 1498 et conservée par la bibliothèque Mazarine : l’épitaphe de Charles VIII mort d’une blessure idiote.

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 Yann Sordet, le directeur de la bibliothèque Mazarine, à Paris, tourne avec délicatesse les pages de la plaquette gothique ; en fait, un véritable magazine imprimé, vieux d’un demi-millénaire. Un ancêtre du Point en quelque sorte ! Il explique : « Ces plaquettes gothiques ont commencé à être imprimées en France vers 1490. Composées de quatre et six feuilles, elles relatent des faits d’actualité : une entrée royale dans Paris, une bataille, l’apparition d’une comète dans le ciel. Mais elles proposent également des versions abrégées de poésies médiévales ou de romans de chevalerie. »

La plaquette qu’il a spécialement sortie pour nous date de mai 1498. Le lecteur peut y lire – en français ! – l’épitaphe du malheureux Charles VIII qui se fracasse accidentellement le crâne contre le linteau d’une porte du château d’Amboise. Il trouve également un article décrivant l’arrivée à Paris de son successeur Louis XII, après son sacre à Reims. Il ne manquerait plus que des gravures de Nabilla en petite tenue pour compléter l’ensemble… « Ces plaquettes étaient tirées à plusieurs centaines d’exemplaires et vendues dans la rue. Ce sont devenus aujourd’hui des documents rarissimes. Celle-ci est attribuée à Pierre Lecaron, un petit imprimeur parisien. » Un trésor habituellement caché aux yeux du public…, mais à découvrir sur Le Point.fr.

REGARDEZ l’un des premiers journaux imprimés 

 

 

 

 

 

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fantômes et des sorcières de Douvres

Posté par francesca7 le 1 novembre 2013

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Le Point.fr s’est rendu dans l’un des châteaux les plus hantés d’Angleterre. Frileux s’abstenir.

Située dans le sud-est de l’Angleterre, Douvres est surtout connue pour son port qui permet de rejoindre la France par ferry, la ville compte aussi l’un des plus vieux châteaux forts du pays. Une enceinte qui, selon les légendes, abriterait des visiteurs un peu particuliers. De nombreux touristes et membres du personnel ont en effet déclaré avoir vu des phénomènes surnaturels dans les pièces du château. Réalité ou supercherie ? 

Arrivés en pleine journée dans la ville, nous ne constatons rien de particulier. La ville est sympathique et calme, bordée de maisons aux briques rouges si typiques de l’architecture britannique. Nous prenons le premier taxi du coin en direction du château. Le conducteur répond à nos questions sur la présence d’esprits dans le fort. « Il existe un tas d’histoires de fantômes à propos du château, mais je n’en ai jamais vu personnellement. » Le taxi s’arrête au bord de la colline où se trouve le château qui domine toute la ville de Douvres, ainsi qu’une partie de la Manche. Point culminant le plus proche du continent européen, Guillaume le Conquérant fait du château de Douvres un point stratégique de défense contre les invasions extérieures. Alors que le Normand étend les fondations d’un édifice érigé à l’époque de l’âge du fer, c’est le roi d’Angleterre Henri II qui fera les travaux les plus importants pour en faire une véritable forteresse frontalière de surveillance. 

Batailles sanglantes

« De nombreuses batailles sanglantes ont eu lieu dans le château contre les Français, et même entre les Anglais de différentes régions lors de guerres civiles », nous explique Isobel, l’une des responsables de English Heritage, l’organisme chargé du patrimoine historique de l’Angleterre. Des guerres et des morts violentes qui amplifient sûrement, selon la responsable, l’idée que le lieu soit hanté. Véritable ville à l’intérieur des remparts, l’enceinte compte plusieurs bâtiments reliés par de nombreuses routes dérobées. C’est à l’intérieur de la tour du donjon érigée par Henri II, qui surplombe tout le fort, que nous rencontrons les membres du personnel du site. Peu loquaces au départ, ils repoussent les questions les unes après les autres. Niant même l’existence de ces histoires de fantômes. Étrange lorsqu’on connaît la réputation du château de Douvres, considéré comme le plus hanté d’Angleterre.

Kate, une guide qui travaille depuis plusieurs années dans le château, décide quand même de nous livrer une des histoires de Douvres. Elle nous raconte qu’une femme vêtue d’une robe rouge rôderait en effet en gémissant et en pleurant dans la tour du donjon Henri II. « The Lady in Red » aurait été vue à plusieurs reprises par les visiteurs. Une apparition qui aurait même été filmée par un touriste, selon la guide. Cette dernière nous propose alors de nous rendre sur le site de Bell Battery, une des places défensives du château. « Tendez l’oreille pour entendre le bruit du tambour », nous conseille-t-elle. Des membres du personnel auraient en effet entendu des sons de percussion à la nuit tombée dans les lieux. Des bruits qui seraient l’oeuvre du Sean Flynn, un batteur du château à l’époque napoléonienne. Le jeune homme de 15 ans se serait fait trancher la tête par des brigands dans la ville de Douvres. Depuis, le fantôme jouerait des percussions dans les recoins du château, sans tête, mais toujours muni de son tambour. 

Ombres

Sur un des chemins extérieurs du fort, nous rencontrons alors un autre guide qui nous confie que de nombreuses personnes auraient vu des phénomènes surnaturels, mais que, de peur de ne pas être crues, ces dernières gardent le silence. D’après lui, les phénomènes se produiraient davantage dans les tunnels du château où des bruits et des claquements de porte sont régulièrement entendus. Construites lors des guerres napoléoniennes durant l’aménagement du fort pour contrer une éventuelle percée française, les galeries permettaient aux nombreux soldats de se déplacer facilement sous le fort pour accéder aux différents bâtiments. « Il y a quelques années, des touristes sont venus complimenter le guide à propos des bruits et des cris dans les tunnels, le problème est que nous n’avons jamais installé d’effets sonores dans ces tunnels », nous explique Gavin Wright, un des responsables du site. 

Alors que la nuit tombe, que l’air se fait plus frais et les allées plus désertes, nous décidons de nous aventurer dans les fameux tunnels. Un escalier en bois de la tour principale permet d’accéder aux galeries. Chaque pas nous plonge un peu plus dans les profondeurs du château où la lumière fait place à une obscurité dérangeante et oppressante. Nous nous avançons donc dans les galeries aussi immenses que sinueuses. Le moindre bruit, les courants d’air et les gouttes d’eau sont ressentis à l’extrême. Au loin, une ampoule clignote. Par inadvertance, nous marchons dans une flaque d’eau qui éclabousse les murs. Soudain, une ombre surgit. Qu’était-ce ? Simple jeu d’ombres ou véritable phénomène paranormal ? L’aventure se terminera en tout cas par cette ultime frayeur, laissant la nuit noire s’emparer définitivement du château mystérieux qui fait planer son ombre immense sur la ville. Fiction ou réalité, le mystère reste entier. Mais si l’idée vous vient de vous rendre au château de Douvres, prenez garde à la Dame en rouge, elle pourrait bien vous surprendre durant la visite.

Voici le Doodle consacré à Halloween, jeudi :

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