La pierre à laver
Posté par francesca7 le 31 octobre 2013
XVIIe siècle – XVIIIe siècle dans la Communes : Trégourez
Et de Bodilis
Le bloc de granit gravé de rainures régulières servait autrefois à laver le linge. La pièce de vêtement était posée à plat et frottée avec une brosse et de la cendre de bois, tandis que l’eau versée avec un seau s’écoulait par les rainures.
Des dalles de ce type ont été répertoriées dans les environs de Quimper et autour de Plougastel et de Dirinon où, selon F. Kervella, on les appelle pip koue (z), la baille à lessiver. Un tonneau enfoncé, garni intérieurement d’un drap à lessiver, est posé dans la gorge circulaire. Le linge sale est disposé en couches successives saupoudrées de cendre de bois, ludu-tan, et arrosées une à une d’eau bouillante. Une fois la baille pleine, on rabat le drap à lessiver au-dessus duquel est posée une lourde pierre, d’où la nécessité d’un escabeau. L’eau de lessive, ar kloak, riche en potasse, est recherchée par les maraîchers. La pierre qui se trouve à Guernévez est percée de part en part d’un trou central ; comme elle est très large, un mât y est en effet placé afin de garder le « baillot » en équilibre. La présence de cette pierre à proximité du kanndi, la maison à buée de marchand de toile, n’est vraisemblablement pas fortuite.
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