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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Ascension de LA TOUR EIFFEL AU 19ème siècle

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013

(D’après Guide officiel de la Tour Eiffel, paru en 1893)

Ascension de LA TOUR EIFFEL AU 19ème siècle dans FONDATEURS - PATRIMOINE 220px-tour_eiffel_1905_championnat_de_lescalierL’Ascension à pied :
Le piéton est mieux partagé pour cette première partie de l’ascension. L’escalier est droit, commode, facile, avec des paliers nombreux sur lesquels il peut. s’arrêter à tout moment pour admirer. Nous avons fait cette ascension un grand nombre de fois, et, chaque fois, avec un plaisir nouveau et grand !

Si les ascenseurs ont l’avantage de vous élever rapidement et de vous donner la surprise d’un changement subit, les escaliers vous permettent, par contre, de détailler le plaisir de la montée. C’est là une question de goût et de tempérament. En résumé, nous conseillons les deux modes d’ascension. Celui qui aura détaillé

son plaisir via-escalier, recherchera ensuite les montées rapides. Celui qui n’aura vu, de la cabine, en passant, que des broussailles de fer, ne sera pas fâché de monter une fois à pied, tranquillement, savourant à l’aise les cent tableaux différents découpés dans le panorama de Paris par les entretoises et les treillis. La montée via-escalier se faisant, par exemple, par la pile Ouest, on a tout de suite une vue cavalière des palais du Champ de Mars.

Un tournant d’escalier vous met devant les yeux les dômes du Palais des Beaux-Arts, énormes bijoux de turquoise, derrière lesquels apparaît, non moins énorme, le dôme des Invalides. Tout est colossal dans le colosse qui vous abrite. La montée par l’escalier peut seule donner l’idée de l’immensité du travail de fer accompli sous le premier étage et son admirable ordonnancement. Elle procure le sentiment de la sécurité parfaite donnée par l’édifice tout entier.

Lorsqu’on arrive aux trois quarts de la montée, à une quinzaine de mètres au-dessous du premier étage, on se trouve abrité comme dans une chambre, derrière les parois pleines qui forment à l’intérieur les encorbellements et les voussures qui supportent la galerie. Comme suspendues sous le premier étage, sont les cuisines et les caves des restaurants. Il est curieux de voir les chefs et les marmitons le nez à leurs fenêtres, si haut placées, et cependant en sous-sol.

Le premier Étage : 
Enfin, que vous émergiez de l’escalier, ou que vous sortiez de la cabine de l’ascenseur, quelle surprise ! C’est à n’en pas croire ses yeux. On ne sait, en vérité, où porter les regards. Tout vous sollicite et vous attire. Une petite ville de près de 5.000 mètres de superficie s’étale devant vous : salle d’exposition, restaurant, café, brasserie, luxueux et vastes comme les grands établissements des boulevards vous ouvrent des portes hospitalières ; çà et là, égrenés auprès des quatre grandes salles, les kiosques de vente, les guichets d’ascension, un graveur sur verre, un amusant découpeur de portraits-silhouettes, les bureaux d’administration, etc., qu’anime tout un monde cosmopolite de visiteurs ; la vie parisienne en petit, à la hauteur des tours 220px-Eiffel_Tower_and_the_Trocadero%2C_Exposition_Universal%2C_1900%2C_Paris%2C_France dans ParisNotre-Dame, et la vue du splendide panorama de la Ville-Lumière.

A quelques pas de là, des galeries donnent sur l’ouverture béante au fond de laquelle se trouvent les pelouses et les fleurs, entre les étonnants raccourcis des piliers de la Tour, avec des bonshommes. tout petits, tels que Gulliver devait les voir en Lilliput. Mais si l’on se retourne, c’est le merveilleux panorama de paris qui se développe et vous empoigne. On resterait des heures à le contempler. D’autant qu’on éprouve déjà, à cette hauteur, un véritable bien-être. On respire à pleins poumons un air pur, étant au-dessus de la couche plus ou moins altérée et chargée de microbes qui avoisine le sol de la capitale et en remplit les rues profondes. Nous voici sur la plate-forme du premier étage. Sachez que le pourtour extérieur de cette plate-forme est un immense carré de 70m,69 de côté, enfermant près de 5.000 mètres superficiels.

Je suppose l’arrivée au premier étage par le pilier Ouest, par ascenseur ou par escalier. On remarque aussitôt que le premier étage a deux niveaux : celui des restaurants et des cafés, balcons et terrasses et celui des galeries de pourtour, plus bas d’un mètre environ. Cette différence est rationnelle et ingénieuse, en ce qu’elle permet aux visiteurs des galeries de circuler sans obstruer la vue de ceux des restaurants et des terrasses. Douze escaliers mettent ces deux plans en communication.

Vous perdez le sentiment de la hauteur où vous êtes, et dès que vous mettez le pied sur le premier étage, vous ayez la sensation de l’entrée dans une ville. Si vous avancez sur la vaste terrasse qui s’étend devant vous, vers l’intérieur, vous arrivez devant une ouverture immense, béante, dans laquelle vous voyez, comme au fond d’un abîme, le pendule de Foucault, érigé sous la direction de M. Mascart (de l’institut) ; puis les jardins, les lacs, le départ des piliers de la Tour ; tout en raccourci, tout petit. Au milieu de ce paysage vu à vol d’oiseau, les hommes circulent comme des êtres lilliputiens. On s’identifie tellement avec le colosse de fer qui vous porte, que l’on voit tout, au-dessous de soi, avec des yeux de géant.

Devant chaque grande salle règne un balcon arrondi, partant des pans coupés des terrasses intermédiaires et formant un gracieux dessin d’ensemble. Le gouffre béant mesure environ 25 mètres d’ouverture.

Le Restaurant, la Terrasse, la Brasserie et la Salle des fêtes : 
Comme nous le disions plus haut, les quatre grandes salles du premier étage sont luxueuses et richement décorées. Le Restaurant occupe toute la surface du bâtiment située entre les piliers Est et Sud (côté Champ de Mars). On y sert, à la carte, d’excellents repas. La cave a même acquis déjà une renommée.

L’ancien Restaurant russe (côté Paris, entre les piliers Nord et Est) est aujourd’hui une annexe du restaurant ; complètement ouvert sur la façade, c’est une véritable terrasse particulièrement agréable pendant les grandes chaleurs, et il n’est guère nécessaire de dire que la carte et les prix y sont exactement pareils. Sur le côté Grenelle, nous trouvons l’ancienne salle de lecture de 1890, transformée aujourd’hui en café-brasserie. Enfin, la quatrième salle (côté Trocadéro) est convertie en salle de spectacle, où dans la saison d’été (du 1er juin au 15 septembre), sous l’habile direction de Bodinier, directeur-fondaleur du théâtre d’application, il y a représentation tous les soirs à 9 heures.

Image illustrative de l'article Le Jules VerneLa façade extérieure de chaque salle donne sur une terrasse de plain-pied, dominant la galerie du pourtour. De là, la vue est merveilleuse. L’admiration et l’extase, aussi bien que l’ascension et l’air vif, poussent naturellement à la consommation.

Les caves et les cuisines en sous-sol sont vastes et commodes. En sous-sol à 55 mètres au-dessus du niveau du Champ de Mars ! Lorsque vous monterez et que vous verrez par vous-même, vous direz que les phrases que vous venez de lire ne sont ni baroques ni fantaisistes. M. Eiffel vous élève à des hauteurs où les termes terre-à-terre de cette terre, sur laquelle nous rampons, ont besoin d’être corrigés, modifiés, élargis.

Le dernier mot n’est pas dit pour les installations à faire sous le sol du premier étage, dans les espaces vides si considérables que vous remarquez entre les fers de la charpente. Il y aura là, quelque jour, des installations de toutes sortes : étables, poulaillers, glacières et même des fours à pâtisserie, pour les restaurants et les bars : tout aussi bien que les caves et les cuisines qu’on y voit actuellement.

Qui sait, lorsque la Tour Eiffel sera, avec le temps, devenue un lieu hygiénique, l’équivalent d’une station balnéaire, le sanatorium des anémiés d’en bas, si l’on n’y installera pas des chambres, des salles de bains, de douches, de gymnastique et d’escrime ? Tout est possible dans ce vaste sous-sol… en l’air !

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Un détour à la Clayette

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013


La petite ville de La Clayette s’étage au-dessus de la vallée de la Genette, rivière aux eaux courantes qui forment là un lac ombragé de platanes.

Entre Charolles au Nord et Charlieu au Sud. La Clayette, prononcée la Claite puisque La Clayette s’écrivait La Clayte sous l’Ancien Régime, exprimant une sorte de frontière entre le Maconnais et… La Bourgogne dans département de Saône-et-Loire. Les armes de la ville portent un cheval, témoin d’une très ancienne tradition, puisqu’on dit que le cheval blanc ‘Henri IV aurait été élevé ici !

Un détour à la Clayette dans CHATEAUX DE FRANCE essai

Le nom de La Clayette apparaît pour la première fois dans les textes en 1307 dans un acte par lequel Jean de Lespinasse reconnaît tenir en fief du roi de France « Le grand étang dit de la Claète » avec le moulin attenant ».

Ce fief situé dans la paroisse de Varennes sous Dun comprenait des terres situées en bordure de la rivière : la Genette.

  • 1368 Philibert de Lespinasse , successeur de Jean
  • 1380 , le Château fut rebâti à neuf. Le donjon et quatre grosses tour rondes et deux corps de logis furent construite. La chapelle du château (Saint Jean l’Evangéliste et Saint Etienne) fut consacrée par l’évêque de Mâcon en 1448. Elle est située dans l’une des quatre tours enfermée dans la partie construite au XVIIIe siècle .
  • 1420 Louis de Chantemerle , petit fils de Philibert hérita de La seigneurie de La Clayette . Louis de Chantemerle est souvent considéré comme le véritable fondateur de la ville car il obtint du duc de Bourgogne la création : 

de trois foires en 1437 
du marché du lundi en 1450

  • 1451 Louis de Chantemerle obtient de l’évêque de Mâcon l’autorisation pour la construction de la chapelle Saint Avoye.
  • 1632 Alice Éléonore de Chantemerle , dernière descendante de la famille fonde par testament le couvent des Minimes avec église attenante (Bâtiment actuel de la mairie)
  • De 1632 à 1722 le château aura huit propriétaires qui pour la plupart ne résideront pas au château.
  • 1722 La seigneurie de La Clayette est acquise par Bernard de Noblet , seigneur d’Anglure. Le château appartient toujours à ce jour à la famille de Noblet.
  • Bien que La Clayette soit plus important que Varennes-sous-Dun le « hameau » dépendra de la paroisse de Varenne jusqu’en 1790. Même si depuis 1572 le registre paroissial commun distinguait les deux bourgs. Le premier registre paroissial particulier à La Clayette ne date que de 1620. Il fallut attendre les décrets des 14 et 29 décembre 1789 de la Constituante pour que La Clayette deviennent commune et Chef lieu de canton en même temps.
  • 1795 Réquisition du château pour les besoins de la guerre.

Le château reçut au cours du XVIIIe siècle de nouvelles extensions et au cours du XIXe siècle une façade renaissance et un pont Levis furent ajoutés.

Source : « Chauffailles , La Clayette et leur région » de Jean Perche.

Château de La Clayette

Le Château de LA CLAYETTE construit au XIV siècle a été jusqu’à la Révolution, le centre de l’une des seigneureries les plus importantes de la région.
C’est en 1380, dernière année du règne de Charles V, que se situe la construction du Château

Image illustrative de l'article Château de la ClayetteTel bâtiment mesmement la chaussée despleut au sieur de la Bazolle. Pour donc saouler son despit, il lâchait l’eau de son étang (également alimenté par l’eau de la Genette plus en amont) et par la ravine et l’impétusité d’icelle, ruinait le nouveau étang de LA CLAYETTE.

Après un long procès, le Sire de la Bazolle fut condamné à laisser achever les travaux.
En 1420, la seigneurie de LA CLAYETTE échut à Louis de Chantemerle.
Pendant les guerres de religion, Antoine de Chantemerle, seigneur de LA CLAYETTE fut évincé de la seigneurie par son frère Marc qui avait embrassé la cause calviniste.
La seigneurie de LA CLAYETTE fut acquise en 1722 par Bernard de Noblet.
Au XVIIIe siècle, de nouveaux bâtiments furent ajoutés au donjon médiéval.
Il reçut au XIX ème siècle, une renaissance construite sur les données de Viollet le Duc.

  • Source :Texte (partiel) de Historique du Château « Chauffailles, La CLayette et leur région » de Jean PERCHE

De la route, on aperçoit le parc et son orangerie du XVIIème. Malheureusement vous ne pourrez que regarder car on ne visite pas !

Mais vous ne serez pas venu pour rien, car les communs du château abritent un Musée de l’Automobile avec quelques modèles assez exceptionnels… C’est l’œuvre de toute une vie de collectionneurs !

En été, un spectacle son et lumière anime et redonne vie au château.

 

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CARRIERE SOUTERRAINE D’AUBIGNY

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013

La carrière d’Aubigny, dans l’Yonne, en Bourgogne, constitue un univers très original dans la mesure où il s’agit là d’une des rares carrières aménagées en site touristique ouvert au public. Certains sites franciliens pourraient largement s’en inspirer. Les jeux de lumière mettent en valeur les contours étonnants de cette carrière dont l’exploitation commença il y a deux mille ans, selon les exploitants du site. Les pierres extraites d’Aubigny et des nombreuses carrières alentours ont notamment servi à la construction de l’Opéra ou de l’Hôtel de Ville de Paris.

voir le site officiel : http://www.carriereaubigny.org 

Seize carrières souterraines ont été ouvertes au cours des siècles. Le début exact de leur exploitation reste inconnu. Des fouilles dans La Carrière d’Aubigny et dans le village mérovingien de Jeuilly, tout proche, ont permis de découvrir des pièces de monnaie romaine, en particulier une à l’effigie de Domitien II, Empereur en 81. La Carrière était exploitée donc déjà exploitée à l’époque gallo-romaine. Au début, la pierre était utilisée à des fins religieuses : sculptures et sarcophages de pierre. Deux cercueils sont visibles dans une salle de La Carrière. L’extraction s’est poursuivie au Moyen-Age et à l’époque Renaissance. Et c’est au 18e et surtout 19e siècle que La Carrière a été le lieu d’une exploitation intense.

 CARRIERE SOUTERRAINE D’AUBIGNY dans Bourgogne long_sombre-300x106

L’évolution des techniques a permis le lancement de programmes de construction de plus en plus importants. Les besoins en pierre sont devenus énormes, en particulier pendant la rénovation de Paris par le Baron Haussman. Le produit des carrières de Forterre a été employé dans l’Yonne et en Bourgogne pour la construction de très nombreux édifices publics, mairies, hôtels de ville, palais de justice, écoles, prisons, gares… de maisons de maître et de châteaux. À Paris, la pierre de Forterre a servi à la construction de bâtiments importants : l’Hôtel de Ville, le Conservatoire des Arts et Métiers, le Jardin des Plantes récemment rénové, les piliers de la Tour Eiffel, et bien sûr l’Opéra Garnier.

En 1850, les carrières de Forterre employaient 1000 ouvriers dans l’Yonne.

 long_entree dans VILLAGES de FRANCE

L’exploitation a cessé en 1940 car la pierre fut supplantée par le béton et le parpaing.

Seulement un cinquième du gisement de Forterre a été extrait.

Aujourd’hui les Compagnons utilisent La Carrière comme un lieu de transmission de leurs savoirs et de leurs pratiques.

Site touristique fascinant, La Carrière est devenue, depuis la mise en lumière en 1992, une fabuleuse vitrine de la pierre, une véritable cathédrale à l’envers qui s’ouvre devant vous.

L’EXTRACTION

La Carrière d’Aubigny présente l’intérêt de n’avoir jamais été exploitée avec des outillages mécaniques. Seuls deux outils venus de l’Age du Fer ont été utilisés :

  • la Lance, lourde barre de fer pointue à une extrêmité, suspendue par une chaîne à un support
  • l’Aiguille plus petite, sans support.

Pour extraire un bloc de pierre, on dit un blot, le Carrier balançait la lance et creusait deux tranches verticales sur une profondeur d’un mètre. Ensuite à l’aide de l’aiguille tenue à deux mains, il effectuait la tranche en plafond. Enfin à nouveau avec la lance, il creusait une large tranche basse appelée le four.

Exécuter ce travail sur un blot de cinq tonnes demandait cinq à six jours.

Au cours de la deuxième étape, l’ouvrier encastrait des coins de bois sec dans une des tranches verticales. L’atmosphère de La Carrière est saturée en eau à 80%. Les pièces de bois absorbaient l’humidité ambiante et gonflaient. Elles poussaient le blot sur le côté, et celui-ci se cassait dans sa partie arrière au fond des tranches. Le bloc basculait en avant, sur les chandelles, des morceaux de pierre installés par les carriers pour amortir la chute du blot. Dès le 19e siècle, les carriers ont utilisé la scie crocodile, le croco de carrier, pour scier l’arrière du bloc. Cela permettait d’obtenir une face arrière bien dressée, et d’accélérer la production.

Le blot était tiré sur des rouleux de fer à l’aide d’un treuil appelé crapaud, mis en place sur un chariot, le fardier. Les blots étaient acheminés par voie d’eau, ou en convois muletiers. À Paris les convoyeurs vendaient mules et chariots et rentraient à pied.

Un ouvrier carrier sortait un demi mètre-cube de pierre par jour. Il était payé selon sa production, à la surface de tranche effectuée. Dans les carrières modernes, les carriers qui découpent la pierre avec des haveuses, des grosses tronçonneuses à pierre, extraient quatre mètres-cube par jour.

La Carrière souterraine d’Aubigny a été exploité sur une hauteur moyenne de 12 à 16 mètres. Le ciel de La Carrière est d’un seul banc de pierre d’une épaisseur de 15 à 25 mètres.

Dans La Carrière, la pierre est remplie d’eau. Lorsqu’elle est exposée à l’air extérieur, l’eau s’évapore, entraînant du carbonate de chaux et autres sels minéraux, de l’intérieur de la masse vers la surface du bloc. Les sels se déposent à la surface et forment une pellicule qui protège la pierre qui ne peut plus réabsorber d’eau, et par conséquent geler. Cette croûte de calcite est le Calcin.

C’est pour cette raison essentielle que l’on extrait le calcaire en souterrain.

Dans La Carrière, vous remarquez plusieurs types de traces sur les parois et les plafonds.

  • Les stries sont les traces d’aiguilles et de lances.
  • Les faces lisses d’extraction sont les traces des scies crocodiles et non pas d’outillage mécanique comme on pourrait le croire.
  • Les séries verticales de trous ont été produites par les crémaillères du support de la lance.
  • Les petits trous au sol sont les marques des gouttes d’eau qui suintent des plafonds où dans quelques milliers d’années apparaîtront des stalactites.
  • Les taches noires aux plafonds sont les traces des lampes utilisées par les carriers. Les ouvriers ont utilisé jusqu’au milieu du 19e siècle des lampes à huile. Ce petit ustensile de cuivre ou de laiton où baignait une mèche dispensait peu de lumière et beaucoup de fumée ! Vers 1830, la lampe à acétylène, ou lampe à carbure, est apparue. Elle comporte deux réservoirs ; dans celui du bas on place du carbure de calcium, dans celui du haut, de l’eau. Un robinet permet de faire goutter l’eau sur le carbure, une réaction chimique produit un gaz inflammable, l’acétylène. Les traces laissées par les lampes à acétylène sont beaucoup plus discrètes que celles des lampes à huile. En vous promenant dans La Carrière, vous voyagez dans le temps ! Regardez les plafonds : les traces d’éclairage vous indiqueront à quelle époque vous vous trouvez !

Voici une visite bien insolite du monde souterrain, au cours de laquelle on découvre l’origine de l’Opéra-Garnier et de la cathédrale de Sens. L’origine de cette carrière monte à l’époque gallo-romaine. On devait alors l’utiliser pour la fabrication de sarcophages et la sculpture sacrée. Après un temps de sommeil, elle servit à la construction de quelques châteaux, puis connut son apogée au Second Empire, lors  de l’aménagement de Pais par Haussmann, et l’érection de l’Hôtel de Ville ou de la Bourse.

Tendre et très compact, le calcaire est âgé de 150 millions d’années, facile à exploiter et à travailler. Dans la forte humidité naturelle de la carrière (70 à 80 %), la pierre se remplit d’eau ; sous l’effet de la température, celle-ci s’évapore faisant ressortir la calcite, laquelle forme en surface une pellicule protectrice extrêmement dure permettant son utilisation en construction. Les méthodes d’extraction des « blots » (blocs) pratiquées avant 1939 sont expliquées ; les outils de taille (« la lance », « l’aiguille »), de sculpture et de transport, ainsi que des minéraux de Bourgognes, aux dimensions monumentales, sont exposés. 

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Château Chinon en Morvan (nièvre)

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013

Château Chinon en Morvan (nièvre) dans Nièvre 220px-plan_de_chateau-chinon_au_xviiie_siecle

La capitale du Morvan se développe sur un site privilégié. Du haut de sa colline, forteresse naturelle facile à défendre, Château-chinon fut successivement oppidum gaulois, camp romain, monastère, siège d’un château féodal et fief d’un maire future président de la république ; combats, siège en règle, hauts faits d’armes et soirées d’élections font valoir à la cité le devise. « Petite vile, grand renom ».

A l’époque celtique des Eduens, le nom du site évoquait une « cime blanche ». Au 12è siècle, le château Castro Canino donna son nom à la ville. 2 502 Château-Chinonais dont on ne présente plus leur ancien député-maire François Mitterrand à qui ils doivent le fameux musée du Septennat.

220px-Chateau-Chinon_-_Musee_du_Septennat_-_37 dans VILLAGES de FRANCEAu Musée du Septennat – Situé au sommet de la vieille ville, il occupe un ancien couvent de clarisses (18è siècle) et rassemble les cadeaux protocolaires reçus par François Mitterrand (maire de Château-Chinon entre 1959 et 1981) en sa qualité de chef d’état. Les collections se répartissent sur quatre étages et selon les deux septennats. La variété des cadeaux est extrême ; des vestiges archéologiques (Hydrie à figures rouges offerte par Caramanlis) côtoient les productions artistiques de maisons prestigieuses ou d’artisans locaux (Défense sculptée ajourée du Togo). Les plus richement décorés viennent souvent d’Arabie ou des Emirats qui privilégient la joaillerie (maquette d’un Boutre avec voile en or et Palmier d’or ciselé). Les arts orientaux sont représentés par de somptueuses pièces de mobilier et des objets finement travaillés. (Vases de laque du Vietnam).

Musée du Costume – Installé dans l’ancien hôtel du 18ème siècle, de Buteau-Ravisy, le musée présente une importante collection de costumes français, essentiellement du 18è siècle au 20è siècle, en particulier du Second Empire. Il expose également des accessoires de mode et de toilette, dentelles, bourses, éventails, des gravures et revues de mode anciennes, des tissus d’ameublement. Reconstitution d’une cellule de visitandine. Chaque année est organisée une exposition sur le thème de la mode ou des arts textiles.

220px-Chateau-Chinon_-_3_croixSe promener au Panorama du Calvaire : Du square d’Aligre, monter à pied. Le Calvaire (609 m d’altitude), constitué par trois croix de pierre ; est érigé à l’emplacement d’un oppidum gaulois et sur les vestiges d’un ancien château fort. Le prnorama circulaire est admirable (table d’orientation). On a une vue d’ensemble sur Château-Chinon et ses toits d’ardoise, au loin sur les croupes boisées du Morvan. Les deux sommets, le Haut Folin (901 m) et le mont Prémeley (855 m) apparaissent au Sued-Est. Au pied de la colline, la vallée de l’Yonne s’ouvre à l’Est, tandis qu’à l’Ouest, dominant le bassin supérieur du Veyrnon, la vue se prolonge au-delà du Bazois jusqu’au Val de Loire.

Une route, à flanc de coteau, fait le tour de la butte. Partir du faubourg de Partis et revenir par la rue du Château.

Le Vieux Château-Chinon – De la porte Notre Dame, reste d’un rempart édifié au 15è siècle, il est agréable d’arpenter les ruelles au cachet médiéval, en particulier le week-end, lorsqu’elles sont très animées. Ceux qui préfèrent les réalisations modernes peuvent aller voir la Fontaine monumentale située face à la marie, composée de sculptures indépendantes articulées, dues au couple Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle ainsi que le quartier des Gargouillats autour du collège, aux bâtiments conçus avec des matériaux traditionnels mais dans un style futuriste.

Histoire : Dès le deuxième siècle on a des preuves certaines de l’existence d’un poste militaire sur le Château et certains auteurs prétendent qu’il s’est formé autour de ce poste un municipe gallo-romain indépendant, berceau de la ville actuelle. Rien ne vient infirmer cette thèse, car la terre de Château-Chinon appartenait jusqu’au XIIe siècle à l’Evêché d’Autun et dans leurs multiples discussions avec leurs seigneurs, les habitants de Château-Chinon se sont toujours dits « êtres libres et de franche condition ». Charles le Téméraire voulant les assujettir à la Taille et à la Main morte, ils défendirent la ville qui, en représailles, fut brûlée et démantelée en 1460. Les archives municipales ayant été brûlées en 1693, on ne possède aucun document certain sur cette thèse qui, pour avoir été ainsi affirmée au péril de la cité, devait reposer sur des bases certaines à cette époque.

Le premier seigneur connu est SEGUIN. Baron de Château-Chinon et de Lormes à la fin du XIe siècle. En 1329, la seigneurie est érigée en comté. Elle avait alors 95 Fiefs nobles avec haute justice et 110 Fiefs ruraux, ses seigneurs appartenaient à de puissantes familles, de Mello, de Bourbon, de Bourgogne, d’Autriche, de Savoie-Carignan et ne relevaient que du Roi; l’Election avait son budget particulier; celui de 1762, signé de Louis XV, s’élevait à 50 133 livres 16 sols et 8 deniers. La justice était rendue au nom du comte par le baillage seigneurial créé par lettres patentes en 1395 et situé dans la maison dont le porche est encore existant au dessus de la rue du Centre; les appels de ses sentences, qui pouvaient aller jusqu’à la peine de mort, étaient portés devant le baillage royal de Saint-Pierre-le-Moutier.

Château-Chinon était une ville fortifiée, close de « haultes et puissantes murailles » dont il ne reste plus que la Porte Notre-Dame et les deux tours sur la place du même nom. Elle fut assiégée et brûlée bien des fois au cours des siècles, mais elle conserva toujours son indépendance et ce n’est que le 19 nivôse de l’An III qu’elle fut rattachée à la France et la seigneurie confisquée au profit de la Nation.

 

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Pour découvrir la Sarthe

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013

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Enceinte romaine au Mans

La Sarthe (prononcé [sa.rt]) est un département français de la région Pays de la Loire. Ses habitants sont les Sarthois et les Sarthoises. L’Insee et la Poste lui attribuent le code 72. Son chef-lieu est Le Mans.

Le département a été créé par le décret de l’Assemblée nationale du 15 janvier 1790. Comme une soixantaine de départements en France, il s’identifie au nom d’un cours d’eau, en l’occurrence la Sarthe. Il correspond essentiellement au « Haut-Maine », qui formait la moitié orientale de la province du Maine. Le sud du département, le long de la vallée du Loir faisait toutefois partie de l’Anjou, et il est d’ailleurs appelé « Maine angevin ».

Le département se situe sur la zone de transition entre le Massif armoricain, à l’ouest, et le Bassin parisien à l’est. Marquée par une importante couverture boisée, avec quatre forêts domaniales dont celle de Bercé, la Sarthe est à dominante rurale. Le département comptait563 518 habitants et 375 communes en 2010. Malgré une croissance démographique modérée, la Sarthe demeure le second département le moins peuplé des Pays de la Loire. Elle ne possède que quatre villes de plus de 10 000 habitants : le chef-lieu, Le Mans, ainsi que La Flèche, Sablé-sur-Sarthe et Allonnes. Le Mans et son aire urbaine concentre plus de la moitié de la population. Le reste du département est peuplé de manière peu dense et inégale.

De tradition industrielle le département et notamment Le Mans ont subi de plein fouet la régression de ce secteur à partir des années 1970, compensée récemment par la dynamique des entreprises de services, notamment dans l’assurance et autour du campus universitaire.

Enfin la Sarthe possède un patrimoine architectural et culturel important. Au 31 décembre 2010, la Sarthe comptait 408 protections au titre des monuments historiques, parmi lesquels 115 classements, même partiels, et 293 inscriptions. Le département doit sa renommée mondiale à la célèbre course des 24 Heures du Mans, dont la première édition a eu lieu en 1923 et à laquelle la devise du département fait écho : En Sarthe, 24 heures comptent plus qu’ailleurs.

Les traces de l’occupation humaine de la Sarthe sont assez anciennes. Au Néolithique, plusieurs mégalithes sont édifiés, comme le dolmen de la Pierre couverte de Vaas, celui de Lhomme ou de Duneau. La Sarthe recense 28 dolmens et 46 menhirs, dont quatorze bénéficient aujourd’hui d’une protection au titre des monuments historiques. Plusieurs habitats néolithiques ont été découverts dans le département, comme à Gréez-sur-Roc,Vivoin ou Auvers-le-Hamon, ainsi que des haches de pierre polie au Mans.

À partir du ve siècle, une peuplade celte occupe le territoire actuel de la Sarthe : les Aulerques Cénomans. Ils y établissent leur cité, Vindunum, devenue Le Mans, ainsi que le sanctuaire de Mars Mulloà Allonnes. Tacite les comptait parmi ceux qui envahirent avant cela l’Italie sous la conduite de Bellovèse et qui s’installèrent dans le nord de la péninsule italienne. Pendant la guerre des Gaules, un lieutenant de Jules César, Publius Crassus, soumet la tribu, qui se joint quelques années plus tard à l’insurrection menée parVercingétorix. les Aulerques Cénomans envoient ainsi 5 000 hommes à l’armée chargée de délivrer Alésia.

Après la conquête de la Gaule, le territoire des Cénomans est rattaché à la province de la Gaule lyonnaise, puis sous Dioclétien, le civitas Cenomanorum intègre la Lyonnaise seconde. Vindunum, qui est ensuite mentionné sous la forme Subdunum sur latable de Peutinger, était située au centre d’un important réseau de voies romaines vers les cités importantes des peuplades voisines. Ces voies romaines se dirigeaient notamment vers Chartres , Châteaudun , Évreux (Mediolanum), Jublains (Noviodunum), Rennes(Condate), Angers (Juliomagus), Tours (Caesarodunum), Orléans (Cenabum) et Vendôme. Ces routes étaient jalonnées de relais de poste et gîtes d’étapes, comme à Cré, Vaas ou encore Oisseau-le-Petit.

Plusieurs vestiges de la période gallo-romaine ont été mis au jour en Sarthe. L’enceinte romaine du Mans a été édifiée à la fin du iiie siècle pour résister aux invasions barbares. Elle forme un quadrilatère irrégulier de 450 m de long sur 200 m de large. Sur la commune d’Aubigné-Racan, dans le sud du département, le site archéologique de Cherré regroupe un théâtre, un forum, un temple, des thermes ainsi qu’un aqueduc. Au Mans, un trésor de 152 pièces d’or gauloises a été découvert sur les bords de l’Huisne au début des années 1990.

À partir du iiie siècle, les invasions barbares troublent la Pax Romana. Le passage des peuples germaniques en Sarthe est attesté par la destruction d’une villa à Mont-Saint-Jean et le massacre d’une cinquantaine de ses habitants. Vers la fin du ive siècle, le civitas cenomanorum appartient à la 3e lyonnaise.

Le département de la Sarthe est un département traditionnellement situé à droite de l’échiquier politique. Sous la Cinquième République (débutée en 1958), le département a ainsi la plupart du temps élu des personnalités politiques de droite. Pour autant la nouvelle tendance observée depuis les récentes élections locales s’oriente vers un certain retour de la gauche, notamment par le biais du Parti socialiste. Ainsi, lors des élections législatives de 2012, les candidats de la gauche ont été élus dans quatre des cinq circonscriptions législatives, alors qu’ils n’en avaient remporté qu’une en 2007 et aucune en 2002. De même, lors de l’élection présidentielle de 2012, le socialiste François Hollande est arrivé en tête à chaque tour, atteignant 28,13 % des suffrages lors du 1ertour et 52,67 % lors du second tour.

Pour autant, la droite a conservé la majorité au Conseil général avec 22 sièges sur 40, et placé à sa tête le représentant de l’UMP Jean-Marie Geveaux. De même, la Sarthe compte trois sénateurs de droite : Roland du Luart, Marcel-Pierre Cléach et Jean-Pierre Chauveau.

Le département de la Sarthe enregistre le plus souvent des taux d’abstention plus faibles que ceux de la moyenne nationale lors des élections présidentielles. Ainsi lors des élections présidentielles de 2012, l’abstention n’atteignait que 17,83 % au 1er tour et 18,36 % au second, contre lorsque 20,52 % et 19,65 % au niveau national.

La Sarthe est un département moyennement peuplé : en 2010, elle occupait le 46e rang national avec 563 518 habitants, soit 16 % de la population régionale. Sa densité était alors de 91 habitants par kilomètre carré, légèrement inférieure aux 114 habitants/km2 en France métropolitaine. Elle est également inférieure à celle des Pays de la Loire, qui s’élève à 111 habitants/km2. La population sarthoise est en constante augmentation depuis 1968. Elle a par exemple augmenté de 6,3 % entre 1999 et 2010. La Sarthe possède une croissance démographique régulière, avec 0,6 % d’augmentation par an. Cet accroissement est dû à la fois au solde naturel, avec 0,3 % de hausse par an, ainsi qu’au solde migratoire, avec 0,2 %. La Sarthe présente un taux de natalité de 12,6 ‰, légèrement en retrait de la moyenne nationale (12,8 ‰). C’est dans les communes périurbaines composant la deuxième couronne mancelle, ainsi que le long des axes Angers-Le Mans et Laval-Le Mans que le dynamisme démographique est le plus fort.

Image illustrative de l'article France 3 Pays de la LoireDeux chaînes de télévision locales sont présentes en Sarthe : France 3 Pays de la Loire et son édition « Maine », ainsi que LMTV, implantée au Mans. Outre les principales stations de radionationales, la Sarthe est couverte par les programmes de plusieurs stations locales : France Bleu Maine, établie depuis 2010, Sweet FM, RCF Le Mans, Fréquence Sillé, Radio Prévert et Radio Alpa. Les programmes de la TNT et de la radio sont transmis en Sarthe par l’émetteur de Mayet, une des plus hautes constructions de France avec ses 342 mètres.

En ce qui concerne la presse écrite, la Sarthe est couverte par les éditions locales du quotidien Ouest-France, ainsi que par le journal régional Le Maine libre, qui occupe la place de 1er quotidien sarthois avec 46 145 lecteurs chaque jour en 2011. Le groupe Publihebdos propose quatre hebdomadaires en Sarthe : Les Alpes Mancelles, Les Nouvelles de Sablé, L’Écho Sarthois et le Petit Courrier.

Le parler sarthois est un dialecte français particulier qui a évolué à partir du latin puis du roman. Il partage de nombreux traits communs à d’autres dialectes de l’Ouest de la France. Son utilisation a peu à peu diminué au cours du xxe siècle, bien que le parler sarthois demeure présent dans les campagnes. En 2003, un partenariat entre le conseil général de la Sarthe et la radio locale Fréquence Sillé a donné naissance au programme « Sauvegarde de la parole sarthoise » dans le but de collecter et numériser des documents sonores en parler sarthois. Un autre dialecte, l’angevin, est utilisé dans le sud du département, et plus particulièrement le long de la vallée du Loir.

 

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Les Montgolfières de Dole

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013

La plus grosse montgolfière du monde
est née à Dole (Jura, Franche-Comté)

(Source : Le Progrès)

Ce mastodonte de 41 mètres de haut qui peut embarquer 32 passagers a été imaginé et conçu par Olivier Cuenot, dirigeant de la société Cameron Balloons France, basée à Dole.

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Z-750 : c’est son nom est à ce jour la plus grosse montgolfière homologuée au monde. Avec une capacité de 32 passagers (plus deux pilotes) elle n’a pas d’équivalent : le précédent record s’établissant à 28 passagers.

Avec des mensurations très impressionnantes, l’engin ne devrait pas passer inaperçu dans le ciel de Touraine. Car c’est là-bas qu’elle a élu domicile depuis qu’elle a été livrée à son propriétaire, il y a quelques semaines. Olivier Cuenot, chef d’entreprise installé à Dole est le concepteur de cette montgolfière gigantesque. Commande lui a été passée en octobre dernier par un client désireux de faire voyager dans le ciel un grand nombre de personnes.

Les Montgolfières de Dole dans HUMEUR DES ANCETRES 220px-early_flight_02562u_7-204x300Après quelques mois de calculs, de dessins et de démarches d’homologation, le travail de fabrication a pu débuter en janvier dans les ateliers de la société Cameron Balloons à Bristol en Angleterre. Pour un premier vol d’essai en juin. Pour l’entreprise doloise, c’est évidemment une belle réussite. « C’était un beau défi », se félicite Olivier Cuenot dont le parcours professionnel s’avère très atypique.

Originaire d’Arc-et-Senans (Doubs), il a été amené à découvrir le vol en montgolfière par son père, photographe amateur, désireux de prendre de la hauteur pour ses prises de vue. « Il a passé son brevet de pilote, moi aussi », se souvient-il. C’était en 1989. C’est ainsi que la passion est née. « Je suis ensuite devenu instructeur. Puis en 2001, le leader mondial de la fabrication de ballons lui demande s’il est intéressé pour s’investir et devenir son représentant en France. Olivier accepte.

« Les 3 ou 4 premières années, nous faisions cela, mon épouse et moi, à la maison, à Monnières. Mais assez vite la place manque. L’entreprise s’installe à Dole, rue Émile-Zola puis Avenue Pompidou, l’année dernière. Aujourd’hui, la société est prospère. L’activité s’organise autour de la vente de montgolfières, de la réparation des ballons, d’une école de pilotage et de baptêmes de l’air.

Pour répondre à la demande très importante l’été, le couple fait appel à des saisonniers. « Je pense que nous allons créer un emploi de permanent l’année prochaine », se félicite le patron heureux du bel envol de son entreprise.

Cameron Balloons France :  renseignements et réservations pour les baptêmes de l’air au 06 73 46 75 19 ou 03 84 82 45 35.

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