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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La Maison de l’Histoire de France

Posté par francesca7 le 27 octobre 2013

                                                                                                               La Maison de l'Histoire de France dans CHATEAUX DE FRANCE 220px-H%C3%B4tel_de_Clisson

S'aurait pu être l'Hôtel de Souvise

Riche d’une histoire multi-millénaire inscrite dans son paysage et dans ses bâtiments, forte d’une recherche historique reconnue, la France se dote d’une nouvelle institution nationale au service de ce domaine de la connaissance : la Maison de l’histoire de France

La Maison de l’histoire de France a l’ambition de mettre l’histoire au cœur de la société, de montrer toutes ses facettes et de faire réfléchir et débattre sur les épisodes fondamentaux de l’histoire de notre pays, dans une approche ouverte sur les enjeux européens et internationaux.

S’appuyant sur tous les champs de la recherche historique, lieu de débat et de questionnement, cette Maison aura à cœur de créer des passerelles entre les historiens, les chercheurs et le grand public, dont la demande d’histoire ne se dément pas.

Installée au cœur de Paris, dans le quadrilatère des hôtels de Rohan-Soubise, aux côtés des Archives nationales, elle y prépare pour 2015 l’ouverture d’espaces d’exposition. Une galerie des temps, créative et didactique, embrassera l’histoire de France depuis le peuplement du territoire jusqu’à nos jours ; une programmation culturelle dense permettra au public d’élargir et d’approfondir ses connaissances.

Grâce à une stratégie numérique de grande ampleur, le visiteur aura accès à un vaste ensemble de ressources sur l’histoire de France. Il pourra découvrir le réseau des lieux d’histoire – musées, centres d’archives, bibliothèques, sites, monuments… –, pour lesquels la Maison souhaite jouer le rôle de tête de réseau, avec l’objectif de mettre en valeur toute action tendant à la diffusion de la connaissance historique.

Site Web : www.maison-histoire.fr
Facebook : www.facebook.com/maisonhisto…

hotel_de_soubise_-_exterior_view dans Paris

La Maison de l’Histoire de France était un projet d’institution muséale dédié à l’histoire de France, voulu par le président de la RépubliqueNicolas Sarkozy. Elle devait s’implanter dans les locaux affectés aux Archives nationales, et notamment dans l’hôtel de Soubise.

Créée début 2011 sous la forme d’une association de préfiguration, présidée par Jean-François Hébert, elle devint un établissement public administratif au 1er janvier 20121, dont la présidente était Maryvonne de Saint-Pulgent.

L’objectif initial était de transférer à l’établissement le musée des Archives nationales ; compte tenu de la polémique engagée, les deux institutions devaient ensuite se partager le site. Comme le musée des Archives nationales, la maison de l’Histoire de France devait présenter, d’une part, un parcours permanent autour de documents emblématiques, d’autre part, des expositions régulières, des colloques et des conférences. Elle devait également regrouper plusieurs musées d’histoire ou d’histoire de l’art.

Le projet était critiqué par de nombreux historiens. Il avait également soulevé des protestations au sein des Archives nationales.

220px-Non_%C3%A0_la_Maison_de_l%27Histoire_de_FranceLa ministre de la Culture, Aurélie Filipetti, annonça en août 2012 que le projet était abandonné, conformément aux engagements pris parFrançois Hollande dans son programme de campagne pour l’élection présidentielle de 2012.

La proposition de créer un musée de l’histoire venait de Nicolas Sarkozy candidat à l’élection présidentielle. Elle fut approfondie par le gouvernement, dès le 20 novembre 2007, date de la lettre de mission du ministre de la défense et du ministre de la culture, qui confiait la rédaction d’un rapport à un conservateur de patrimoine, Hervé Lemoine. Ce rapport, rendu en avril 2008, préconisait le choix du site des Invalides2. Certains historiens, comme Nicolas Offenstadt, Christophe Charle, Robert Descimon, Gérard Noiriel, etc. s’étaient alors inquiétés de l’orientation « patriotique et centralisatrice » du musée qui apparaissait dans les deux rapports. D’autres avaient publié dansLe Monde en 2010 une tribune qualifiant la Maison de l’histoire de France de « projet dangereux ».

Lors de son discours de vœux au monde de la culture à Nîmes, le 13 janvier 2009, Nicolas Sarkozy regrettait « qu’il n’y a aucun grand musée d’histoire digne de ce nom » et relançait son souhait de créer un musée de l’Histoire de France, « qui pourrait d’ailleurs être une fédération de musées et des monuments, qui travailleraient en réseau et collaboreraient avec de grandes institutions étrangères. Un musée doté d’un centre, situé dans un endroit symbolique. Il me semble que cette initiative renforce aussi l’identité qui est la nôtre, l’identité culturelle ».

Jean-Pierre Rioux fut alors chargé d’un rapport d’expertise pour le choix des lieux, parmi l’hôtel de Soubise, celui des Invalides, leschâteaux de Versailles, Vincennes et Fontainebleau, auxquels lui-même ajoute les sites des batailles de Bouvines, Valmy et Verdun, l’Hôtel des Monnaies, le Palais de Chaillot et le Grand Palais.

Par décret en conseil de ministre du 11 février 2010, Hervé Lemoine, auteur du premier rapport sur la question, fut nommé directeur, chargé des archives de France.

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A Dole et ses Montgolfières

Posté par francesca7 le 27 octobre 2013

Ce mastodonte de 41 mètres de haut qui peut embarquer 32 passagers a été imaginé et conçu par Olivier Cuenot, dirigeant de la société Cameron Balloons France, basée à Dole.

Z-750 : c’est son nom est à ce jour la plus grosse montgolfière homologuée au monde. Avec une capacité de 32 passagers (plus deux pilotes) elle n’a pas d’équivalent : le précédent record s’établissant à 28 passagers.

Avec des mensurations très impressionnantes, l’engin ne devrait pas passer inaperçu dans le ciel de Touraine. Car c’est là-bas qu’elle a élu domicile depuis qu’elle a été livrée à son propriétaire, il y a quelques semaines. Olivier Cuenot, chef d’entreprise installé à Dole est le concepteur de cette montgolfière gigantesque. Commande lui a été passée en octobre dernier par un client désireux de faire voyager dans le ciel un grand nombre de personnes.

A Dole et ses Montgolfières  dans Jura Montgolfiere

Après quelques mois de calculs, de dessins et de démarches d’homologation, le travail de fabrication a pu débuter en janvier dans les ateliers de la société Cameron Balloons à Bristol en Angleterre. Pour un premier vol d’essai en juin. Pour l’entreprise doloise, c’est évidemment une belle réussite. « C’était un beau défi », se félicite Olivier Cuenot dont le parcours professionnel s’avère très atypique.

Originaire d’Arc-et-Senans (Doubs), il a été amené à découvrir le vol en montgolfière par son père, photographe amateur, désireux de prendre de la hauteur pour ses prises de vue. « Il a passé son brevet de pilote, moi aussi », se souvient-il. C’était en 1989. C’est ainsi que la passion est née. « Je suis ensuite devenu instructeur. Puis en 2001, le leader mondial de la fabrication de ballons lui demande s’il est intéressé pour s’investir et devenir son représentant en France. Olivier accepte.

« Les 3 ou 4 premières années, nous faisions cela, mon épouse et moi, à la maison, à Monnières. Mais assez vite la place manque. L’entreprise s’installe à Dole, rue Émile-Zola puis Avenue Pompidou, l’année dernière. Aujourd’hui, la société est prospère. L’activité s’organise autour de la vente de montgolfières, de la réparation des ballons, d’une école de pilotage et de baptêmes de l’air.

Pour répondre à la demande très importante l’été, le couple fait appel à des saisonniers. « Je pense que nous allons créer un emploi de permanent l’année prochaine », se félicite le patron heureux du bel envol de son entreprise.

Image de prévisualisation YouTube

Cameron Balloons France :
renseignements et réservations pour les baptêmes de l’air au 06 73 46 75 19 ou 03 84 82 45 35.

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à la Petite Ecurie du roi

Posté par francesca7 le 27 octobre 2013

(Source : Le Figaro)

à la Petite Ecurie du roi dans CHATEAUX DE FRANCE 220px-des_cylindres_hemispheres_colonnes_segmens_ou_portions_de_spheres_cones_etc._geometrie_pratique_t._1_pl._39-203x300Un lieu inconnu au coeur même de Versailles ? On n’ose y croire. D’autant qu’il ne s’agit pas de quelque modeste édifice accolé aux dépendances du bâtiment, mais d’une construction du grand Jules Hardouin-Mansart lui-même : l’ancienne Petite Ecurie du roi. A l’intérieur : une admirable collection de sculptures et de moulages historiques d’après l’antique.

En termes savants, on appelle cela une gypsothèque. Un endroit où 5000 chefs-d’œuvre se tiennent sagement en rangs serrés, tous siècles mélangés, où la mythologie côtoie la religion et l’histoire, où les bustes des grands hommes regardent vers les nymphes. C’est l’un des plus beaux endroits de Versailles, le plus onirique aussi, et le plus secret. Fermé au public depuis trente ans, il va être possible de le visiter sur réservation. Mais avant même son ouverture, nous l’avons photographié : voici un Versailles jamais vu.

La longue histoire de cette gypsothèque est superbe. Si l’on y voit tant de chefs-d’œuvre, c’est qu’elle réunit trois fonds importants : la collection de moulages du Louvre, celle de l’Ecole des beaux-arts et celle de l’Institut d’art et d’archéologie qui dépend de la Sorbonne. Il y a là des pièces très anciennes qui attestent du goût de Louis XIV pour l’antique. C’était un dogme pour le roi que la perfection des anciens : on ne peut, comme l’écrira La Bruyère, les égaler qu’en les imitant. Colbert impose aux pensionnaires de l’Académie de France à Rome leur stricte copie. Si bien que peu à peu affluent à Paris les moulages de plâtre et, à Versailles, les répliques de pierre ou de marbre. Ces copies favorisent la mainmise de l’Etat sur les arts et sont la règle dans les manufactures, celle des Bâtiments du roi et celle des Meubles de la Couronne : ainsi, rien ne s’oppose à l’étatisation générale du monde artistique. Mais les collections royales s’enrichissent de manière spectaculaire, on en a ici la preuve.

L’autre source de la gypsothèque de Versailles est l’Ecole des beaux-arts. Les moulages étaient accumulés dans les salles entourant la vaste cour vitrée aménagée par Duban au XIXe siècle. Ils seront en partie saccagés en mai 1968, comme les témoignages d’un enseignement académique honni, et couverts de graffitis, dont certains seront laissés bien visibles lors de la restauration des moulages. On a en effet estimé qu’ils faisaient partie de l’histoire des œuvres et de celle de l’enseignement des arts. Ce fonds témoigne d’une fascination pour l’art romain et les grands modèles venus d’Italie, bien avant ceux de la Grèce que les archéologues ne mettent au jour qu’à la fin du XVIIIe siècle.

C’est d’abord l’art grec classique puis l’art grec archaïque, révélé par les fouilles de Délos, d’Olympie et de Delphes, qui sont connus à une époque où le voyage en Grèce reste encore rare. Ce n’est qu’autour de 1930 que ces moulages seront un temps exposés au Louvre sur les paliers de l’escalier de La Victoire de Samothrace, où Debussy les vit et où la Colonne des danseuses de Delphes lui inspira une ode. Comme le souligne Jean-Luc Martinez, conservateur général du patrimoine et responsable de la gypsothèque du Louvre à Versailles : « La présence dans les mêmes murs des moulages et des marbres originaux montre l’importance que revêtaient alors ces plâtres, parfois présents dans les salles en complément des originaux. » Aujourd’hui, plus aucun musée ne se permettrait cette confusion.

700px-Versailles_Plan_Jean_Delagrive dans CHATEAUX DE FRANCE

Versailles et ses jardins

 

Les moulages retrouvent donc avec la gypsothèque de Versailles leur vocation première : être un conservatoire de formes et de civilisations disparues. Le cadre qui les abrite est l’un des plus beaux bâtiments du XVIIe siècle français. Construite par Hardouin-Mansart en 1678, la Petite Ecurie témoigne de la science de l’architecte pour la maîtrise des volumes et de l’espace. Il faisait, disait-on, preuve de promptitude dans la conception, de rapidité dans l’exécution. Il avait la réputation d’être hardi sur les chantiers, docile juste ce qu’il fallait devant le roi, doué pour imaginer l’accord qui « va de soi » entre le beau et l’utile. Les volumes grandioses qu’il a su donner à la Petite Ecurie allaient la désigner pour accueillir la gypsothèque en 1970. Puis il fallut aménager les galeries dans l’intention d’y recevoir un public désireux de découvrir l’originalité comme l’importance historique et artistique de l’ensemble. Les visiteurs qui le voudront pourront désormais voir les moulages présentés sur 2500 mètres carrés, révélant l’importance de ces œuvres dans l’affirmation de l’art exemplaire qu’est le classicisme français.

Louis XIV, collectionneur d’antiques
Amateur passionné, le roi avait rassemblé un magnifique ensemble de statues antiques. Elles sont à nouveau réunies à Versailles le temps d’une exposition, qui, selon Catherine Pégard, présidente de l’Etablissement public du château de Versailles, évoque « un style associé à un lieu de pouvoir ». Elle ajoute : « La passion de Louis XIV pour la collection fut une aubaine magnifique pour les plus grands artistes dont les chefs-d’œuvre allaient parfois surpasser leurs modèles antiques. » Versailles, nouvelle Rome, telle était l’ambition du souverain pour qui l’Antiquité était la référence suprême. L’exposition, qui rappelle cette référence, réunit plus de 200 œuvres parmi lesquelles les antiques les plus illustres, de retour à Versailles pour la première fois depuis la Révolution. L’antique, c’est d’abord un ensemble de peintures et de sculptures qui sont les témoignages recherchés des brillantes civilisations disparues.

Louis XIV, comme tous les souverains d’Europe, cherche à les acquérir (Vénus pudique, dite aussi Vénus Médicis, un titre qui souligne sa prestigieuse provenance) ou à les faire copier (Bacchus enfant). Ces statues sont ensuite installées à Versailles dans les grands appartements et les jardins. Elles donnent l’image d’une Antiquité recomposée à la gloire du roi, mais elles jouent aussi le rôle de modèles pour les créateurs appelés à collaborer au grand chantier versaillais. Quant aux peintures, leur faculté persuasive les rend précieuses : le mythe du héros et du Roi-Soleil, auquel Versailles va vouer son hymne immense, sera forgé à des fins politiques (François Lemoyne, L’Apothéose d’Hercule). Durant ce long siècle dédié au classicisme inspiré de l’antique, à peine entend-on un murmure qui, contre le consensus général, réhabilite l’imagination aux côtés de la raison et soutient que « la poésie est plus vraie que l’histoire ». Celui qui l’affirme s’appelle Nicolas Poussin.

Image illustrative de l'article Petite ÉcurieRenseignements pratiques : 
La réservation est ouverte 14 jours avant la date de la visite, au musée du Louvre ou au 01.40.20.51.77. Prochaines dates de visite : samedi 23 février 2013 à 14 h et samedi 23 mars 2013 à 14 h.

« Versailles et l’antique », château de Versailles (galerie basse, salles d’Afrique et de Crimée), jusqu’au 17 mars 2013. La scénographie de l’exposition est de Pier Luigi Pizzi, catalogue sous la direction d’Alexandre Maral et de Nicolas Milovanovic (Editions Artlys).

Le rapport entre le Roi-Soleil et l’antique est également évoqué dans Le Figaro Histoire du mois de décembre consacré à Louis XIV (132 p., 6,90 €) article de : Véronique Prat Le Figaro

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Château François Ier à Villers-Cotterêts

Posté par francesca7 le 27 octobre 2013

 

 (Source : L’Union Aisne)

Château François Ier à Villers-Cotterêts dans CHATEAUX DE FRANCE 220px-villers-cotterets_-_chateau_francois_ier_-_staircase_-_4Château Renaissance édifié par François Ier entre 1532 et 1540 et où le monarque signa l’ordonnance de Villers-Cotterêts instaurant l’usage du français dans les actes officiels et jetant les bases de l’état civil, ce magnifique témoin de l’art architectural de cette époque devra-t-il sa sauvegarde à l’association des Amis du Château François Ier, qui a déjà tenu sa première assemblée générale et se lance dans la phase de recrutement ?

Ils ont 23 ans tous les deux et ont décidé de consacrer une partie de leur avenir à sauver le patrimoine du passé. L’« agrégatif » Vincent Rousseau et le juriste Stéphane Mascitti connaissent le château François-1er depuis qu’ils sont tout petits et son évolution ne leur plaît pas. « J’ai connu des jours meilleurs », regrette ainsi le premier, son ami d’enfance faisant remarquer à quel point la nature a repris ses droits aux abords du bâtiment.

Ils ont décidé de prendre les choses en main en créant une association : Les Amis du château François-Ier. Elle compte, annoncent-ils, déjà une quinzaine de membres et les deux étudiants abordaient, pendant ces vacances de Noël, la phase de recrutement, tout en se lançant aussi dans la prise de contact. « On sait qu’il y a eu des choses de faites », précise le président, Vincent Rousseau, qui veut justement mieux savoir qui fait quoi en rencontrant, notamment, les représentants de la municipalité et de la Société historique régionale de Villers-Cotterêts, avec laquelle ils veulent travailler « en synergie ». Plus tard, il devrait être question de collecter des fonds.

« Je vis en région parisienne, je sais que les gens connaissent Pierrefonds »… Enfant de Villers-Cotterêts, le jeune président enrage de voir que d’autres communes, parfois plus petites, — il cite aussi Vic-sur-Aisne ou Compiègne — tirent parti de leur château mieux que Villers-Cotterêts, selon lui. Car, outre la résidence royale, c’est la ville et son attrait touristique, que ces hommes veulent défendre.

Ils se donnent le but de dynamiser l’économie et « promouvoir la notoriété de la ville à travers son château ». Pour eux, l’état du bâtiment est un handicap. Rénovation et mise en valeur de la bâtisse et du site sont leurs objectifs. Mais, d’abord, pense Stéphane Mascitti, il faut y voir plus clair dans « l’imbroglio juridico-administratif ».

Pourquoi pas des chantiers
En attendant, un « dossier complet » a déjà été préparé en vue de réaliser une brochure « pour mettre tout ça en images », indiquent ces messieurs, évoquant notamment un caisson de tôle recouvrant une partie du bâtiment, menaçant de s’effondrer, ou les fenêtres en mauvais état. « On a fait un appel aux dons », relatent les jeunes gens comptant aussi, par la suite, susciter du mécénat.

Concrètement, ils ont aussi pris les devants en s’assurant la présence d’un ingénieur de Poitiers, indique Vincent Rousseau qui, pour la réalisation de travaux, n’exclut aucune possibilité, envisageant, pourquoi pas, la mise en place de chantier. L’essentiel étant de ne pas traîner car « on approche du moment critique », mais, ce château, « il y a encore moyen de le sauver ! » Elle a déjà tenu sa première assemblée générale et se lance dans la phase de recrutement. Une association est née pour sauver le château.

Image illustrative de l'article Château de Villers-CotterêtsPour en savoir plus sur l’association des Amis du Château François Ier :http://chateaufrancoispremier.wordp… 

 

Appelé « Petit Parc » par opposition au « Grand Parc » ou « Parcq aux Bestes Sauvaiges » créé par Louis XII en 1507, ce parc existait déjà avant que François 1er n’entreprenne la construction du château et il est fort probable que l’enceinte, où subsistent deux échauguettes (dites tourelles Henri II et de Diane), soit antérieure à cette construction.

Les jardins, par contre, furent créés après 1539 par Guillaume Le Moyne, jardinier de Madame de Vendôme : pelouses magnifiques, parterres savamment dessinés, allées couvertes de coudriers embellissaient l’ensemble.

spacer dans CHATEAUX DE FRANCE

L’Allée Royale n’existait pas encore. On doit sa création à Monsieur, frère de Louis XIV, qui chargea Le Nôtre, « Maistre Jardinier du Roy », de dessiner le nouveau parc du château (1665-1667). En 1752, Louis-Philippe d’Orléans la fit prolonger en forêt jusqu’à la route du Faîte.

Le parc du château a conservé les grands traits de sa composition des XVIIème et XVIIIème siècles. Au nord du logis, le parc découvert montre encore la base de son bassin circulaire, encadré de deux boulingrins. A l’arrière-plan, la partie boisée est traversée par la patte d’oie formée par deux allées obliques (aujourd’hui appelées allées du Tir et de la Pépinière). Le fossé du « Saut du Loup » ou « Haha de la Porte Blanche » clôt le parc sans limiter la perspective sur la forêt proche et la splendide montée de l’Allée Royale.

 

 

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Le « château » du Corbusier

Posté par francesca7 le 27 octobre 2013


 

À l’origine, la façade du cabanon devait être recouverte de métal, mais le grand architecte a finalement préféré l’habiller d’un bardage en croûte de pin © DR

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Tout l’été durant, Le Point.fr vous propose de découvrir l’histoire de maisons de vacances. Parfois loufoque. Souvent extraordinaire. Cette semaine, nous faisons étape sur la Côte d’Azur, chez Le Corbusier.

« J’ai un château sur la Côte d’Azur », se plaisait à dire, non sans ironie, Charles Édouard Jeanneret, alias Le Corbusier. Un « château » qui n’est autre qu’un cabanon cubique de 3,66 mètres de côté, dressé face à la Méditerranée, à Roquebrune-Cap-Martin. 

Ce n’est qu’en 1952 que l’architecte, un habitué de cette commune azuréenne, décide d’y construire sa résidence secondaire. Le patron de l’auberge L’étoile de mer, Thomas Rebutato, avec qui il s’est lié d’amitié trois ans plus tôt, lui propose de construire sur un côté de son établissement.

Pièce unique

Selon la légende, le plan de la future maison du Corbusier, minimaliste, fut griffonné en une heure, sur le coin d’une nappe en papier. Pourtant, le moindre détail est pensé à l’extrême avec une règle : pas de superflu, place à l’essentiel. À l’intérieur, une seule pièce où Le Corbusier conçoit un aménagement spartiate autour du Modulor, un système de mesure idéal qu’il a lui-même inventé sur la base du nombre d’or. Le lit, étroit, est sculpté dans le bois avec son oreiller. La table pivote autour d’un pied unique. Deux caisses de bois, dont les poignées permettent une manipulation aisée, font office de tabourets – bas ou à hauteur de table -, selon leur positionnement.

Les placards sont totalement intégrés et le plafond, peint en vert et orange pâle, dissimule aussi des rangements. Les volets intérieurs des deux petites fenêtres, habillés de miroirs, peuvent être utilisés pour se regarder, pour capter la lumière ou encore multiplier les angles de vue sur le paysage. Enfin, pour la toilette et la cuisine, l’architecte installe un petit lavabo en inox, récupéré dans un hôpital.

Bijou d’ingéniosité

Le tout compose un petit bijou d’ingéniosité, recouvert d’un bardage en croûte de pin, à l’esthétique très épurée. La réalisation de la structure du cabanon a été confiée à son menuisier attitré, basé en Corse. L’ensemble des panneaux, taillés dans différentes essences de bois, est ensuite acheminé, par bateau depuis l’île de Beauté, puis par train.

Une fois le « château » achevé, Le Corbusier et son épouse y passent dès lors tous leurs mois d’août. Du cabanon, on accède à une superbe crique protégée où le maître descend se baigner au moins trois fois par jour. En remontant, il se douche au moyen d’un simple tuyau d’arrosage installé sous un grand caroubier. 

Depuis le cabanon, une porte, façon cabine de bateau, lui permet de pénétrer directement dans l’auberge de son ami Thomas Rebutato. En 1957, en échange du lopin de terre offert pour la construction du « château sur la Côte d’Azur », Le Corbusier crée pour lui cinq unités de camping. Des réalisations qui, à l’instar de son propre cabanon, permettent de vivre proche de la nature. 

Roquebrune-Cap-Martin, un havre de paix où l’architecte de renom se retire au soir de sa vie. Là, il s’éteint paisiblement le 27 août 1965, à l’âge de 78 ans, lors d’un bain dans la Méditerranée qu’il disait être son seul véritable point d’attache.

UN SITE A VISITER : http://fcanarelli.free.fr/cabanondecorbu.html

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