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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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P’tit tour à La Cathédrale Saint-Vincent de St Malo

Posté par francesca7 le 22 octobre 2013

P'tit tour à La Cathédrale Saint-Vincent de St Malo dans Bretagne images-13

L’ancienne cathédrale est un condensé de presque tous les styles d’architecture. Elle a la particularité unique en son genre d’épouser la pente du rocher sur laquelle elle a été édifiée. On descend des marches dès l’entrée, puis à nouveau dans le déambulatoire dont l’extrémité est à 2,50 m. plus bas que le reste de l’édifice.

La nef et le transept de l’édifice primitif du XIIe siècle existent encore avec leur série de chapiteaux romans et leurs voûtes de croisées d’ogives fortement bombées imitant celles de la cathédrale d’Angers. 

Le chœur à déambulatoire rectangulaire et chevet plat du XIIIe siècle est éclairé par une grande rose reconstituée lors des travaux de restauration réalisés après la Seconde Guerre mondiale.  

Image de prévisualisation YouTube

Le collatéral sud de la nef est de la fin du XVe siècle et celui du nord, ajouté entre 1595 et 1607 sur les plans de Thomas Poussin, architecte du roi qui fit ajouter les deux profondes chapelles du transept. 

La grande chapelle sud, autrefois réservée exclusivement à la paroisse, et la partie centrale de la façade principale datent du XVIIIe siècle. Le siège épiscopal a été supprimé à la Révolution. L’ancienne cathédrale devenue simple église paroissiale a fait l’objet de premières restaurations au cours du XIXe siècle. 

L’unique tour centrale fut en partie reconstruite et surélevée d’une haute flèche néogothique grâce à une aide financière de l’empereur Napoléon III

Le 6 août 1944 cette dernière a été abattue depuis les bassins. La flèche actuelle en granit, très différente de l’ancienne a été reconstruite en 1971 et s’élève à 72 mètres de hauteur. 

La cathédrale est le plus grand monument historique qui se visite intra-muros. Elle est dotée de vitraux  figuratifs illustrant certaines pages de l’histoire religieuse de la ville. Les chapelles du déambulatoire nord du chœur abritent les tombes modernes de Jacques Cartier dont la sépulture fut retrouvée en 1949 dans la cathédrale et de René Duguay-Trouin dont les restes ont été retrouvés en 1973 à l’église Saint-Roch à Paris et ramenés à Saint-Malo à l’occasion du tricentenaire de sa naissance. 

Elle conserve plusieurs statues classées Monuments historiques dont celle de la Vierge à l’Enfant dite Notre-Dame-de-la-Grand’Porte, œuvre du premier tiers du XVe siècle, autrefois placée à la Grand’Porte où elle a été remplacée par une copie et déposée à la cathédrale après restauration en 2003.

Dans l’angle sud-ouest, à l’extérieur, les vestiges d’un ancien cloître roman ont été retrouvés lors des dégagements après 1945.


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A L’ÉGLISE SAINT-ÉTIENNE DU MONT

Posté par francesca7 le 22 octobre 2013


(D’après Paris, 450 dessins inédits d’après nature, paru en 1890)

A L'ÉGLISE SAINT-ÉTIENNE DU MONT dans EGLISES DE FRANCE saintetiennedumont

Près du Panthéon au fond de la place, en équerre avec le côté qui renferme la Bibliothèque Sainte-Geneviève, l’œil charmé rencontre la délicieuse façade de l’église Saint-Étienne du Mont, un bijou architectural dont la première pierre fut posée le 2 août 1610, trois mois après l’assassinat d’Henri IV, par Marguerite de Valois, sa première femme divorcée, qui donna trois mille livres pour aider à la construire. Si l’œil en est charmé, les puristes de l’architecture seraient embarrassés d’en définir le style. La masse de l’édifice, avec ses longues fenêtres à ogives géminées et flanquées à l’encoignure gauche d’une tourelle à toit pointu, semble annoncer une demeure seigneuriale, quelque hôtel princier du XVe ou du XVIe siècle.

Au centre s’élève un péristyle gréco-romain, où quatre colonnes composites, bandées et historiées, pareilles à celles dont Philibert de Lorme avait orné le pavillon central des Tuileries, supportent un fronton triangulaire ; au-dessus du fronton triangulaire se dresse un autre fronton courbe, abritant une rose entre deux niches à colonnes. Enfin, au-dessus de la façade et des deux frontons, où se mêlent les souvenirs classiques de l’antiquité et le caprice élégant de la Renaissance française, se dressent le pignon aigu des églises gothiques, comme à Saint-Germain-l’Auxerrois, et la tour carrée du clocher accosté d’une tourelle ou donjon, et surmontée d’un campanile, comme à Saint-Eustache.

L’architecte inconnu de cette fantaisie de pierre en a si bien calculé les proportions, il l’a, nous ne disons pas surchargée, mais comblée de tant d’ornements délicats, fouillés avec un art si achevé, qu’il en a fait non pas un modèle, mais un inimitable chef-d’œuvre. L’église Saint-Étienne du Mont a une histoire, qui n’est qu’un chapitre de l’histoire générale de la montagne Sainte-Geneviève, le mons Leucotitius de la Lutèce romaine.

Le roi Clovis, au moment de livrer bataille au roi des Visigoths Alaric II, fit vœu, à la prière de la reine Clotilde, de bâtir une église sous l’invocation de Saint- Pierre, s’il remportait la victoire. La bataille eut lieu dans la plaine de Vouglé, près de Poitiers, l’an 507 ; Clovis fut vainqueur d’Alaric, qu’il tua de sa propre main. L’année suivante, il choisit Paris pour capitale de ses États, et il s’empressa de s’acquitter de son vœu en faisant construire, sur le sommet du mont Leucotitius, occupé par un ancien cimetière, une église que les annalistes anciens appellent tantôt l’église Saint-Pierre, tantôt la basilique des Saints-Apôtres ; elle fut terminée par la reine Clotilde, qui y fut enterrée à côté de Clovis, et devint l’église Sainte-Geneviève, après que cette sainte fille, la patronne vénérée de Paris, y eut été inhumée à côté de son roi et de sa reine.

L’église Sainte-Geneviève fut desservie par des chanoines pour lesquels on construisit l’abbaye Sainte-Geneviève, attenante à l’église. Les bâtiments de l’abbaye subsistent en grande partie, malgré la transformation qu’ils ont subie, d’abord par retranchement, lorsque Louis XV acheta de l’abbaye les terrains nécessaires pour la construction de la nouvelle église, le monument et la place du Panthéon, puis par. la création en 1802 du lycée Napoléon. La façade latérale de l’ancien cloître règne sur la rue Clotilde, qui la sépare du Panthéon ; quoique refaite en 1746, alors qu’elle menaçait ruine, elle présente encore une série de belles baies ogivales.

tourclovis dans EGLISES DE FRANCEL’antique église Sainte-Geneviève, reconstruite au XVIIIe siècle, était, comme la Sainte-Chapelle, divisée en deux nefs : la nef haute, réservée aux chanoines, et la nef basse ou crypte, à l’usage des fidèles : la population était peu nombreuse alors que les environs de l’abbaye et de l’église Sainte-Geneviève étaient cultivés en vignobles. Mais, lorsqu’ils se trouvèrent compris dans l’enceinte de Philippe-Auguste, ils furent rapidement lotis et bâtis. La montagne Sainte-Geneviève se couvrit d’habitations particulières, de collèges et d’églises ; prêtres, professeurs et écoliers y affluèrent et y amenèrent un commerce florissant. L’église Sainte-Geneviève, dont l’emplacement est représenté par le plus une bande de terrains enclavés aujourd’hui dans la façade du lycée Napoléon ou Henri IV, devint insuffisante pour les besoins du culte. Les chanoines employèrent alors une portion de terrain attenant au côté gauche de leur église à l’édification d’une chapelle annexe destinée à servir de paroisse, et qui fut dédiée à saint Étienne.

Cette chapelle faisait partie intégrante de l’église Sainte-Geneviève à ce point qu’on n’y entrait que par une porte intérieurement percée dans le mur septentrional de celle-ci. Elle subsista dans cet état jusqu’en 1491, où il fut décidé d’agrandir la chapelle paroissiale de Saint-Étienne, et de lui accorder une complète autonomie.

L’étude du projet employa plusieurs années, et l’on ne se mit à l’œuvre que sous François Ier en 1517. Les travaux commencèrent selon l’usage par l’abside, se poursuivant par le chœur, achevé en 1537 ; enfin en 1541, l’ouvrage était si avancé que l’évêque de Mézau y vint bénir les autels, au nom de l’évêque de Paris ; on y travaillait encore en 1563 ; le jubé fut commencé en 1600, la chapelle de la communion et les charniers situés derrière l’abside en 1605 et 1606, les portails de 1609 à 1617, les perrons et les escaliers en 1618 ; enfin, le 23 février 1626, l’église et le maître-autel furent consacrés et dédiés à l’honneur de Dieu et de la sainte Vierge par de Gondi, archevêque de Paris, ainsi que le relate une inscription sur marbre noir, encastrée dans le mur de la première travée du collatéral nord de la nef. Les travaux avaient duré cent sept ans, et voilà pourquoi l’église Saint-Étienne du Mont, commencée par une abside gothique dessinée sous Charles VIII, se termine par un portail Renaissance achevé sous Louis XIII.

Cependant la vénérable église Sainte-Geneviève, qui dominait Paris comme un Parthénon chrétien, était destinée à disparaître après avoir enfanté Saint-Étienne du Mont. Supplantée de son vivant, si l’on peut ainsi parler, par le temple païen de Soufflot, elle fut confisquée en 1791 avec l’abbaye dont elle dépendait, puis abattue de 1801 à 1807. La crypte de Sainte-Geneviève était la plus considérable et la plus curieuse de Paris, à ne le prendre que du côté profane. Quels trésors n’en retira pas la commission de savants chargée de surveiller les démolitions ! Quatre statues de femmes plus grandes que nature, sculptées en bois par Germain Pilon, soutenaient la châsse de sainte Geneviève ; elles sont recueillies dans le musée de la Renaissance au Louvre.

La statue en pierre de Clovis, refaite en partie au XIIe siècle, est à l’abbaye de Saint-Denis ; le tombeau de Descartes a été détruit, mais ses cendres ont trouvé asile à Saint-Germain des Prés ; on ne sait plus rien du tombeau de la reine Clotilde, mais on connaît le sort réservé à sainte Geneviève. La châsse, soutenue par les statues de Germain Pilon, était un reliquaire en forme d’église exécuté en 1242 par Bonnard, le plus habile orfèvre qui ait honoré l’industrie parisienne en ces temps reculés : elle pesait 193 marcs d’argent et sept marcs et demi d’or ; elle était couverte de pierreries, données par les rois et les reines, et surmontée d’un bouquet de diamants offert à la sainte par Marie de Médicis. En 1793, la Commune de Paris envoya la châsse à la Monnaie, et brûla publiquement les reliques de sainte Geneviève.

Il subsiste cependant un débris de l’église Sainte-Geneviève : c’est la haute tour qui accompagnait le chœur du côté du sud, et qui est enfermée aujourd’hui dans les bâtiments du lycée. Romane à sa base et percée de baies en plein cintre, elle est ogivale dans les deux étages supérieurs construits dans le style du XIVe et du XVe siècle, tandis que la porte basse remonte au règne de Philippe Ier. Placée au sommet de la montagne, en arrière du Panthéon, la tour de Sainte-Geneviève est un des ornements grandioses du panorama de Paris.

Mais revenons à Saint-Étienne du Mont. La démolition de Sainte-Geneviève et le percement de la rue Clovis ont complété son isolement. Dégagé du côté de l’abside par la rue Descartes, il est bordé au nord par la pittoresque ruelle qui s’appelle aujourd’hui du nom de l’église elle-même, et qu’on nommait primitivement des Prêtres-Saint-Étienne-du-Mont. La déclivité de cette rue sur la pente de la montagne met en évidence la situation bizarre de l’église, sous les pieds de laquelle le sol semble manquer, et qui s’explique par son ancienne condition de chapelle collatérale à l’église culminante de Sainte-Geneviève.

Le plan intérieur de Saint-Étienne du Mont est une croix latine, avec bas côtés et chapelles. La lumière entre abondamment par une triple rangée de fenêtres, garnies de meneaux dont les ramifications varient à l’infini. Quelques-uns sont ornés de vitraux d’une grande beauté, tels que le Christ en croix de la chapelle des fonts baptismaux ; à la quatrième chapelle la parabole des conviés, superbe vitrail de Pinaigrier, qui date de 1568, et aux collatéraux du chœur l’histoire de saint Étienne, grande composition qui apparaît dans tout son éclat au matin par le soleil levant, et qu’on attribue à Enguerrand Le Prince, à qui l’on doit également le couronnement de la Vierge dans la chapelle de Saint-Vincent de Paul. La chapelle du catéchisme, bâtie derrière l’abside sur l’emplacement de l’ancien charnier, renferme une collection de vitraux qui méritent aussi l’attention des connaisseurs.

saintetiennedumont3Mais la merveille architecturale de Saint-Étienne du Mont, l’Europe artiste la proclame : c’est le jubé de marbre blanc, construit et sculpté par Biart le père, artiste, célèbre du XVIIe siècle. Il est formé d’un arc unique qui traverse le chœur, desservi par des escaliers en spirale contenus dans des tourelles à jour, à peine appuyés par de sveltes colonnettes chargées de lierre. Des anges, des palmes, des rinceaux, des entrelacs, des mascarons décorent les archivoltes et les frises. Il se complète par deux portes qui ferment les bas côtés du chœur. Les vantaux de ses portes sont à claire-voie, surmontés d’entablements où sont assis, au milieu de frontons triangulaires, deux adorateurs en pierre d’une exécution charmante. Le jubé de Saint-Étienne, cette œuvre d’art incomparable, est aujourd’hui le seul qui subsiste dans les églises de Paris depuis que la cathédrale a perdu le sien par une démolition sacrilège.

La chaire de Saint-Étienne du Mont est digne du jubé ; dessinée par Laurent de La Hire, l’un des peintres les plus originaux de l’école française au XVIIe siècle, et sculptée par Claude Lestocart, elle représente le développement du mystère de la parole de Dieu, exprimé par une suite de bas-reliefs et de statuettes d’une exécution parfaite.

Saint-Étienne du Mont renferme cependant un trésor plus précieux que ses vitraux, son jubé et sa chaire : c’est la tombe de sainte Geneviève. On a vu comment les reliques de la patronne de Paris avaient été traitées en 1793 par la Commune de Paris, qui fit brûler les os de la sainte en place de Grève ; on avait fondu la châsse, arraché la grille et les revêtements de marbre du tombeau. Mais la pierre qui avait supporté le corps de la sainte depuis l’an 512, dans la crypte de l’église, fut dédaignée par les profanateurs et protégée par les décombres qui s’y accumulèrent. C’est à cette même place qu’elle fut retrouvée en 1802, lorsque les églises se rouvrirent, par M. Amable dés Voisins, le nouveau curé de Saint-Étienne du Mont. Secondé par l’abbé Rousselet, le dernier curé de Sainte-Geneviève, il fit reconnaître l’authenticité de la pierre par six des vieux Génovéfains ; enfin, une ordonnance de Mgr de Belloy, archevêque de Paris, datée du 20 décembre 1803, autorisa la translation du tombeau dans l’église Saint-Étienne du Mont, et aussi la célébration des fêtes et du culte de sainte Geneviève, suivant les rites usités dans l’ancienne abbaye.

La décoration de la chapelle qui abrite aujourd’hui le tombeau est due à M. l’abbé de Borie, qui la commença en 1852 avec le concours du R. P. Martin, de la Compagnie de Jésus. La pierre tombale est recouverte d’un manteau d’orfèvrerie, que surmonte un élégant ciborium, où l’on voit d’un côté les vierges sages et les vierges folles de l’Évangile, et de l’autre saint Siméon Stylite, priant sainte Geneviève du fond de la Thébaïde. L’autel, en style du XIVe siècle, est surmonté de la statue de sainte Geneviève, copiée sur celle qu’on voit encore dans la sacristie du collège Henri IV, et qui ornait autrefois le portail de la vieille basilique. Aux pieds de la statue est une châsse dorée, où sont déposés trois

reliquaires contenant des reliques de la sainte, autrefois distribuées à des églises ou des monastères ; le premier provient de l’abbaye de Chelles ; le seconda été donné au curé de Saint-Étienne en 1809 par le cardinal Caprara ;. le troisième est un ex-voto offert en 1832 par le cardinal Mathieu, alors qu’il était curé de la Madeleine.

Une ouverture ménagée dans la partie antérieure de la châsse permet de toucher et d’embrasser la pierre sainte, dont la surface paraît mamelonnée et ravinée tout à la fois ; ce sont les baisers et les attouchements des fidèles qui l’ont ainsi creusée. La foule est toujours grande aux abords de fa, chapelle, où brillent mille cierges incessamment allumés pour obtenir quelque grâce par l’intercession de la sainte. Pendant la neuvaine qui suit la fête de sainte Geneviève, c’est-à-dire du 3 au 11 janvier, ce n’est plus la chapelle, c’est l’église elle-même qui devient inabordable.

Les paroisses de Paris et de la banlieue y viennent en longs pèlerinages, et l’on évalue à plus de cent mille le nombre des personnes qui défilent pendant ces neuf jours devant la vierge de Nanterre. En face de l’autel, dans la chapelle, on a élevé un monument qui contient le cœur de Mgr Sibour, archevêque de Paris, assassiné le 3 janvier 1857 dans cette même église, alors qu’il officiait pour l’ouverture de la neuvaine de Sainte-Geneviève, par un mauvais prêtre qu’il avait frappé d’interdit.

 

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Sur la Rivière d’Auray

Posté par francesca7 le 22 octobre 2013

Thomas Lenoir, le capitaine de L’Etoile du Golfe, propose des balades sur la rivière d’Auray. Une promenade d’une heure environ, entre nature et patrimoine.

Reportage

« C’est parti ! » 10 h, hier sur le quai Franklin. Le soleil brille. Thomas Lenoir, le capitaine de L’Etoile du Golfe, allume le moteur de son bateau en bois.

Plusieurs fois par jours, à la belle saison, cette vieille dame fait la navette entre Saint-Goustan et Le Bono. « L’idée est d’allier balade sur la rivière et randonnée le long du sentier côtier, explique Thomas Lenoir. Je m’adapte aussi à la demande. Parfois, on part vers le Golfe jusqu’à la pointe du Blair, Port-Navalo ou Locmariaquer avec un groupe de 20 personnes. »

En fonction des marées

Les amarres larguées, Stéphane Gaillard, le capitaine en second, dirige la proue vers le pont de Kerplouz. « Entre le pont, à quinze mètres, et la faible profondeur de fond, il faut bien gérer les marées, remarque le capitaine. Deux heures avant et après marée basse, je ne peux pas remonter jusqu’à Saint-Goustan. Du coup, je reste dans le port du Bono. »

L’Etoile du Golfe glisse à cinq noeuds dans les eaux calmes de la rivière. Sur le rivage, un héron fait le guet à quelques encablures du domaine du Plessis du Kaër et de son manoir du XVI e et XIX e siècle.

À babord, sur la gauche, la grande vasière de Kerdaniel s’étend le long du sentier côtier. Aigrettes, sternes et cormorans y volent régulièrement.

Sur la Rivière d'Auray dans Bretagne croisiere-riviere-aury-saint-goustan-morbihan-e-berthier

Un vieux navire

Assis à la proue, Thomas parle de son navire avec enthousiasme : « Il a été construit en 1967 à Étel. C’est un modèle de bateau de pêche mais il a tout de suite servi à transporter des passagers. »

Après plusieurs changements de propriétaires, L’Étoile du golfe navigue pendant 10 ans entre Larmor-Baden et Gavrinis avant d’être racheté par Thomas.

« Il embarquait 38 passagers mais ça faisait un peu boat-people, plaisante le capitaine. Entre la peinture et les bricoles, j’ai passé tout l’hiver dernier à le réparer. Je peux embarquer 26 passagers maintenant. »

Les rives se resserrent. Le Bono se rapproche. Le navire dépasse l’étang du Plessis et son piège à poisson. « Ici, c’est Pont César, décrit le capitaine. À marée basse, on peut voir les vestiges d’un viaduc romain. »

Derrière la pointe Vide-bouteille, c’est le domaine des Daboville que L‘Étoile du Golfe dépasse avant de virer vers Le Bono.

Une promenade agréable

Quelques annexes dans le chenal d’accès et l’approche de l’Angelus, un autre navire à passager, mettent un peu de piment dans cette navigation très tranquille. À la barre, le second rigole : « Capitaine ! Capitaine ! Je ne vais pas m’en sortir. »

Après une rapide manoeuvre, le bateau accoste. Une petite pause de quinze minutes permet de se dégourdir les jambes. « Les passagers peuvent aller visiter le village et rentrer au passage suivant ou par le sentier côtier », propose Thomas Lenoir.

Machine avant toute : c’est l’heure du retour. Une vingtaine de minutes plus tard, Saint-Goustan est en vue. Un panorama bien agréable pour terminer cette ballade.

Navette quotidienne entre Saint-Goustan et Le Bono, adulte 7 € l’aller simple, 12 € l’aller-retour. Plus d’informations sur www.etoiledugolfe.fr 

ARTICLE PARU SUR : http://www.ouest-france.fr

Image illustrative de l'article Rivière d'AurayLa rivière d’Auray est une ria (ou aber) qui commence à Auray, dans le département du Morbihan dans la région Bretagne. C’est la ria du Loc’h. La rivière d’Auray se jette dans le golfe du Morbihan et est navigable.

 

La longueur de son cours d’eau est de 56,4 km.

Le Loc’h prend sa source à Plaudren et se dirige à l’ouest (à l’inverse de l’Arz) puis bifurque au sud à la moitié de son cours. Il devient la rivière d’Auray, avancée nord dugolfe du Morbihan, sur la commune d’Auray, juste à l’ouest de Pluneret. La rivière d’Auray donne sur le golfe du Morbihan entre Locmariaquer au sud, et la pointe du Blair etSept Îles, sur la commune de Baden au nord.

Elle rejoint l’embouchure du golfe du Morbihan située entre Port-Navalo, extrémité de la presqu’île de Rhuys à l’est, station balnéaire et port de la commune d’Arzon etLocmariaquer à l’ouest.

Environnement 

La marée remonte le Loc’h au-delà du port Saint-Goustan à Auray, et alimente des marais jusqu’à Tréauray, à 4 km en amont d’Auray. La rivière d’Auray et son affluent larivière du Bono laissent couvrir et découvrir des vasières et des herbus très étendus. Ces marais et ces vasières sont d’un grand intérêt écologique.

La rivière d’Auray dans sa partie aval est un milieu saumâtre caractérisée par d’importantes vasières exondées à marées basse, et par de très fortes variations de salinité ; de l’amont à l’aval, et de la surface au fond. Par exemple en février 1961, la salinité était de 6,5 % en surface, mais d’environ 21,3 % à 6 mètres de profondeur, alors qu’elle était de 23,9 % en surface et de 25,3 % à 20 mètres de profondeur en aval. La dessalure augmente en période de crue et l’eau salée remonte parfois assez loin en amont lors des grandes marées, permettant par exemple à quelques huîtres de vivre sur les piles du pont d’Auray.

Des mesures occasionnelles de pH montrent une eau plutôt « dure » en aval (pH de 8,0 à 8,4 descendant parfois à 7,7 dans la partie amont la plus exposée à la dessalure).

Le microplancton de la rivière d’Auray est abondant, avec de fortes variations saisonnières d’espèces. Il a fait l’objet d’une étude qualitative et quantitative, en raison notamment de son intérêt ostréicole3, à partir d’échantillons récoltés de 1961 à 1963 notamment.

  • 181 espèces de diatomées (phytoplancton), 2 variétés, 3 formes, appartenant à 66 genres ont été identifiées dans la rivière, sans que cette liste soit limitative.
  • 48 espèces de dinoflagellées (phytoplancton), 3 variétés, représentant 13 genres ont été reconnues jusqu’à ce jour
  • le zooplancton est représenté par les stades larvaires de mollusques (dont huîtres), de crustacés, poissons et autres organismes aquatiques. Les espèces les, Stenasemella nivalis et diverses espèces de Codonella caractérisées par des pullulations qui suivent les blooms planctoniques phytoplanctoniques et zooplanctoniques), Rotifères (surtout du genre Synchaeta ou Keratella quadrata quadrata quand l’eau et plus douce),CladocèresCopépode.

220px-Pont_d%27Auray dans COURS d'EAU-RIVIERES de FranceLa rivière d’Auray a probablement été utilisée dès la préhistoire.

Un port existait à Auray au xiie siècle. Il a beaucoup servi, jusqu’au xixe siècle, où le développement des routes et surtout des voies ferrées a rendu le cabotage moins intéressant.

C’est sur la rive gauche de la rivière, sur un quai depuis appelé « quai Franklin » qu’a débarqué le 3 décembre 1776 Benjamin Franklin venu demander de l’aide à la France pour les États-Unis. Le port Saint-Goustan accueille aujourd’hui un port de plaisance.

En 1900, la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest avait établi une centrale électrique à Tréauray pour alimenter la gare d’Auray.

 

 

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Rivière de Morlaix entre terre et estuaire

Posté par francesca7 le 22 octobre 2013


Que l’on suive son cours côté Trégor à l’est ou côté Léon à l’ouest, on découvre en longeant la rivière de Morlaix un des plus jolis paysages de Bretagne. Lorsqu’on atteint son embouchure sur la rive gauche, au départ de la cité du Viaduc, en direction de la station balnéaire Carantec, on traverse les territoires de deux communes : Taulé et Locquénolé. La seconde, d’une superficie de 84 hectares seulement, est enclavée dans la première, 36 fois plus étendue.

Rivière de Morlaix entre terre et estuaire dans COURS d'EAU-RIVIERES de France 280px-morlaix_port

Entre terre et estuaire, ces deux localités invitent à une halte. Elles disposent de nombreux atouts pour séduire les amateurs d’histoire, d’ornithologie ou de promenades en forêt. Les vasières de Locquénolé et l’estuaire de la Penzé sont réputés jusqu’en Sibérie. Chaque année, plusieurs centaines d’oiesbernache cravant prennent leur envol de cette partie septentrionale de l’Asie pour venir passer l’hiver sur ce morceau du littoral finistérien. La richesse de ces biotopes tranquilles n’a pas non plus échappé à d’autres migrateurs. Jusqu’à 7.000 petits bécasseaux variables -les plus nombreux sur le site avecles mouettes rieuses- peuvent y séjourner. Ils arrivent en bandes des pays d’Europe du Nord.

Une soixantaine d’espèces

Parmi les autres pensionnaires habitués du lieu, on peut observer des grands gravelots allemands et polonais, des grands cormorans britanniques, des hérons cendrés danois… Leur présence ne semble pas trop troubler le rythme de vie de la «population locale», composée entre autres de petits canards tadorne de Belon et d’huitriers-pies, pas toujours très copains avec les ostréiculteurs. En tout, une soixantaine de variétés d’oiseaux cohabitent l’hiver dans ce petit coin de paradis pour les ornithologues.

  • La plupart sont des espèces protégées. Le message n’est hélas pas passé auprès des rapaces, et le conservateur des réserves de la baie de Morlaix, ne voit jamais d’un bon oeil un faucon-pèlerin survoler les vasières. Interrogé sur la meilleure façon d’observer les oiseaux, ce spécialiste passionné rappelle d’abord un grand principe : il ne faut pas faire de bruit. Cette nécessité de discrétion concerne aussi l’habillement. Une tenue de couleur sombre sera toujours préférable à une rouge. S’il suit les talus en bord de grève et sait s’armer de patience, l’amoureux de la nature pourra alors approcher les hivernants à une vingtaine de mètres.

La Rivière de Morlaix ou le Jarlot est un fleuve français de Bretagne d’une longueur de 24,3 km1 qui s’étend depuis le confluent des rivières Queffleut et Jarlot jusqu’à la mer. Elle sépare les pays du Léon, à l’ouest, du Trégor, à l’est. Son nom breton est Dosenn (anciennement Dossen).

La Rivière de Morlaix est une ria constituée par le Dosenn, né de la confluence du Jarlot et du Queffleut, au fond de laquelle se trouve la ville-pont de Morlaix, également port de fond d’estuaire, accessible par un chenal balisé à marée haute : Morlaix. Sonembouchure est appelée par les Morlaisiens le Bas de la Rivière. Elle reçoit un affluent notable sur sa rive droite : le Dourduff, et un sur sa rive gauche : le Donant ou ruisseau de Pennelé.

Longtemps, les nombreuses palues (palues de Trébez, Lannuguy, Saint-François, Marant, Pennelé sur la rive gauche ; de Quirio, Nécoat, Kanroux, Kosiou sur la rive droite), échelonnées le long des deux rives furent très insalubres ; elles furent assainies et transformées en prairies pour plusieurs d’entre elles dans la seconde moitié du xviiie siècle2.

La rivière de Morlaix est ainsi décrite par Adolphe Joanne et Élisée Reclus vers 1900 :

« Le « Dossen » ou « Rivière de Morlaix » se forme, dans la ville même de Morlaix, par la rencontre du Queffleuth et du Jarlot, riviérettes réunissant une foule de ruisseaux et ruisselets aux noms celtes : « Relec », « Coatlosquet », « Bodister », « Trémorgan », etc.. À peine la rivière constituée, son eau, que soulève déjà la marée, passe sous le grandiose viaduc de Morlaix, haut de 58 mètres, long de 284 mètres, en deux rangées superposées d’arcades, œuvre la plus belle du chemin de fer de Paris à Brest ; elle porte des bateaux de 300 à 400 tonnes et la rivière se transforme en un fjord [sic, une ria en fait] qui devient une baie à partir de Locquénolé et de la confluence du Dourdu (c’est-à-dire de « l’eau noire »). De Morlaix à la baie, il y a 6 kilomètres, 12 jusqu’à la pleine mer ; et de Morlaix à la source du plus long des ruisseaux du bassin, 30 kilomètres environ, dans un bassin de 36 000 hectares. Quant au Dourdu (ou Dourduff), sa longueur est de 20 kilomètres. »

À peine constituée, la Rivière de Morlaix devient artificiellement souterraine, passant sous l’Hôtel de ville, puis sous les places des Otages, Cornic et du général de Gaulle, en raison des remblaiements successivement effectués pour aménager des parkings dans le centre-ville dans le courant du xxe siècle.

La rivière de Morlaix sépare le Trégor (sur la rive droite) du Léon (sur la rive gauche), même en pleine ville de Morlaix, comme en témoignent les noms de ses quais : Quai de Tréguieret Quai du Léon.

320px-Morlaix_et_son_viaduc_en_1873 dans COURS d'EAU-RIVIERES de France

Morlaix en 1873

Le « retournement » du Dossen correspond au moment où le sens de l’eau s’inverse, la puissance du flot montant l’emportant sur le flot descendant de l’eau apporté par le Queffleuth et le Jarlot réunis. La force des courants de marée joue un rôle de « chasse d’eau » limitant l’envasement. En 1522, il avait suffi de quelques arbres coupés, jetés en travers de la Rivière de Morlaix, pour que le port et tout le haut du Dossen soient enlisés, le grand balayage bi-quotidien de la marée ne pouvant plus produire son plein effet. Les bateaux durent alors débarquer momentanément leurs cargaisons en Baie de Morlaix ou à Roscoff.

Le 27 décembre 1535, une barque pleine de monde sombra devant Cuburien et presque tous les passagers périrent (101).

La fontaine miraculeuse

A l’entrée du bourg de Locquénolé, juste avant l’église, une voûte en pierre protège une fontaine qui s’écoule dans un lavoir. La légende rapporte qu’au VIe siècle saint Guénolé a fait jaillir cette source du bout de son bâton. Y puisant de l’eau, il a rendu la vue à un aveugle. Pendant longtemps, après ce miracle, les paroissiens du village et des alentours sont venus chercher la guérison de leurs troubles visuels en buvant ou s’humectant les paupières de l’eau de cette fontaine. La tradition rend compte d’un autre fait extraordinaire. Au fond de cette fontaine repose parmi d’autres une dalle qui a toujours rejoint seule son emplacement chaque fois qu’elle en avait été extraite.

Le trésor de l’église

« Pendant longtemps, on a pensé que de tels objets ne pouvaient être présentés que dans les grandes pièces de musées régionaux ou nationaux. Mais hors de leur environnement, hors du lieu qui les a accueillis et vénérés depuis des siècles, ces pièces auraient perdu leur âme et Locquénolé bien plus ».

  • Michel Le Bourhis, un passionné d’histoire locale, qui a consacré plusieurs ouvrages au riche passé de son village, parle ici de ce qui constitue le « trésor de l’église de Locquénolé ». La très belle statue de la Vierge à l’Enfant est l’oeuvre la plus ancienne. Elle date du XIIIe siècle. Le groupe de Sainte-Anne, la Vierge et l’Enfant, disposés à côté, sont d’une facture plus populaire. Sculptés au XVIe siècle, ils ne manquent pas de grâce lui non plus. Le «coffre de fabrique» placé au bas de la niche surprend par ses trois ouvertures et serrures. Il servait à recueillir les deniers concernant les différents chapitres de recettes. Afin d’éviter toute tentation de détournement des finances paroissiales, trois personnes possédaient chacune une des différentes clés de ce coffre.
  • Les objets d’orfèvrerie forcent aussi l’admiration : ostensoir, calice, patène, boîte aux saintes huiles, bras-reliquaire (longtemps exposé à Nantes) et buste-reliquaire. Ce dernier (notre photo), qui pourrait dater du XVe siècle, est en argent avec des parties dorées. La relique qu’il contient est un os de la boîte crânienne. En dehors de l’été, seuls les fidèles assistant au culte peuvent admirer ces trésors.

Le clocher solitaire

En arrivant sur la place principale de Taulé, on est surpris de voir un clocher solitaire se dresser face à la « nouvelle » église de style gothique. Celle-ci fut construite entre 1902 et 1904. Datant des XVe et XVle siècles, la tour trapue isolée est le dernier témoin du lieu de culte d’autrefois. Un incendie l’avait ravagé en 1824. Il fut ensuite reconstruit puis de nouveau détruit.

  • Les deux ossuaires aménagés à sa base, les triples contreforts et la balustrade à compartiments flamboyants de ce clocher continuent à séduire les amateurs d’architecture sacrée.
  • La porte ornée d’une statue de saint Pierre -et abritant une dalle portant les armoiries des Boutouiller de Kéromnès- ne peut non plus les laisser insensibles.

Comme l’église Saint-Melaine de Morlaix, le vieux clocher de Taulé a été construit par les Beaumanoir.

 

 

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