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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La Prose de Jean Aicard

Posté par francesca7 le 21 octobre 2013

La
Prose de Jean Aicard

La Prose de Jean Aicard qui parait aujourd’hui fait suite à La Poésie de Jean Aicard qui a paru l’an dernier. Les deux volumes sont conçus dans le même esprit : ils donnent, non pas des fragments choisis, mais — à part quelques exceptions — des pièces complètes dont chacune forme un tout. De plus, le présent volume est fait, aux trois quarts, d’œuvres inédites, articles publiés par divers journaux ou études manuscrites.

ToulonExtrait : J’aurais voulu mettre dans ce recueil un grand nombre de paysages provençaux. C’était malaisé. La description de la Provence se mêle à tous les romans de Jean Aicard d’une manière si intime, qu’il est impossible de l’en séparer : ce qui prouve que la description n’est jamais un morceau de bravoure, mais a pour but de nous montrer ce que voient les personnages du roman.

Ils voient toute la Provence et nous la voyons avec eux, Toulon, la ville et le port dans le Pavé d’Amour, Arles et la campagne d’Arles dans Notre-Dame-d’Amour, Cannes et Antibes dans Benjamine, Saint-Raphaêl, Agay et Fréjus dans l’Ibis Bleu, Cavalaire dans le Diamant Noir, La Camargue et les Saintes-Maries-de-la-Mer dans Roi de Camargue, les Maures, l’Esterel et toute la côte de Toulon à Fréjus dans Maurin des Maures.

La Provence nous est ainsi décrite par un peintre qui voit avec précision les lignes et les couleurs changeantes suivant la saison et l’heure, et par un poète qui sent la vie universelle et charge ses paysages d’humanité. Par là il fait songer à Pierre Loti. Il n’a pas au même degré que ce Chateaubriand du xxesiècle le don de l’évocation ni la puissance tragique qui fait de la description une plainte désespérée ; mais les sentiments qu’il mêle aux choses ont un caractère plus universel et aussi plus consolant. Il décrit la côte enchantée, la mer aux innombrables sourires, la forêt hospitalière, pour nous dire que le cadre donné à notre vie nous engage à avoir confiance dans la vie. Ses paysages sont optimistes comme ceux de Loti sont pessimistes. C’est la race provençale qui parle en lui.

Mais, encore une fois, ses paysages n’existent pas pour eux-mêmes. Ils ont un rôle dans l’intrigue. La Provence apaise ses personnages ou les irrite ; elle leur donne des motifs d’agir ou brise leur volonté. Elle se fait le plus souvent complice des passions humaines par son atmosphère de paganisme et de volupté. Elle devient ainsi un personnage réel et complexe, qui ne meurt pas à la dernière page du livre, mais se transforme pour reparaître dans un autre, et les anime tous de sa vie puissante.

Je veux citer ici quelques pages de l’admirable discours où Pierre Loti, recevant Jean Aicard à l’Académie Française, a essayé de caractériser l’âme encore plus que le talent de son ami. Il parle du poète ; mais ce sont les mêmes sentiments qui animent le prosateur et ces lignes ne seront pas déplacées dans cette introduction.

« Vous êtes, Coppée et vous, les deux poètes contemporains les pluspopulaires de notre pays. Et, en disant cela, je prétends vous adresser, à l’un et à l’autre le plus enviable des éloges ; car, pour pénétrer ainsi au cœur du peuple, il faut, lorsqu’on écrit en vers, être plus qu’un ciseleur habile, il faut avoir mis, sous les rimes qui bercent, quelque chose de sincèrement et de tendrement humain, quelque chose qui sente la vie, l’amour, la pitié. Ou bien il faut avoir été hanté par la grandeur infinie du mystère de tout, et connaître des suites de mots à la fois intenses et faciles, capables d’en éveiller l’inquiétude dans les âmes encore incultes et à peine évoluées. Je crois en outre que, pour être vraiment populaire, il faut avoir fait, comme vous deux, une œuvre saine, enmême temps qu’une œuvre d’art, car c’est surtout auprès des demi-cultivés, des demi-lettrés, des demi-élégants, que trouvent grâce le cynisme et les mots grossiers ; mais la majorité du peuple, non, chez nous, Dieu merci, elle est encore à préférer ce qui fait couler les bonnes larmes, ce qui est pur et même un peu idéal.

Le cas de cette pénétration étonne peut-être davantage de la part de Coppée, qui risquait, en tant que Parnassien, de planer dédaigneux et impassible, et qui, au contraire, a su s’abaisser vers les humbles sans déchoir, ou plutôt qui a trouvé le secret de les élever par instants à son niveau. Ceux qu’il appelait, — mais si amicalement, — « le petit peuple de la grande ville » ont été ses lecteurs, et ce fut sa vraie gloire, à mon avis, de prendre place à leur foyer, sans pour cela perdre son rayonnement aux yeux des lettrés et des artistes.

« Vous, c’est le peuple effervescent des campagnes de Provence qui vous a élu pour son barde ; chez les paysans, chez les pêcheurs de là-bas, vous entrez en voisin, en familier que l’on aime et que l’on fête. Le jour où nous avons le mieux senti combien vous la magnétisez, cette Provence tout entière, c’est lorsque au théâtre antique d’Orange fut donnée l’inoubliable représentation de la Légende du Cœur, — où Sarah Bernhardt encore prêtait sa grâce souveraine à votre héros, le chevalier poète ; les dix mille Provençaux assemblés parmi ces ruines vibraient par vous, à l’unisson avec vous ; dans ce cadre, votre triomphe, cette fois, prit le caractère d’une scène des temps jeunes et passionnés ; il fut d’une beauté que nous avions cessé de connaître, et l’aïeul, qui vous éleva dans sa maison des bois, en eût été plus fièrement ému, à juste titre, que de l’accueil que vous recevez aujourd’hui sous cette coupole officielle… Je ne voudrais pas vous accabler, tout vif encore, des noms légendaires du passé, d’autant plus qu’il est impossible de prévoir combien d’années les plus durables d’entre nous pourront tenir contre le grand oubli du lendemain. Cependant, savez-vous à qui me fait surtout songer votre popularité régionale ? Au mélodieux Hafiz et à Saâdi du Pays des Roses. Ces deux-là, aujourd’hui encore les lettrés de la Perse (où il n’y a pas d’Académie), ne se lassent de reproduire amoureusement leurs poèmes, en calligraphie patiente, avec alentour des miniatures de missel, — cependant que j’ai entendu aussi, après mille ans, des chameliers redire leurs strophes le long des chemins du désert, en caravane, et des bergers les chanter au soir, au camp nomade. Dans ce siècle, Monsieur, nous n’avons plus le temps, comme les Orientaux, de faire des belles calligraphies pour honorer les écrivains que nous aimons ; mais veuillez considérer notre réception d’aujourd’hui comme l’équivalent, — ou à peu près, — des fines enluminures que nous nous serions plu à mettre en marge de vos œuvres, si nous étions des dilettanti de Chiraz ou d’Ispahan. Par exemple, je n’ose pas vous promettre que dans mille ans, les bergers de Provence liront encore vos vers. Dans mille ans, il n’y aura plus de bergers, et puis le temps est passé, de ces peuples immobiles qui de père en fils vivent des mêmes rêves, — comme, hélas ! est passé le temps des peuples heureux. Mais de nos jours du moins, les braconniers, qui partent en chasse vers la forêt des Maures, emportent souvent un de vos livres dans leur carnier pour passer les heures ; c’est là un hommage qu’ils ne rendent qu’à vous seul. Et les paysans des hameaux perdus font silence, le soir à la veillée, pour écouter du Jean Aicard, récité par leurs petits enfants qui l’ont appris à l’école.

La Prose de Jean Aicard dans LITTERATURE FRANCAISE jean_aicard_photoJean Aicard, né le 4 février 1848 à Toulon (Var) et mort le 13 mai 1921 à Paris, est un poète, romancier et auteur dramatique français. ean François Victor Aicard naît le 4 février 1848 à Toulon (Var). Il fait ses études à Mâcon, où il fréquente Lamartine, puis au lycée de Nîmes, puis en droit à Aix-en-Provence.

Venu à Paris en 1867, il y publie un premier recueil, les Jeunes Croyances, où il rend hommage à Lamartine. Le succès qu’il rencontre lui ouvre les portes des milieux parnassiens, grâce à son cousin, Pierre Elzéar. En 1869, il collabore au deuxième recueil du Parnasse contemporain. En 1870, une pièce en un acte est produite au théâtre de Marseille. Pendant la guerre, il reste à Toulon dans sa famille. Après la guerre, il assiste aux dîners des Vilains Bonshommes et participe à la création de la revue La Renaissance littéraire et artistique. En 1874, il publie Poèmes de Provence, qui font de lui le poète de cette région. En 1876, il collabore au troisième recueil du Parnasse contemporain.

En 1894, il devient président de la Société des gens de lettres. Le guide Paris-Parisien, qui le considère en 1899 comme une « notoriété des lettres », note le « romantisme méridional » de son œuvre.

En 1909, il entre à l’Académie française au fauteuil de François Coppée.

Il est élu maire de Solliès-ville en 1920.

Jean Aicard meurt le 13 mai 1921 à Paris.

Jean Aicard est l’un des poètes représentés sur le tableau Coin de table (1872) de Henri Fantin-Latour. Si l’on en croit Léon Daudet, Aicard possédait un tel talent pour réciter des vers qu’il transformait alors chaque poésie, même médiocre, en un chef-d’œuvre fugitif. Rimbaud n’avait pas dû être sensible à son charme, car on connaît l’épisode où il ponctuait du mot de Cambronne chaque vers d’un poème que récitait Jean Aicard. C’est cependant à ce poète qu’il a dédié Les effarés.

 

 

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