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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Le Travail des enfants aux Forges.

Posté par francesca7 le 12 octobre 2013


Fichier: HURRIER Cobden 1853.jpg

Les enfants sont également mis à contribution. Par un courrier du 19 décembre 1837, M. le ministre du Commerce demande la création de commissions d’arrondissement pour connaître la condition des enfants occupés dans les fabriques ; cette enquête est menée à l’aide d’un questionnaire en 10 points :

  1. Depuis quel âge les enfants sont-ils reçus dans les fabriques ?
  2. Quels sont les salaires qui leur sont attribués ?
  3. Quelle économie résulte, pour le fabricant, de la substitution des enfants à des ouvriers adultes ?
  4. Quelle est la durée de leur travail ?
  5. Sont-il s soumis à des travaux de nuit ?
  6. Les enfants des deux sexes sont-ils confondus dans les mêmes métiers ?
  7. Appartiennent-ils le plus souvent aux ouvriers eux-mêmes occupés dans les fabriques et dans quelle proportion ?
  8. Quel est leur degré d’instruction ? Suivent-ils les écoles ? les suivent-ils le jour, le soir ou le dimanche ?
  9. Quel est l’état de la moralité des enfants ?
  10. Sont-ils l’objet de mauvais traitements de la part des maîtres ou de ceux qui les emploient ?

Le Travail des enfants aux Forges. dans ARTISANAT FRANCAIS 320px-Laval-sepia_07.2001

Dans une lettre adressée au maire de Précy sous Thil, M. de Nansouty expose la situation en ces termes (ADCO – 10 M 10) :

« Forge de Maisonneuve, le 22 janvier 1838

Monsieur le Maire,

Mon fils, sachant l’intérêt que j’apporte, malheureusement presque en pure perte, aux choses qui ont rapport aux enfants employés dans nos forges et à leur progrès religieux et moral, a attendu mon retour pour me communiquer la lettre qui vous a été adressé à leur sujet le 18 Xè (décembre) dernier par M. le sous-préfet et m’a chargé d’y répondre.

L’ayant donc consulté et les employés sur les questions matérielle, j’ai l’honneur de vous transmettre la réponse aux divers chefs de cette lettre en ce qui regarde les enfants employés dans notre fabrique.

  1. On y reçoit les enfants à l’âge de 12 ou 13 ans et dorénavant autant qu’il se pourra après leur première communion.
  2. Le salaire des premières années de ces enfants est de 15 francs et selon qu’ils sont bons ouvriers et que leurs forces augmentent, ce salaire croît en proportion ainsi dans cette première condition un enfant de 16 ans peut avoir 20 ou 25 F ; 18, 30 ou 35  F ; à 20 ans cela peut aller à 40 F.
  3. Par le genre de travail de notre fabrique, c’est moins par économie que l’on emploi des enfants que parce que le travail qu’on leur donne (en majeur partie le redressement du fer) est plus approprié à leur taille où celle des hommes faits ne conviendrait pas et avec beaucoup de fatigue ne feraient pas aussi bien soit par taille trop grande ou défaut de l’agilité et de la légèreté de l’enfance pour les autres travaux accessoires.
  4. La durée de leur temps de travail est de 12 heures sur quoi il n’y a de travail réel que de 7 à 9 heures.
  5. Alternativement, ils ont une semaine de travail de jour et une semaine de travail de nuit.
  6. Les garçons seuls sont admis à l’atelier.
  7. Ils appartiennent le plus souvent aux ouvriers employés à la forge comme fils ou frères. Les deux tiers sont de cette classe et sur l’autre tiers, une bonne moitié se compose d’enfants trouvés (au sujet desquels je ferai plus bas une remarque). Si par cette proportion l’on entend celle des enfants (par rapport) aux ouvriers adultes, nos deux forges de Rosey et Maisonneuve se compensant, les enfants en forment à peu près moitié ; Maisonneuve a plus d’adultes et moins d’enfants, Rosey a plus d’enfants et moins d’adultes ; chacune selon la nature du travail de l’usine.
  8. Leur instruction dans l’état actuel ne peut être que faible et demeurer à ce qu’ils en apportent en entrant à l’usine, le travail empêchant presque toute suite à ce qu’un enfant de la campagne en peut posséder à 12 ans si les parents y ont mis quelque zèle, c’est-à-dire un peu de lecture et presque point d’écriture. Si les parents ont été pauvres ou négligents, elle est nulle et reste nulle car le travail étant d’une semaine, de 6 heures du matin à 6 heures du soir, le repas et le sommeil occupent la soirée et la nuit.

Si le travail est de nuit, il est plus fatigant, le repas en rentrant et le repos jusqu’à trois heures environ occupent ( ?) le temps où les écoles sont ouvertes. Quelques enfants avides d’apprendre ont essayé de suivre l’école la semaine de nuit, ils n’ont pu y résister longtemps. Ils n’apprenaient pas et ne se reposaient pas. Il faudrait une salle d’école et un maître consacrant ( ?) une heure et demie chaque soir avant d’entrer en tournée et autant à la suite pour ceux sortant de tournée, c’est à dire du travail. Cela a été essayé dette année durant quelques mois, à Rosey où le nombre d’enfants et même d’ouvriers et la bonne volonté du maître d’école à se rendre sur les lieux et à la forge même a facilité la chose. Si les enfants n’ont point fait leur première communion, la difficulté est extrême pour leur exactitude nécessaire aux instructions ; le travail en souffre et les compagnons des enfants qui s’absentent en sont surchargés. (Un enfant de 7 ans, fort à la vérité, vient en ce moment de remplacer un frère, trois fois par semaine  pendant les deux heures de catéchisme). Il serait donc bien à propos que non seulement le maître d’école mais encore M. le curé, le dimanche, emploient ( ?) ces heures consacrées à l’instruction. Le curé, trouvant les enfants avec l’habitude de s’assembler le dimanche, continuerait une instruction forcément trop superficielle pour les matières morales et religieuses à la portée des enfants et qu’ils oublient trop vite. Cette réflexion et ce désir mènent  naturellement à déplorer que les heures de travail et de repos privent également – facile de pouvoir avoir, le dimanche, à l’heure de la sortie et de la rentrée au travail, le sacrifice divin – les ouvriers adultes comme les enfants de toute espèce de prière et d’office religieux à moins d’un zèle rare et que l’on ne peut guère attendre d’ouvriers fatigués. Ils vivent ainsi sans culte et sans Dieu, devenant machines comme leurs mécaniques selon la remarque de l’auteur du Paupérisme. Que l’on me pardonne cette digression. La moralité des enfants et des ouvriers, leurs économies, en devant diminuer l’influence trop proche du cabaret, y gagneraient beaucoup.

  1. La moralité des enfants sans être ce que l’on désignerait ainsi que celle des adultes dont les discours influent sur les enfants qui les entourent au travail, est loin d’être nulle. Elle offre pour ainsi dire une moyenne. Un peu d’aide profiterait ( ?) beaucoup et quelques enfants ont offert des traits à remarquer.
  2. La nécessité force à placer les enfants sous l’autorité des chefs de four et maîtres ouvriers dont la grossièreté abuse quelque fois de sa force ; on ne peut pas dire cependant que cela aille jusqu’aux traitements absolument mauvais. Cet article est d’ailleurs l’objet de la surveillance des employés ; par exemple il y a peu, qu’ici, un maître fut mois à l’amende pour avoir corrigé un enfant en lui versant ( ? illisible) au lieu d’au sur le corps. Un autre, à Rosey, en encouru 14 F d’amende, c’est à dire un tiers ou un quart de  son gage mensuel pour en avoir frappé un jusqu’à le rendre malade un jour ou deux. Une femme ou une mère réclamerait des punitions plus fortes, les employés les jugent suffisantes. L’autorité peut décider ;

A Maisonneuve, le nombre des enfants employés à l’usine est de 16.

coaltub dans Bourgogne

A Rosey, le 25.

Généralement, ils sont gais, forts et bien portants et si les parents les nourrissent bien comme le permet le gage même le plus faible, ils ne se plaignent ni n’ont l’air de supporter un travail au-dessus de leurs forces. Généralement leur travail paraît leur plaire. Mais qui penserait ( ?) à une plainte contre l’avidité des nourrices à qui sont confiés les enfants trouvés. J’ai commencé à m’entendre à ce sujet avec M. le Préposé à leur soin résidant à Saulieu, mais la difficulté est grande pour s’opposer à l’abus. Je crois le gage de 15 F par mois suffisant pour entretenir (avec économie) un enfant de 12 à 16 ans placé en sus dans une famille établie et quelque peu nombreuse. Lorsque le gage croît et arrive à 25 F par exemple, il doit être possible de mettre quelque chose à la Caisse d’Epargne pour le jeune homme quoiqu’encore enfant et soumis à la puissance paternelle ou bien de son nourricier ; presque toujours celui-ci abuse et traite l’enfant comme un bétail qui lui rapport et sur lequel il fait le plus de gain possible. Ile nourrit parce qu’il lui faut bien des jours pour rapporter son mois mais il le vêt et le raccommode le moins qu’il peut.

320px-Mill_Children_in_Macon_2 dans HUMEUR DES ANCETRESEn ce moment, à Rosey un enfant trouvé, modèle de labeur et d’intelligence, âgé de 18 ans, petit et délicat, gagne jusqu’à 30 F par mois. Le nourricier le laisse en haillons prétendant que l’enfant mange ses trente francs et lui coût au-dessus. Et à côté de ce modèle d’activité, l’enfant, modèle de désintéressement, refuse de quitter celui qui l’a nourri petit et l’a pris comme enfant et préfère lui abandonner son gain plutôt que d’économiser ailleurs.

En vous priant, Monsieur le maire d’excuser cette lettre trop longue et qui me laisse pourtant encore le désir de vous entretenir ainsi que M. le sous-préfet, je vous prie de recevoir l’expression de ma plus haute considération.

 

 

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Les Pigeonniers de Bourgogne

Posté par francesca7 le 12 octobre 2013

 

Ils nous sont restés et leur grande variété est remarquable. Selon son importance, chaque ferme devait approvisionner la table du seigneur en pigeonneaux. Considéré par certains comme un privilège, l’entretien d’un grand colombier serait plutôt un fléau lorsque les milliers de volatiles qu’il contient s’abattent sur les jardins et les champs !

Les Pigeonniers de Bourgogne dans Bourgogne telechargement-42

Pigeonnier à Epoisses (21)

Le pigeonnier est un bâtiment ou une partie de bâtiment servant à loger les pigeons domestiques. Dans sa forme la plus modeste, il peut être abrité par une partie du grenier, d’une grange ou être un petit édicule dans la cour de la ferme. Quand il est en forme de tour, on le nomme colombier. Il comprend alors une charpente formée d’un poteau central et d’une échelle tournante permettant d’atteindre les nichoirs, cavités en brique, en bois ou en poterie appelées boulins. Un dispositif empêche les prédateurs de pénétrer dans le pigeonnier, les nichoirs étant de plus fixés en hauteur. Le sol de la volière est généralement carrelé pour faciliter le ramassage des déjections (la colombine). Un rez-de-chaussée peut abriter une petite pièce (cellier, poulailler, laiterie, remise à outils, etc.). Les pigeonniers sont plus fréquents, bien que parfois moins monumentaux, dans les zones de culture céréalière où l’enfermement des pigeons domestiques était obligatoire au moment des moissons (les pigeons sauvages étaient alors chassés).

Sous l’Ancien Régime, le droit de posséder un colombier était un privilège seigneurial. Il faisait souvent partie d’un château ou d’une abbaye, et était intégré aux bâtiments agricoles ou isolés en plein champ.

Après la Révolution, la propriété d’un colombier reste le signe d’un statut social élevé. Jusqu’au 19e siècle qui nous a laissé la majorité des pigeonniers encore existants, on élevait les pigeons pour leur chair et pour le riche engrais naturel que constituent la colombine.

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La présence de colombiers n’est pas attestée en France avant la conquête romaine par César. L’élevage des pigeons était alors une passion à Rome. Le colombarium romain, généralement rond, avait son intérieur recouvert d’un enduit blanc de poudre de marbre. Varron, Columelle et Pline l’Ancien ont écrit des ouvrages sur l’élevage des pigeons et la construction des colombiers.

L’intérieur du colombier, espace imparti aux pigeons, est divisé en nichoirs appelés boulins. Chaque boulin est le logement d’un couple de pigeons. Ces boulins peuvent être en pierre, brique ou torchis et installés lors de la construction du colombier ou être en poterie (pots couchés, tuiles canal, diverses cases), en osier tressé en forme de panier ou de nid. C’est le nombre de boulins qui indique la capacité du pigeonnier. Celui du château d’Aulnay avec ses 2 000 boulins et celui de Port-d’Envaux avec ses 2 400 boulins de terre cuite sont parmi les plus vastes.

Au Moyen Âge, la possession d’un colombier à pied, construction séparée du corps de logis (ayant des boulins de haut en bas), était un privilège du seigneur haut justicier. Pour les autres constructions, le droit de colombier variait suivant les provinces. Elles devaient être en proportion de l’importance de la propriété, placées en étage au-dessus d’un poulailler, d’un chenil, d’un four à pain, d’un cellier… Généralement lesvolières intégrées à une étable, une grange ou un hangar, étaient permises à tout propriétaire d’au moins 50 arpents (environ 2,5 hectares) de terres labourables, qu’il soit noble ou non, pour une capacité ne devant pas dépasser suivant les cas 60 à 120 boulins.

Produisant un excellent engrais (la colombine), les pigeons étaient vus comme une catastrophe par les cultivateurs, en particulier au moment des semailles. Il était donc nécessaires d’enfermer les pigeons dans le colombier lors des semis agricoles, en obstruant les ouvertures du colombier.

180px-Epoisses_-_Chateau_-_Pigeonnier_-_Interieur_3 dans FAUNE FRANCAISELe pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de l’habitat paysan puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu’alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison soit indépendant d’elle. Toujours de dimension considérable, puisqu’il était censé ennoblir l’habitat, il s’élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d’une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d’accéder à l’intérieur.

De nos jours, des pigeonniers modernes sont installés dans les espaces verts des villes pour éviter les nidifications sur les fenêtres et les abords d’immeubles. Munis de casiers supports des nids qui sont numérotés pour le suivi des pontes et de perchoirs indépendants, ils servent ainsi à lutter contre le bruit, les fientes ou la détérioration des plantes florales. Des « pigeonniers contraceptifs » ont été créés en 1990 par la Société Protectrice des Oiseaux de Ville et la SREP Société de Régulation et d’entretien de Pigeonnier: la stérilisation manuelle des œufs évite la prolifération des pigeons.

 

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Le Petit Versailles de Bourgogne

Posté par francesca7 le 12 octobre 2013


 

Nous sommes au temps du roi Louis XV et au château de Bierre les Semur, c’est celui des Marc-Antoine Chartraire de Montigny, père et fils. Marc-Antoine I occupe la fonction de trésorier général des Etats de Bourgogne jusqu’en 1750. Son fils aîné, Marc-Antoine II, hérite de l’adite charge, à sa majorité, en 1770. Très riches, ils sont grands amateurs de fêtes somptueuses et de chasse.

A partir de 1740, Marc-Antoine I entreprend d’importants travaux sur son domaine de Bierre les Semur ; agrandissement du château et de ses dépendances, aménagement du parc, de jardins à l’anglaise et à la française, murs de 7 km entourant le tout !

 

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Après 1770, l’œuvre entreprise est poursuivie par Marc-Antoine II, avec la reconstruction complète de l’église, la ferme du Hameau, l’ermitage, le temple de l’amour… Surnommé « le trésorier sans compter », il ne recule devant aucune dépense ! Mécène et plutôt bon employeur, le personnage est apprécié. A la Révolution, il n’est pas inquiété et sera même le premier maire de Dijon élu.

Ce n’est tout de même pas la vie de château pour tout le monde comme le montre cette description de 1767 ; « une maison couverte en pailles consistante en une chambre à feu, de deux teqs a pourceaux joignants ladite maison, d’une grande avec deux écuries sous le même faîte derrière ladite maison, d’un four entre lesdits bâtiments, et d’une petite chambre dans ladite cour avec un four le tout couvert en pailles et en assez mauvais état plus un petit jardin derrière l’une desdites écuries, et une hâte de cheneviere joignant les dites maisons et jardin (…) situés au village dudit bierres…)

 

Bierre les Semur

 

Bierre-lès-Semur est un petit village français, situé dans le département de la Côte-d’Or et la région de Bourgogne. La commune s’étend sur 8,3 km² et compte 94 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006. Avec une densité de 11,4 habitants par km², Bierre-lès-Semur a connu une hausse de 9,3% de sa population par rapport à 1999. Entouré par les communes de Montigny-Saint-Barthélemy, Roilly et Flée, Bierre-lès-Semur est situé à 52 km au Nord-Est d’Autun la plus grande ville à proximité. Situé à 356 mètres d’altitude, La Rivière Le Serein, le Ruisseau de Champboulin, leRuisseau du Larrey sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune de Bierre-lès-Semur.
La commune est proche du parc naturel régional du Morvan à environ 2 km.

Le maire de Bierre-lès-Semur se nomme monsieur Bernard JOUVENOT. Aujourd’hui le seul petit commerce qui fasse encore vivre ce petit village est simplement un café dénommé : L’Orée du Bois…

 

 

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Le 1er service postal en Bourgogne

Posté par francesca7 le 12 octobre 2013

 

  Jean Focard (1689-1769) habitant d’Aisy sous Thil en Cote d’Or, nous apprend qu’en « l’an 1734, on fit un grand chemin au finage d’Aisy de Vitteaux tirant à Rouvray. L’an 1735, on continua d’y travailler toujours. Tous ces ouvrages-là font beaucoup de peine au petit peuple ».

Il s’agit de remplacer l’ancienne route romaine de Dijon à Paris (vert) au parcours accidenté et infestée de brigands tapis notamment dans les forêts de Saint Seine l’Abbaye par un itinéraire moins périlleux (rose) reliant le chemin de la diligence à Rouvray passant par Précy sous Thil, Vitteaux, Sombernon…

 

Le 1er service postal en Bourgogne dans ARTISANAT FRANCAIS maschine_zum_ubersetzen_der_diligencen_auf_eisenbahnwaggons

 Cette heureuse initiative est due à Marc-Antoine Chartraire, compte de Montigny, Charigny et (surtout) de Bierre fort intéressé par un nouveau grand chemin carrossable pour se rendre de Dijon à son château de Bierre les Semur.

En ce début de siècle des lumières, la situation est des plus lamentables ; Marc-Antoine dont nous reparlerons met plusieurs jours pour aller à Dijon, Point d’aisy n’a plus de pont : Le Serein   est traversé à gué, par bac ou sur des planches jetées sur quelques grosses pierres provenant probablement du vieux pont romain qui, faute d’entretien, s’est écroulé et n’a jamais été reconstruit. En cas de crue importante, il faut passer par Vic pour franchir la rivière !

Ainsi, entre 1734 et 1743, Marc-Antoine ordonne l’aménagement de sa route et comme celle-ci est royale, il fait appel à la corvée royale pour tous ces travaux ! En financier avisé, il achète, à Précy, les terrains bordant ce nouveau chemin et y installe d’abord une hôtellerie avec relais de poste ; le relais de Maison-Neuve.

Jean Focard écrit encore qu’en « l’an 1742, le 20 mars, on a commencé la levée dudit point de Précy. Il y avait 120 ouvriers de bras avec des brouettes à bras pour faire ladite levée. L’an 1743 l’on a construit une maison appelée la Maison-Neuve, au proche de Précy pour la grande poste qui a commencé à passer le premier juillet de l’an 1743. La poste était de quatre chelles avec trois chevaux à chaque chelle et deux courriers à cheval par chelle dont elle continuera par chaque semaine ».

Autrement dit, se met en place un service postal constitué de quatre chaises de poste attelées chacune de trois chevaux, chaque chaise étant conduit par deux cavaliers.

Fichier: FrenchRoyalPost1829.jpg

 

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Écureuil en France

Posté par francesca7 le 12 octobre 2013


L’écureuil roux d’Europe.Écureuil en France dans FAUNE FRANCAISE americanredsquirrel-300x199

Le nom Écureuil est originaire:

  • Du nom grec Skiouros, ce qui signifie: Celui qui s’assied à l’ombre de sa queue.

L’origine du nom  Skiouros provient de la composition de deux mots Grecs, Skia qui veut dire ombre, et du mot oura, qui veut dire queue.

Ce nom a été donné par le poète Grec Oppien, qui en observant ce petit animal, avait remarqué cette position assise si caractéristique chez l’écureuil roux, et le baptisa  ainsi, celui qui s’assied à l’ombre de sa queue.

  • Du nom latin Sciurus, ce qui signifie: Écureuil.

L’origine du nom latin Sciurus est dérivé du mot grec Skiouros.

Sciurus s’est transformé en latin populaire sous le nom de Sciurulus.

  • Origine du nom Écureuil en français

Le nom latin Sciurulus a donné naissance au mot escurel pour devenir écureuil.

L’évolution du nom français au cours des années et des différentes régions, a été écrit et prononcé de différentes manières: escurel,  escureil, escuirueil ,escureul ,écureui equeurieu, escureur, esquires, escorieul.

L’espérance de vie du petit roux est d’environ 5 à 7 ans dans son milieu naturel.

A la mue d’automne, afin de mieux se protéger du froid, ses oreilles s’ornent de fins pinceaux de poils, qu’il perd en partie avec la mue du printemps,

279px-Goldmantelziesel dans FAUNE FRANCAISEMis à part le lynx, c’est le seul mammifère européen qui possède des poils aux extrémités des oreilles.

La période de reproduction, qui peut varier en fonction de la rudesse de l’hiver, et des différentes régions peut commencer de mi décembre à fin mars.

Les écureuils peuvent avoir plusieurs portées par an en fonction du climat et de la nourriture disponible, les portées sont en général de 2 en France. La période de gestation est d’environ 38 jours.

Une portée comporte en moyenne 3 à 4 petits pouvant aller jusqu’a 7. Les petits sont sevrés entre 7 et 11 semaines et leur maturité sexuelle est d’environ 8 à 10 mois.

les petits naissent nus et aveugles.

Le nombre de petits, de portée, de semaines de sevrage est directement lié à la quantité de lait dont dispose la mère, donc de la nourriture et de l’eau disponible dans son environnement proche.

Les petits de la dernière portée (sevrés fin août début septembre) sont moins bien armés pour affronter l’hiver et subissent jusqu’à 70% à 80% de perte dès la première année.

Mais pourtant dans certains cas, ce sont les individus de la première portée qui peuvent subir d’avantage de perte. Ces périodes sont souvent liées aux périodes caniculaires que les individus de la deuxième portée ne connaissent pas en tant que juvéniles.

 

 

Espèce classée en France dans les espèces menacées d’extinction, figurant sur la liste de l’arrêté ministériel ci-après:

Arrêté du 23 avril 2007 NOR: DEVN0752752A  fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection, mais il est aussi protégé par la convention de Berne en annexe 3.

Depuis plus d’un siècle l’homme pille les ressources naturelles de la planète sans se préoccuper de ce qu’il l’entoure. Aujourd’hui, nous savons, et ça avec quasi-certitude, que 25% de la faune sauvage ne verra pas le jour au siècle prochain.

A chaque fois que l’on regarde un animal sauvage, il faut se dire qu’il y a une chance sur 4 pour que nos petits enfants, voire nos enfants, le voient disparaître alors qu’aujourd’hui l’on considère que c’est encore un animal commun.

 320px-Sciurus_carolinensis2

 

Le statut de l’écureuil roux est déjà critique, alors qu’il est vrai que dans certains secteurs on peut en voir relativement facilement. Imaginer que le hérisson d’Europe a le même statut sur la liste noire des espèces menacées d’extinction que l’écureuil roux, incroyable alors qu’on en voit partout écrasé le long des routes, n’est ce pas ? Et bien votre étonnement est peut être la raison de sa perte.

N’oublions pas que le Hérisson comme l’écureuil roux ont été très longtemps persécuté suite à leurs classements dans cette fameuse liste des animaux  »NUISIBLES ».

Pour quelle raison me direz-vous? Pas étonnant dans un système qui à l’époque (jusque dans les années 1980) avait chargé les seuls chasseurs, de la gestion de la faune sauvage!

Le moindre prétexte pour tirer un coup de feu était le bon, normale les périodes de chasse sont si courtes! Alors que le classement d’une espèce dans cette liste permet de faire le carton toute l’année et ceci sans le moindre repris! Pire, l’état payait pour la mise à mort. Les chasseurs étaient devenus des chasseurs de primes!

Le problème est qu’aujourd’hui le mal est fait, et que les mauvaises habitudes persistent. Bien d’autres espèces sont aujourd’hui menacées d’extinction ou en passe de le devenir. Attendrons-nous que ces animaux soient en voie d’extinction pour pouvoir enfin lever le glas sur des dizaines d’année de tyrannie animalière? 

La disparition de l’écureuil serait une catastrophe, son cas est unique. Imaginez c’est le seul animal qui soit mammifère, rongeur, arboricole, et 100 % diurne. Cet animal s’est parfaitement adapté à son environnement, il plante les essences d’arbre qui lui sont nécessaire et est capable de manger les plantes les plus toxiques de son environnement. 

Il est temps de lui venir en aide car les menaces qui pèsent sur lui sont nombreuses. 

Un site pour information : http://grifouniou.free.fr/sosecu2/page.2.htm

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