• BONJOUR A TOUS ET

    bienvenue (2)

     CHEZ FRANCESCA 

  • UN FORUM discussion

    http://devantsoi.forumgratuit.org/

    ............ ICI ............
    http://devantsoi.forumgratuit.org/

  • téléchargement (4)

  • Ma PAGE FACEBOOK

    facebook image-inde

    https://www.
    facebook.com/francoise.salaun.750

  • DECOUVERTES !

    petit 7

  • BELLE VISITE A VOUS

    aniv1

    PETITS COINS DE PATRIMOINE QUI SERONT MIS EN LUMIERE AU DETOUR DE NOTRE REGION DE FRANCE...

  • Cathédrale St-Etienne-Auxerre

    St-Etienne Cathédral, Auxerre

    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

  • M

    JE SUIS ORIGINAIRE MOI-MEME DE LA BOURGOGNE....

  • FRANCE EN IMAGES

    G

    « Un monument restauré traduit les connaissances, les ambitions, les goûts, non seulement du maître d’oeuvre mais aussi du maître d’ouvrage : c’est le vrai révélateur de l’appréhension des édifices par une génération donnée, qui leur permet de reconnaître pour sien un édifice centenaire. » citation de Françoise Bercé.

  • amis

  • Méta

  • amis

  • Architecture Française

    5

  • Artisanat Français

    1

  • A

  • amour-coeur-00040

  • montagne

    Tout devient patrimoine : l'architecture, les villes, le paysage, les bâtiments industriels, les équilibres écologiques, le code génétique.

  • 180px-Hlézard1

  • Patrimoine Français

    3

    Citation sur la France.
    !!!!
    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

  • a bientot

  • Accueil
  • > Archives pour le Jeudi 26 septembre 2013

Ansauvillers dans l’Oise

Posté par francesca7 le 26 septembre 2013

Ansauvillers dans l'Oise dans Oise telechargement-21

située dans le département de l’Oise en région Picardie. Ses habitants sont appelés les Achèrois.

Cité à partir du viiie siècle dans un acte testamentaire pour diverses donations faites a l’Abbaye de Saint-Denis par Adhalard, le 25 novembre 766, et souscrit à Ansoaldo- Villare. La commune est établie sur une ancienne voie romaine, dite « chaussée de Brunehaut », reliant Amiens à Senlis.

Les agriculteurs d’Ansauvillers retrouvent régulièrement, dans leurs champs, des silex polis datant de la fin du néolithique (-3300 avant J.-C.), preuve que le secteur était déjà habité à cette époque. Une hypothèse archéologique explique la présence de ces « polisseurs » de pierres par la richesse du territoire en blocs de grès très durs, permettant le travail du silex, pour la réalisation d’outils en pierre polie.

telechargement-31 dans VILLAGES de FRANCEJusqu’au milieu du xviiie siècle, les habitants étaient en majorité cultivateurs ou manœuvriers. Mais l’économie d’Ansauvillers semble s’être développé autour de deux activités principales :

  • L’industrie du chanvre textile au travers de sa culture et de la filature (travaux d’hiver) : draperie, fil, toiles… (à signaler la présence d’un grand marché de la draperie dans le secteur d’Ansauvillers). L’Activité déclina avec l’arrivée de la mécanisation et la population locale diminua de ce fait. Il reste aujourd’hui quelques vestiges de cette activité dans le non des lieux-dits ainsi qu’au travers des mares de rouissage du chanvre.
  • L’exploitation des carrières de grès (présentes encore dans les bois du territoire) pour la fabrication des pavés, marches, bornes…

En 1842, opposition des agriculteurs d’Ansauvillers (et de Breteuil) au passage de la ligne Paris-Lille qui sera détournée sur Gannes (chantier de 1842 à 1846).

En 1936-1940, création du château d’eau alimentant Gannes et Ansauvillers.

L’origine du nom de ce village peut avoir deux origines :

  • Provenir du terme latin « Anser » (l’oie) et « Villare » (village/Domaine agricole) et pourrait vouloir dire « Village aux oies ».
  • Avoir pour origine l’association entre le prénom germanique « Ansoald » et le terme latin « Villare » pour donner « le Domaine d’Ansoald ».

Le prénom Ansoald viendrait du terme gothe « Ansis »(Dieux germains apparentés aux Ases nordiques) et « Wald »(Puissant) voulant dire « Puissant comme les Asis ».

La seconde hypothèse est privilégiée par les historiens.

Les armes de Ansauvillers se blasonnent ainsi :Parti : au premier de gueules, à la fasce d’or accompagnée de sept merlettes d’argent, quatre en chef rangées en face et trois en pointe bien ordonnées ; au second de gueules, à six anneaux posés 3, 2 et 1, le second de la première rangée chargé en cœur d’un besant du même.

Le blason est visible dans L’église castrale et la mairie d’Ansauvillers Il est la réunion de deux blasons :

En partie gauche : celui de la famille de L’Isle-Adam avec ses 5 merlettes

En partie droite un autre blason d’origine indéterminée : Blason des Marivault (Marivault)? Ressemble aussi aux armes de la famille de Prunelé (Prunelay) sans le besant mais pas de lien établi actuellement.

Blason connu antérieurement : D’azur, à la baude fuselé d’argent, accompagnée en chef d’une étoile d’or, posée au flanc senestre de l’écu.

 

Publié dans Oise, VILLAGES de FRANCE | Pas de Commentaire »

A Clamecy dans la Nièvre

Posté par francesca7 le 26 septembre 2013

A Clamecy dans la Nièvre dans MUSEES de FRANCE images2

Clamecy est situé au coeur du joli pays des Vaux d’YONNE, véritable charnière entre le Morvan, le Nivernais et la basse Bourgogne. La vieille ville domine le confluent de l’Yonne et du Beuvron. Aménagements d’une plage sur l’Yonne, tourisme nautique et activités culturelles variées font de cette cité une station d’intérêt.

Le nom de Clamecy – Les sources de l’appellation ne sont pas très claires : il peut s’agir d’un personnage gallo-romain ; Clamicius ou d’un rapport un peu enterré avec la racine klam, « pierre ». A tout prendre, il suffit d’apprécier les suaves sonorités du vocable.

Les Clamecycois répartis entre « l’Yonne promeneuse et le Beuvron baguenaudant » (R.Rolland).

A découvrir : Bûches perdues et évêché retrouvé – On comprend mal l’existence d’un évêché à Clamecy, compte tenu de l’importance des évêchés voisins, Auxerre, Nevers et Autun. Il faut remonter aux Croisades pour en avoir l’explication. Parti pour la Palestine en 1167, Guillaume IV de Nevers y contracta la peste et mourut à St Jean d’Acre en 1168. dans son testament, il demandait à être enterré à Bethléem et léguait à l’évêché de ce lieu un de ses biens de Clamecy, l’hôpital de Pantemor, à condition que celui-ci serve de refuge aux évêques de Bethléem, au cas où la Palestine tomberait aux mains des infidèles. Lorsque s’effondra le royaume latin de Jérusalem, l’évêque de Bethléem vint se réfugier à Clamecy dans le domaine légué par le comte. De 1225 à la Révolution, cinquante évêques in partibus se succédèrent ainsi.

Le flottage à bûches perdues – Ce mode de transport du bois, qui remonte au 16è siècle, a fait la fortune pendant près de trois siècles, du port de Clamecy. Les bûches, coupées dans les forêts du haut Morvan, étaient empilées sur le bord des rivières et marquées suivant les propriétaires. Au jour dit, on ouvrait les barrages retenant l’eau des rivières et non jetait les bûches dans « le flot » qui les emportait en vrac vers Clamecy. C’était le flottage à « bûches perdues ». Le long des rives, des manœuvres régularisaient la descente et à l’arrivée des barrages arrêtaient le vois, c’était le « tricage ». A l’époque des hautes eaux, les bûches étaient assemblées et formaient d’immenses radeaux appelés « trains » qui descendaient par l’Yonne et la Seine jusqu’à Paris, afin d’être utilisés pour le chauffage. Dès la création du canal du Nivernais, on préféra à ce mode de transport celui par péniches. Le dernier flot à bûches perdues eu lieu en 1923.

Au xviie siècle, de nouvelles communautés religieuses s’installent à Clamecy : les Récollets, dont l’église est consacrée en 1636, puis les sœurs de la Providence.

La Révolution est bien accueillie à Clamecy. La ville est cependant agitée par une émeute de flotteurs au printemps de 1792. Fouché vient à Clamecy du 15 au 17 août 1793 ; il y poursuit notamment l’entreprise de déchristianisation. Clamecy connaît la Terreur, avec son lot d’arrestations arbitraires et plusieurs exécutions. En 1800, la ville devient siège d’une sous-préfecture, d’un tribunal de première instance et d’une justice de paix. En 1815, la ville subit l’occupation étrangère.

Au cours du xixe siècle, l’activité du flottage du bois diminue progressivement, concurrencée par l’usage du charbon. Aussi les flotteurs de Clamecy provoquent-ils régulièrement des grèves. On suppose que les flotteurs, qui conduisaient leurs trains de bois à Paris, ramenaient à Clamecy les idées politiques de la capitale. Lorsque Louis-Napoléon Bonaparte fait le coup d’État du 2 décembre 1851, une partie des Clamecycois, assistés par des habitants des communes environnantes, provoque du 5 au 7 décembre une insurrection, qui fait plusieurs morts. La révolte est durement réprimée par le pouvoir et quantité d’émeutiers sont condamnés à la prison ou à la déportation.

Sous le Second Empire est menée une politique de travaux, avec la construction d’un palais de justice et d’un nouvel hôtel de ville, comportant une halle, de 1859 à 1860. La ligne de chemin de fer de Clamecy à Auxerre est inaugurée en 1870. Au début de la Troisième République, en 1876, est fondée une société savante, la Société Scientifique et Artistique. La même année est créé un musée. L’activité du flottage s’achève, avec le départ du dernier demi train de bois pour Paris en 1876. Le dernier flot de bûches est lancé en 1923. Au début du xxe siècle, les travaux d’embellissement se poursuivent, avec le comblement d’un bras du canal, source d’insalubrité, à l’emplacement duquel est tracée l’avenue de la République. L’immeuble de la caisse d’épargne est bâti à partir de 1907. Plus de deux cents Clamecycois meurent pendant la Première Guerre mondiale, ce qui creuse un déclin démographique déjà amorcé depuis le début du xxe siècle. La ville regagne cependant des habitants dans les années 1920 et 1930. Une nouvelle faïencerie est créée. L’église Notre-Dame-de-Bethléem est construite en béton armé de 1926 à 1927. La Société des Produits Chimiques de Clamecy, qui a succédé en 1927 à l’usine de carbonisation du bois, est alors un employeur important.

Le 16 juin 1940, Clamecy est occupé par l’armée allemande, qui reste jusqu’à la libération de la ville le 19 août 1944. Le 18 juin 1940, la commune est le théâtre d’un des crimes racistes de l’Occupant : quarante et un prisonniers de guerre, appartenant aux régiments de tirailleurs africains, sont exécutés après que l’un d’eux ait attaqué un officier allemand. Un quarante-deuxième, blessé, s’échappe mais est repris et exécuté plusieurs jours après. Deux autres tirailleurs sont fusillés par les Allemands à Clamecy, à La Rochette, en juillet.

Après la Seconde Guerre mondiale, l’administration municipale connaît une certaine stabilité, avec notamment le mandat du docteur Pierre Barbier (1959-1977), et surtout celui de Bernard Bardin, qui dure trente et un ans, de 1977 à 2008. Dans les années 1950 et jusqu’à la fin des années 1960, la Société des Produits Chimiques de Clamecy emploie six cents ouvriers et constitue une sorte de ville dans la vill5. Clamecy connaît une certaine reprise démographique dans les années 1970. L’un de ses enfants, Alain Colas, se fait connaître mondialement grâce à ses navigations. La ville se dote d’une salle polyvalente et d’équipements sportifs. Elle maintient sa tradition culturelle et patrimoniale. Un secteur sauvegardé, reconnaissant la valeur du centre ancien, est créé en 1985. Cependant, l’absence de grande industrie contribue à une érosion démographique, qui a notamment pour conséquence la fermeture, en 2008, de la maternité de Clamecy.

Illustration.Alors que des moyens de transport de bois plus traditionnels (péniches sur le canal du Nivernais, rail), ainsi que l’usage du charbon faisaient péricliter le flottage, l’industrie de transformation du bois est apparue à la fin du xixe siècle, le 1er juillet 1894. La Société des Produits Chimiques de Clamecy (SPCC) a eu une activité importante de carbonisation du bois et d’exploitation des produits chimiques dérivés. Elle employait près de mille personnes dans les années 1950. À partir des années 1960, la concurrence du pétrole condamna rapidement le procédé (comme pour sa voisine, l’usine Lambiotte de Prémery). Dans l’ancienne usine de Clamecy reste actuellement un établissement de chimie de spécialité, nettement plus modeste et intégré au groupe international Rhodia.

L’agroalimentaire, avec l’usine des pains Jacquet, constitue aujourd’hui l’essentiel de l’activité industrielle locale.

Une faïencerie a été fondée à Clamecy sous la Révolution et a fonctionné jusqu’en 1888. Une nouvelle faïencerie a été créée après la Première Guerre mondiale par André Duquénelle. Elle a été dirigée successivement par Roger Colas, père du navigateur Alain Colas, puis par Jean-François Colas, et maintenant par Alexandre Colas. Elle s’est spécialisée dans la telechargement2 dans Nièvreproduction très élaborée de fèves de galettes des rois.

En se promenant dans Clamecy – Les maisons anciennes. Partir de la place du 19 août (parking), sur le parvis de la collégiale, suivre la rue de la Tour, la rue Bourgeoise ; prendre à droite la rue romain-Rolland, puis la rue de la Monnaie (Maison du Tisserand et maison du St accroupi). Par la rue du Grand-Marché, puis la place du Général-Sanglé-Ferrière, rejoindre la place du départ.

Du quai des Moulins de la Ville, jolie vue sur les maisons qui dominent le bief.

Du qui du Beuvron, on découvre le pittoresque quai des Iles.

Du pont de Bethléem qui porte une statue élevée en souvenir des « flotteurs », vue d’ensemble sur la ville et les quais.

En amont, à la pointe de la chaussée séparant la rivière d’un canal, s’élève telle une figure de proue, le buste en bronze de Jean Rouvet, marchand de bois à Paris, l’inventeur du « flottage ».

Une grande statue en bronze de César, L’HOMME DU FUTUR, érigée en 1987

A visiter : l’Eglise Saint Martin – Elle a été édifiée de la fin du 12ème siècle, au début du 16ème (pour la tour). Sur les voussures du portail (mutilées à la Révolution) sont représentés des épisodes de la vie de Saint Martin. A l’intérieur, remarquer le plan rectangulaire et le déambulatoire carré, typiquement bourguignon. Un faux jubé a été construit par Viollet le Duc afin de contenir le fléchissement d’un pilier gauche chœur.

A CLAMECY : UN MUSEE – Musée d’art et d’histoire Romain-Rolland ; Situé dans l’ancien hôtel du duc de Bellegarde (l’entrée vaste et moderne fait croire à un musée national), il abrite des tableaux de l’école française et de maîtres hollandais, de belles faïences de Nevers et Rouen, avec des assiettes révolutionnaires, ainsi qu’une collection archéologique. Une salle est consacrée à l’histoire du flottage des bois ; une autre expose les œuvres de Charles Loups (1892-1962), célèbre affichiste de l’entre-deux guerres qui vécut à Chevroches. Le centre cultuel Romain-Rolland présente dans l’hôtel More de Tannerre (1601) des objets personnels de l’écrivain et différentes éditions de ses œuvres. Dans les caves, expositions temporaires d’art contemporain.

 

Publié dans MUSEES de FRANCE, Nièvre, VILLAGES de FRANCE | 2 Commentaires »

l’anguille de nos régions

Posté par francesca7 le 26 septembre 2013

 

Tout le monde connaît la silhouette de l’anguille mais est-ce le seul poisson au corps serpentiforme ? La réponse est non. Il y en a même beaucoup d’autres…

 l’anguille de nos régions dans Bourgogne anguilla_anguilla

Anguilles sous roche

Encore récemment, à la suite d’une visite dans une galerie d’anatomie, j’ai pu me rendre compte que la ressemblance de certains poissons peut jouer des tours. Dans une boîte qui datait du début du siècle dernier, et qui avait donc été rangée par un scientifique de la même époque, se trouvaient plusieurs squelettes entremêlés sur lesquels étaient apposés le nom « anguilles ». Mais en regardant de plus près, sur les 5 squelettes de la boîte, un seul était celui d’une anguille. Les autres étaient certes des poissons allongés, mais n’étaient en aucun cas des anguilles.

La science de la classification a certes beaucoup progressé depuis 100 ans mais ce n’est pas la seule raison de cette mauvaise dénomination. Le contenu de cette boîte prouve que même un scientifique peut se faire leurrer par la ressemblance de certaines espèces.
Il faut dire que la nature est complexe et qu’elle tend des pièges dans lesquels on tombe facilement. Le piège de la convergence évolutive, c’est à dire de l’apparition d’une structure anatomique semblable chez des poissons non-apparentés, est le plus fréquent. Autrement dit, la nature à tendance à se répéter. C’est particulièrement vrai pour la forme allongée du corps. Des poissons appartenant à des groupes très différents ont acquis cette anatomie. Pour revenir au contenu de cette boîte, il y avait là une anguille (une vraie), un polyptère, une anguille électrique, une anguille synbranche et un suyo.
Vous ne connaissez peut-être pas ces poissons, voici donc une bonne occasion de vous les présenter et de donner leur classification. Comme vous le verrez, il y a anguille et anguille.

Les anguilles 
Parlons des vraies anguilles tout d’abord, celles qui se rencontrent dans nos ruisseaux et qui appartiennent au genre Anguilla.
Ces poissons, bien connus des pêcheurs, se reconnaissent notamment à leur long corps serpentiforme, pourvu d’écailles presque invisibles, et d’un épais mucus. Les nageoires dorsale et anale sont longues, la caudale n’est pas distinguable et les nageoires pelviennes sont absentes. Toutes ces modifications sont des adaptations à l’enfouissement et à une nage par reptation.
Dans beaucoup de groupes de poissons, certaines espèces se sont transformées et adaptées à une vie sur ou dans le substrat, avec la capacité de s’enfouir dans la vase ou de s’infiltrer dans une anfractuosité. Cette particularité permet d’explorer une nouvelle niche écologique, de trouver de nouvelles proies, de se protéger des prédateurs. De nombreuses espèces ont vu leur chance de survie augmenter avec l’apparition de cette morphologie, la sélection naturelle a fait le reste.

Voici donc pourquoi la forme de serpent est fréquente chez les poissons. Précisons qu’elle va de souvent de pair avec un épais mucus qui favorise l’enfouissement mais aussi la survie dans un milieu provisoirement asséché ou marécageux.

Pour revenir à nos anguilles, les vraies, il faut savoir qu’elles appartiennent à l’ordre des Anguilliformes qui compte 738 espèces. Attention le terme « Anguilliforme » désigne ici un groupe, ce n’est pas un adjectif décrivant la forme.
L’anguille européenne (Anguilla anguilla) n’est donc qu’une espèce parmi cette multitude de poissons. Appartenant à l’ordre des Anguilliformes, on trouve également des poissons comme le congre et la murène, pour ne citer que des espèces communes.

Il faut cependant noter que les Anguillifomes existent dans tous les milieux, y compris les abysses, avec des poissons assez monstrueux comme le grand-gousier. Si l’on voulait être rigoureux, on ne dénommerait « anguille » que les poissons du genre Anguilla. Hélas, les noms communs viennent rajouter de la confusion en appelant anguille des poissons qui ne le sont pas, comme les anguilles synbranches (les Synbranchidés) et les anguilles électriques (les Electrophoridés). Pour que se termine cette confusion, présentons les autres espèces ressemblant aux vraies anguilles.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLes polyptères 
Le deuxième squelette de la boîte était celui d’un polyptère. Les polyptères sont des poissons africains adaptés à la vie dans les zones marécageuses. L’espèce la plus allongée du groupe appartient au genre Herpetoichthys (ce qui veut d’ailleurs dire poissons-serpent). L’apparence globale est certes celui d’une anguille mais une simple observation de l’écaillure permet d’éviter la confusion. Les polyptères présentent des écailles très dures et losangiques, preuve de leur appartenance à un groupe très éloigné des Anguilliformes. Les polyptères sont d’ailleurs très étudiés par les anatomistes, car difficile à classifier. Ce sont donc des poissons très intéressants et mystérieux mais, assurément, ce ne sont pas des anguilles.

Les anguilles électriques
Les anguilles électriques sont d’étonnants poissons capables de produire des décharges électriques de très fort voltage. Ces décharges peuvent assommer leurs proies, mais aussi un homme. Ces poissons appartiennent à la famille des Electrophoridés et, même si leur forme ne laisse pas supposer une telle parenté, ils sont plus étroitement apparentés aux poissons-chats qu’aux anguilles. Le terme anguille électrique prête donc à confusion mais c’est très souvent le cas avec les noms communs. Comme toujours, il est préférable de se référer au nom scientifique de l’espèce : Electrophorus electricus. Il est d’ailleurs très parlant. Cette espèce vit en Amérique du Sud.
Le gymnote, à tort appelé anguille électrique, de la famille des gymnotidés est capable de générer un courant pouvant aller jusqu’à 550 volts, pouvant ainsi, dit-on, tuer un cheval!
Il peut mesurer entre 2 et 3 m.

Les anguilles synbranches 
Les anguilles synbranches (famille des Synbranchidés) ne sont pas non plus des anguilles au sens strict. Elles sont plus étroitement apparentées aux poissons épineux (comme le bar, la perche, ou le black-bass) qu’à une anguille. Une façon de les reconnaître est de remarquer l’absence de nageoires pectorales, en plus de l’absence de nageoires pelviennes. Ces prédateurs vivent principalement dans les eaux douces tropicales et subtropicales et ont un mode de vie extrêmement similaire à celui d’une anguille dans sa phase dulçaquicole.

Le suyo 
Le suyo, quant à lui, est un poisson très bizarre, avec un drôle de museau, large et bombé. Il est capable de nager vers l’avant comme vers l’arrière par ondulation de sa nageoire dorsale. Il peut également produire des ondes électriques de faible voltage. Gymnarchus niloticus, de son nom scientifique, ne vit qu’en Afrique.

Les lamproies 
Enfin, et pour finir la présentation des animaux à ne pas confondre avec une anguille, n’oublions pas les lamproies, ces drôles d’animaux avec leur bouche munie d’un disque aux denticules cornés. On trouve 3 espèces de lamproies dans les eaux françaises : la lamproie marine, la lamproie fluviatile et la lamproie de Planer. Cette dernière est la plus petite, elle mesuresouvent moins d’une quinzaine de centimètres. Elle est détritivore, et non parasite comme ses deux cousines. Le pêcheur de truite aura souvent l’occasion de la rencontrer, en soulevant les cailloux à la recherche de porte-bois. Très souvent, en la voyant de dessus, il croira que c’est une petite anguille.
Mais le comportement de la lamproie est très différent de celui de l’anguille. Elle est beaucoup moins vive et se laisse assez facilement attraper à la main. De même, on la voit souvent, postée sur le fond, accroché à une pierre par sa ventouse buccale. Vous aurez peut-être remarqué que la lamproie ne faisait pas partie des squelettes de la boîte. C’est bien normal, les lamproies n’ont pas de squelette, juste une corde composée de cellules turgescentes.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsCette présentation n’est pas exhaustive mais elle permet déjà d’éviter bien des confusions. N’oubliez pas, il y a anguilliforme et anguilliforme, anguille et anguille…


un bon hôtel en Bourgogne où déguster de l’anguille : http://www.routard.com/forum_message/1754611/un_bon_hotel_en_bourgogne.htm

 

Publié dans Bourgogne, FAUNE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

La Faune du Finestère

Posté par francesca7 le 26 septembre 2013

La Faune du Finestère dans FAUNE FRANCAISE 220px-ouessant.-.ruine-phareL’isolement dû à l’insularité a favorisé l’émergence d’espèces endémiques, caractérisées par leur relatif nanisme. Si les chevaux nains d’Ouessant, race caractérisée par son nanisme, ont disparu, l’île possède toujours, même si elle a été menacée de disparition, sa propre race ovine, le mouton noir d’Ouessant, considérée comme la plus petite espèce de moutons au monde. Une association « Les Amis du mouton d’Ouessant » cherche à pérenniser la race.

« Il existait jadis une race de moutons nains. Elle tend à disparaître, comme a disparu une race également naine de chevaux. (…) Pendant l’hiver, ils sont libres. Pendant les quelques mois de la récolte, comme on ne peut pas les parquer comme à Molène dans un îlot, on les entrave. Ce sont les gamins qui ont mission d’aller les changer de place. Seulement les gamins, ça oublie. Alors de temps en temps on retrouve un mouton étranglé. Ces moutons en liberté, comment s’y reconnaître ? Chaque famille a une marque déposée, enregistrée à la mairie, une combinaison de trous dans l’oreille, et chacun reconnaît les siens. Ceux qui n’ont pas de marque sont présentés trois fois de suite au printemps, à la sortie de la messe. Si l’on ne retrouve pas leur propriétaire, on les vend au profit du bureau de bienfaisance. L’hiver, le vent cavalcade sur la falaise. Alors, on a fabriqué des abris à moutons : à hauteur de mouton, un noyau de pierres avec trois petits murs rayonnant en étoile. Selon la direction du vent, les moutons se tassent, pour dormir sous la lune, dans l’un ou l’autre des trois crans. »

 

Autrefois, les moutons étaient laissés en liberté du 15 juillet au 15 mars, puis le troupeau était parqué dans la presqu’île d’Ar Lan jusqu’à la Saint-Michel, pour éviter que ces animaux ne ravagent les champs avant les récoltes. Chaque année encore, au début du mois de février, tous les moutons de l’île d’Ouessant rentrent au bercail. Deux foires aux moutons sont organisées pour que les propriétaires viennent les récupérer, l’une à Pors Gwen pour les moutons de la moitié sud de l’île, l’autre dans le nord de l’île.

Mouton d'OuessantL’insularité a aussi favorisé le maintien d’espèces disparues ou en voie de disparition sur le continent. Ouessant est ainsi devenu le sanctuaire de l’abeille noire : cette espèce, qui avait presque disparu de France, est bien conservée dans l’île, milieu préservé des pollutions et des pesticides et à l’abri du varroa. Cette race d’abeilles a presque disparu du continent, remplacée par l’abeille jaune. L’association « Conservatoire de l’Abeille Noire Bretonne » protège, sauvegarde et développe cette race d’abeilles et vise à la réintroduire dans tout le Grand Ouest français.

 Par ailleurs, Ouessant et l’archipel de Molène abritent une colonie de phoques gris, qui est la plus méridionale d’Europe, principalement à la Pointe de Cadoran, sur la côte nord d’Ouessant, ce qui s’explique par les forts courants marins qui homogénéise la température de l’eau de mer, qui ne dépasse guère 15 degrés, les phoques gris ne supportant pas une température plus élevée.

Ouessant est aussi une terre d’accueil pour observer à l’automne les migrations des oiseaux sibériens et de nombreuses espèces exotiques, parmi lesquelles le pouillot à grands sourcils, le gobe-mouche nain, le bécasseau tacheté, la grive mauvis, le goéland à bec cerclé, le pipit de Richard, le chevalier grivelé, le phragmite des joncs, le traquet motteux, le grand gravelot, les sternes, les pétrels, les puffins et les fous de bassan.

 

 

Publié dans FAUNE FRANCAISE, Finistère | Pas de Commentaire »

 

leprintempsdesconsciences |
Lechocdescultures |
Change Ton Monde |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | C'est LE REVE
| Détachement Terre Antilles ...
| ATELIER RELAIS DU TARN ET G...