Ile de Beauté en randonnée
Posté par francesca7 le 23 septembre 2013
La Corse est une île de la mer Méditerranée et une région française, ayant un statut spécial (officiellement « collectivité territoriale de Corse »), composée de deux départements : la Corse-du-Sud (2A) et la Haute-Corse (2B). Après avoir fait partie pendant quatre siècles et demi de la République de Gênes (qui laissait une large autonomie à ses communautés locales), elle fut indépendante le 30 janvier 1735 et donna le jour à la première Constitution démocratique de l’histoire moderne (1755), avant d’être conquise militairement par la France lors de la bataille de Ponte Novu, le 9 mai 1769. Depuis 1735, elle a eu pour hymne le Dio vi Salvi Regina.
Elle est surnommée l’île de Beauté.
La Corse est située à 177 km environ au sud-est de la Côte d’Azur, à l’ouest de la Toscane (85 km) et au nord de la Sardaigne (12 km). Île plutôt boisée et montagneuse, sa côte méridionale est formée de hautes falaises (Bonifacio).
La distance la plus courte entre la France continentale et l’ile, de Cap Martin à la pointe de la Revellata, est de 170 km ; l’île est située à 85 km de l’Italie continentale et à 28 km des îles de l’archipel toscan (Capraia).
La Corse se situe avec la Sardaigne sur une microplaque continentale : « (…) c’est au cours de l’Oligo-Miocène (au milieu du Cénozoïque entre environ 22 à 25 millions d’années) que le bloc corso-sarde et la lanière continentale s’écartent progressivement du bloc ibérique, ouvrant derrière eux le Bassin Provençal, la Mer d’Alboran, le Bassin Algérien et la Mer Tyrrhénienne. La dynamique cesse avec le blocage de l’arc contre les domaines externes, apulien et africain ».
La distance entre le point Nord et le point Sud de la Corse est de 184 kilomètres.
Bien que de nombreuses espèces endémiques aient disparu lors de la Préhistoire ou peu après, comparativement au continent et aux îles bretonnes, la Corse bénéficie d’un environnement relativement préservé, tant sur terre que sur la côte et en mer.
L’île abrite un parc marin international, des réserves naturelles (de Scandola, Finocchiarola, Biguglia, Cerbicale, Bouches de Bonifacio et Tre Padule de Suartone) et le Parc naturel régional de Corse, et des zones communautaire pour les oiseaux. Un observatoire conservatoire des insectes de Corse vise à conserver les espèces patrimoniales et de la biodiversité ordinaire. Le risque d’incendie constitue une menace pour la biodiversité, alors que (en 2006) plus de 50 % des dégâts découleraient de 12 % des mises à feu liées aux pratiques d’entretien de pâturages ou chemins et zones de chasse. 15 % des incendies seraient dus à la foudre, mais n’étant responsable que de 1 % des destructions (en surface). Durant la canicule de 2003, près de20 000 ha ont brûlé avec environ 500 mises à feu, le problème des incendies pourrait croître avec le réchauffement climatique. 402 000 hectares sont couverts de forêt en Corse.
L’Assemblée de Corse (loi du 13 mai 1991) bénéficie d’une compétence particulière en Environnement, avec un Office de l’environnement de la Corseet un Observatoire de l’environnement.
Lorsqu’ils évoquent la Corse, les écrivains antiques sont unanimes à y représenter l’homme – à l’image de la nature qui l’environne – comme hostile :
« L’île de Cyrnos est connue des Romains sous le nom de Corsica. La vie y est partout misérable, la terre n’est que rocs, la plus grande partie du pays totalement impénétrable. Aussi les bandits qui occupent ces montagnes et vivent de rapines sont-ils plus sauvages que des bêtes fauves. Parfois les généraux romains y font des incursions, et après les avoir vaincus ramènent de très nombreux esclaves, et Rome voit alors avec stupéfaction à quel point ils tiennent du fauve et de la bête d’élevage. En effet, ils se laissent mourir par dégoût de la vie, ou excèdent à tel point leur propriétaire par leur apathie et leur insensibilité qu’ils lui font regretter son achat, si peu qu’il ait dépensé. Il y a cependant certaines portions de l’île qui sont, à la rigueur, habitables, et où l’on trouve même quelque petites villes, telles que Blésinon, Charax, Eniconiae et Vapanes »
— Strabon, Géographie, V, II, 7
à l’issue d’un scrutin historique, et au terme d’un vote largement majoritaire (36 voix sur 51, soit 70 % des votants), l’Assemblée de Corse vote l’adoption d’un statut de coofficialité pour la langue corse, assorti d’un programme de revitalisation linguistique. Après son interdiction pure et simple en 1850, sa persécution sous la IIIème République, sa marginalisation de 1948 à nos jours, la langue corse renaît de ses cendres et se trouve à nouveau portée par la majorité des élus de gauche, communistes et front de gauche compris, la totalité des élus nationalistes, qu’ils soient autonomistes ou indépendantistes, et une partie des élus de droite. L’opinion corse, de son côté, est quasi unanimement favorable au bilinguisme et à la réintroduction de la langue (90 % des personnes interrogées, selon un sondage Opinion of Corsica publié par le journal Corse Matin en date du 9 avril 2013). La mise en œuvre de ce statut, porté par l’ensemble de la société civile et qui transcende tous les courants, rend nécessaire une révision de la Constitution française et l’adoption pour l’île d’un nouveau statut adapté.
La Corse comptait 294 118 habitants au 1er janvier 2006 et 302 966 au 1er janvier 2008.
Au 1er janvier 2012, l’Institut national de la statistique et des études économiques recense une population légale 2009 de 305 674 habitants
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