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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La fête des Bals populaires de nos ancêtres

Posté par francesca7 le 21 septembre 2013

 

Après que la Terreur eût cessé une fois Robespierre exécuté, la France, qui par tant de blessures avait versé son sang, respira et sourit à l’heure nouvelle : tout le monde avait soif d’oubli et de plaisir, et les bals publics connurent un engouement inouï, Paris seule en comptant 644 pendant cette période ardente et folle que furent les dernières années de la Convention et du Directoire.

La fête des Bals populaires de nos ancêtres dans AUX SIECLES DERNIERS images-1

La Révolution, on le comprend sans peine, ne favorisa guère les divertissements chorégraphiques. Les bals furent même supprimés par la municipalité parisienne pendant le carnaval de l’année 1790. Cependant le peuple ne se résigna pas à y renoncer, même en pleine période de la Terreur.

Grétry, alors plus que quinquagénaire mais qui était resté un grand promeneur et un infatigable badaud, raconte dans ses Mémoires que, passant un jour sur la place de la Révolution, qui s’appelle aujourd’hui la place de la Concorde, il entendit un orchestre. Il s’approcha et aperçut des jeunes gens et des jeunes filles qui dansaient. Au même moment, un bruit sourd retentit. C’était le couperet de la guillotine qui s’abattait et tranchait une tête d’aristocrate. Les joyeux ébats des danseurs n’en furent pas troublés, mais Grétry, qui avait une âme très sensible, se retira très ému par ce dramatique contraste.

Robespierre exécuté, la Terreur cessa brusquement, et la France, qui par tant de blessures avait versé son sang, respira et sourit à l’heure nouvelle, qui était celle de la pitié. Tout le monde avait soif d’oubli et de plaisir. Ceux qui avaient vu la mort de près, et ils n’étaient que trop nombreux, ceux mêmes qui avaient perdu des parents, des amis, et ne demandaient que des occasions de se distraire, de revivre, et d’échapper à l’obsession de tant de souvenirs douloureux et importuns. On a observé, à toutes les époques, chez tous les peuples, cet état d’âme, après les plus horribles calamités. L’homme a tout prix veut être heureux, et la joie fleurit même sur les tombes.

On dansait partout : à la Modestie, rue des Filles-Saint-Thomas ; chez le citoyen Travers, rue de la Loi, aujourd’hui rue de Richelieu, n°1238 (l’entrée coûtait cinq livres par cavalier) ; chez le professeur de danse Dolat, rue de la Loi également, vis-à-vis l’arcade Colbert ; au Bal de Calypso, chez Maloisel, faubourg Montmartre, 109 et 110 ; à l’Hôtel de la Chine, rue Neuve-des-Petits-Champs. Au-dessus de la porte de l’ancien cimetière Saint-Sulpice un transparent rose portail cette enseigne : Bal des Zéphirs, et au Bal des Tilleuls, installé dans le jardin des Carmes, l’orchestre était adossé au mur de la sacristie sur les marches de laquelle on distinguait encore des traces de sang.

images-21 dans HUMEUR DES ANCETRESLa bonne société, aussi avide de plaisir que la mauvaise, se réunissait dans les vastes salons del’hôtel Longueville, où le fameux Hullin tenait le bâton de chef d’orchestre, et à l’hôtel Richelieu, rue d’Antin. Dans ce dernier bal, assez suspect au gouvernement et taxé de réactionnaire — car la danse alors avait une opinion politique et on conspirait avec les jambes — papillonnaient, minaudaient et coquetaient, muscadins et muscadines, incroyables et merveilleuses. Très assidument y venaient Mme Hamelin, que l’on avait surnommée Terpsichore, Mme Récamier, dans la fleur de sa jeunesse et de sa beauté, Mme Tallien, Joséphine de Beauharnais, future impératrice, et sa fille Hortense, qui allait être reine. Un jour ou plutôt une nuit le Comité de Salut public fit cerner cet hôtel séditieux. On s’empara d’un certain nombre de jeunes gens qui essayaient de se soustraire aux dures lois de la conscription, et, en fait de danse, on les envoya en administrer une aux Autrichiens.

Dans la rue de Provence et en face de la rue Laffitte s’élevait l’hôtel Thelusson, qui avait été bâti par un des grands architectes du dix-huitième siècle, Ledoux. Après la Terreur on y ouvrit un bal qui devait être le plus célèbre de tous et aussi le plus royaliste, le Bal des Victimes. Pour obtenir le droit d’y assister on devait avoir eu un de ses parents guillotiné, et comme c’était alors une sorte de distinction, bien des gens se l’attribuaient qu’on aurait fortement gênés en leur demandant des explications précises et des preuves incontestables.

Quoi qu’il en soit, aux bals de l’hôtel Thelusson, fréquentés par ceux qu’on nommait les cadenettes, les peignes retroussés, les oreilles de chien, il fallait, sous peine de passer pour un intrus, saluer « à la victime » en imitant le mouvement saccadé de la tête qui s’engageait dans la lunette de la guillotine, et il fallait aussi porter les cheveux coupés ras sur la nuque, comme le bourreau les coupait aux condamnés à mort.

Les classes élevées, les royalistes de la veille ou du lendemain, n’avaient pas, on le pense bien, le monopole de ce plaisir un peu fatigant qui consiste à sautiller et à tourner en cadence, sur des airs plus ou moins connus. Il existait d’innombrables bals de barrières, et on y voyait des danseurs plébéiens, qui portaient, en guise de protestation, la carmagnole bleue, le gilet blanc, le pantalon à raies rouges, le bonnet de drap bleu bordé de rouge, c’est-à-dire, avec quelque modification, l’ancien costume du jacobin, du lape-dur, mais ce costume semblait déjà démodé et archaïque, comme les idées qu’il représentait.

Donc, à cette époque de transition et d’attente qui n’était plus la Révolution et qui préparait l’Empire, tout le monde, jeunes et vieux, nobles et plébéiens, dansait. Mais que dansait-on ? De moins en moins, sauf dons quelque coin de province, lemenuet et la gavotte, qui avaient fin l’inconvénient de réduire au rôle de spectateurs la plupart de ceux qui assistaient à un bal. Cependant le maître de ballet Gardel composa, sur un air de Grétry dans l’opéra-comique de Panurge, une nouvelle gavotte, qui eut un très grand succès. Mme Hamelin et un jeune négociant de Bordeaux, Trenis, la dansaient à ravir.

Comme le menuet, la pavane et le rigaudon n’étaient plus à la mode. On les avait remplacés par la contredanse, d’origine anglaise, et passablement compliquée mais très gracieuse et pleine d’entrain et de vie, avec ses tours et retours et ses quadrilles. Elle s’exécutait à quatre ou à huit personnes. Plus animée que le menuet, elle avait sur lui l’avantage de ne pas être unduo. Vers 1797, une danse nouvelle fit ses débuts dans le monde. Venait-elle d’Allemagne, de Suisse, ou tout simplement de Provence ? Il est à peu près impossible de le savoir exactement. On est mieux renseigné sur l’époque où elle commença la conquête des Parisiens et surtout des Parisiennes.

La Correspondance des Dames ou le Journal des Modes et des Spectacles de Paris, rédigé par Lucet et publié en 1797, nous montra la valse, « dansée au bal de Mercy par une femme coiffée à l’Aspasie, avec bandelettes nacarat, et habillée d’une simple robe de mousseline, d’un spencer et d’un châle nacarat, et par un jeune homme en habit puce et pantalon de nankin ». Ce jeune homme nankin et cette femme nacarat, sont les premiers valseurs français dont l’histoire ait gardé le souvenir. Peu de temps après que la Correspondance des Dames les avait signalés l’un et l’autre, sans les nommer, à l’admiration des mondains et des mondaines, un journal de modes, plus répandu que celui de Lucet, écrivait : « Le bon genre, c’est une danse allemande dont nos Françaises raffolent. »

Et à la même époque la nouvelle danse avait son poète, « son premier poète ». Vigée la célébrait dans une pièce de vers qui a pour titre : Ma Journée, et qui est aussi curieuse que peu connue :

L’orchestre enfin soupire une molle cadence.
On attendait la valse, et la valse commence,
Ce ne sont plus ces pas, ces bonds impétueux,
La scène va changer. En marchant deux à deux,
Du parquet lentement, on mesure l’espace :
Mais déployant soudain sa souplesse et sa grâce
Au signal qu’on reçoit, qu’on donne tour à tour,
De vingt cercles pressés on décrit le contour…

Vigée, moraliste plus encore que poète, ajoute en note : « Je conçois que les mères se permettent la valse, mais je suis encore à deviner comment elles la permettent à leurs filles. »

Sous le Consulat et l’Empire, les bals publics furent moins nombreux que sous le Directoire, mais on vit sévir avec autant d’intensité ce qu’un ballet de Gardel avait appelé la Dansomanie. Dès qu’un homme, pas trop âgé, et une femme jeune encore, se trouvaient en présence l’un de l’autre, ils éprouvaient l’irrésistible besoin de sautiller ensemble, tantôt sur un pied, tantôt sur l’autre. Les orchestres surgissaient de partout. C’était une belle époque pour les cornistes, flûtistes, violonistes, etc., et elle n’était pas mauvaise non plus pour les bottiers. Un mondain usait plus d’une paire d’escarpins par semaine. II est vrai que la danse menait à tout. Ceux qui y excellaient étaient à peu près sûrs d’avoir l’appui des femmes.

La plupart des bals publics, en ce temps-là, empruntaient leurs noms à Rome ou à la Grèce. Il y avait, par exemple, le bal du Colisée, boulevard du Temple ; celui del’Athénée des Etrangers, rue Neuve-Saint-Eustache, où on n’était admis que par invitations ; celui du Cirque des Muses, rue Saint-Honoré, au 91 ; le Jardin de Paphosfréquenté principalement par les grisettes. « On entre là, dit l’auteur d’un curieux livre publié en 1801, Paris à la fin du dix-huitième siècle, on entre là, pour quinze sous par personne, et une fois entré les billets peuvent s’employer en rafraîchissements, c’est-à-dire qu’on peut boire et manger jusqu’à concurrence de quinze sous sans faire de nouvelles dépenses. »

220px-PrideandPrejudiceCH3Le Jardin du Hanovre ou des Capucines, boulevard des Capucines et rue d’Antin, appartenait à la même catégorie que le Jardin de Paphos. La danse y était le plus apprécié, mais non pas l’unique divertissement. On y admirait en 1806 la Puce savantele Sacrifice de Jephtél’Ane savantla Clémence de Napoléonle Fils dénaturéle Tigre du Bengale. Tout cela forme un singulier assemblage, mais nos ancêtres n’étaient pas difficiles. On dansait aussi au Jardin Turc, boulevard du Temple, à ce Jardin Turc où plus tard, vers 1835, le chef d’orchestre Jullien fera exécuter la célèbre valse de Rosita, connue aussi sous le nom de « valse de Jullien » avec accompagnement de coups de canon.

Aucun de ces établissements n’étalait autant de luxe que Frascali, au coin du boulevard Montmartre et de la rue Richelieu. Là, le fameux glacier Garchi avait fait installer des salons pompéiens éclairés par des statues qui portaient des candélabres. Au-dessus d’un jardin minuscule une terrasse dominait le boulevard. Ce jardin, quelque petit qu’il fût, avait une cascade et des rochers. Ces rochers étaient en bois recouvert de toile, mais ils produisaient tout de même leur effet.

Au-dessus de la porte extérieure, une lanterne, figurant un soleil, éclairait une façade bleue et rose, où des amours et des génies jouaient avec des guirlandes de fleurs. « Frascati, disait un guide de 1806, est le temple de la frivolité, et pour être à la mode il faut le visiter. » En 1812, la vogue abandonna complètement ce temple pour se porter à un établissement voisin, chez Tortoni, à qui elle devait être beaucoup plus fidèle.

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