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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Lettre ouverte à M. Paul Claudel

Posté par francesca7 le 17 septembre 2013

Lettre ouverte à M. Paul Claudel
Ambassadeur de FRANCE au JAPON


« Quant aux mouvements actuels, pas un seul ne peut conduire à une véritable rénovation ou création. Ni le dadaïsme, ni le surréalisme qui ont un seul sens : pédérastique.
Plus d’un s’étonne non que je sois bon catholique, mais écrivain, diplomate, ambassadeur de France et poète. Mais moi, je ne trouve en tout cela rien d’étrange. Pendant la guerre, je suis allé en Amérique du Sud pour acheter du blé, de la viande en conserve, du lard pour les armées, et j’ai fait gagner à mon pays deux cents millions. »

« Il Secolo », interview de Paul Claudel reproduite par « Comœdia », le 17 juin 1925.

 Lettre ouverte à M. Paul Claudel dans LITTERATURE FRANCAISE louis_aragon_19_juin_1981

Monsieur,

Notre activité n’a de pédérastique que la confusion qu’elle introduit dans l’esprit de ceux qui n’y participent pas.

Peu nous importe la création. Nous souhaitons de toutes nos forces que les révolutions, les guerres et les insurrections coloniales viennent anéantir cette civilisation occidentale dont vous défendez jusqu’en Orient la vermine et nous appelons cette destruction comme l’état de choses le moins inacceptable pour l’esprit.

Il ne saurait y avoir pour nous ni équilibre ni grand art. Voici déjà long-temps que l’idée de Beauté s’est rassise. Il ne reste debout qu’une idée morale, à savoir par exemple qu’on ne peut être à la fois ambassadeur de France et poète.

Nous saisissons cette occasion pour nous désolidariser publiquement de tout ce qui est français, en paroles et en actions. Nous déclarons trouver la trahison et tout ce qui, d’une façon ou d’une autre, peut nuire à la sûreté de l’État beaucoup plus conciliable avec la poésie que la vente de « grosses quantités de lard » pour le compte d’une nation de porcs et de chiens.

C’est une singulière méconnaissance des facultés propres et des possibilités de l’esprit qui fait périodiquement rechercher leur salut à des goujats de votre espèce dans une tradition catholique ou gréco-romaine. Le salut pour nous n’est nulle part. Nous tenons Rimbaud pour un homme qui a désespéré de son salut et dont l’œuvre et la vie sont de purs témoignages de perdition.

Catholicisme, classicisme gréco-romain, nous vous abandonnons à vos bondieuseries infâmes. Qu’elles vous profitent de toutes manières ; engraissez encore, crevez sous l’admiration et le respect de vos concitoyens. Écrivez, priez et bavez ; nous réclamons le déshonneur de vous avoir traité une fois pour toutes de cuistre et de canaille.

Paris, le 1er juillet 1925.

Par Louis Aragon –      poète et romancier français (1897 – 1982)

né probablement  le 3 octobre 1897 à Neuilly-sur-Seine et mort le 24 décembre 1982 à Paris. Il est également connu pour son engagement et son soutien au Parti communiste français de 1930 jusqu’à sa mort. Avec André Breton, Paul Éluard, Philippe Soupault, il fut l’un des animateurs du dadaïsme parisien et du surréalisme. À partir de la fin des années 1950, nombre de ses poèmes ont été mis en musique et chantés (par Léo Ferré et Jean Ferrat notamment), contribuant à faire connaître son œuvre poétique. La première chanson tirée d’une œuvre d’Aragon date de 1953 : elle est composée et chantée par Georges Brassens et a pour paroles le poème paru dans La Diane française en 1944, Il n’y a pas d’amour heureux. En 1930, six mois après le suicide de Maïakovski, Aragon est envoyé avec Georges Sadoul au Congrès des écrivains révolutionnaires de Kharkov représenter un mouvement surréaliste accusé d’anarchisme par la ligne dure du PCF. Aragon se range à cette ligne orthodoxe et publie à son retour Front rouge, un poème dénonçant l’esthétique surréaliste et le socialisme au cri de « Feu sur Léon Blum », ce qui lui vaut d’être inculpé pour appel au meurtre. La rupture avec Breton, qui, beau joueur, prend tout de même sa défense au cours du procès, est consommée. Avec Elsa, il part vivre un an en URSS. Il montre sans conteste dans plusieurs textes une approbation de la terreur organisée par le régime stalinien . Il écrit notamment en 1931 Vive le Guépéou , paru dans le recueil Persécuté persécuteur. Il compose des poèmes qui seront publiés sous le titre Hourra l’Oural.

Il ne deviendra critique à l’égard de l’URSS qu’après la mort de Staline (1953), à la suite des révélations par Khrouchtchev des crimes du stalinisme, et après la répression violente de l’insurrection de Budapest en 1956.

Il épouse Elsa le 28 février 1939.

Sa poésie est largement inspirée, depuis les années 1940, par l’amour qu’il lui voue.

images-3 dans LITTERATURE FRANCAISEIl est aussi, avec Robert Desnos, Paul Éluard, Pierre Seghers, Jean Prévost, Jean-Pierre Rosnay et quelques autres, parmi les poètes qui prirent résolument parti, durant la Seconde Guerre mondiale, pour la résistance contre le nazisme. C’est là le sujet d’une autre blessure profonde : la rupture avec son ami Drieu La Rochelle qui, après avoir « hésité entre communisme et fascisme » (voir Une femme à sa fenêtre), s’est tourné vers le nazisme, sorte de suicide, qui le poussera à se donner vraiment la mort après la Libération en 1945. Il existe aussi des « œuvres croisées » entre ces deux amis : Gilles et Aurélien.

Après le décès de son épouse en 1970, Aragon affiche sa bisexualité, que Drieu La Rochelle avait évoquée dès les années 1930, dans Gilles notamment. Il termine sa vie avec Michel Larivière.

Il meurt le 24 décembre 1982, veillé par son ami Jean Ristat, exécuteur testamentaire d’Elsa et Louis. Il est inhumé dans le parc du Moulin de Villeneuve, dans sa propriété de Saint-Arnoult-en-Yvelines, aux côtés d’Elsa.

Aragon est lauréat du Prix Lénine pour la paix en 1956. Il signe une œuvre poétique plurielle, où la prose le dispute à la poésie à forme fixe, qu’il renouvelle. Après une première période très libre marquée par le surréalisme et ses jeux de langage, il retourne à une forme plus classique de poésie (vers mesurés et rimes), très inspirée par Guillaume Apollinaire, pour mieux rendre compte de la France (et de la résistance) à l’heure de la Seconde Guerre mondiale. Après guerre, l’aspect politique de sa poésie s’efface de plus en plus devant son aspect lyrique. Sans jamais renier ce retour au classicisme, il y intègre de plus en plus des formes plus libres, se rapprochant du surréalisme de ses débuts qu’il a toujours affirmé n’avoir jamais renié.

 Son œuvre romanesque épouse les contours de la production de son siècle (qu’il invente en partie), roman surréaliste, réaliste, puis nouveau roman. Son désir de roman ne s’est jamais démenti, malgré la méfiance de ses amis surréalistes (pour qui écrire une phrase romanesque du type La marquise sortit à cinq heures était la négation même de leur idéal littéraire par sa platitude), puis celle des communistes qui auraient voulu le voir exalter davantage le Parti (il a avoué avoir arrêté la rédaction de son roman Les Communistes quand de nombreux militants lui firent part de leur satisfaction à le voir faire enfin ce qu’ils attendaient de lui), sans parler de celle des critiques (notamment de droite) qui voyaient en lui le communiste avant de voir l’écrivain, chose qui le vexait.

Poète majeur de la deuxième partie du xxe siècle, il a payé fort cher un engagement politique qui masque mal son influence et sa place primordiale dans la littérature française contemporaine. Certains de ses textes ont été popularisés par plusieurs compositeurs ou chanteurs qui n’étaient pas forcément en accord avec sa pensée politique comme Léo Ferré, Georges Brassens, Marc Ogeret, Jean Ferrat, etc.

 

 

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Fragments de Alcée de Mytilène

Posté par francesca7 le 17 septembre 2013

Jupiter nous inonde des pluies glaciales par torrents, le ciel est obscurci par tous les frimas, bientôt l’hiver enchaînera le cours des fleuves impétueux. Chassons ce triste hiver en faisant briller nos foyers d’une flamme étincelante, en remplissant nos coupes du vin le plus délicieux.

II.

Buvons ! buvons ! Pourquoi attendre l’heure des flambeaux, l’éclat du jour ne nous suffit-il pas ? Bacchus, le joyeux fils de Jupiter et de Sémélé, nous a donné le vin pour noyer nos peines dans l’oubli. Emplissez cette coupe, emplissez-la jusqu’au bord; inondez votre cœur de ce doux nectar : voici l’heure où va paraître l’astre qui dévore les champs. Nous sommes au temps le plus enflammé de l’année. Nos prairies dévorées par la soif invoquent la pluie. C’est l’instant de nous enivrer : c’est l’instant de forcer les plus sobres à boire à longs traits. Amis, plantons, plantons la vigne de préférence à tout autre arbre.

III.

Pourquoi laisser notre âme se courber sous le poids des chagrins. L’homme qui fléchit sous le malheur n’est plus un homme. Dieu puissant de l’Inde, toi seul peux relever celui qui souffre en le plongeant dans les délices de l’ivresse.

IV.

Là roule sourdement le flot impétueux; plus loin retombe un autre flot qui s’élance avec fureur. Les vagues déchaînées nous environnent de toutes parts, le noir navire qui nous porte crie et se rompt sous le souffle impétueux des enfants de Borée. Nous ne reposons plus que sur la mer orageuse. C’est d’elle que dépend notre ruine. Toutes nos voiles brisées pendant l’orage ont disparu. Les flancs de notre navire sont fracassés: nous ne pouvons plus jeter l’ancre.

XI.

Je porterai mon glaive sous une branche de myrte; j’imiterai Harmodius et Aristogiton, qui immolèrent le tyran et établirent dans Athènes l’égalité des lois. O généreux Harmodius! en quittant la terre tu n’es pas mort : tu vis toujours dans ces îles bienheureuses où se trouvent Achille aux pieds légers et l’intrépide fils de Tydée. Oui je porterai mon glaive sous une branche de myrte comme le firent Harmodius et Aristogiton lorsqu’ils tuèrent le tyran Hipparque dans le temple des Panathénées. Que votre gloire soit éternelle dans le monde, cher Aristogiton ! parce que vous avez tué le tyran et établi dans Athènes l’égalité des lois.

XIV.

Quand vous êtes au port et que la mer immense semble dans sa colère battre les cieux, vous pouvez alors examiner de sang-froid si vous avez la force de braver ces dangers, si vous pouvez espérer de les éviter. Mais une fois lancé sur les flots, vous ne pouvez plus revenir : il faut voguer et suivre le vent qui vous entraîne.

Fragments de Alcée de Mytilène dans LITTERATURE FRANCAISE 220px-alkaios_sappho_staatliche_antikensammlungen_2416_n1Alcée de Mytilène est un poète grec de l’époque archaïque né vers l’an 630 av. J.-C

Représentant de la poésie lyrique monodique, le Canon alexandrin voit en Alcée le second des poètes lyriques grecs. Contemporain de Sapphô, il en fut le rival tout en étant amoureux, il est mort vers 580 av. J.-C. sa famille fut activement engagée dans la politique locale de sa ville natale. Les membres de sa famille, partisane des aristocrates, appartenaient à l’opposition contre les tyrans régnant : ses frères Cicis, chef du parti aristocratique, et Anitménide tuèrent le tyran Mélanchros de Mytilène, condamnant sa famille à l’exil. Il a alors beaucoup voyagé, visitant l’Égypte et la Palestine.

Ses poèmes ne nous sont transmis que partiellement : il s’agit d’hymnes, de chants politiques et belliqueux, de louanges du vin et de la bonne table, de chants d’amour.

Un aperçu des hymnes est possible grâce à une paraphrase de son Hymne à Apollon par le sophiste Himérius (ive siècle de l’ère chrétienne). Mieux encore, un papyrus a permis la conservation de la moitié de l’Hymne aux Dioscures. Il s’agit d’un hymne « clétique » ( « qui sert à appeler »), c’est-à-dire invoquant la présence des dieux qu’il chante.

Les hymnes guerriers, dits aussi « séditieux » ( c’est-à-dire concernant une guerre civile) ont été mieux conservés. Il s’agit de chants sur les guerres menées par Mytilène, en particulier contre les Babyloniens.

Enfin, les poèmes politiques déplorent la fin de l’aristocratie et l’émergence d’un monde gouverné par l’argent. Il s’attaque aux tyrans qui règnent sur son île, en particulier à Pittacos, qui a pourtant été compté comme l’un des sept sages : il attaque sa basse extraction et l’accuse de traîtrise. Sa verve en la matière, et son habileté à manier l’invective seront ensuite admirées parDenys d’Halicarnasse.

La frontière est parfois difficile à établir entre les poèmes politiques et les chansons de table. En effet, Alcée boit parfois à la mort du tyran Myrtylos, et en profite ailleurs pour attaquer Pittacos. Néanmoins, Alcée se montre très varié dans les thèmes de ses chants de banquet : tout ou presque lui est prétexte à boire. Certains de ces chansons font également allusion à l’amour : il loue ainsi le « charmant Ménon » ou encore, selon Horace(Odes, 1, 32, 10), « le beau Lycos aux cheveux et aux yeux noirs », ainsi que bien d’autres jeunes gens.

La langue d’Alcée est le dialecte éolien, et son vocabulaire est parsemé de formations homériques. Il est à l’origine de la strophe alcaïque, qui sera utilisée notamment par Horace.

 

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Histoire de DINAN

Posté par francesca7 le 17 septembre 2013


Histoire de DINAN dans Bretagne 700px-dinan_panorama

A l’époque romaine, deux voies importantes s’y croisaient : l’une vers la Normandie et l’autre vers Rennes. Ville haute fortifiée et ville basse portuaire, Dinan a mille ans d’histoire. Dinan devient, dès le 10ème siècle une véritable ville. Un couvent bénédictin s’y installe. Au début du 12ème siècle, une ébauche de système défensif existe, comme en témoignent les écrits d’Idrisi, historien-géographe arabe ; « A Dinan, ville ceinte de murs en pierres » Au début du 14ème siècle, Dinan, qui commerce avec l’Angleterre et les Flandres, est prospère ; artisans et commerçants affluent. Mais la guerre de Succession va stopper ce bal élan. La ville, qui a pris parti pour Charles de Blois, est assiégée par Jean IV, futur duc de Monfort. Les Anglais profitant de cette période troublées, ne cesse de la harceler. Du Guesclin, qui commande la résistance, sort victorieux de son combat contre Thomas de Cantorbéry. Puis, au 16ème siècle, Dinan se rallie à Henri IV. Il faut attendre le 18ème siècle pour voir renaître l’économie de la ville ; les ruelles retentissent alors du bruit de huit cents métiers à tisser. Les toiles s’exportent vers les Antilles et l’Amérique du Sud. Les foires attirent des foules immenses.

Aujourd’hui, Dinan accueille chaque année des milliers de visiteurs. Tous les deux ans est célébrée la Fête dite « des Remparts ». Pendant quarante huit heures, hennins et pourpoints envahissent la cité, pendant que les tournois se déroulent dans le splendide décor médiéval de la vielle ville.

Autour du château de Dinan, un Donjon… rares sont, en France les monuments édifiés au 14ème siècle aussi bien conservés et visitables. C’est Estienne Le Tur, architecte de la tour Solidor, à Saint Servan, qui en établit les plans dans les années 1380, sur l’ordre de Jean IV. Formé de deux tours accolées de 34 mètres de haut, il était autrefois coiffé d’un toit, qui fut remplacé, au 18ème siècle, par une plate-forme d’artillerie. Le donjon, qui abrite aujourd’hui le Musée, remplissait alors la double fonction de forteresse – avec des judas et une salle de guet à chaque étage – et de résidence – avec des fenêtres  à meneaux, de grandes cheminées et une chapelle finement décorée, qui possédait une loge chauffée – un ensemble assez austère.

Au Musée, on y découvre la riche histoire de la ville et de ses alentours. Un atelier complet de tisserand, reconstitué avec des métiers du 18ème et du 19ème siècle, côtoie l’importante collection des coiffes originaires de toute la région.  Dans la Tour de Coëtquen, construite au 15ème siècle, elle se divise en trois étages, occupés par trois grandes salles voûtées aux murs de 5 mètres d’épaisseur. La salle du bas est une sorte de crypte humide, au sol inégal, où l’on peut voir sept gisants dont celui de Geoffroy Le Voyer, chambellan du duc Jean IV.

La promenade des Petits Fossés : bordée d’arbres, elle a été aménagée au 18ème siècle par Charles Duclot-Pinot sur l’ancienne contrescarpe, un énorme rempart de terre qui protégeait la base des murailles contre les tirs d’artillerie ; on passe devant la TOUR de BEAUFORT (13ème siècle) qui faisait partie de l’enceinte primitive de la ville, puis devant la  TOUR DU CONNETABLE (15ème siècle). Entre les deux se dresse le buste de Duclos-Pinot, sculpté par Jehan Duseigneur en 1842.

Dinan donc, organisée autour des paroisses Saint-Malo et Saint-Sauveur où le sanctuaire de la basilique St Sauveur du  12ème siècle est dû à Rivallon le Roux. Ce seigneur de la famille de Dina, qui partit pour les Croisades, avait fait vœu de le construire s’il revoyait Dinan à son retour. Cette construction est très influencée par l’art byzantin, et certains détails ornementaux (dromadaires, lions ailés, sirènes) sont sans équivalent en Bretagne. Au cours du 15ème siècle, l’expansion de la ville rendit nécessaire son agrandissement. Les travaux durèrent cent cinquante ans et aboutirent au plan actuel de l’église, avec ces quatorze chapelles latérales. Elle fut classée basilique le 23 mais 1954. On peut y voir aujourd’hui plusieurs Retables des 17ème et 18ème siècles, une cuve du 12ème siècle dans la chapelle des fonts baptismaux, des chameaux et des dragons sur les chapiteaux des colonnes du mur intérieur, une très belle Vierge au Lys en albâtre, datée du 15ème siècle et provenant des ateliers de Nottingham, mais aussi le Cénotaphe qui contient le cœur de Du Guesclin. Le Maître Autel du chœur (des 17ème et 18ème siècle) est remarquable, tant par son baldaquin monumental que par le réalisme du Christ qui le surmonte. Cet ancien cimetière paroissial fut converti en jardin à l’anglais pendant le 19ème siècle. Depuis cette esplanade, depuis la tour Cardinal (14ème siècle) ou, mieux encore, depuis la Tour Ste Catherine (14ème siècle) – un véritable poste de guet – on a une vue splendide sur le port, le viaduc et la vallée de la Rance. On peut prendre le chemin en lacet qui descend vers le port ; a la Chapelle du Couvent des Catherinettes, on découvrira un retable en trompe l’œil, et l’un des joyaux de la ville ; le chœur des Religieuses, dont le plafond coûté est recouvert de superbes fresques.

 

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LES IFFS DE BRETAGNE

Posté par francesca7 le 17 septembre 2013


Les Iffs, situé non loin de Saint Brieuc des Iffs, le village des Iffs doit son nom aux arbres centenaires de l’enclos paroissial.

LES IFFS DE BRETAGNE dans Bretagne les_iffs_35_chateau_de_montmuran-300x225

De style gothique flamboyant en usage aux 14ème et 15ème siècles, l’église Saint Ouen très belle extérieurement, elle fut construite grâce au mécénat de la famille Laval, seigneurs de Montmuran, puis grâce à celui des Coligny, et enfin avec le concours de la population locale ; le porche à trois arcades était réservé aux lépreux. A l’intérieur, la voûte en vois est soutenue par des tirants engoulés d’animaux fantastiques. Neuf vitraux Renaissance, qui s’inspirent des écoles italienne et hollandaise, méritent une attention particulière. Quatre siècles après leur réalisation, les teintes – rouge orangé, bleu de France et jaune vif  – restent toujours aussi lumineuses. Les visages sont expressifs, les attitudes naturelles. Dans le chevet, les verrières présentent, en vingt panneaux, le drame de la Passion, de l’entrée à Jérusalem à la Mise au tombeau. Au sommet, sur le tympan, se trouvent des scènes du Jugement dernier. Sur   la droite, dans la Chapelle Saint Yves, un vitrail, au centre, relate la légende de sainte Suzanne la chaste (en costume hollandais) : accusée injustement d’adultère par deux vieillards voyeur dont elle avait repoussé les avances, elle se vit condamnée à mort, puis sauvée par le prophète Daniel, qui confondant les deux diffamateurs, fit décapiter ces derniers (atelier de Vitré, 1530). A droite, un vitrail met en scène saint Yves, patron des avocats et modèle d’équité. Le saint porte une robe rouge avec un surplis blanc bordé d’hermine, le personnage riche est un gentilhomme vêtu, lui d’un manteau violet (François de Coligny, fils de Gaspard 1587), le pauvre, un paysan habillé d’une veste émeraude. A gauche se trouve un combat non identifié de guerriers et de cavaliers. Dans la chapelle de gauche (dite « De Laval » ou « de Montmuran » étant une chapelle seigneuriale), deux verrières retracent la naissance et l’enfance du Christ. A remarquer, en haut à gauche, un diable souriant. Les vitraux du Transept Sud sont consacrés à la Transfiguration du Christ et à la Décollation de saint Jean Baptiste. On peut aussi y découvrir la donatrice du vitrail, dame de Laval, ainsi que les armories de la proche seigneurie de Montmuran.

Aux IFFS, la fontaine saint Fiacre – Elle se trouve une vingtaine de mètres avant l’entrée des Iffs, sur la droite, un peu en retrait de la route. Seule fontaine close du département, elle date du 15ème siècle. L’été, en période de grande sécheresse, les pèlerins venaient en procession y demander la pluie ; le curé du village trempait le pied de sa croix dans l’eau miraculeuse et, si la demande était entendue, une averse s’abattait sur la foule.

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