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LA TOUR EIFFEL construite par un Dijonnais

Posté par francesca7 le 13 septembre 2013


(D’après Guide officiel de la Tour Eiffel, paru en 1893)

LA TOUR EIFFEL construite par un Dijonnais dans ARTISANAT FRANCAIS 220px-Caricature_Gustave_EiffelM. Gustave Eiffel, né à Dijon en 1832, sortit, en 1855, de l’École centrale des arts et manufactures de Paris. Son premier travail de direction fut celui du grand pont de Bordeaux (1861).

Les projets du palais des Machines de l’Exposition universelle de 1867, la construction des viaducs sur piles métalliques de la ligne de Commentry à Gannat (1868), de la Tardes, près Montluçon, de Cubzac, près Bordeaux, et surtout le grand pont en arc sur le Douro, à Porto, de 160 mètres d’ouverture (la plus grande qui ait été jusqu’alors réalisée pour un pont fixe de chemin de fer) établirent sa renommée, grâce à laquelle il fut chargé de la construction de la belle galerie, avec les trois dômes, formant la grande façade, sur la Seine, du palais de l’Exposition de 1878.

En 1879, il construisit, sur le type de son pont du Douro, le pont de Garabit (à la lisière des départements du Cantal et de la Corrèze), qui est la principale de ses œuvres. Le pont de Garabit, posé entre deux collines distantes de 534 mètres, franchit le torrent de la Truyère, à une hauteur de 122 mètres au-dessus du sol, par un arc de 465 mètres d’ouverture.

En 1886, M. Eiffel, déjà célèbre par ses importants travaux, dont nous venons d’énumérer quelques-uns, soumettait à M. Éd. Lockroy, ministre du Commerce et de l’Industrie, l’un des plus puissants promoteurs de l’Exposition de 1889, le projet hardi de construire une tour métallique de 300 mètres au Champ-de-Mars. Malgré des attaques injustifiées, l’idée fut admise en principe par le gouvernement et imposée aux architectes, dans le programme du concours de l’Exposition.

Le 5 novembre 1886, la commission de contrôle et de finances accordait à M. Eiffel la concession de l’exploitation, pendant vingt années, de la Tour de 300 mètres et lui votait une subvention de 1.500.000 francs. Une énergie indomptable, une volonté opiniâtre, forment le fond du caractère de l’éminent ingénieur qui a attaché à la Tour de 300 mètres un nom désormais connu dans le monde entier, jusque dans les bourgades les plus reculées.

M. Eiffel a eu de vaillants collaborateurs : MM. Nouguier, Koechlin, ingénieurs de sa maison, et M. Sauvestre, architecte, qui ont établi les premiers avant-projets ; MM. Martin, Compagnon et A. Salles, son gendre, qui ont plus spécialement suivi l’exécution des travaux.

Porté dès le début par l’opinion publique, M. Eiffel a surmonté les obstacles que rencontrent toujours dans leur réalisation les conceptions grandioses faites pour exciter l’envie.

A point nommé, le 31 mars 1889, M. Eiffel a pu planter lui-même le drapeau français sur ce monument incomparable, le plus élevé qui soit jamais sorti de la main des hommes. Ce jour-là, M. Tirard, président du Conseil et commissaire général de l’Exposition, lui a annoncé, en présence de ses ingénieurs, de ses ouvriers et du haut personnel de l’Exposition, que le Président de la République lui avait conféré la croix d’officier de la Légion honneur. Cette distinction, cent fois justifiée déjà par d’étonnants travaux accomplis en France et à l’étranger, M. Eiffel ne l’attendait pas ce jour-là ; et cette surprise lui a été faite par M. Tirard aux applaudissements chaleureux de toute l’assistance.

Le succès était dès lors assuré et ne fit que s’accroître ; il n’est pas besoin de rappeler quelle grande part a eu la Tour dans celui de l’Exposition de 1889, dont elle devint l’une des principales attractions et dont elle restera, dans l’opinion publique, comme le plus durable souvenir. Il nous suffira de rappeler le nombre de ses visiteurs, qui en 1889 a été : Au premier étage, de 1.968.287. Au deuxième étage 1.283.230. Au troisième étage 579.384.

Le produit de ces entrées a été de cinq millions neuf cent quatre-vingt-trois mille neuf cent trente francs (5.983.930 fr). Le 10 juin 1889, la Tour a pu recevoir 23.202 personnes, c’est le jour où les visiteurs ont été le plus nombreux. La plus forte recette a été de 60.156 francs, le 9 septembre 1889. En 1890, le chiffre des ascensions et montées payantes à été : Au premier étage,

220px-les_fondations_de_la_tour_eiffel_maconneries dans AUX SIECLES DERNIERS

 de 393.414. Au deuxième étage 256.158. Au troisième étage 173.225. Et le produit en a été de 896.394 fr. 50.

Les Fondations : 
Avant de conduire le visiteur à travers les étages de la Tour ou dans les ascenseurs, nous devons indiquer en quelques lignes sur quelles bases solides elle repose.

La Tour est placée dans l’axe du Champ de Mars et, comme celui-ci est incliné à 45° sur la méridienne, il en résulte que les quatre piles de la Tour se trouvent très exactement aux quatre points cardinaux. Les deux piles en avant, vers la Seine, sont Nord et Ouest, 1 et 2, celles en arrière sont Est et Sud, 3 et 4. Pour la personne placée sur le pont d’Iéna, la pile la plus rapprochée de la Seine, à gauche, est la pile Nord. La pile Est est derrière celle-ci. A droite, la pile la plus rap-prochée de la Seine est la pile Ouest. Derrière celle-ci est la pile Sud. Nous emploierons les points cardinaux pour désigner les piles aux ascensionnistes.

Les fondations des deux piles en arrière Est et Sud sont établies sur un massif de béton de 2 mètres qui repose sur une couche de plus de 5 mètres de gravier et de sable. Les fondations des piles eu avant, vers la Seine, sont établies à l’aide de caissons en tôle de 45 mètres de longueur sur 6 mètres de largeur, au nombre de quatre pour chaque pile, enfoncés jusqu’à 5 mètres au-dessous du niveau de la Seine. Les fondations sont parfaites.

Par excès de sécurité, on a, au centre de tous les massifs, faisant suite aux seize arêtes des quatre piles, noyé dans la maçonnerie d’énormes boulons de 7m,80 de longueur, qui intéressent les massifs de maçonnerie par des sabots en fonte et des fers à I. Les assises, en pierre de taille de Château-landon, sont capables de résister à un écrasement de 1.235 kilo-grammes par centimètre carré. Et la pression sous les sabota de fonte qui supportent les arêtes de la Tour n’est que de 30 kilogrammes par centimètre carré. La pierre des assises ne travaille donc qu’au quarantième de sa puissance de résistance.

Il n’y a donc aucun doute à concevoir sur la solidité des fondations. Les fondations proprement dites sent noyées dans un remblai arasé au niveau du sol. La base massive qui apparaît sous forme de rocaille et de soubassement n’est qu’un habillage. La rocaille est composée par des massifs de maçonnerie pittoresquement arrangés, entre lesquels naissent des fleurs et ces arbustes. Si bien que chaque pile a l’air d’être placée sur un énorme rocher émergeant du sol.

Puisque nous en sommes encore aux fondations, nous devons dire que celles de la pile Sud sont à l’état de cave destinée au logement des machines et de leurs générateurs. Cette chambre des machines correspond par un canal à une tourelle qui s’élève de l’autre côté du lac. Celte tourelle pittoresque est la cheminée de la chambre des machines.

Les fondations, attaquées le 28 janvier 1887, termi-nées le 30 juin de la même année, ont occasionné 31.000 mètres cubes de, fouilles et absorbé 12.000 mètres cubes de maçonnerie.

 dans ParisLa Construction métallique : 
La Tour de 300 mètres, qui a rendu le nom de M. Eiffel si populaire, ne pèse pas moins de 7 millions de kilos : 3 millions de kilos jusqu’au premier étage et 4 millions de kilos du premier étage au sommet ; elle a étonné les Parisiens par la marche si rapide, si régulière et si scientifique de sa construction. C’est le plus colossal spécimen de l’art de l’ingénieur qui soit au monde.

Voici quelques détails sur le montage de la partie métallique. Chaque pile est formée par quatre montants, composés de tronçons dont le poids a varié de 2.500 à 3.000 kilogrammes. Ces montants sont de vrais caissons dans lesquels un homme peut se tenir. Ces caissons sont reliés entre eux par des treillis et des entretoises qui forment les remarquables et inextricables dentelles de fer qui font l’admiration de tous dans cet édifice si colossal et si léger à la fois.

La construction métallique de la Tour Eiffel a été une merveille de précision. Elle a été le dernier mot de l’art de l’ingénieur. Les pièces arrivaient sur place sans avoir besoin de retouches. C’est ainsi que des millions de trous de rivets et de boulons ont été percés dans les ateliers de Levallois, et que les petits chantiers mobiles qui s’élevaient avec l’édifice ont pu forger, riveter et boulonner les pièces au fur et à mesure de leur arrivée en place au moyen de grues, également mobiles et ascensionnelles. Une telle précision a été l’objet de l’admiration de tous les hommes compétents.

Pour faire l’étude de la Tour, on a employé 5.000 feuilles de dessin d’atelier de 1 mètre de large sur 0m,80 de hauteur. Quarante dessinateurs et calculateurs ont travaillé pendant deux ans aux études des 13.000 pièces différentes qui composent la Tour. Chacune de ces 15.000 pièces métalliques a exigé un dessin spécial, où l’on a déterminé ses dimensions et notamment la position exacte des trous destinés aux rivets. Pour assembler ces 15.000 morceaux de fer, on a employé 25.000.000 de rivets.

L’électricité atmosphérique reçue par cette masse de fer s’écoule dans le sol, dans chaque pile, par deux tuyaux de conduite de 0m,50 de diamètre, immergés jusqu’à 48 mètres au-dessous du niveau de la nappe aquifère. La première partie de la Tour Eiffel se compose donc de quatre piles inclinées, réunies à la hauteur de 55 mètres par des poutres de 7m,50, qui ont fait de cette base colossale la masse rigide sur laquelle repose la Tour proprement dite. L’espace occupé par les quatre piles est de plus d’un hectare, puisque, de l’axe d’une des piles (à la hase) à l’axe d’une autre pile, la distance est de 103m,90. Cette première partie du monument, mal jugée par des gens qui n’ont pas la patience d’attendre la fin des choses, est et restera un monument à la fois grandiose, élégant et artistique. Ces quatre arcs immenses ne sont-ils pas des cadres merveilleux, qui entourent de magnifiques édifices sans nuire à leurs proportions, pas plus qu’un cadre ne nuit à tel détail d’un tableau ?

Au-dessus de la poutre qui a fermé les grands arcs, se trouve l’encorbellement qui soutient les galeries du premier étage. Entre les consoles se trouve une frise sur laquelle sont inscrits en lettres d’or, parfaitement lisibles d’en bas, les noms de 72 hommes qui ont honoré la science française : 18 de chaque côté.

Côté de Paris :
Petiet, Daguerre, Wurtz, Leverrier, Perdonnet, Delambre, Malus, Breguet, Polonceau, Dumas, Clapeyron, garda, Fourier, Bichat, Sauvage, Pelouze, Carnot et Lame.

photographie du bas de la tour Eiffel avec quelques immeubles en premier planCôté du Trocadéro :
Séguin, Lalande, Tresca, Poncelet, Bresse, Lagrange, Belanger, Cuvier, Laplace, Dulong, Chasles, Lavoisier, Ampère, Chevreul, Flachat, Navier, Legendre, ChapttaI.

Du côté de Grenelle :
Jamin, Gay-Lussac, Fizeau, Schneider, Le Chatelier, Berthier, Barrai, de Dion, Gouin, Jousselin, Broca, Becquerel, Coriolis, Cail, Triger, Chiffard, Perrier, Sturm.

Vers l’École militaire :
Cauchy, Belgrand, Regnault, Fresnel, de Prony, Vicat, Ebelmen, Coulomb, Poinsot, Foucault, Delaunay, Morin, Hauy, Combes, Thénard, Arago, Poisson et Monge.

Au-dessus, tout autour, la galerie ou promenoir se présente extérieurement comme une succession de loggias à arcades gracieuses, nouées à leurs bases par de superbes écussons en bronze. Les tympans de ces arcades sont en treillis dorés disposés en éventail, dont les lignes partent d’une légère colonnette. Les entre-deux verticaux qui séparent les loggias sont à jour, avec des cabochons en cristal de cornaline. Derrière ces cabochons un bec de gaz. Si bien que ce sont autant de colonnes étincelantes les jours d’illumination. Comme ces jours-là les lignes de feu suivent les grandes lignes du monument, on se rend compte de la valeur artistique de cette conception cyclopéenne.

Publié dans ARTISANAT FRANCAIS, AUX SIECLES DERNIERS, Paris | Pas de Commentaire »

Palais Idéal du FACTEUR CHEVAL

Posté par francesca7 le 13 septembre 2013

Palais Idéal du FACTEUR CHEVAL dans MUSEES de FRANCE

Le Palais idéal a été bâti à partir de 1879 jusqu’en 1912, par le facteur Joseph-Ferdinand Cheval (1836-1924). Ce monument n’est ni un château, ni une église, ni un tombeau, mais plutôt « un rêve de pierre », une œuvre unique sans fonction ni utilité, sinon celle d’élever un rempart contre la mort. Le facteur Cheval travailla sans répit durant trente-six ans afin d’édifier cette étrange construction faite d’un amalgame de matériaux naturels qu’il collectait durant ses tournées à pied dans la campagne. Ce montage hétéroclite entremêle les styles les plus divers (oriental, musulman, roman, baroque). Il semblerait que ce chef-d’œuvre de « l’art naïf », admiré par André Breton, Picasso, Malraux, Tinguely et bien d’autres encore, ait été influencé par l’extravagance architecturale des parcs et des résidences aristocratiques, ainsi que par une revue distribuée par la Poste, Le 220px-Facteur_Cheval_-_Fa%C3%A7ade_Est dans MUSEES de FRANCEMagasin pittoresque, qui évoquait des paysages lointains. Cependant, le travail du facteur Cheval se réalise en dehors de toute référence à l’art officiel de l’époque (impressionnisme, art nouveau?) qu’il ne connaissait pas. Le Palais idéal fut classé monument historique en 1969, contre l’avis de la plupart des fonctionnaires du ministère des Affaires culturelles, par André Malraux, pour qui c’était « le seul exemple en architecture de l’art naïf ». Le facteur Cheval consacra les huit dernières années de sa vie à la construction du « Tombeau du silence et du repos sans fin », au cimetière d’Hauterives. Cet ultime témoignage caractérise la dernière expression, plus abstraite, du facteur Cheval. La sépulture est le prolongement spirituel du Palais avec de nombreuses évocations de la mort. Cette obsession a été ravivée par le décès de sa fille, Alice, à l’âge de quinze ans. Ferdinand Cheval lui dédie cette chapelle ornée de bouquets de coquillages. En 1975, le tombeau est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Le Palais est aussi bien un hymne à la Nature qu’un mélange très personnel de différents styles architecturaux, avec des inspirations puisées tant dans la Bible (Grottes de Saint-Amédée et de la Vierge Marie, un calvaire, les évangélistes…) que dans la mythologie hindoueet égyptienne. Il ne faut pas oublier que Cheval fut facteur, à une époque où se développaient les voyages et la carte postale (apparue en France en 1873, cinq ans avant le début du Palais Idéal).

Les pierres sont assemblées avec de la chaux, du mortier et du ciment.

Ferdinand Cheval acheva la construction du Palais Idéal en 1912.

Le Palais du Facteur Cheval mesure 12 mètres de hauteur et 26 mètres de long.

Selon ses souvenirs, en avril 1879, durant l’une de ses tournées, le pied du facteur bute contre une pierre, manquant de le faire tomber sur le chemin. Son œil ayant été attiré par la forme curieuse de la pierre, il la ramasse et la glisse dans l’une de ses poches avec l’intention de la regarder plus tard à tête reposée. Elle sera nommée « la pierre d’achoppement ».

Dès le lendemain, repassant au même lieu, il constate la présence d’autres pierres ayant des formes encore plus singulières et, à son goût, plus belles que celle qu’il avait trouvée la veille. Il se fait alors la réflexion que, puisque la nature pouvait « faire de la sculpture », il pourrait très bien lui-même, fort de ses longues rêveries préparatoires, se faire architecte, maître-d’œuvre et ouvrier dans la construction d’un « Palais idéal ».

220px-Facteur_Cheval_-_Pierre_d_achoppementDurant les 33 années qui suivent, Ferdinand Cheval ne cesse de choisir des pierres durant sa tournée quotidienne, les portant d’abord dans ses poches, puis se munissant d’un panier, voire d’une brouette en certaines occasions. Revenu à son domicile, il passe de longues heures à la mise en œuvre de son rêve, travaillant de nuit à la lueur d’une lampe à pétrole. Il est alors considéré comme un excentrique par les gens du cru, qui ne disposent pas de la vision d’ensemble qu’avait l’architecte.

Ferdinand Cheval passe les vingt premières années à construire la façade est de ce qu’il nommera globalement le Temple de la Nature (Le terme de Palais Idéal n’a été donné par Cheval qu’après sa rencontre avec le barde alpin Émile Roux Parassac en 1904).

Beaucoup moins organique, plus rigoureuse et délimitée dans ses formes, la façade ouest est ornée d’architectures miniatures du monde entier placées dans des alcôves : une Mosquée, un Temple Hindou, un chalet suisse, la Maison Carrée d’Alger, un château du Moyen Âge. On accède également par là à une galerie de vingt mètres de long, s’enfonçant dans le Palais et agrémentée de sculptures. Au-dessus se trouve une grande terrasse de 23 mètres de long (quasiment la totalité de la longueur du Palais) à laquelle on accède grâce à des escaliers.

Classé au titre des Monuments Historiques

8, rue du Palais -26390 Hauterives

Téléphone : 04 75 68 81 19
Courriel : contact@facteurcheval.com
Site Internet : http://www.facteurcheval.com

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