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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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LES PERRUQUIERS du 18ème siècle

Posté par francesca7 le 11 septembre 2013

(D’après Tableau de Paris, paru en 1782)

Nos ancêtres ne livraient pas chaque matin leur tête, pendant un temps considérable, à un friseur oisif et babillard. Se faire le poil, imprimer à leurs moustaches, ornement de leurs physionomies mâles, un ton martial, telle était toute leur toilette.

Il y a deux siècles que nous avons eu la faiblesse d’imiter les femmes dans cet art de la frisure qui nous effémine et nous dénature. Où est le temps qu’un brave, lorsqu’il avait besoin d’argent, détachait sa moustache et la mettait en gage chez le prêteur, au lieu de lui faire un billet d’honneur ? Point d’hypothèque plus assurée : le prêteur dormait tranquille, et jamais la dette ne manqua d’être acquittée à son échéance.

LES PERRUQUIERS du 18ème siècle dans ARTISANAT FRANCAIS telechargement-13

Nous n’avons plus, il est vrai, le ridicule d’ensevelir notre tête sous une chevelure artificielle, de coiffer le front de l’adolescence d’un énorme paquet de cheveux ; le crâne chauve et ridé de la vieillesse n’offre plus ce bizarre assortiment ; mais la rage de la frisure a gagné tous les états : garçons de boutiques, clercs de procureurs et de notaires, domestiques, cuisiniers, marmitons, tous versent à grands flots de la poudre sur leurs têtes, tous y ajustent des toupets pointus, des boucles étagées ; l’odeur des essences et des poudres ambrées vous saisit chez le marchand du coin, comme chez le petit-maître élégant et retapé.

Quel vide il en résulte dans la vie des citoyens ! Que d’heures perdues pour des travaux utiles ! Combien les friseurs et les friseuses enlèvent de moments à la courte durée de notre existence ! Lorsqu’on songe que la poudre dont deux cents mille individus blanchissent leurs cheveux, est prise sur l’aliment du pauvre ; que la farine qui entre dans l’ample perruque du robin, la vergette du petit-maître, la boucle militaire de l’officier, et l’énorme catogan du batteur de pavé nourriraient dix mille infortunés ; que cette substance extraite du bled dépouillé de ses parties nutritives passe infructueusement sur la nuque de tant de désoeuvrés : on gémit sur cet usage, qui ne laisse pas aux cheveux la couleur naturelle qu’ils ont reçue.

Douze cents perruquiers, maîtrise érigée en charge, et qui tiennent leurs privilèges de Saint-Louis, emploient à peu près dix mille garçons. Deux mille chamberlans font en chambre le même métier, au risque d’aller à Bicêtre. Six mille laquais n’ont guère que cet emploi. Il faut comprendre dans ce dénombrement les coiffeuses. Tous ces êtres-là tirent leur subsistance des papillotes et des bichonnages. Nos valets-de-chambre-perruquiers, le peigne et le rasoir en poche pour tout bien, ont inondé l’Europe ; ils pullulent en Russie et dans toute l’Allemagne.

Cette horde de barbiers à la main leste, race menteuse, intrigante, effrontée, vicieuse, provençaux et gascons pour la plupart, a porté chez l’étranger une corruption qui lui a fait plus de tort que le fer des soldats. Nos danseurs, nos filles d’opéra, nos cuisiniers ont bientôt marché sur leurs traces et n’ont pas manqué d’asservir à nos modes et à nos usages les nations voisines.

Voilà les conquérants qui ont fait prévaloir le nom Français dans toutes les contrées, et qui ont été les vengeurs de nos revers politiques. Nos voisins pourraient donc faire un traité sur la pernicieuse introduction des friseurs parmi eux, et sur l’avantage qui aurait résulté d’une proscription prompte et raisonnée.

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