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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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LA VIE de Salaün surnommé LE FOU

Posté par francesca7 le 24 août 2013


LA VIE de Salaün surnommé LE FOU dans BretagneL’œuvre du dramaturge Tanguy MALMANCHE

 Malmanche  produisit beaucoup de pièces, écrites en breton et en français, sans que ce soit des traductions exactes, aux sujets les plus divers, nous citerons :

- La Vie de Salaün qu’ils nommèrent Le Fou – Buez Salaun Lesanvet ar Foll, suivi du Conte de l’Ame qui a faim – Marvaill ann ene naounek, qui fut joué pour la première fois, le jour de la Toussaint 1901, chez l’auteur au manoir du Rest, avec comme interprètes: Tanguy MALMANCHE (Jean MAREC) ; Marie ROUS (La Mère) ; Urien COANT (L’Ankou), avant d’être joué à l’Athénée Saint-Germain à Paris en 1905.

 » Suivant la croyance populaire, les Trépassés viennent, durant la Nuit des Morts visiter leurs anciennes demeures et y revivre au milieu des leurs, de l’existence terrestre. Aussi est-il d’usage, même dans les plus pauvres logis, de leur préparer bonne chère et bon feu. »

En 1938 le poète estimait que son œuvre La Vie de Salaün était profane, pas conforme à la légende pieuse :  » Mon Salaün ne vaut que du point de vue de l’Art, et non de celui de la religion. Représenté au Folgoët, il serait incompris de la masse des pèlerins et n’intéresserait que les curieux. Et je m’en voudrais, pour ma part, de contribuer ainsi à la Tourisfication des fêtes religieuses de la Bretagne, que je déplore si amèrement. « 

. La Vie de Salaün qu’ils nommèrent Le Fou fut adapté au cinéma en 1952, sous le titre Mister ar Folgoat, dans lequel l’écrivain Jarl PRIEL tenait le rôle de ce simple d’esprit mystique.

- Les Païens

 - Ar Baganiz suivi de Gurvan le Chevalier Etranger – Gurvan, Ar Marc’hek Estranjour. Pour Les Païens l’action se passe à Kerlouan en 1681, région où les gens de la côte vivaient du blé de la mer – Ed ar mor (expression désignant le goémon et les épaves). Gurvan faillit être représenté par une artiste qui avait ouvert dans son manoir de Mesléan (Gouesnou), un salon littéraire, Magda TARQUIS, avec « sa voix d’or  » elle aurait représenté Azilis l’épouse de Gurvan, le rôle de l’ermite devait être tenu par le poète SAINT-POL ROUX demeurant à Camaret. Le compositeur et amiral Jean CRAS10 avait commencé d’écrire une véritable partition de drame musical, mais il ne put mener à terme son travail. Il s’en alla le 14 septembre 1932 emporté par une maladie foudroyante. Il ne subsiste que  » Deux chansons   ».

 » Il est une croyance populaire en Bretagne que celui qui porte la main sur un spectre est empoigné par lui et entraîné dans le royaume des ombres. Jean CRAS, avait de ses doigts aériens, effleuré le blême fantôme… Celui-ci, brutal, se saisit de lui, et l’emporta dans l’Eternité . »

- L’Antéchrist – An Antechrist, pièce sur le personnage de La Fontenelle, brigandqui au temps de la ligue sema la terreur en Bretagne. Dans une lettre adressée à Armand KERAVEL13, daté du 6 août 1950, de la « Baronnie Dives-sur-Mer », Tanguy MALMANCHE explique que sa pièce : « An Antechrist est une pièce de haute Métaphysique traitant des questions physiologiques très délicates ; elle ne peut, et ne doit même pas être mise entre les mains de la jeunesse… »

- Kou le Corbeau suivi de La montre de Landouzan et Suzanne Le Prestre, nouvelles décrivant avec réalisme et un certain humour une vision de cette société bretonne dont l’auteur était imprégné.

En 1903, il créa une revue rédigée en breton Spered ar vro (L’esprit du pays), la revue ne rencontra pas le succès escompté, seuls quatre numéros parurent. François JAFFRENOU dit TALDIR15 (signifiant : front d’acier) collabora à cette revue et suite à sa disparition créa Ar Vro. Dans un courrier daté du 18 juillet 1950, adressé à Armand KERAVEL, il faisait cette remarque : « … il y a quarante cinq ans, j’ai dû suspendre au bout de six mois la publication de ma revue Spered ar Vro, avec 30 abonnés dont une bonne moitié n’étaient pas bretons, parce qu’alors elle s’adressait à un public lettré réellement inexistant … »

Il écrivit Le Memento du Bretonnant, manuel élémentaire et pratique de langue Bretonne, usuel divisé en huit leçons, résumé du Cours pratique de langue bretonne, professé par lui durant l’année 1904-1905, sous les auspices de la Société  » La Bretagne « .

Nous trouvons d’autres pièces « pouvant intéresser un public divers  » :

- La veuve Arzur – An Intañvez Arzur : drame paysan en 4 actes, en version française, traduit en breton.

- La maison de cristal : transposition dans l’époque moderne de la légende de Merlin et Viviane, écrite qu’en français car n’intéressant que la Haute-Bretagne d’après l’auteur.

- La légende de Saint-Tanguy : pièce gaie, transposition également, mettant en scène un vieil amiral, pouvant intéresser un public brestois.

Dans un courrier à Yves Marie RUDEL, daté du 10 mai 1938, concernant un roman de lui, La Tour de Plomb paru en 1934, il fait cette remarque, nous rappelant que cet imaginaire, faisant parti de la culture celtique, est toujours présent : … le dernier exemplaire que j’en possédais m’ayant été emprunté à titre de « prêt celtique » qui est, comme vous savez, restituable dans l’autre monde.

Ses pièces sont peu jouées, elles ne sont pas faciles à interpréter et l’auteur « cet écorché vif des Lettres bretonnes », idéaliste et individualiste, n’en facilitait pas la représentation. Ses ouvrages malheureusement ne se trouvent pas en librairies.

Salaün Ar Foll (né en 1310 près de Lesneven dans le Finistère - mort en 1358) est considéré comme simple d’esprit par ses contemporains, mendiant son pain de ferme en ferme en répétant inlassablement « Ave Maria, itroun guerhès Maria (Oh! madame Vierge Marie!) ». Il vit dans une clairière de la forêt près de Lesneven. Il est appelé « Le fou du bois » (Fol ar c’hoad), car selon la légende, il habite dans le creux d’un arbre, dans la forêt. Il passe toutes ses journées à mendier, après avoir assisté à la messe du matin. Salaün Ar Fol meurt dans l’indifférence en 1358. Peu après, on découvre sur sa tombe un lys sur lequel est écrit en lettres d’or : « AVE MARIA ». En ouvrant sa tombe, on constate que le lys prend racine dans sa bouche. Le miracle attire rapidement les foules. On bâtit une chapelle Basilique Notre-Dame du Folgoët au lieu désormais appelé Le Folgoët, qui sera érigée en collégiale par le duc Jean V en 1423.

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les fiançailles de Delon et Romy

Posté par francesca7 le 22 août 2013

22 mars 1959. VIDÉO. Delon et Romy se fiancent, un ex-charcutier et la fille d’une maîtresse de Hitler

les fiançailles de Delon et Romy   dans CINEMA FRANCAIS mars-romy-schneider-alain-delon-fiancailles-528850-jpg_10919821 

Les parents de Romy Schneider se méfiant du jeune comédien Alain Delon, à la réputation sulfureuse, ils imposent des fiançailles officielles.

 

Vaut-il mieux coucher avec Alain Delon ou Adolf Hitler ? Avec Gérard Depardieu ou Jean-Marie Le Pen ? La question n’est pas si incongrue que cela quand on sait que Magda Schneider, la mère de Romy, soupçonnée d’avoir entretenu une brève liaison avec le Führer, dont elle fréquentait assidûment le « Nid d’aigle », condamne la liaison de sa fille avec Delon. Il faut dire que le jeune acteur, ex-apprenti charcutier et ancien fusilier marin, est précédé par une réputation sulfureuse. En 1959, Romy est déjà une star en Allemagne grâce à Sissi l’impératrice. Sa mère craint qu’en s’affichant avec un aventurier français Romy ne casse la machine à rapporter du pognon. Un pognon dont profitent surtout Magda et son deuxième époux, Hans Herbert Blatzheim. Comme Sissi refuse d’abandonner Delon, Magda impose un simulacre de fiançailles pour sauver les apparences.

Cela fait presque un an que Romy vit à Paris chez Alain Delon, qu’elle a rencontré sur le tournage de Christine. Elle adore la bohème parisienne, très loin de la prison prussienne… Avec Alain, elle découvre la liberté, les boîtes de jazz, les copains, les voitures décapotables, l’anticonformisme. Sur ses conseils, elle commence à refuser de tourner toute cette guimauve allemande, qui fait davantage la fortune de ses parents que la sienne. Hans et Magda ont beau lui répéter que Delon n’en veut qu’à son argent et à sa notoriété, elle les renvoie gentiment à leurs bretzels. Ach ! Durant la Grande Allemagne, ça ne se serait pas passé comme cela… 

Alors, ils prennent le taureau par les cornes. Le 21 mars 1959, quand Romy vient rendre visite à sa mère et à son beau-père dans la villa Maro qu’ils possèdent près de Lugano – et payée par ses cachets -, elle s’entend dire par Hans : « Demain auront lieu vos fiançailles, j’ai averti la presse. Alain sera présent aussi. » Surprise totale de la jeune fille. Comment ses parents ont-ils pu convaincre Delon de se prêter à cette mascarade ? Elle peine à le croire. Lui, l’anticonformiste français, participer à une comédie burlesque allemande ? Jusqu’à la dernière minute, la jeune actrice est persuadée que son Alain leur fera faux bond. Elle s’en réjouit même en secret.

Fleur bleue

Mais stupéfaction : le lendemain, Alain se présente tout sourire, à l’heure dite. Plus charmeur que jamais. La cérémonie l’amuse. Sont également présents le frère de Sissi, Wolfgang Dieter Albach, et quelques proches de la famille, comme la jeune comédienne Françoise Arnoul et Jean-Claude Brialy, inséparable de Delon. Les nombreux reporters qui ont répondu à l’invitation sont introduits dans la villa, où la famille les accueille avec bonne humeur. Le frère offre un bouquet de fleurs à sa soeur. Alain passe au doigt de Romy une bague de pacotille. Les flashes crépitent. Magda improvise un petit discours : « De mariage, il n’est provisoirement pas question. Les petits doivent d’abord faire plus ample connaissance. » Mais comment donc ? Comme s’ils avaient passé leur temps à jouer au Scrabble à Paris, depuis un an…

Le mariage ? Il n’y en aura jamais. Romy, un peu fleur bleue, l’espère un peu, mais Delon n’est pas prêt à se ranger. Sa carrière ne fait que commencer. Pour faire patienter sa fiancée, il prétend qu’il lui passera l’anneau au doigt un peu plus tard, quand il sera sûr de la solidité de leur couple. Mais le sournois sait qu’il peut compter sur les sautes d’humeur de Romy pour repousser éternellement le mariage. Leur état de fiancés se prolonge d’année en année. La carrière d’Alain s’épanouit, il tournePlein Soleil, puis Rocco et ses frères, tandis que la carrière de sa fiancée s’étiole. Les fiançailles s’achèvent un jour de 1963, quand, de retour d’Hollywood, Romy Schneider trouve dans l’appartement vide un bouquet de roses accompagné d’un billet : « Je suis parti à Mexico avec Nathalie. Mille choses. Alain. » 

 

REGARDEZ en VIDEO les fiançailles d’Alain Delon avec Romy Schneider :  

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Les surprises de la Cinémathèque

Posté par francesca7 le 22 août 2013


 Les surprises de la Cinémathèque dans CINEMA FRANCAIS telechargement-1

L’institution de Bercy possède quelques objets mythiques du 7e art. Suivez le guide.

En apparence, ce n’est qu’une simple boîte en bois. Elle attire pourtant à la Cinémathèque française, où elle est conservée, certains des meilleurs directeurs de la photographie américains, qui viennent ici en pèlerinage. Il s’agit de la première caméra de Georges Méliès, mise au point par le grand réalisateur en 1896. »Méliès prétendait qu’il l’avait entièrement construite, ce qui est inexact », entame le conservateur scientifique Laurent Mannoni. C’est en réalité chez un opticien londonien que le cinéaste récupère le mécanisme de base, un projecteur de film. Après avoir pris soin de gommer le nom de son concepteur, il change l’optique et enferme le tout dans un boîtier étanche à la lumière. »Comparée à celle des frères Lumière, la caméra ainsi créée était un vieux clou qui faisait un bruit de mitraillette », poursuit Laurent Mannoni. Un jour que le réalisateur tourne sur la place de l’Opéra, la pellicule se bloque. Le temps de relancer le mécanisme, l’omnibus filmé avant la panne avait disparu au profit d’un corbillard. Au visionnage, il semblait que la métamorphose s’était opérée par magie. Ainsi, sans le savoir, Méliès venait d’inventer les effets spéciaux qui seront la signature de toute son oeuvre, et dont la mode se répand à travers le monde.

Grâce à un don de sa veuve, la caméra atterrit en 1938 à la Cinémathèque, dont les archives sont alors conservées près du Palais-Royal. En 1940, les nazis réquisitionnent le lieu, raflant tout, excepté cet objet à l’aspect vieillot. »Un véritable miracle », se réjouit aujourd’hui Laurent Mannoni, qui l’a découvert à son arrivée en 1994. Depuis, la caméra a reçu de prestigieuses visites. Avant de réaliser son dernier film « Hugo Cabret »,qui évoque la vie de Méliès, Martin Scorsese, accompagné de son accessoiriste, est venu l’étudier pour en réaliser une copie conforme.

Dons. 

Collectionnant de mythiques objets de l’histoire du cinéma (une partie des engrenages des « Temps modernes » de Chaplin, le robot de « Metropolis »de Fritz Lang, une robe de Martine Carol dans « Lola Montès » de Max Ophüls…), la Cinémathèque a bénéficié de nombreux dons, grâce au charisme de son fondateur, Henri Langlois. Unique directeur d’une cinémathèque à avoir reçu un oscar, il avait tissé des liens d’amitié avec nombre de réalisateurs. C’était le cas d’Alfred Hitchcock, qui lui adressa un surprenant colis à la fin du tournage de « Psychose ». Il contenait, sans un mot pour l’accompagner, l’effrayante tête de cire qui apparaît dans la scène finale. Aujourd’hui encore, les dons se poursuivent. A la mort de Claude Chabrol, en 2010, sa veuve, Aurore, a offert nombre de photos et de scénarios annotés de la main du prolifique réalisateur.

 

un site www.cinematheque.fr.  

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Fabrique de marrons glacés

Posté par francesca7 le 22 août 2013

(D’après « La Nature. Suppléments pour l’année 1910 », paru en 1910)

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En 1910, Francis Marre met en appétit les lecteurs de La Nature en leur dévoilant les secrets de préparation du véritable marron glacé, friandise sur laquelle chacun aime à fondre la dernière semaine de l’année et la première de l’année suivante

Le marron glacé, que de rares amateurs dégustent en tout temps, à petites doses, a, pour la majorité de ceux qui le consomment, une saison bien courte, et c’est grand dommage, car cette friandise, qui est un aliment très énergétique, est de digestion aisée. Mais, si pendant la dernière semaine de l’année, puis pendant la première semaine de l’année suivante, chacun absorbe des marrons glacés jusqu’à la satiété inclusivement, on s’abstient ensuite à peu près complètement pendant onze mois et demi. Il est heureux, d’ailleurs, que la consommation soit à ce point limitée, depuis que les châtaigneraies sont décimées par la maladie de l’encre, et mises en coupe réglée pour la fabrication d’extraits tanniques, les beaux fruits, destinés à la confiserie sont de plus en plus recherchés. On peut juger, d’après les chiffres suivants, de l’intérêt qu’il y a pour les propriétaires de châtaigniers à récolter de gros marrons. En 1908, le quintal de marrons à 60 au kilogramme valait 80 francs, tandis que le quintal de fruits un peu plus petits (70 au kilogramme), ne valait que 40 francs.

Déjà, les produits de l’Ardèche (marrons de Lyon), et ceux du massif des Maures ne suffisent plus aux besoins des confiseurs. L’industrie s’approvisionne en partie à l’étranger, sur les marchés de Turin, de Florence et surtout de Naples. Les marrons de Naples, à cause de leur grosseur, sont très appréciés, et sont principalement destinés à l’Angleterre. Une variété japonaise, les « tambus » dont l’amande est volumineuse et non cloisonnée, constituera le marron glacé idéal, le jour où il deviendra facile de l’importer. Avant qu’il soit possible de le livrer à la consommation, le marron confit subit des manipulations nombreuses et délicates, que la plupart des recettes, dites « pratiques », ne signalent qu’imparfaitement. C’est ce qui explique l’insuccès fréquent des tentatives ménagères de « glaçage ».

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L’époque la plus favorable à la préparation est celle qui suit immédiatement la récolte ; mais on préfère généralement, dans l’industrie, attendre le mois de décembre qui précède un peu le moment du plus grand usage. Par suite, on est obligé, les marrons ayant alors subi un commencement de germination, et ayant quelque peu noirci, de les blanchir après le premier écorçage. Ils séjournent donc un quart d’heure dans des chambres closes où se dégagent des vapeurs d’acide sulfureux. Un lavage à grande eau enlève ensuite l’excès d’acide. La cuisson est chose délicate, si l’on veut que le marron reste entier, elle doit durer 3 ou 4 heures, sans jamais atteindre l’ébullition. Dans l’industrie, les bassines servant à cet usage sont divisées en plusieurs étages par des grilles sur chacune desquelles reposent seulement quelques couches superposées de fruits. Une autre opération qui présente de réelles difficultés, et n’est confiée qu’a des ouvrières très habiles, consiste, après la cuisson, à enlever la mince pellicule recouvrant immédiatement l’amande. L’extraction est particulièrement minutieuse pour certaines espèces où cette membrane forme des replis pénétrant assez avant dans le fruit. Les fruits écornés ont une valeur marchande bien moindre que ceux qui restent entiers.

La confiserie proprement dite s’effectue lentement, à l’aide d’un sirop faible, d’abord à froid, puis au bain-marie. Par évaporation, le sirop se concentre peu à peu. Pour éviter la cristallisation consécutive du sucre, les industriels ont recours a l’artifice suivant : ils ajoutent au sirop de sucre de canne ou de betterave une petite quantité de glucose qui ne cristallise pas. L’addition de glucose permet d’augmenter la concentration du sirop sans avoir à redouter que les marrons blanchissent après le sucrage.

La dernière opération est le glaçage ; mais lorsque les marrons ont été confits dès le mois de novembre, on ne les glace pas immédiatement ; ils sont conservés jusqu’à l’époque de la consommation dans des pots de terre vernissée, recouverts d’une couche de sirop concentré qui n’est pas exposé moisir. Le glaçage s’obtient par immersion rapide des fruits dans un sirop très épais ayant subi un commencement de caramélisation. Il faut que les marrons soient retirés du sirop à chaud, tandis que le bain est encore très fluide, pour qu’il n’y ait pas excès de glaçage ; et comme d’autre part, il faut encore éviter de les écorner, les ouvriers qui terminent la manipulation doivent faire preuve d’une grande habileté. Le séchage à l’étuve et l’emballage n’ont d’intérêt qu’au point de vue industriel.

Les ménagères qui veulent préparer elles-mêmes des marrons confits et glacés, ajoute Francis Marre, échouent souvent parce que l’imprégnation par le sucre est insuffisante, ou parce qu’ensuite la cristallisation superficielle se produit très vite. La lenteur, dans la période de confiserie proprement dite, et le tour de main qui consiste à remplacer, à la fin de cette opération, le sucre de canne par du glucose pour renforcer le sirop, sont deux précautions qui suffiront souvent peut-être à améliorer les résultats. Avec les fruits écornés et qu’on ne veut pas offrir tels quels, il est aisé de fabriquer de la crème de marrons, il suffit de les écraser dans du sirop jusqu’à consistance convenable, de stériliser au bain-marie, et de conserver cette véritable confiture dans des vases hermétiquement clos.

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Douze Preuves de l’inexistence de Dieu

Posté par francesca7 le 21 août 2013

 

Sébastien Faure

Extrait de :

De 1908

 

Douze Preuves de l’inexistence de Dieu dans LITTERATURE FRANCAISE dieu15Camarades, il y a deux façons d’étudier et de tenter de résoudre le problème de l’inexistence de Dieu. La première consiste à éliminer l’hypothèse Dieu du champ des conjectures plausibles ou nécessaires par une explication claire et précise par l’exposé d’un système positif de l’Univers, de ses origines, de ses développements successifs, de ses fins. Cet exposé rendrait inutile l’idée de Dieu et détruirait par avance tout l’échafaudage métaphysique sur lequel les philosophes spiritualistes et les théologiens la font reposer. Or, dans l’état actuel des connaissances humaines, si l’on s’en tient, comme il sied, à ce qui est démontré ou démontrable, vérifié ou vérifiable, cette explication manque, ce système positif de l’Univers fait défaut. Il existe, certes, des hypothèses ingénieuses et qui ne choquent nullement la raison ; il existe des systèmes plus ou moins vraisemblables, qui s’appuient sur une foule de constatations et puisent dans la multiplicité des observations sur lesquelles ils sont édifiés un caractère de probabilité qui impressionne ; aussi peut-on hardiment soutenir que ces systèmes et ces suppositions supportent avantageusement d’être confrontés avec les affirmations des déistes ; mais, en vérité, il n’y a, sur ce point, que des thèses ne possédant pas encore la valeur des certitudes scientifiques et, chacun restant libre, somme toute, d’accorder la préférence à tel système ou à tel autre qui lui est opposé, la solution du problème ainsi envisagée, apparaît, présentement du moins, comme devant être réservée. Les adeptes de toutes les religions saisissent si sûrement l’avantage que leur confère l’étude du problème ainsi posé, qu’ils tentent tous et constamment, de ramener celui-ci à ladite position ; et si, même sur ce terrain, le seul sur lequel ils puissent faire encore bonne contenance, ils ne sortent pas de la rencontre — tant s’en faut — avec les honneurs de la bataille, il leur est toutefois possible de perpétuer le doute dans l’esprit de leurs coreligionnaires et c’est pour eux, le point capital. Dans ce corps à corps où les deux thèses opposées s’empoignent et s’efforcent à se terrasser, les déistes reçoivent de rudes coups ; mais ils en portent aussi ; bien ou mal, ils se défendent et, l’issue de ce duel demeurant, aux yeux de la foule, incertaine, les croyants, même quand ils ont été mis en posture de vaincus, peuvent crier victoire.

Ils ne se privent pas de le faire avec cette impudence qui est la marque des journaux à leur dévotion ; et cette comédie réussit à maintenir, sous la houlette du pasteur, l’immense majorité du troupeau. C’est tout ce que désirent ces mauvais bergers.

Sébastien Faure

 

 

fauresebastien_police dans LITTERATURE FRANCAISESébastien Faure (né le 6 janvier 1858 à Saint-Étienne - mort le 14 juillet 1942 à Royan) était un anarchiste français.

Sébastien Faure est né dans une famille traditionaliste et conservatrice. Son père, Auguste Faure, négociant en soieries, bourgeois nanti, catholique pratiquant, partisan de l’Empire, décoré de la Légion d’honneur, le destinait à la Compagnie de Jésus1. Après avoir commencé ses études de séminariste, interrompues pour des raisons familiales, il devient libre-penseur. S’engageant en politique il adhère au Parti ouvrier français et se présente aux élections de 1885. Il abandonne ce dernier en devenant anarchiste en 1888.

En 1894, il devient le tuteur de Sidonie Vaillant après l’exécution de son père, Auguste Vaillant. Il est jugé six mois plus tard lors du Procès des trente dont il sort acquitté. En 1895, il fonde, avec Louise Michel, le journal Le Libertaire. Lors de l’affaire Dreyfus, il est l’un des leaders du combat dreyfusard. En 1904, il crée près de Rambouillet une école libertaire dénommée « La Ruche ». En 1914, il commence à diffuser des tracts pacifistes et antimilitaristes contre la guerre, appelant à la désertion parmi les troupes. Il arrête après avoir subi des pressions policières menaçant spécialement ses proches portant l’uniforme. En 1916, il lance le périodique Ce qu’il faut dire.

En 1918, il est emprisonné pour avoir organisé un meeting interdit.

Il est l’auteur en 1934 de l’Encyclopédie anarchiste, composée de plus de 3000 pages, qu’il écrit avec divers militants anarchistes de l’époque. Il publie seulement trois des quatre tomes prévus.

En 1936, il rejoint la colonne Durruti durant la guerre civile espagnole.

Il oppose la méthode traditionnelle de la pédagogie, qu’il dit déductive, qui consiste à expliquer les concepts aux élèves qui doivent les assimiler, à une pédagogie inductive qu’on peut voir comme plus moderne, laquelle laisse l’étudiant faire le gros du travail par lui-même. « Qui cherche, fait l’effort. »

Sébastien Faure adopte vers 1902 la théorie néo-malthusienne développée en France par le pédagogue libertaire Paul Robin. Il fait de nombreuses conférences anti-natalistes et néo-malthusiennes par la suite.

 

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Qui veut mentir n’a qu’à parler du temps.

Posté par francesca7 le 21 août 2013


 Qui veut mentir n’a qu’à parler du temps.  dans EXPRESSION FRANCAISE images-6Parmi les préjugés qui se sont enracinés dans l’esprit public, la croyance aux influences malignes des canicules est de même établie ; selon les uns, ce sont les fièvres qui sévissent à cette époque ; suivant les autres, c’est un moment redoutable où les maladies se font le plus généralement sentir

« Qui veut mentir n’a qu’à parler du temps. » Ce proverbe fort répandu, semble n’avoir jamais reçu d’application plus rigoureuse que dans ce moment. Qui le croirait ? Nous sommes dans la canicule, c’est-à-dire dans la période la plus chaude de l’année ! écrit l’astronome Gabriel Dallet en juin 1890.

D’où viennent ces croyances et quelle foi peut-on y ajouter ? La notion de l’influence néfaste des canicules remonte au temps des Égyptiens ; mais, comme pour la plupart des traditions, la signification que ces superstitions avaient à leur origine, ainsi que l’importance qu’on y attachait, ont singulièrement changé.

Tous les écrivains qui ont parlé de l’Egypte s’accordent à dire que les prêtres égyptiens, seuls dépositaires de la science, faisaient jouer un grand rôle à l’étoile Soth, Sothis, Siriad ou Sirius. Ce fut au moyen des observations, faites dans les collèges de prêtres, des levers et des couchers héliaques de cette brillante étoile qu’on détermina la période célèbre connue sous le nom de période sothiaque, dont la durée était de 1461 ans.

Voici de quelle manière ils étaient parvenus à la déterminer. L’année civile était égale, en Egypte, à 365 jours au lieu de 365 jours 1/4 ; ces quarts de jour accumulés faisaient tous les 4 ans rétrograder l’année solaire d’un jour entier, ce qui la rendait vague et indéterminée. Après 1460 ans, on comptait donc 1460 quarts de jours ou 365 jours, soit une année de plus qui s’ajoutait aux précédentes et le cycle caniculaire recommençait, car 1460 années solaires faisaient exactement 1461 années civiles égyptiennes.

Les prêtres égyptiens crurent avoir fait une découverte de génie en inventant leur période sothiaque et des fêtes religieuses furent instituées pour célébrer le retour de cette époque qu’ils connaissaient seuls et qu’ils exploitaient. Ils faisaient prêter serment à tous les rois, dès leur avènement, de laisser l’année vague et de ne jamais consentir à l’intercalation de bissextiles qui eussent rendu l’année fixe.

Le jour initial rétrogradant, les fêtes et les travaux se trouvaient changés et l’inondation du Nil, ce bienfait de l’Egypte, arrivait pour les Égyptiens à une date indéterminée. Les prêtres, au moyen du cycle caniculaire, connu d’eux seuls, rétablissaient les dates de ces événements et pouvaient les prédire.

C’est également à l’aide des levers héliaques qu’ils annonçaient les jours caniculaires, c’est-à-dire l’époque des grandes chaleurs et des maladies qu’elles amènent avec elles, qui coïncidait à peu près avec les grandes crues du Nil, ce qu’on attribuait à Sirius (canicule). C’est là, nous explique Dallet, l’origine des jours caniculaires, qui, pour nous, durent du 12 juillet au 23 août, et pour les Anglais (dog days), du 3 juillet au 11 août.

Ce cycle caniculaire, suivant les croyances superstitieuses, devait ramener les mêmes événements, et les mêmes phénomènes, parce qu’on pensait que tout ce qui se passait sur la terre dépendait des aspects célestes.

On a remarqué que chaque renouvellement de la période sothiaque était signalé par un règne heureux. Antonin gouvernait en 138 et Henri IV en.1598. Or, ces deux dates correspondent à l’année initiale d’un nouveau cycle caniculaire.

A celte période de 1461 ans, correspond la fable du Phénix, qui, après une vie errante de 1461 ans, mourait et renaissant de ses cendres, recommençait une nouvelle carrière du même nombre d’années ; c’était ainsi la base de la période de l’âge d’or si souvent chanté par les poètes.

Chez les Romains et chez les Grecs, les canicules avaient déjà perdu leur véritable signification, bien que le souvenir de la mauvaise étoile (Sirius) se soit répandu chez eux, car ils avaient coutume de lui sacrifier tous les ans un chien roux. On ne voyait déjà plus à cette époque, dans les canicules, que le moment où soufflaient les vents du Sud (élésiens), que l’on redoutait comme funestes. Ces vents, engendrés au-dessus du Sahara, ont de tout temps reçu le nom desamounsimounsamiel, de l’arabe samma, qui veut dire chaud et vénéneux.

Toutes les maladies qui accompagnent les grandes chaleurs étaient imputées aux canicules ; aussi, les médecins ordonnaient-ils, d’après les préceptes d’Hippocrate et de Pline « de ne pas se faire saigner, de boire médiocrement, de peu dormir et d’éviter de prendre des bains ».

On peut accepter, à la rigueur, écrit encore notre astronome, que, dans l’origine, on ait fait coïncider certaines maladies avec le lever héliaque de Sirius ; mais on ne doit pas admettre que cette croyance persiste, car, outre que la raison nous indique la fausseté de semblables hypothèses, nous savons que, par l’effet de la précession des équinoxes, le lever héliaque de Sirius (autrement dit la canicule) n’a plus lieu que lorsque les jours caniculaires sont passés.

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ETRE HARASSE ! ah bon !

Posté par francesca7 le 21 août 2013


ETRE HARASSE ! ah bon ! dans EXPRESSION FRANCAISE images-5Parmi ceux qui emploient le mot harassé, bien peu savent que ce mot fait allusion à une ancienne coutume judiciaire aujourd’hui entièrement disparue.

On sait que le duel judiciaire a longtemps subsisté dans nos mœurs, non seulement pour les accusations de meurtre, de trahison ou de lèse-majesté, mais encore pour les contestations purement civiles : on appelait cela le jugement de Dieu, et on était persuadé que la victoire restait toujours au bon droit.

Ceux qui ne pouvaient soutenir leur cause par les armes, tels que les moines, les veuves, les mineurs, choisissaient un champion qui allait sur le terrain à leur place. Un moment le champion fut un personnage public, comme l’est aujourd’hui l’avocat. Les chevaliers se battaient armés de toutes pièces, avec la lance, la dague et le poignard ; quant aux vilains, à qui l’usage des armes était interdit, ils se battaient à coups de bâton.

Ils avaient devant eux une espèce de grande planche qui leur servait de bouclier et qu’ils pouvaient opposer aux coups de leur adversaire. Cette planche était percée de deux trous pour les yeux, afin qu’ils pussent diriger leurs coups et voir les mouvements de leur ennemi.

Cette sorte de bouclier, appelé harasse, était fort lourd, de sorte que celui qui l’avait porté longtemps se trouvait harassé, c’est-à-dire épuisé. L’usage a disparu, mais le mot est resté.

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Palais des ducs de Bourgogne

Posté par francesca7 le 19 août 2013

Palais des ducs de Bourgogne dans Bourgogne 800px-panoramique_palais_duc_de_bourgogne

Le palais des ducs et des États de Bourgogne à Dijon en Côte-d’Or est un ensemble architectural comprenant plusieurs parties imbriquées : la plus ancienne est le palais ducal des xive siècle et xve siècle, de style gothique, qui comprend encore un logis (bien visible depuis la place des Ducs), les cuisines ducales (cour de Bar) et deux tours : la tour de la terrasse, ou tour Philippe le Bon et la tour de Bar. La plus grande partie des bâtiments visibles aujourd’hui a cependant été bâtie aux xviie et surtout xviiie siècles, dans un style classique, avec le dessin de la place royale, aujourd’hui place de la Libération. Enfin, la façade du musée des Beaux-Arts, sur la place de la Sainte-Chapelle, a été élevée au xixe siècle à l’emplacement de la Sainte-Chapelle de Dijon détruite en 1802. Cet ensemble, dans un remarquable état de conservation, témoigne de presque un millénaire de vie politique à Dijon.

Le Palais fut le siège des souverains des États bourguignons, les ducs de Bourgogne. Classé au titre des monuments historiques par laliste de 1862 et par arrêté de 1926, il abrite aujourd’hui la mairie de Dijon et le musée des Beaux-Arts de Dijon.

Histoire du palais des ducs et des États de Bourgogne 

Le duché de Bourgogne est fondé au ixe siècle vers 880 à partir du Royaume de Bourgogne, par les rois Carolingien Louis III de France etCarloman II de France et les membres princiers de leur famille qui se partagent l’Empire carolingien de Charlemagne dont ils ont hérité en réorganisant tous les royaumes Carolingiens de France en duchés et comtés féodaux vassaux du roi de France.

Richard II de Bourgogne (dit Richard le Justicier) est nommé marquis puis premier duc de Bourgogne et un des six pairs laïcs primitifs de France par son suzerain le roi Louis III de France (voir liste des ducs de Bourgogne)

Les hôtels de Monseigneur à Dijon 

Situation 

L’actuel palais des ducs de Bourgogne ne fut jusqu’au ixe siècle qu’un simple château ducal dont on ne sait presque rien, adossé aux murs du castrum du iiie siècle (fort ou place forte gallo-romaine) au cœur de Dijon

La résidence princière 

 Assemblée de l’Ordre de la Toison d’Or, présidée par Charles le Téméraire, à Valenciennes en 1473

Le somptueux palais des ducs de Bourgogne est entièrement reconstruit à partir de 1365 et à partir du vieux château ducal avec la tour de Bar de 46 mètres de haut au cœur de Dijon, capitale du duché de Bourgogne et des Pays-Bas bourguignons, par le premier duc de Bourgogne de la Maison capétienne de Valois le prince et duc Philippe II de Bourgogne dit Philippe le Hardi, fils du roi Jean II de France et ses trois successeurs Jean sans Peur, Philippe le Bon : façade flamboyante, logis ducal de 1448 à 1455, grande salle des festins et cuisine ducale de 30 cuisiniers en 1433.

Certains éléments principaux de l’hôtel des ducs de Bourgogne sont à mettre en valeur.

  • La Tour de Bar (1365-1370)

Philippe le Hardi, entreprit la rénovation du palais des ducs capétiens dès son arrivée à Dijon, et fit construire la Tour Neuve (1365) par Belin de Comblanchien. Cette tour résidentielle de trois étages est pourvue de vastes salles équipées de grandes cheminées. Le rez-de-chaussée aux clefs de voûte sculptées, servait de salle capitulaire pour la Sainte-Chapelle. Elle servit de prison au roi René d’Anjou, duc de Bar et de Lorraine. Le roi René fut fait prisonnier par Antoine de Toulongeon à la bataille de Bulgnéville, le 21 juillet 1431. Il fut retenu par Philippe le Bon jusqu’au 1er mai 1432. Ayant laissé ses deux jeunes fils comme otages à Dijon pendant son élargissement, il se reconstitua prisonnier en 1435, et, devenu duc d’Anjou, comte de Provence, roi de Naples et de Sicile, demeura jusqu’au 8 novembre 1436 au second étage de cette tour, qui prit ensuite le nom de Tour de Bar.

Les ducs de Bourgogne souverains de l’État bourguignon 

  • Philippe II de Bourgogne dit « Philippe le Hardi » (1342-1404), fils du roi Jean II de France
  • Jean Ier de Bourgogne dit « Jean sans Peur » (1371-1419)
  • Philippe III de Bourgogne dit « Philippe le Bon » (1396-1467)
  • Charles de Valois-Bourgogne dit « Charles le Téméraire » (1433-1477)

180px-Dijon_-_Palais_des_Ducs_de_Bourgogne_04 dans CHATEAUX DE FRANCE

Le palais aujourd’hui 

Rénovation de juin 2008 à 2012, chantier de transformation et d’agrandissement du Musée à l’intérieur du Palais. Avec près de 150 000 visiteurs par an, et près de 5 000 m2 en accès libre, le palais s’ouvre au grand public, avec des nouveaux espaces muséographiques, et des aménagements contemporains.

Le palais accueille aujourd’hui:

Événements marquants dans l’histoire du Palais 

  • Réception du roi Charles VI, au Palais par Philippe le Hardi, du 13 au 17 février 1390.
  • Départ de Dijon de la dernière croisade, commandée par le fils ainé du duc Jean de Nevers pour délivrer Constantinople, le 30 avril 1396
  • Incendie de 1417
  • Incendie du 17 février 1503
  • Annexion du duché de Bourgogne par Louis XI à la mort de Charles le téméraire par le traité d’Arras en 1482
  • Siège de Dijon, défendue par le gouverneur Louis de La Trémoïlle contre les armées suisse, allemandes et francs-comtoise, du 8 au 13 septembre 1513
  • Cérémonie pour l’inauguration de la salle des États le 23 juin 1700

Allez également visiter Article détaillé : Musée des beaux-arts de Dijon.

 

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Lieu monastique de Fontevraud

Posté par francesca7 le 19 août 2013

 Lieu monastique de Fontevraud  dans CHATEAUX DE FRANCE 280px-fontevraud3

(dans le Maine et Loire)

L’abbaye est située dans l’ancienne province d’Anjou, sur la commune de Fontevraud-L’Abbaye, dans le Maine-et-Loire. Elle se situe à environ 12,5 km au sud-est de Saumur, 55 km au sud-est d’Angers, et 53 km au sud-ouest de Tours. Elle se trouve également à environ 3 km au sud de la Loire.

Le site s’étend dans une vallée, à la confluence de trois rus dont le principal s’appelle l’Arceau qui se jette en aval directement dans la Loire. L’abbaye se situe au sud de l’autoroute A85. Les sorties les plus proches sont la   Vivy en Maine-et-Loire et   Bourgueil en Indre-et-Loire. L’accès par la sortie   Vivy se fait via Saumur par la D347 au sud, puis la D947 vers l’est qui longe la Loire jusqu’à Montsoreau et continue au sud vers Fontevraud-L’Abbaye. L’accès par la sortie  Bourgueil se fait via la D749 qui passe la Loire au sud grâce au pont de Chouzé-sur-Loire, puis par la D7 qui longe le fleuve, traverse la Vienne en confluence de la Loire et rejoint Fontevraud-L’Abbaye au sud-ouest.

 

L’histoire de Fontevraud peut se lire dans son architecture, comptant plusieurs éléments remarquables pour leur ampleur et leur conception. Le vaste domaine de Fontevraud, composé de quatre prieurés et qui s’étend sur 14 hectares, fait l’objet depuis 1965 de chantiers de restauration permanents.

440px-Fontevraud_Abbey_map-fr.svg dans CHATEAUX DE FRANCE

L’église abbatiale

Construite entre 1105 et 1165, en tuffeau, l’église abbatiale croise les styles angevins et poitevins. Elle est composée d’un chœur élancé et épuré, contrastant avec la nef ornée d’une centaine de chapiteaux sur lesquels les trésors de sculpture romane sont d’une richesse exemplaire.La nef accueille les quatre somptueux gisants de la dynastie des Plantagenets : Aliénor d’Aquitaine, Henri II, Richard Cœur de Lion et Isabelle d’Angoulême.

Le cloître

Au cœur du monastère principal du Grand Moutier, les quatre galeries du cloître, mesurant jusqu’à 59 mètres de long, desservent les différents bâtiments monastiques : l’abbatiale, le réfectoire, les cuisines, les dortoirs … Il est le passage obligé pour les multiples trajets quotidiens des religieuses qui assistent à huit offices par jour.

La salle capitulaire, dans la galerie sud, est le lieu où les décisions importantes sont prises par l’assemblée des religieuses qui se réunit une fois par semaine sous l’autorité de l’abbesse. Les murs sont recouverts de fresques représentant les scènes de la Passion du Christ, réalisées au XVIe siècle. Elles sont décorées d’ajouts anachroniques : les portraits des abbesses qui se sont succédé à la tête de l’Abbaye.

Les cuisines

D’un style byzantin rapporté des croisades, ce bâtiment diffère des autres par sa pierre de Charente, plus dure que le tuffeau et supportant la chaleur, et par sa forme octogonale. D’une hauteur de 25 mètres, recouvert de 21 cheminées en « écailles de poisson », il est constitué à l’origine de huit absidioles rayonnantes. Trois absidioles ont aujourd’hui disparu. Ces cuisines, appelées « fumoir », étaient utilisées pour fumer les poissons, aliment principal des religieuses, élevés dans les viviers de l’Abbaye ou provenant des pêches en Loire.

Le réfectoire

Le réfectoire long de 46 mètres où les moniales prenaient leur repas dans un silence recueilli.

Les dortoirs

Situés sous une monumentale charpente en coque de bateau renversée, ils sont accessibles par un escalier renaissance couvert d’une voûte en berceau à caissons sculptés.

fleche-a-droiteVISITER LE SITE  : www.abbayedefontevraud.com

L’abbaye de Fontevraud est une ancienne abbaye d’inspiration bénédictine, siège de l’ordre de Fontevraud, fondée en 1101 par Robert d’Arbrissel et située à Fontevraud, près de Saumur en Anjou (actuel Maine-et-Loire). Site de 13 ha établi à la frontière angevine du Poitou et de la Touraine, elle est l’une des plus grandes cités monastiques d’Europe.

Érigée dès sa fondation en monastère double dans l’esprit de la réforme grégorienne, l’abbaye de Fontevraud va s’attirer la protection des comtes d’Anjou puis de la dynastie des Plantagenêts qui en feront leur nécropole. Après un déclin à partir du xiiie siècle, l’abbaye est dirigée pendant presque deux siècles par des abbesses issues de la famille royale des Bourbons. La Révolution française porte un coup d’arrêt définitif à l’établissement religieux qui se transforme en établissement pénitentiaire jusqu’en 1963. Les différentes rénovations des édifices débutent dès lexixe siècle après le classement de l’abbaye au titre des monuments historiques en 1840 et se poursuivent jusqu’à nos jours. En 2000, l’abbaye de Fontevraud est classée au patrimoine mondial de l’Unesco avec l’ensemble du site culturel du Val de Loire.

L’ensemble monastique se compose aujourd’hui des deux monastères encore subsistants sur les quatre d’origine. Le plus important est le monastère du Grand Moutiers, ouvert au public, qui héberge l’église abbatiale, la cuisine romane et la chapelle Saint-Benoît du xiie siècle, ainsi que le cloître, les bâtiments conventuels, dont la salle capitulaire, et les infirmeries du xvie siècle. Certains des bâtiments hébergent aujourd’hui des salles de séminaire. Le prieuré Saint-Lazare, dont l’église date du xiie siècle, a été transformé en résidence hôtelière.

 

 

 

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Demoiselles à 4 ailes

Posté par francesca7 le 18 août 2013

Demoiselles à 4 ailes dans FAUNE FRANCAISE libellule_4taches_f2-300x167 

Vous voyez voler de tous côtés ces beaux insectes à quatre ailes de gaze, si connus sous le nom de Demoiselles. Leur appétit carnassier contraste singulièrement avec la forme élégante et gracieuse qui leur a mérité ce nom.

Avec quelle ardeur elles poursuivent dans les airs la proie ailée qui rarement peut leur échapper ; portées sur leurs ailes rapides, elles parcourent en un clin d’œil un espace considérable, et saisissent au vol la mouche qu’elles dévorent sans s’arrêter. Tout en elles est approprié à cette vie de rapine ; leurs ailes sont d’une grandeur démesurée, et leurs pieds sont courts et robustes, leurs mandibules sont très fortes, et leurs yeux, plus grands que ceux d’aucun autre insecte, leur permettent de voir dans toutes les directions.

Elles font parties de l’ordre des névroptères, dont elles sont le type ; leurs antennes sont en forme d’alène, composées de sept articles au plus, dont le dernier plus effilé dépasse à peine la tête ; leurs mandibules et leurs mâchoires sont entièrement couvertes par le labre et la lèvre ; elles ont trois petits yeux lisses les deux gros yeux à réseau, et leurs tarses ont trois articles.

On les partage en trois genres : les libellules, les aeshnes et les agrions. Les libellules et les aeshnes ne diffèrent guère que par la forme de l’abdomen, qui est court et aplati chez les premières, et, au contraire, cylindrique, grêle et allongé chez celles-ci. On remarque aussi une certaine différence dans les nervures des ailes, dont les antérieures présentent, près de leur base, chez les libellules seulement, une cellule triangulaire bien remarquable avec la pointe dirigée en arrière. Leurs larves ne diffèrent que par leur forme plus ou moins allongée ; elles ont toutes l’abdomen terminé par cinq lames dures et pointues.

Les agrions, au contraire, se distinguent bien par l’écartement des yeux, par leurs ailes plus étroites, plus faibles, qui sont rapprochées et appliquées les unes contre les autres au lieu d’être étalées. Leurs larves diffèrent aussi beaucoup ; ce sont celles que vous voyez plus effilées et plus délicates ; elles sont vertes et leur corps est toujours terminé par trois lames en nageoire, ce qui leur permet de nager dans l’eau et de se mouvoir avec un peu plus d’agilité. En donnant quelques coups de filet dans les marais, nous allons avoir toutes ces larves en quantité. Elles sont vraiment bien remarquables par la forme singulière de la pièce qui remplace la lèvre inférieure ; cette pièce, que Réaumur nommait la Mentonnière, recouvre, comme un masque, tout le dessous de la tête ; elle est allongée, un peu plus large en avant où elle porte deux crochets mobiles, et s’articule en arrière sur un pédicule presque aussi long et mobile qui leur permet de s’avancer beaucoup. La larve, dont les mouvements sont trop lents pour lui permettre de poursuivre sa proie, se sert de cette pièce pour atteindre le petit insecte qui passe à sa portée. Cette longue palette se déploie subitement comme un ressort qui se détend ; elle saisit la proie avec ses tenailles ou crochets, et la rapporte contre les mâchoires.

Une autre singularité de ces larves, c’est leur manière de respirer. Elle font entrer une grande quantité d’eau dans leur intestin, qui est garni à l’intérieur de douze rangées de petites taches noires, symétriques, composées de petits tubes respiratoires ; puis quand cette eau est épuisée de l’air qu’elle contient, elles la lancent avec force, et se procurent ainsi un moyen de changer de lieu, à la manière des pièces d’artifices ou d’artillerie, qui reculent par l’effet de l’inflammation de la poudre.

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