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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Histoire de la ville de Rennes

Posté par francesca7 le 31 août 2013


Condate : ce site celtique implanté sur une promontoire, au confluent de l’Ille et de la Vilaine, fut choisi comme capitale par la tribu gauloise des Riedones qui peuplait cette partie de l’Armorique au 2ème siècle avant J.C, avant de devenir, après la conquête des Gaules par César, une cité romaine prospère.

Histoire de la ville de Rennes dans Bretagne telechargement-71

Parlement de Bretagne – Capitale du duché de Bretagne à partir de la période féodale, la ville de Rennes voit, en 1662, s’installer le Parlement de Bretagne ; elle devient alors ville aristocratique et capitale régionale. L’influence de l’art royal suscite la création d’hôtels particuliers ; l’installation de ce parlement, où se tiennent deux fois par an les Etats de Bretagne, marque les débuts d’une relation frondeuse avec le pouvoir central. Le conflit le plus grave est provoqué, en 1675, par l’instauration d’une taxe sur les actes judiciaires. Cette révolte dite « du papier timbré », s’étend vite aux compagnes, faisant de nombreuses victimes. Le Parlement, suspecté d’intelligence avec l’insurrection, se verra exilé, pour une durée de quinze ans, à Vannes, et la ville sera occupée par 4 000 hommes. Le 22 décembre 1720, le centre de la ville est en feu ; 845 maisons à pans de vois sont ravagées. « Ce malheur […] fut complet pour la ville et ses biens », écrit Saint Simon, tandis que Mignot de Montigny, membre de l’Académie des sciences, affirme que la reconstruction « fera de Rennes l’une des plus jolies capitales que nous ayons dans notre provinces ».

Le choix de la ville de Rennes, en 1561, comme siège du Parlement avait justifié les énormes dépenses nécessaires à l’édification d’un palais digne d’abriter cette institution. Les travaux durèrent de 1618 à 1655. Les premiers plans étaient l’œuvre de Germain Gaultier mais, ne satisfaisant pas les commanditaires, ils furent repris par Salomon de Brosse, architecte du palais du Luxembourg à Paris. Ce dernier proposa alors un ensemble plutôt sobre, qui se rapprochait notablement du modèle italien. En 1726, la façade fut transformée par l’architecte Jacques V.Gabriel (1666-1742)un petit neveu de François Mansart ; il supprima également la terrasse intérieure et le grand escalier extérieur à deux volées symétriques. Ce dispositif scénographique assez solennel permettait de contempler et de dominer la ville. Pour habiller le palais, on fit appel aux plus célèbres peintres, menuisiers et sculpteurs du règne de Louis XIV. Les peintures du plafond de la Grand’Chambre (aujourd’hui Cour d’appel) sont signées du jeune Noël Coypel (1662) qui travailla sous la direction de Charles Errard, peintre du roi et décorateur, dont le style imprègne le palais ; celles de la Deuxième Chambre civile sont signées Ferdinand Elle le Jeune (1716) ; celles de la Première Chambre civile, encastrées dans un plafond sculpté par François Gillet, sont l’œuvre de J.Baptiste Jouvenet. Les peintures, qui représentent, sous des figures allégoriques, les attributs de la Justice (Religion, Eloquance, Connaissance), préfigurent ce qu’allait devenir « l’art royal », quelques années plus tard à Versailles et à Paris, avant de connaître son apogée, vers la fin du 17è siècle.

L’énorme incendie qui éclata le 22 décembre 1720 fit des ravages considérables et frappa très durement les « beaux quartiers ». Pour reconstruire, les autorités avaient le choix entre deux solutions ; rebâtir sur les anciens emplacements en ne modifiant que très peu le tracé des rues, ou au contraire, réorganiser totalement le urbain. C’est cette dernière solution qui fut choisie ; les préoccupations des architectes furent à la fois esthétiques et pratiques ; la ville devait être belle et résister à un nouvel incendie. Les parcelles médiévales, furent regroupées. On construisit une hauteur, de manière à laisser plus de place aux voies de communication. La création d ‘un ensemble cohérent de places permit d’aérer la ville et de lui donner un caractère monumental très net autour de certains édifices, notamment celui du Parlement.

En mai 1788, la Royauté tente de dissoudre le parlement, créant un climat d’émeutes. Sur la place du palais coule, selon Chateaubriand, « le premier sang de la Révolution » (Mémoires d’outre-tombe). Peuple et bourgeoisie accueilleront la Révolution favorablement, mais avec modération. Rennes devient une tête de pont républicaine dans un pays acquis à la chouannerie. En état de siège de 1793 à 1800) elle est protégée par l’armée de Hoche. La paix est enfin rétablie par le Concordat ; elle met fin à huit années de guerre civile.

Condamné par haute trahison, le capitaine Alfred Dreyfus purge, depuis 1894, une peine de travaux forcés dans l’ile du diable, en Guyane française. Mais un faux est découvert dans le dossier. L’affaire est alors réexaminée en août 1899par le tribunal militaire de Rennes. Le procès est houleux, les antisémites manifestent, l’avocat de Dreyfus est blessé. Dreyfus sera réhabilité en 1906.

La PLACE DES LICES : autrefois hors les murs, elle occupe l’espace du champ clos où se tenaient les manifestations médiévales. Au 16ème siècle, elle fut agrandie et les terrains alentours furent vendus à des particuliers en 1658. La place s’entoura d’immenses maisons de bois et d’hôtels particuliers (pour les parlementaires), dont l’architecture s’inspirait directement de l’époque médiévale. Sur cette place, l’Hôtel de la Noue, situé au 26 de la place des Lices, cet hôtel à colombages apparents fut construit en 1658. Il faut observer son vaste escalier central : celui-ci est couvert par  un extraordinaire toit à grandes gerbières et lanternons carénés. Puis l’hôtel Racape de La Feuillée. Cet édifice fut construit en 1658 sur un modèle voisin de celui de l’hôtel de La noue, avec une charpente protégée par un enduit anti-feu. Vient ensuite l’Hôtel de Molant ou Hevin : édifié à partir de 1666. L’escalier est un ouvrage de charpenterie à plan carré de taille exceptionnelle. Madame de Sévigné et son ami le duc de Chaulmes, gouverneur de la province, y furent reçus en 1689. Puis, la Halles de Martenot. Les pavillons des Halles sont dus à J.Baptiste Martenot. Classés monument historique en 1990, ils célèbrent l’architecture métallique du 19ème siècle.

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Les repères de chouans

Posté par francesca7 le 31 août 2013


Les repères de chouans dans Bretagne images-9

Honoré de Balzac

L’action des Chouans, premier roman signé de Balzac, se déroule en 1799. La lutte entre « blancs » et « bleus » déchire alors la Bretagne. Marie de Vermeil chargée par Foucher de séduire le marquis de Montauran, chef chouan, pour le livrer ensuite, s’éprennent contre toute raison l’un de l’autre. Avec l’espoir « insensé de rejoindre le marquis, Maris part dans les alentours de Fougères….

1er extrait :

« Les départements de la Mayenne et d’Ille-et-Vilaine étaient alors commandés par un vieil officier qui, jugeant sur les lieux de l’opportunité des mesures à prendre, voulut essayer d’arracher à la Bretagne ses contingents, et surtout celui de Fougères, l’un des plus redoutables foyers de la chouannerie. Il espérait ainsi affaiblir les forces de ces districts menaçants. Ce militaire dévoué profita des prévisions illusoires de la loi pour affirmer qu’il équiperait et armerait sur-le-champ les réquisitionnaires, et qu’il tenait à leur disposition un mois de la solde promise par le gouvernement à ces troupes d’exception. Quoique la Bretagne se refusât alors à toute espèce de service militaire, l’opération réussit tout d’abord sur la foi de ces promesses, et avec tant de promptitude que cet officier s’en alarma. Mais c’était un de ces vieux chiens de guérite difficiles à surprendre. Aussitôt qu’il vit accourir au district une partie des contingents, il soupçonna quelque motif secret à cette prompte réunion d’hommes, et peut-être devina-t-il bien en croyant qu’ils voulaient se procurer des armes. Sans attendre les retardataires, il prit alors des mesures pour tâcher d’effectuer sa retraite sur Alençon, afin de se rapprocher des pays soumis; quoique l’insurrection croissante de ces contrées rendît le succès de ce projet très problématique. Cet officier, qui, selon ses instructions, gardait le plus profond secret sur les malheurs de nos armées et sur les nouvelles peu rassurantes parvenues de la Vendée, avait donc tenté, dans la matinée où commence cette histoire, d’arriver par une marche forcée à Mayenne, où il se promettait bien d’exécuter la loi suivant son bon vouloir, en remplissant les cadres de sa demi-brigade avec ses conscrits bretons.[…] »

2ème extrait :

« - Voilà un joli coco, dit Hulot en se parlant à lui-même. Il m’a l’air d’être l’ambassadeur de gens qui s’apprêtent à parlementer à coups de fusil.

Après avoir grommelé ces paroles entre ses dents, le commandant promena successivement ses regards de cet homme au paysage, du paysage au détachement, du détachement sur les talus abrupts de la route, dont les crêtes étaient ombragées par les hauts genêts de la Bretagne; puis il les reporta tout à coup sur l’inconnu, auquel il fit subir comme un muet interrogatoire qu’il termina en lui demandant brusquement: – D’où viens-tu?

Son oeil avide et perçant cherchait à deviner les secrets de ce visage impénétrable qui, pendant cet intervalle, avait pris la niaise expression de torpeur dont s’enveloppe un paysan au repos.

- Du pays des Gars, répondit l’homme sans manifester aucun trouble.

- Ton nom?

- Marche-à-terre.

- Pourquoi portes-tu, malgré la loi, ton surnom de Chouan?

Marche-à-terre, puisqu’il se donnait ce nom, regarda le commandant d’un air d’imbécillité si profondément vraie, que le militaire crut n’avoir pas été compris.

- Fais-tu partie de la réquisition de Fougères?

À cette demande, Marche-à-terre répondit par un de ces je ne sais pas, dont l’inflexion désespérante arrête tout entretien. Il s’assit tranquillement sur le bord du chemin, tira de son sarrau quelques morceaux d’une mince et noire galette de sarrasin, repas national dont les tristes délices ne peuvent être comprises que des Bretons, et se mit à manger avec une indifférence stupide. Il faisait croire à une absence si complète de toute intelligence, que les officiers le comparèrent tour à tour, dans cette situation, à un des animaux qui broutaient les gras pâturages de la vallée, aux sauvages de l’Amérique ou à quelque naturel du cap de Bonne-Espérance. Trompé par cette attitude, le commandant lui-même n’écoutait déjà plus ses inquiétudes, lorsque, jetant un dernier regard de prudence à l’homme qu’il soupçonnait d’être le héraut d’un prochain carnage, il en vit les cheveux, le sarreau, les peaux de chèvre couverts d’épines, de débris de feuilles, de brins de bois et de broussailles, comme si ce Chouan eût fait une longue route à travers les halliers. […] »

3ème extrait :

« Mademoiselle de Verneuil s’élança dans les petits sentiers tracés par les chèvres et leurs pâtres sur le versant de la Promenade, gagna l’Escalier de la Reine, arriva au fond du précipice, passa le Nançon, traversa le faubourg, devina, comme l’oiseau dans le désert, sa route au milieu des dangereux escarpements des roches de Saint-Sulpice, atteignit bientôt une route glissante tracée sur des blocs de granit, et, malgré les genêts, les ajoncs piquants, les rocailles qui la hérissaient, elle se mit à la gravir avec ce degré d’énergie inconnu peut-être à l’homme, mais que la femme entraînée par la passion possède momentanément. La nuit surprit Marie à l’instant où, parvenue sur les sommets, elle tâchait de reconnaître, à la faveur des pales rayons de la lune, le chemin qu’avait dû prendre le marquis; une recherche obstinée faite sans aucun succès, et le silence qui régnait dans la campagne, lui apprirent la retraite des Chouans et de leur chef. Cet effort de passion tomba tout à coup avec l’espoir qui l’avait inspiré. En se trouvant seule, pendant la nuit, au milieu d’un pays inconnu, en proie à la guerre, elle se mit à réfléchir, et les recommandations de Hulot, le coup de feu de madame du Gua, la firent frissonner de peur. Le calme de la nuit, si profond sur les montagnes, lui permit d’entendre la moindre feuille errante même à de grandes distances, et ces bruits légers vibraient dans les airs comme pour donner une triste mesure de la solitude ou du silence. Le vent agissait sur la haute région et emportait les nuages avec violence, en produisant des alternatives d’ombre et de lumière dont les effets augmentèrent sa terreur, en donnant des apparences fantastiques et terribles aux objets les plus inoffensifs. Elle tourna les yeux vers les maisons de Fougères dont les lueurs domestiques brillaient comme autant d’étoiles terrestres, et tout à coup elle vit distinctement la tour du Papegaut. Elle n’avait qu’une faible distance à parcourir pour retourner chez elle, mais cette distance était un précipice. Elle se souvenait assez des abîmes qui bordaient l’étroit sentier par où elle était venue, pour savoir qu’elle courait plus de risques en voulant revenir à Fougères qu’en poursuivant son entreprise.

Elle pensa que le gant du marquis écarterait tous les périls de sa promenade nocturne, si les Chouans tenaient la campagne. Madame du Gua seule pouvait être redoutable. À cette idée, Marie pressa son poignard, et tâcha de se diriger vers une maison de campagne dont elle avait entrevu les toits en arrivant sur les rochers de Saint Sulpice; mais elle marcha lentement, car elle avait jusqu’alors ignoré la sombre majesté qui pèse sur un être solitaire pendant la nuit, au milieu d’un site sauvage où de toutes parts de hautes montagnes penchent leurs têtes comme des géants assemblés. »

Honoré de Balzac – LES CHOUANS dans La Comédie Humaine, 1829

 

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Langage breton

Posté par francesca7 le 31 août 2013


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Comment appelle-t-on en breton le drapeau de la Bretagne ?

Vous avez répondu : Gwenn ha du

Le drapeau civil de Bretagne est composé de 9 bandes alternées noires et blanches avec 11 mouchetures d’hermines noires sur fond blanc. Gwenn ha Du signifie en breton « blanc et noir ».

Le breton est une langue originaire de :

Vous avez répondu : Grande-Bretagne

Avant de s’appeler « Grande-Bretagne », le territoire anglais s’appelait « Bretagne » et était peuplé de Bretons. La langue bretonne s’implante au VIe siècle par une vague d’immigrations dans la péninsule armoricaine, aujourd’hui l’actuelle Bretagne.

Que signifie Breizh ?

Vous avez répondu : Le nom de la Bretagne

L’appellation bretonne de la Bretagne est Breizh et couramment abrégé en BZH. En gallo, l’autre langue traditionnelle de Bretagne, son nom est Bertaèyn.

Qu’est-ce que le kouign amann, spécialité bretonne ?

Vous avez répondu : Un gâteau à base de beurre et de sucre

Le kouign amann est un gâteau à pâte feuilletée, spécialité régionale de Douarnenez en Bretagne. En breton « kouign » signifie gâteau ou brioche et « amann », beurre.

A quoi ressemble le triskel, symbole celte par excellence ?

La bonne réponse : Trois spirales entrecroisées

Le triskel existe également en Sicile et en Irlande. Il a plusieurs significations, représentant aussi bien les 3 dieux principaux de la mythologie celtique, le temps qui passe ou les éléments de la terre, de l’eau et du feu. Sans compter les nombreuses autres interprétations, notamment néo-druidiques.

Le breton est une langue :

Vous avez répondu : celtique

La langue bretonne est une langue celtique parlée en France par environ 300 000 locuteurs. Elle fait ainsi partie du groupe des langues indo-européennes.

Complétez ce dicton breton : « Qui trop écoute la météo …

Vous avez répondu : …passe sa vie au bistrot »

Le dicton cité provient des marins bretons.

Comment s’intitule l’hymne de la Bretagne ?

La bonne réponse : Bro gozh ma zadoù

L’hymne breton est inspiré de l’hymne national du Pays de Galles intitulé Hen Wlad Fy Nhadau (Vieille terre de mes pères). Quant à Bro Goth Agan Tasow il est l’hymne équivalent en cornique.

Que signifie son intitulé ?

Vous avez répondu : Vieux pays de mes pères

Le refrain de l’hymne de la Bretagne est le suivant : « O Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays, tant que la mer sera comme un mur autour d’elle. Sois libre, mon pays ! »

Comment s’appelle le chanteur ou groupe le plus célèbre de musique contemporaine bretonne ?

La bonne réponse : Alan Stivell

Alan Stivell est un musicien d’origine bretonne célèbre pour son répertoire traditionnel d’expression celtique. Les Baragouineurs est un groupe breton également, mais aux sonorités électro et new wave.

Une personne qui parle breton est appelée :

Vous avez répondu : Bretonnante

Les bretonnants désignent ainsi les locuteurs du breton. Depuis quelques années dans les médias est apparu le terme « brittophone », mais l’ancien terme français « bretonnant » reste le plus employé encore de nos jours.

Quelle est l’autre langue traditionnelle de la Bretagne ?

La bonne réponse : Le gallo

Le gallo est la langue d’oïl traditionnelle de Haute-Bretagne. Des dialectes du gallo sont parlés également dans le Maine, l’Anjou et une partie de la Basse Normandie.

Lequel de ces dialectes bretons n’existe pas ?

La bonne réponse : Le breton plougastois

Il existe 3 grands dialectes en Bretagne : le trégorrois, le vannetais, le léonard. Et, complémentaire aux trois autres, le cornouaillais.

Lequel de ces artistes célèbres n’est pas breton ?

La bonne réponse : Yann Arthus-Bertrand

Yann Tiersen est un musicien breton né à Brest, rendu célèbre par sa bande originale du film « le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain ». Né à Vannes, Alain Resnais est un cinéaste de la nouvelle vague qui s’illustra dans les documentaires (« Nuit et Brouillard ») et dans les longs-métrages (« Hiroshima mon amour »). Quant à Yann Arthus-Bertrand, photographe, journaliste-reporter et dernièrement réalisateur du film « Home », il est né à Paris.

Laquelle de ces confiseries est originaire de Bretagne ?

Vous avez répondu : La gavotte

La gavotte est une crêpe sucrée très fine et croustillante repliée en petits parallélépipèdes, mise au point en 1886 par Katell Cornic. Le produit a d’abord connu une diffusion internationale sous le nom de crêpe-dentelle.

Quel vêtement ne fait pas partie du costume traditionnel breton ?

Vous avez répondu : Le kilt

La coiffe bigouden doit son nom à la petite pointe de la coiffe des femmes. Quant aux grandes culottes bouffantes dites bragoù-braz, elles ont été abandonnées dès le début du XXe siècle. Le kilt est un habit traditionnel écossais.

Quel est le jour de la fête nationale bretonne ?

La bonne réponse : Le 19 mai

Le jour de la fête nationale bretonne correspond à la Saint-Yves ou à la Saint-Erwan (en breton), le 19 mai. Cette fête est populaire par toutes les manifestations culturelles qui sont organisées dans le territoire de Bretagne.

Comment appelle-t-on une soirée traditionnelle en Bretagne?

La bonne réponse : Un fest-noz

Autrefois, la finalité des danses durant ces bals ou soirées était de tasser la terre avec des sabots de bois afin de réaliser un sol de terre battue pour une maison, d’où la présence de figures de danse incluant des battements de pied.

Comment s’appellent les écoles associatives et laïques où l’enseignement est dispensé en langue bretonne ?

La bonne réponse : Les écoles Diwan

Les écoles Diwan scolarisent 3 076 élèves (chiffres de la rentrée 2008), de la maternelle jusqu’au baccalauréat. La première école Diwan a été créée en 1977 dans le Finistère, à l’initiative de René L’Hostis.

Et enfin, comment dit-on « aurevoir » en breton ?

Vous avez répondu : Kenavo

Demat signifie « bonjour » et « noz vat », bonne nuit.

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A l’époque de la lessive à la chaudière.

Posté par francesca7 le 30 août 2013

  

A l’époque de la lessive à la chaudière. dans LAVOIRS DE FRANCE images-7 Trés récemment encore, en ville ou à la campagne, quand, faute de ressources, toutes les deux ou trois semaines seulement, sans savonnage, on n’exécutait pas un simple trempage du linge de tous les jours (vêtements de travail, chemises, tabliers,mouchoirs ou bas de coton), on pratiquait la lessive à la chaudière, qui, par rapport à l’opération précédente, dispensait du recours au cuvier. 
  Elle avait lieu tous les mois, dans une pièce que l’on réaménageait pour l’occasion, ou dans un local approprié, la buanderie, oudans une cour extérieure. 

  »La buandière fourrait directement les nippes dans la « casse » en fonte remplie d’eau de la chaudière. Elle y jetait une poignée de cristaux de soude et allumait le petit foyer jusqu’à ébullition de l’eau. Les fripes trop sales étaient frottées à la brosse en chiendent, sur une longue et haute selle dont les usages répétés avaient poli la planche. Le premier rinçage se faisait dans un baquet d’eau où la laveuse avait dilué quelques gouttes d’un extrait (adoucissant ou eau de Javel). Dans le second et dernier rinçage baignait une boule de « bleu » emmaillotée de mousseline. Les guenilles qui ne méritaient plus d’être ravaudées finissaient en « pénuffes », c’est-à-dire en chaussettes russes dans les sabots.[...] La casse de la chaudière servait également à cuire les pâtées à bestiaux !» Gérard Boutet [Ils étaient de leur village éd. Jean-Cyrille Godefroy, Paris1988].   

La lessiveuse à champignon galvanisée

Elle est  la sou

  L’absence des hommes durant quatre longues années avait amené les femmes à prendre des responsabilités, à entretenir les terres. Lorsque la vie a repris, elles ont accepté moins facilement des tâches pénibles qu’elles exécutaient par routine. 
La lessiveuse à champignon, qui permettait de faire circuler l’eau chaude, a libéré la femme du travail long et fastidieux de coulage de la lessive, puisque le nouvel instrument, plus léger et moins encombrant que le lourd cuvier de bois, remontait automatiquement le  » lessu  » sur le linge et la cendre végétale fut remplacée par du perborate acheté à la pharmacie, puis par le savon et les premiers produits détergents.
Mais les usages évoluent lentement : les lessives, moins abondantes, augmentant en fréquence (bimestrielle, puis mensuelle), rythment encore la vie des femmes qui fréquentent  toujours le lavoir pour y rincer le linge. 

  La lessiveuse fut longtemps considérée comme l’ultime progrès réalisable en fait de lessive domestique. 
  Elle mit du temps à s’implanter, commercialisée vers 1870 et surtout vers 1880, elle atteignit les campagnes vers 1900, son usage,en milieu rural,  se généralisant après la première guerre mondiale. On en trouvera encore en action dans les années 1960, bien après la venue de la boule, apparue, elle, après la seconde guerre mondiale, et de la machine à laver moderne.
  On l’offrait souvent comme cadeau de mariage. La plupart des livres d’enseignement ménager recommandaient encore, dans les années quarante, l’usage de la lessiveuse. 

Le Blanchissage – affiche pédagogique (détail) – éditions Rossignol 

   Elle a pour origine un cuvier à projection permettant une ébullition dite simple, mis au point au début du XIXè siècle par Widmer à la manufacture de Jouy pour les toiles. Le principe de cette méthode consiste à faire refouler la lessive bouillante par la pression de la vapeur que l’ébullition dégage. Cette pression, s’exerçant sur la surface du liquide, la force à s’élever dans un tube et à se déverser en nappe au dessus du linge. 

  En 1837, René Duvoir et Ducoudun perfectionnent le système en séparant le cuvier de la chaudière où se produit l’ébullition, mais toujours pour les laveries industrielles. Dans les années 1860, des fabricants miniaturisent et simplifient les procédés industriels de Duvoir et Ducoudun et proposent la savonneuse à circulation, c’est à dire la lessiveuse à champignon, buanderie domestique ou appareil pour le lessivage par affusion de vapeur, avec foyers au bois ou au charbon.

La lessiveuse en tôle galvanisée est un récipient légèrement conique muni d’un double fond percé de trous et sur lequel est soudé, au centre, un tube injecteur en tôle galvanisée, terminée par un champignon. Un disque grillagé ou un anneau muni de quelques crochets disposés au-dessus du linge, l’empêche de se soulever lors de l’ébullition. 
  L’introduction de la lessiveuse s’accompagne de l’accroissement de l’utilisation du coton, remplaçant la toile de chanvre. Le rythme des lessives devient hebdomadaire. Elle évite aussi de mélanger son linge à celui des autres : dorénavant, on lave son linge sale en famille. 

  La lessiveuse arrive au bon moment. En effet, après la défaite de 1870, la santé publique apparaît comme un des éléments du relèvement de la France. Faire bouillir, c’est désinfecter au moment où Pasteur consacre son œuvre aux maladies infectieuses, et où Koch est à la veille de découvrir le bacille de la tuberculose (1882). 

  On doit d’ailleurs aux lessiveuses l’expression « faire bouillir le linge » parce qu’elles nécessitent l’ébullition de l’eau lessivielle pour la faire monter par le tube injecteur, mais le linge, isolé du fond du récipient, ne « bout » pas. 
  Avec la lessiveuse, il n’est pas nécessaire d’essanger le linge, il suffit de le laisser tremper dans l’eau froide ou tiède. Puis on dispose sur le fond de la lessiveuse le savon en copeaux et les cristaux (dans la proportion de 250 g de savon et 50 g de cristaux pour 10kg de linge sec), ou bien de la lessive préparée et vendue dans le commerce, ou de la cendre de bois enveloppée dans un sac en mousseline serré et solide. 

   On place le double-fond sur lequel on étend d’abord le gros linge, puis le linge plus fin, enfin le linge fin. On verse sur le tout quelque litre d’eau, on ferme hermétiquement et l’on place la lessiveuse sur le feu. Dès que l’eau commence à bouillir et augmente de volume, la lessive s’élève par le tube central et se répand par le champignon sur le linge. 
  Au bout d’une heure et demie à trois heures, celui-ci est blanchi et stérilisé. 

  Sorti de la lessiveuse, le linge est lavé dans un baquet ou à la rivière, avec une planche à laver et un battoir, puis rincé à l’eau tiède et azuré pièce par pièce, dans un baquet où on a fait dissoudre dans l’eau de l’indigo en boule. 

 Documents source : 

- Pour une histoire de la lessive en Nivernais au XIXe siècle Guy Thuillier.Annales. Économies, Sociétés, Civilisations.1969 Vol. 24 N°2 pp.377-390 
- Le savoir faire de nos grands parents : la bue ou la grande lessive - Mémoires vivantes /bulletin18   
- Un siècle de lavage du linge 
- Jours de lessive…Les techniques de lavage 

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La grande lessive d’autrefois

Posté par francesca7 le 30 août 2013

La grande lessive d'autrefois  dans LAVOIRS DE FRANCE telechargement-42

  Le terme « lessive », caractérise à la fois l’action de laver le linge, l’eau de lavage et le linge lui-même (du latin lineus, lin ; le linge désignant au départ la toile de lin) : on fait la lessive au lavoir, dans une buanderie, une laverie, à la main, dans une lessiveuse ou une machine à laver, encore appelée lave-linge. 

De tout temps la lessive fut l’apanage des femmes : laveuses, lavandières, blanchisseuses et repasseuses. Corvée autrefois longue et pénible, malsaine, le lavage du linge s’est transformé en une tâche quotidienne simple, rapide et relativement bon marché, et moins polluante qu’elle ne le fut autrefois, suite aux nombreux progrès technologiques qui se sont opérés au cours du siècle dernier. La lessive est devenue, de nos jours, une opération banale, pratiquée quotidiennement. 
Chaque jour, en France, on estime à 20 millions le nombre de lessives effectuées. 

  La plus ancienne description de lavage est faite par Homère (Odyssée chant V) : Nausicaa et ses compagnes apportent le linge du palais sur le fleuve. 

 A l’origine, la lessive se faisait avec les pieds : on foulait le linge. Le verbe “laver », en hiéroglyphes égyptiens, est représenté par deux pieds dans l’eau. C’est également avec les pieds que les foulons romains détergeaient le suint (matière grasse animale attachée à la laine des moutons).

   Mais la grande affaire de nos proches ancêtres, était la lessive à la cendre que l’on pratiquait dans tous les villages et les petites villes, deux fois l’an, au printemps avant les Rameaux, et à l’automne vers la Toussaint, selon les régions. 
C’était un événement important de la vie communautaire, un acte social qui rassemblait les femmes et donnait lieu à une vraie fête, avec repas, chants et danses qui faisaient oublier la fatigue.      

 Faire la buée [bue, bues, buées, bui(e)s), bugée ou bughée en Poitou-Charente], avec de l’eau portée à ébullition donc, désignait l’ensemble de l’opération, qui, à l’extérieur ou dans une pièce spécialement préparée (chambre à four, fournil, atelier, appentis ou coin de grange), se déroulait sur trois ou quatre jours, voire une semaine, suivant le volume de linge à laver  : une grande buée comptait en moyenne 70 draps, autant de chemises, et des dizaines de torchons et de mouchoirs. 

Les 3 grandes opérations de la buée

 Le tri se pratiquait dans les foyers : d’un côté le linge blanc, et de l’autre, les lainages et le linge fin. Le blanc lui-même étaittrié, car sa place dans le cuvier était conditionnée par sa finesse et son degré de saleté. 

  1) le trempage [échangeage, essangeage, essoinguage ou échange], correspondait au prélavage.
  Dans un baquet, à la maison, ou au lavoir (à la fontaine, au bord de la rivière, du ru, de l’étang ou de la mare), l’opérationconsistait à décrasser à l’eau, sommairement, pour en faire tomber les matières peu adhérentes et solubles (poussières, boues), le linge que l’on avait amassé, voituré en ballots ou brouetté. Ainsi, la crasse était-elle dissoute dans l’eau froide alors que les matières qui la constituaient auraient coagulé dans l’eau bouillante. 
Les saletés ou « sanies » les plus tenaces étaient frottées à la brosse sur une planche à laver striée. 

  2) Le lessivage
 Il s’opérait en 2 temps :


- L’encuvage
 

 Le grand cuvier (cuveau, bugadier ou bougadou dans le Sud-Ouest, biré ou biri en Bourgogne du sud) en bois cerclé de douelles comme un tonneau (il est parfois en terre cuite et s’appelle la ponne – en tôle zinguée au début du xxème siècle), pouvant atteindre 1,20 m à 2 m de diamètre sur un peu plus d’un demi-mètre de hauteur et contenir jusqu’à 400 litres d’eau, était sorti (ou loué) chez le tonnelier (après avoir été rempli d’eau un mois avant pour faire gonfler le bois) et posé sur un trépied (en bois ou en métal).  
   Si le cuvier disposait d’un trou de vidange, au fond, (vide-lessive, pissette, pisserotte, pissoir), on le bouchait avec une poignée de glui (paille de seigle longue et non brisée) ou de paille de blé, qu’on tordait avant de l’introduire en force ; dépassait alors un faisceau d’une dizaine de centimètres qui servait de bouchon filtrant ; le jus de lessive (le lissieu, le lessi) recueilli goutte à goutte tombait sous le trépied dans un bac de récupération, la jalle, (ou jarle) ou tinotte où on le puisait pour le réchauffer en permanence, dans la marmite, jadis accrochée à la crémaillère de la chemnée, ou, plus récemment, sur le fourneau situé à proximité, lequel servait aussi à cuire la nourriture des animaux. Dans bien des maisons, la place étant comptée, la cuisine pouvait avoir été débarrassée de ses meubles et transformée en buanderie.

  On mettait des branchages au fond du cuvier pour maintenir un écart entre le linge et la goulotte et faciliter l’écoulement futur de l’eau. Puis on disposait dans le cuvier, un grand vieux drap (généralement une grosse toile de chanvre), appelé charrier (cendrier ou, encore, flairé), pour envelopper la lessive : il servirait de filtre pour retenir les cendres et ne laisserait passer que le produit lessiviel bouillant, lors du coulage à chaud.  On déposait, après les draps (les linceux), généralement brodés aux initiales de la mariée, le linge de corps et les vêtements (chemises,  bonnets de nuit), puis les vêtements de travail, les blouses (bliauts, biauds ou biaudes), le linge de maison, les nappes et les serviettes, les torchons, jusqu’à ce que le cuvier soit plein ; des lamelles de savon et des racines d’iris (du fenouil ou de la lavande), étaient disposées entre chaque couche pour parfumer le linge. Pour ne pas laisser la lessive s’écouler sans traverser les tissus, les petites pièces étaient placées au fond, avant les plus grosses et tout le linge qu’on avait amassé était tassé au maximum.

Lorsque le linge recouvrait entièrement le charrier, on disposait, sur toute la surface, la charrée, soit dix à quinze centimètres de cendres qu’on avait retirées de la cheminée ou de la cuisinière et tamisées soigneusement, pour en éliminer les morceaux noirs de charbon de bois ; longtemps préparée à l’avance, elles provenaient d’arbres fruitiers, de châtaigniers, de frênes, de charmes, d’ormes, de peupliers ou de sapins : étaient proscrites les cendres de chêne, qui tachent, comme celles de tout bois dur*. Puis on ramenait les coins du charrier sur les cendres. 

« Châtaignier… : (ce) mot évoque une des deux maximes pratiques qui ont régi mon enfance : « ne mange pas la bouche ouverte, et ne jette jamais dans la cendre les épluchures de châtaigne ! » C’est que la cendre, fine mouture, était promise à la lessive. Où vous-a-t-on élevés pour que vous ignoriez qu’une pelure de châtaigne, un brandon de chêne mal carbonisé, peuvent tacher toute une lessive ? » (Colette,Prisons et paradis, p. 110) 

   Si le cuvier avait une bonde, on y enfonçait soit une cannelle reliée à une gouttière (ou coulotte), soit un drain en bois de sureau ou un tuyau, qu’on inclinait vers la casse de la chaudière (ou cassin – en fonte à la fin du XIXème siècle), contenant l’eau en train de chauffer à laquelle le jus de lessive, ainsi canalisé, se mêlerait directement. 

 - Le coulage ( ou échaudage ou ”bugade”) 
Pour que la bue fût bonne, la première coulée se faisait avec de l’eau chaude (surtout pas bouillante pour ne pas cuire la saleté) ; puis on faisait, lentement, couler l’eau (une soixantaine de litres environ), de plus en plus chaude, puis bouillante sur la charrée. La solution alcaline qui résultait de la macération des cendres végétales dans l’eau agissait comme lessive. 
Parfois, on y ajoutait des orties en décoction qui forçaient plus encore le blanchissage. 

  Le charrier finissait par être complètement recouvert et l’eau nettoyait lentement le linge qu’elle traversait ; puis, par la goulotte, elle retournait à la casse où elle chauffait de nouveau ; on la puisait (ou la « puchait »)  à l’aide du coule-lessive, (puisard ou puisette, sorte de godet ou de louche, en cuivre parfois, pourvu d’un long manche), puis on la réchauffait jusqu’à ébullition et reversait, toujours avec la puisette, au sommet du cuvier sur le charrier. 

On recommençait l’opération de transvasement pendant des heures, jusqu’à ce que la maîtresse de maison estimât que le linge devait être propre. Il était alors retiré brûlant du cuvier avec une pince en bois à longues branches ou un bâton fourchu et mis à égoutter sur des tréteaux.  

  On ne prétendait pas, en procédant ainsi, avoir éliminé la saleté ; mais, répandue sur l’ensemble du linge elle était rendue soluble par les cendres, et plus vite éliminée dans l’eau de la rivière. 

  Si l’ouvrage n’était pas achevé quand tombait le soir, la laveuse, pour conserver la chaleur et retenir dans le linge la vapeur active, couvrait le cuvier avec des sacs à grains, ou avec un couvercle fabriqué en paille de seigle et en noisetier, appelé le fleuriot, ou une grosse couverture. Après avoir macéré toute la nuit, le linge était dépoté le lendemain. 

Les cendres lessivées étaient récupérées au jardin (mélange de carbonate de potassium et de chlorure de potassium, la potasse est utilisée comme engrais et le bicarbonate de potassium est aussi un fongicide ["le terme potasse provient du néerlandais « potas » ou de l'anglais "pot ash" littéralement «cendre de pot»] wikipedia.

  3) Le rinçage et le battage du linge sur les bords de la rivière ou au lavoir 

L’opération du « retirage » (le troisième jour de la bue en général) était le fruit d’un effort harassant qui durait toute une journée : les lavandières transportaient le  » butin  » mouillé soit sur une brouette, dans des sacs de grosse toile ou des paniers d’osier, soit dans une hotte portée à dos. 

Les laveuses procédaient alors au dégorgeage à l’eau courante, à l’aide d’un battoir en charme ou en châtaignier, ou mieux, à l’aide d’une brosse de chiendent, le “chient”, au rinçage, agenouillées dans leur boîte à laver (ou carrosse ou cabasson – un coffre en bois de sapin) garnie de chiffons ou de coussins de paille, qui servaient de protection, munie d’une planche ou non.. Elles tendaient le linge à bout de bras, le laissaient flotter dans l’eau froide, le frottaient et le pressaient sur la selle avec la brosse, le rinçaient en le tordant et en le frappant avec le battoir pour le débarrasser de l’eau de lessive. 
 Elles pouvaient aussi travailler debout, la selle posée sur des tréteaux. [cf les accessoires des laveuses]

 L’azurage : on plongeait dans l’eau de chaque baquet de rinçage un sac de bleu contenant une poudre bleue provenant de l’indigotier ou de l’outremer, pour rendre le linge encore plus blanc. 

images-61 dans LAVOIRS DE FRANCE Le blanchissage : tout aussi éreintant que la précédente, l’opération consistait à étendre le linge au soleil, en plein champ, et à lui faire subir une série de manipulations pouvant durer  2 à 3 jours. Conformément aux préceptes de Diderot et d’Alembert, le linge était étendu à plat sur un pré, arrosé à plusieurs reprises avec un arrosoir de jardinier et retourné deux ou trois fois sens dessus dessous. Pendant trois jours, le soleil et l’eau achevaient « de lui donner un lustre et un blanc très parfait ».

 Le séchage  
– couvert : le linge était mis à sécher au grenier, aéré par des lucarnes, en mauvaise saison. 
– à air chaud, devant le poêle ou la cheminée. 
– en plein air, directement étendu sur l’herbe (ce qui présente l’avantage du blanchiment) pour les grandes pièces telles que les draps ou étendu sur des cordes, en plein vent, fixé par des pinces à linge qui n’étaient, avant les pinces à ressort, que de simples fourches de bois taillé ; et si la corde fléchissait, on la relevait à l’aide de perches en bois fourchues.  

L’expression « pendre le linge », utilisée autrefois, a été supplantée par celle, plus logique, « d’étendre le linge » et le terme « étendoir », remplacé par « séchoir », bien que ce dernier désigne plus souvent un système mécanisé de séchage (par une source artificielle de chaleur et/ou d’aération). 

Cette méthode de lavage, plus ou moins perfectionnée au cours du temps, fut pratiquée jusqu’après la première guerre mondiale : le linge sale passant ainsi, en plusieurs jours, de l’enfer (passage dans le cuvier) au purgatoire (séance de battoir au lavoir ou à la rivière), puis au paradis (rinçage, séchage, repassage et blanchiment). 

 Documents source : 

- Pour une histoire de la lessive en Nivernais au XIXe siècle Guy Thuillier. Annales. Économies, Sociétés, Civilisations.1969 Vol. 24 N°2 pp.377-390 
- Le savoir faire de nos grands parents : la bue ou la grande lessive - Mémoires vivantes /bulletin18   
- Un siècle de lavage du linge 
- Jours de lessive…Les techniques de lavage 
- Histoire de la machine à laver française, musée du lave linge
- La bugée, bughée, buée ou lessive à la cendre 

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Un bateau-lavoir et des lavoirs à Troyes

Posté par francesca7 le 30 août 2013


Les collectionneurs de cartes postales anciennes permettent de retrouver les images d’un bateau lavoir à Troyes ; il était  » ancré  » près de l’ancien abattoir, aujourd’hui rasé, vers le Cours Jacquin, c’est-à-dire dans le quartier populaire de la ville : le  » Quartier bas « . 

Ce lavoir était double, avec un bâtiment habitation pour la propriétaire et il comportait également un bureau et une buanderie. Un second bâtiment, le lavoir proprement dit, disposait d’un séchoir dans la partie supérieure. 
( A noter : on peut voir un tel séchoir, à claire-voie, dans l’ancien lavoir qui se trouve dans le jardin du Musée d’Art moderne à Troyes ; de même dans un lavoir de Channes). Construit en 1896, le lavoir disparaît en mai 1932 après un double naufrage, dû à l’usure des coques en bois. En novembre 1932, il est remplacé par un lavoir « en dur » sur des terrains de la  » Cité des Amis », qui se trouvaient proches de l’ancien bateau-lavoir. Mais déjà, se présentaient sur le marché les machines à laver qui allaient rapidement en faire un dispositif périmé. 

Pourtant la municipalité construira d’autres lavoirs en 1935 et 1936, et même en 1937, elle apportera des améliorations au lavoir de la Basse-Moline. Pourquoi donc n’a-t-on pas conservé l’un de ces lavoirs à Troyes ? 

Pour ma part je n’ai pu trouver que quelques petits lavoirs privés à Troyes. Sans compter, bien sûr, l’ancien lavoir du Musée d’Art moderne, au fond du jardin à la française. 

Il  » ajoute une touche romantique  » dit un article paru dans la presse locale.

Voir : Le Musée Levy, un lavoir transformé

 Un bateau-lavoir et des lavoirs à Troyes dans LAVOIRS DE FRANCE troyes-300x226

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Inauguration du lavoir de Droupt-Saint-Basle

Posté par francesca7 le 30 août 2013

 

 

VENEZ ME REJOINDRE SUR LE FORUM : http://devantsoi.forumgratuit.org/

Article non signé, paru dans l’Est-Éclair du 13 octobre 2002 

Samedi 5 octobre la population était invitée à l’inauguration de la rue de l’èpinay et du lavoir. Dès 11h, M. Guyot, maire, et le conseil municipal accueillaient MM. Adnot, sénateur et président du conseil général, Juillet président du CTNVS, Neeser président de la caisse locale du crédit agricole, Thèvenot ancien maire, Billières receveur municipal, Cartault président des Amis des clochers de l’Aube, Peuchot et Delemontey auteurs d’ouvrages sur les lavoirs, Mme Deterre institutrice, avec les enfants de la maternelle. 

Après avoir coupé le ruban symbolique de la rue de l’èpinay et, après avoir parcouru cette artère, tout le monde se rendit au lavoir du Perthuis pour admirer la réhabilitation de cet édifice. Là, une surprise attendait les visiteurs : cinq lavandières avaient décidé de remonter le temps. à genou dans leur  » triolo  » et armées de leur brosse en chiendent et de leur battoir, elles ont refait les gestes qu’avaient leurs mères et grand-mères lorsqu’elles faisaient la lessive. Ceci à la grande joie des personnes présentes qui ne ménagèrent pas leurs applaudissements. 

Une réception s’ensuivait. […] Le maire donna quelques précisions sur le coût des travaux. […]Il rappela que deux lavoirs avaient été édifiés en 1894. Malheureusement, et c’est très regrettable, celui de Villiers a complètement disparu sans que rien ne soit fait pour le sauvegarder. Restait celui du Perthuis qui commençait à subir les aléas du temps. C’est alors que le conseil municipal décida sa restauration. Celle-ci fut confiée à l’entreprise Marcel Pierrères qui s’acquitta de sa tâche avec beaucoup de compétence et de sérieux, faisant dire à notre maire que cet homme est non seulement un artisan, mais il est doublé d’un artiste. […]Il terminait son allocution en précisant qu’il était bon de conserver le patrimoine, richesse héritée du passé, et surtout ce lavoir qui était un lieu de rencontre et de convivialité, vestige de la mémoire de la commune.

 Inauguration du lavoir de Droupt-Saint-Basle  dans LAVOIRS DE FRANCE drouptsaintbasle-300x221

Le lavoir de Droupt-Saint-Basle

(Droupt-Saint-Basle se trouve sur la D78 à 5 km sud de Méry-sur-Seine)

Où trouver ce lavoir ? En sortant du village en direction de Vallant-Saint-Georges, après la salle des fêtes vous le trouverez sur la gauche. Le lavoir est en mauvais état lorsque je le découvre en 1996 ; voir la première photo. Je passe début octobre 2001 et j’ai un choc : le lavoir n’existe plus, il n’en reste rien, que quelques tuiles cassées au bord de la rivière, et un échafaudage ; j’ai pris une photo ce jour n’osant espérer une reconstruction. C’est pourtant ce qui se fait comme le montre la photo prise en novembre. Voici une commune qui mérite des compliments, car elle se préoccupe de conserver son patrimoine. 

(après travaux de restauration j’ai constaté que le lavoir est terminé, la restauration est magnifique, la commune a même refait le plancher mobile, tout neuf, avec un mécanisme, engrenages, chaînes pour remonter le plancher.La commune mérite des félicitations. )

Le 16 décembre,  le lavoir magnifiquement restauré. Le plancher mobile a été reconstruit à neuf ; un nouveau mécanisme avec engrenages et chaînes a été mis en place ! Voici une commune qui se préoccupe de conserver son patrimoine et qui mérite donc des compliments. 

 

 

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Sous le soleil de Menton… Au Pays du Citron.

Posté par francesca7 le 29 août 2013


Avec une réputation déjà mondiale grâce à la fête du citron, le citron de Menton va bientôt faire partie du cercle restreint des citrons sous IGP. L’obtention de ce label confirmera l’exceptionnelle qualité gustative du Citron de Menton. Sur ce site vous découvrirez son histoire, ses producteurs et ceux qui le défendent. Comme l’association : http://www.lecitrondementon.fr/

Un peu d’historique……

Sous le soleil de Menton… Au Pays du Citron. dans FLORE FRANCAISE citron_menton-300x200Auparavant la vie Mentonnaise essentiellement agricole est du type médiéval : céréales, vignes et figuiers composent le paysage de Puypin. A la faveur de 2 accords avec les Comtes de Provence les importations en franchise de blé provençal peuvent se faire.

L’économie locale se modifie. Les Mentonnais intensifient la culture des oliviers et les premiers moulins à huile apparaissent en 1341. Un siècle et demi plus tard un accord avec la Provence, devenue Française, permet d’importer, en totalité, le blé du Var. La traditionnelle économie médiévale est abandonnée, Menton voit ses versants se peupler d’oliviers et timidement apparaissent les premiers agrumes. Dans un texte de 1471 il est fait mention d’une « terre complantée de soixante sept arbres sitronariorum ». On retrouve la trace de la première exportation en 1495 sous la forme de deux écus d’or remis à Jérôme GRIMALDI en paiement de deux charges de « pommes d’oranges » envoyées au Duc d’Orléans.

Le véritable essor de l’agrumiculture apparaît réellement deux siècles plus tard avec les textes réglementant la culture du citron.

Les Princes de Monaco promulguent plusieurs textes fondamentaux. En 1671 le Prince Louis 1er institua le « Magistrat des Citrons ». En 1683, une ordonnance règle la culture et la vente des Citrons. En 1693, institution des anneaux de calibrage des fruits. En 1701, ordonnance créant le « magistrat de santé » qui a pour mission de veiller à l’état sanitaire des exportations de fruits ; en 1733, réglementation du traitement des citrons destinés à l’exportation.

L’âge d’or du Citron dura environ un siècle entre 1740 et 1840. Le commerce est très florissant et essentiellement axé sur l’exportation. Pratiquée le plus souvent dans des jardins de petite superficie, les rendements à l’hectare sont de l’ordre de 30.000 citrons avec des pointes à 35.000.

Une fois cueillis, les citrons étaient apportés dans de grandes salles près du littoral où ils reposaient un certain temps avant d’être triés et calibrés. Ensuite ils étaient enveloppés dans du papier de soie fabriqué à Gênes. Le calibrage s’effectuait avec des spetzins (anneaux). Une réglementation très stricte avait été édictée en 1693 par ordonnance souveraine du Prince de Monaco.  Puis les citrons étaient mis en caisses, les contenances variaient en fonction de la destination. Au XIXème siècle il existait trois sortes de caisses : les « lyonnaises » contenant 500 citrons, les « flandrines » contenant 400 citrons et les « messinoises » contenant 360 citrons.

Les premières étaient destinées à la France, les secondes à l’Europe du Nord et les troisièmes aux Amériques. Le commerce florissait sur toute l’Europe, et de nombreuses villes reçoivent des citrons de Menton : Hambourg, Amsterdam, Dantzig, Varsovie, Saint PetersBourg. Trois variétés de citronnier sont cultivées sur Menton. Il s’agit des « Bignettes » qui produisent des fruits à peau lisse et fine, très juteux.

Ensuite les « Sériesqués » à peau épaisse et lisse et qui contiennent moins de jus que les Bignettes.

Enfin les « Bullotins » peu courants à Menton. Les fruits sont plus gros, leur peau est très épaisse et raboteuse » et ont peu de jus. Le citronnier « cet arbre si productif, écrit PAPON en 1804, donne 4 à 5 fois dans l’année et peut être davantage ». En effet lorsqu’il est sain et qu’il n’a pas subi les attaques des intempéries il produit toute l’année. Les fleurs du mois de Mai donneront les fruits qui sont appelés « PRIME FIOU » (première fleur) et qui se ramassent d’octobre à février. La récolte de ces citrons se fait en plusieurs fois. Plus on réitère les cueillettes plus on soulage l’arbre et plus on le facilite à pousser. En mars viennent les fruits de « SEGUNDE FIOU » (seconde fleur). Ceux-ci sont plus fragiles et se gardent moins bien aussi pour les exportations lointaines, les marchands optent pour les 1ères fleurs. « Bien choisis et bien encaissés les citrons se gardent jusqu’à 6 mois ».

Enfin la troisième récolte qui se fait en été est appelée « VERDAME ».

Dans un rapport d’expertise sur l’agriculture Mentonnaise en 1810, l’expert Richard estime que les meilleures terres peuvent contenir 120 citronniers par stérée soit 780 arbres à l’arpent. De même l’expert Richard estime que les meilleures terres de citronniers rendent 22000 fruits par stérée, soit 143000 à l’arpent.

 « Au Pays du Citron », c’est une histoire de famille et de passion pour le Citron de Menton. Dans leur boutique-atelier de la rue piétonne, en plein cœur de Menton, Sonia et Fabrice Puech transforment le Citron de Menton en créations gourmandes à partir de recettes ancestrales tenues secrètes. Créateurs du « Limoncello au Citron de Menton », ils régalent également tous les amateurs de zestes ensoleillés avec leur extraordinaire Confiture au Citron de Menton, leur Huile d’Olive au Citron de Menton, leurs Canardises, Babas,Vodkas et autres liqueurs… Au Citron de Menton, bien évidemment !e Citron de Menton… Un délice unique au monde !

Si le Citron de Menton a trouvé sa terre de prédilection à Menton… C’est grâce à un climat d’une douceur exceptionnelle. En retour, ce fruit d’or offre aux gourmets une expérience gustative unique au monde : une pulpe parfumée, un jus généreux, un parfum délicat et surtout… Une peau épaisse et douce que l’on peut également déguster au couteau ! Sans oublier son zeste généreusement concentré en huiles essentielles… de citrons… 

L’histoire du citron est intimement liée à celle de Menton dès le 15ème siècle… Même si à l’époque la culture des citronniers reste modeste et plutôt familiale. C’est au 16èmesiècle que le commerce du Citron de Menton s’organise et que sa culture se développe sous des cieux d’une grande clémence et particulièrement favorables à la prospérité de cet arbre sensible au gel et aux écarts de température. 

La campagne mentonnaise va peu à peu se couvrir d’une véritable « forêt de citronniers » agréable pour les voyageurs et qui va donner au paysage son empreinte. En 1887, Stephen Liégeard, inventeur de l’appellation « Côte d’Azur », décrit, en parlant de Menton « les petits vallons laissant aux brises le soin de secouer sur le passant les capiteux parfums des citronniers » ! Jusqu’à la fin du 19èmesiècle, Menton s’affirme comme le pays des fruits d’or et ses habitants apprennent à vivre sous le règne du Citron.  t de transformer le citron… 

atelier-limoncello-bd_0-199x300 dans Les spécialitésAu 19èmesiècle, Menton possède 4 distilleries qui lui permettent de produire l’essence de citron, de néroli et l’eau de fleur d’oranger nécessaires aux parfumeries grassoises, l’une d’entre elles fournissant même le célèbre parfumeur Jean-Marie Farina. Outre l’huile essentielle, les confitures de citrons et les fruits de table, les citronniers sont également utilisés en ébénisterie où leur bois dur et joliment veiné permet la fabrication de mobilier de marqueterie de grand luxe.

Pourquoi le Citron de Menton est-il si bon ? 

Au fil des siècles, le « citrus limon » acclimaté à Menton est devenu une variété botanique à part entière. Son fruit, particulièrement apprécié des grands chefs et des gourmets, possède un certain nombre de caractéristiques qui lui sont propres : une couleur jaune d’or très vive, une écorce très fournie en huile essentielle, un « albedo » (partie blanche du fruit) épais qui permet de garder beaucoup de jus dans la pulpe, et un parfum doux et frais. 

Un site à votre disposition : http://www.aupaysducitron.fr/citrons-menton-entreprise

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Moutarde de Dijon

Posté par francesca7 le 29 août 2013

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La moutarde de Dijon est une moutarde française historique.

Il s’agit d’une moutarde forte qui existe en plusieurs variétés. Elle est faite à partir de graines de moutarde noire, de vinaigre, de sel et d’acide citrique sans compter de l’eau qui intervient principalement dans le piquant de la moutarde. Elle accompagne toutes les viandes et entre dans la composition de la sauce mayonnaise.

La moutarde noire est une plante herbacée annuelle, velue-hérissée à la base. Elle possède une tige dressée d’environ 1 mètre, à rameaux étalés.

Les feuilles sont toutes pétiolées, les inférieures pennatifides et lyrées (avec un lobe terminal beaucoup plus grand que les autres), glauques, à marge denticulée ou dentée, les supérieures lancéolées, entières ou un peu dentées.

L’inflorescence est une grappe, le fleur est régulière et hermaphrodite.

Le racème porte des fleurs assez grandes, jaunes, de 10-12 mm, à pédicelle court, appliqué contre l’axe, odorante. Les 4 sépales7 sont libres, verts et sur deux verticilles. Les 4 pétales libres font 7-9 mm de longueur sont disposés en croix sur un seul verticille et sont jaunes.

Les étamines sont au nombre de 6 sur deux verticilles, sur l’interne quatre grandes étamines et sur l’externe deux petites étamines, l’ensemble forme ainsi un androcée tétradyname. Les carpelles sont au nombre de deux, secondairement apparaît une fausse cloison que l’on peut appeler réplum.

La floraison s’étale d’avril à octobre.

Le fruit est une silique, appliquée contre l’axe, linéaire, de 1-2,5 cm x 2-3 mm, sessile, glabre, subtétragone, un peu bosselée, à bec grêle de 4 à 5 fois plus court que les valves.

À maturité, les graines sont brun-noirâtre et ont une saveur très piquante. L’origine des qualificatifs noire/blanche dans les termes « moutarde noire/blanche » vient de la couleur de la graine.

Les graines de moutarde utilisées dans la fabrication de la moutarde de Dijon proviennent à 80 pour cent du Canada et des pays de l’Est.

L’appellation « Moutarde de Dijon » n’est pas une appellation d’origine contrôlée, si bien que le terme n’est pas juridiquement protégé.

En 2008, le groupe néerlandais Unilever, qui disposait de plusieurs usines de moutarde en Europe, a décidé de fermer l’usine dijonnaise de fabrication. La « moutarde de Dijon » n’est donc plus, depuis le 15 juillet 2009, fabriquée et conditionnée dans la commune de Dijon, mais sur le site voisin de Chevigny-Saint-Sauveur.

En 1919, Armand Bizouard, descendant d’une longue lignée de fabricants de moutarde depuis François Naigeon, reçu maître-vinaigrier en 1703, dépose la marque Amora au greffe du tribunal de commerce de Dijon. Mais il ne l’utilise pas et cède sa société à Raymond Sachot en 1931.

Entre temps, la marque Amora est déposée aux États-Unis par la société Bloomingdale’s. Lorsque la protection expire en 1934, Raymond Sachot dépose une nouvelle fois la marque et lance la commercialisation des moutardes Amora dans des pots en verre. Il fait ensuite passer la production du stade artisanal au stade industriel. Il reprend en 1939 les sociétés Philbée (pain d’épices), des moutardes Mouillard (Dijon) et Jacquemin (Meursault), pour créer la société SAB (Spécialités Alimentaires Bourguignonnes). À partir des années 50, la société croît, étend sa marque sur les vinaigrettes, ketchups, mayonnaises ou cornichons et devient le leader du secteur des condiments en France. En 1963, SAB, Brochet Frères, Vandamme et Francorusse fusionnent pour créer la Générale Alimentaire.

Amora appartiendra successivement au groupe Rothschild, au milliardaire Jimmy Goldsmith, lorsque celui-ci rachètera la Générale Alimentaire en 1973 pour l’intégrer au sein de la Générale Occidentale, puis au groupe BSN (qui deviendra ensuite Danone).

220px-ImageMoutarde1 dans FLORE FRANCAISEAmora-Maille est une entreprise française spécialisée dans la distribution de condiments appartenant au groupe Unilever. Elle est issue de la fusion des sociétés Maille et Amora.

Entre 2002 et 2008, Unilever a délocalisé la production de vinaigrettes et de ketchup en Turquie et en République tchèque. Puis en 2009, Unilever réorganise ses sites de production : l’usine historique de Dijon et celle d’Appoigny dans l’Yonne sont fermées , et la production de moutarde et de cornichons est transférée sur le site de Chevigny-Saint-Sauveur, unique usine restante du groupe, qui a ainsi vu passer sa production passée de 50 000 tonnes en 2008 à plus de 90 000 tonnes en 2011. Cette réorganisation a entraîné la perte de 144 emplois : 86 des 184 salariés de Dijon et 3 des 77 salariés d’Appoigny ont rejoint l’usine de Chevigny. Cependant, Unilever a rappatrié sa production de vinaigrettes de République tchèque vers le site de Chevigny, avec 32 emplois à la clé.

Le site fabrique aujourd’hui la totalité de la moutarde Amora et Maille vendue en France et dans le monde. Les cornichons vendus sous les marques Amora et Maille, depuis toujours récoltés dans l’Yonne, viennent depuis les années 2000 de Chine ou d’Inde.

 

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Sur le Lac du Der-Chantecoq

Posté par francesca7 le 28 août 2013

 

Sur le Lac du Der-Chantecoq dans LACS DE FRANCE lac-du-der

Le lac se situe en Champagne humide, dans la région du pays du Der, dans le Perthois, à l’emplacement d’une ancienne plaine marécageuse couverte d’une importante forêt de chênes, d’où provient le nom Der (du celte dervos, « chêne »). Au cœur de la région Champagne-Ardenne, à cheval sur les départements de la Marne et de la Haute-Marne, le lac du Der est à10 km de distance de Saint-Dizier et de Montier-en-Der, 20 km de Vitry-le-François, 100 km deReims et 190 km de Paris.

En contrebas des 20,3 km de digues qui entourent le lac se trouvent les villages de Giffaumont-Champaubert (au sud) et Sainte-Marie-du-Lac-Nuisement (au nord). Le lac s’étend aussi sur le territoire des communes d’Arrigny, Larzicourt, Éclaron-Braucourt-Sainte-Livière et Châtillon-sur-Broué. À proximité, s’étendent le bois Sécant, celui des Moines et celui de l’Argentolle ainsi que la forêt domaniale du Der ; on y trouve également les étangs des Landres, du Grand-Coulon et de la Forêt.

Le lac du Der est peu profond puisqu’il atteint au maximum de 18 m de fond, pour une moyenne de quatre à sept mètres1. Malgré la présence de plusieurs presqu’îles : celles de Larzicourt, de la Cornée, de Nemours et de Champaubert, le lac ne possède qu’une seule île, celle de Chantecoq.

Le lac du Der-Chantecoq ou lac-réservoir Marne (souvent abrégé en lac du Der) est un lac du nord-est de la France. Il est situé dans la région Champagne-Ardenne, à la limite des départements de la Marne et de la Haute-Marne.

Construit pour protéger Paris des inondations, le lac du Der-Chantecoq a pour but de renforcer le débit de la Marne en étiage et d’en atténuer l’ampleur des crues. Il doit son nom à la fois au pays du Der, région naturelle où il est implanté, et au village de Chantecoq qui fut détruit avec ceux de Champaubert-aux-Bois et Nuisement-aux-Bois lors de la construction du lac dans les années 1960 et 1970. Sa capacité nominale est de 350 hm3.

Avec une superficie de 48 km2, il est le plus grand lac artificiel d’Europe, en excluant les lacs de barrage. Il est par ailleurs le plus grand lac artificiel de France métropolitaine, toutes catégories confondues.

Le lac est alimenté en eau par deux canaux : un principal, le canal d’amenée Marne, long de11,8 km et par un canal secondaire, celui de la Blaise. Cette eau est ensuite rendue aux rivières par des canaux de restitution, celui de la Marne mesurant 3,5 km.

En hiver et au printemps, pour assurer sa mission de régulation des deux rivières, l’eau est prélevée pour l’étiage alors qu’elle est au plus haut, dans le but de prévenir les crues. Si une crue importante se prépare, un niveau supplémentaire d’eau est puisé dans les deux cours d’eau. Le lac se remplit ainsi peu à peu entre le 1er novembre et le 30 juin. Il est ensuite vidangé entre le 1er juillet et le 31 août : une partie des eaux du lac est restituée à la Marne et à la Blaise pour venir en aide aux rivières qui sont alors à leur niveau d’étiage. Cette action s’appelle le « soutien d’étiage ». Le 1er novembre, le lac est presque vide, il n’y reste que la « tranche morte », volume indispensable à la survie des poissons, et une tranche de réserve pour prolonger la vidange en cas d’étiage important. La partie du lac alors immergée se transforme en d’immenses vasières attirant de nombreux oiseaux, tels les limicoles. Le niveau de l’eau du lac du Der varie donc en fonction des besoins de la Marne et de la Blaise.

Tous les dix ans, il est procédé à une vidange décennale complète qui permet l’examen des ouvrages immergés. Lors de cette vidange, les deux bassins nautiques, séparés par des digues du réservoir principal, sont conservés au niveau maximum atteint l’année précédant l’opération, et ce afin de disposer d’une réserve d’eau utilisable en cas de besoin. La dernière vidange décennale a eu lieu en 2003.

La gestion du niveau du réservoir, des retenues ou des lâchers d’eau de la Marne et de la Blaise incombent à Grands lacs de Seine, organisme public interdépartemental chargé de protéger la Seine de crues telles qu’en 1910.

Suite aux importantes crues de la Seine à Paris en 1910 et 1924, l’État décida de désengorger le fleuve et ses affluents. Ainsi, en 1938, fut construit un premier lac-réservoir à Champaubert-aux-Bois de 450 ha, sur la Blaise. Cette partie du lac est aujourd’hui appelée le Vieux Der. Entre 1952 et 1974, l’Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine (IIBRBS) qui gère aujourd’hui le lac, projeta puis mit en place la création d’un immense lac-réservoir. Le projet fut fortement contesté par les habitants du pays du Der. En effet, pour la réalisation du plan d’eau, il fallut détruire des hectares de forêt, des fermes, des étangs et trois villages : Chantecoq, Champaubert-aux-Bois et Nuisement-aux-Bois.

Construit depuis 1967, le lac du Der-Chantecoq est inauguré le 3 janvier 1974 par le ministre de l’équipement de l’époque, Robert Galley. De nos jours, il ne reste des trois communes englouties que l’église de Champaubert, aujourd’hui sur la presqu’île de Champaubert. La mairie-école, l’église et son cimetière, la maison du forgeron ainsi qu’un pigeonnier de Nuisement-aux-Bois, ont, quant à eux, été reconstruits au musée du pays du Der à Sainte-Marie-du-Lac-Nuisement.

220px-Chantecoq-der dans LACS DE FRANCELe lac du Der est classé zone spéciale de conservation par le réseau Natura 2000 depuis septembre 1986 sur une superficie de 6 536 ha, notamment pour son importance ornithologique majeure, puisqu’il est un lieu de reproduction, d’hivernage ou une étape dans la migration de nombreux oiseaux. On y dénombre plus de 200 espèces, dont certaines sont protégées.

Il est surtout connu pour les nombreuses grues cendrées (jusqu’à 70 000 ou 80 000) qui y font escale, chaque année, au cours du mois de novembre. Près de la moitié des 230 000 grues qui traversent la France feraient étape sur le lac. De plus, 45 espèces de libellules, 40 mammifères et 20 amphibiens vivent aux abords du lac. On y trouve également plus de 200 espèces de végétaux. Le Conservatoire botanique national du bassin parisien a introduit à titre expérimentale sur les rives du lac en février 2010 une population de Sisymbre couché (Sisymbrium supinum).

Le grèbe huppé , le héron cendré , le faucon crécerelle , la sterne pierregarin , l’oie cendrée , le pygargue à queue blanche, la grande aigrette et la grue cendrée  sont les principaux oiseaux qui peuplent le lac. On y trouve également plusieurs espèces d’aigrettes,   de bécasseaux,canards, chevaliers, cigognes, courlis, cygnes, faucons, foulque, fuligules, goélands, grèbes, hérons, mouettes, oies, plongeons, etc. Des observatoires ont été construits sur les sites de Chantecoq et Champaubert, ainsi qu’aux abords des étangs voisins, pour faciliter l’observation de cette riche avifaune.

De nombreux poissons vivent dans les eaux du Der. On y recense quinze espèces de poissons blancs, parmi lesquelles le gardon et la tanche, et neuf de poissons carnassiers, tels le brochet, le sandre ou encore la perche. C’est la pêche à la carpe, qu’elle soit miroir, commune ou bien cuir, qui donne au lac une renommée européenne. Le lac accueille également d’autres espèces animales tels le castor d’Europe (Castor fiber) ou le cuivré des marais (Lycaena dispar).

 

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