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La Furieuse par Salins les Bains

Posté par francesca7 le 31 juillet 2013

La Furieuse est une rivière très abondante, comme la plupart des cours d’eau du bassin du Doubs. Son débit a été observé durant une période de 27 ans (1981-2007), à Salins-les-Bains, localité assez proche de son confluent avec la Loue. Le bassin versant de la rivière y est de 43 km2 soit plus ou moins 80 % de sa totalité.

Le module de la rivière à Salins-les-Bains est de 1,6 m3/s.

La Furieuse par Salins les Bains dans COURS d'EAU-RIVIERES de France telechargement-1

La Furieuse présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées, comme bien souvent dans l’est de la France. Les hautes eaux se déroulent en automne et en hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 2,14 et 2,56 m3/s, de novembre à mars inclus (avec un maximum en décembre). Dès fin mars, le débit diminue doucement jusqu’aux basses eaux d’été qui ont lieu de juillet à septembre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu’à 0,374 m3 au mois d’août. Mais les fluctuations de débit sont bien plus prononcées sur de plus courtes périodes et selon les années.

À l’étiage, le VCN peut chuter jusque 0,043 m3, en cas de période quinquennale sèche, soit 43 litres par seconde, ce qui est assez sévère, le cours d’eau étant alors réduit à quelques filets d’eau.

Les crues peuvent être très importantes compte tenu de la petite taille du bassin versant de la rivière et de son débit moyen. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 25 et 30 m3/s. Le QIX 10 est de 33 m3/s, le QIX 20 de 37 m3 et le QIX 50 de 41 m3.

Le débit instantané maximal enregistré à Salins-les-Bains durant cette période de 27 ans, a été de 37,1 m3/s le 25 octobre 1999, tandis que la valeur journalière maximale était de 30,4 m3/s le 20 février 1999. En comparant la première de ces valeurs avec l’échelle des QIX de la rivière, il apparait que cette crue était d’ordre vicennal, et donc destinée à se reproduire en moyenne tous les 20 ans.

La lame d’eau écoulée dans le bassin versant de la Furieuse est de 1 175 millimètres annuellement, ce qui est trois à quatre fois plus important que la moyenne d’ensemble de la France tous bassins confondus, et nettement plus élevé que deux fois la moyenne du bassin de la Saône (501 millimètres à Lyon). Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière atteint 37,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

La Furieuse traverse ou longe sept communes. Six d’entre elles sont situées dans le canton de Salins-les-Bains, dans le Jura, à savoir, de l’amont vers l’aval : Pont-d’Héry (source) , Chaux-Champagny, Bracon, Salins-les-Bains, Marnoz et la Chapelle-sur-Furieuse.

La Furieuse rejoint la Loue à Rennes-sur-Loue dans le canton de Quingey, dans le Doubs.

D’une longueur de 18,7 kilomètres1, la Furieuse naît sur le territoire de Pont-d’Héry, petite localité située dans une région très boisée et abondamment arrosée (forêt des Moidons), près du lieu dit Scier, à la source de Faux Perrier, à l’altitude 591 mètres. Dans la partie haute, sur la commune de Pont-d’Héry, elle s’appelle aussi, pour Géoportail, le ruisseau de Pré d’Héry.

Son cours a une orientation générale allant depuis le sud-sud-est vers le nord-nord-ouest. Elle se jette dans la Loue à Rennes-sur-Loue, à l’altitude 247 mètres, près du lieu-dit Pont Roz, après le croisement de la Route nationale 253.

 

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SALINS LES BAINS EN JURA

Posté par francesca7 le 31 juillet 2013

SALINS LES BAINS EN JURA dans Jura telechargement

Salins-les-Bains est une commune française du département du Jura (39) et de la région Franche-Comté dont les salines, première destination touristique payante du Jura, sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis le 27 juin 2009. J’y ai passé toute mon enfance, mon père étant originaire de cette ville chère à mon coeur !

Petite visite en vidéo : Image de prévisualisation YouTube

Salins-les-Bains est une petite ville d’un peu moins de 3000 habitants située dans le Revermont jurassien, au bord de la Furieuse, petit affluent de la Loue, dans un étranglement de la vallée dominée par des escarpements qui ont été fortifiés pour la défense de la cité.

La ville doit son nom aux salines connues dès l’Antiquité romaine et pendant de nombreux siècles l’exploitation du sel gemme fera la richesse de la ville qui constituera au Moyen Âge un fief important de la Maison de Chalon-Arlay, branche cadette des comtes de Bourgogne, et une source de revenu pour plusieurs abbayes comtoises (histoire du sel du Jura). Riche et active (la première imprimerie de Franche-Comté est installée en 1486), la ville sera plusieurs fois assiégée et endommagée par les guerres, par exemple lors du conflit entre le duc Charles le Téméraire et le roi Louis XI à la fin du xve siècle ou pendant la Guerre de dix ans et en encore en 1674 lors de la conquête de la Franche-Comté.

Les salines déclinent à la fin du xviiie siècle où une vaste réalisation industrielle associe Salins à Arc-et-Senans (elles seront cependant exploitées jusqu’en 1962) ; la prospérité de la ville se termine d’autant que l’incendie terrible de 1825 entraine une forte émigration de la population. Au milieu du xixe siècle la ville cherche un nouveau souffle avec l’installation de faïenceries en 1857 et se transforme en station thermale (les thermes de Salins-les-Bains sont créés en 1855 et 1858) sans réussir à atteindre une notoriété nationale même si en 1926, la cité adopte le nom de « Salins-les-Bains ».

Salins-les-Bains est une ville située au cœur de la vallée de la Furieuse (affluent de la Loue). Il s’agit de la seule vallée ouverte de Franche-Comté. Celle-ci est dominée par deux ensembles fortifiés, le fort Saint-André et le fort Belin, ainsi que par le mont Poupet au nord, qui culmine à 851 m d’altitude. Associée à Arbois et Poligny, elle forme le pays du Revermont.

Salins-les-Bains jouit d’une situation géographique exceptionnelle, à équidistance de toute les grandes villes de la région : Dole (34 km), Besançon (35 km),Pontarlier (37 km) et Lons-le-Saunier (40 km).

Salins-les-Bains est située sur un affleurement de marnes à sel gemme du Keuper inférieur et moyen, creusé par la Furieuse. Les hauteurs de Salins-les-Bains sont composées de marnes et de calcaires du Keuper supérieur, du Lias et du Bajocien. Les marnes à sel forment le soubassement de la vallée sur plus de 100 m de profondeur. Si le sel des couches supérieures est épuisé, la réserve paraît cependant « inépuisable ». En surface, ce sel est dissout par les eaux d’infiltration. La ville se situe à l’entrée d’une reculée qui ne correspond pas exactement aux critères de la reculée. En effet, elle ne coupe pas toujours les terrains horizontaux et ses pentes sont rarement abruptes.

Histoire de Salins les Bains

Aujourd’hui ville d’eau, l’économie de Salins a été basée pendant plusieurs siècles sur l’exploitation du sel. Les premières traces d’extraction sont ainsi datées du ve siècle. La cité a également été un grand centre de production viticole avant la crise du phylloxéra.

La première trace de présence humaine dans la vallée de la Furieuse et sur ses monts remonte au Néolithique. Celle-ci serait due à la présence de sources d’eau salée en surface. Elles furent découvertes par des bergers venant faire paître leur troupeau. Ainsi les premières communautés villageoises se sédentarisèrent près de ces sources saumâtre leur permettant de conserver plus longtemps leurs aliments périssables.

Salins a une grande importance dès l’Antiquité. Elle est site princier et un des plus grands centres religieux de Gaule sous les Celtes, puis oppidum sous les Romains. Au delà de cette première installation, il est fait référence à une théorie historique prônant la présence d’une cité religieuse celte au dessus de la ville actuelle, sur le mont Château. Cette cité dominant la vallée, d’envergure continentale pourrait être la célèbre Alésia. Selon Pierre Jeandot, c’est en ces lieux que se serait tenue la bataille d’Alésia qui mit fin à la guerre des Gaules. L’Association Scientifique et Historique du Pays de Salins milite pour défendre cette thèse. Cette hypothèse n’est toutefois pas validée par les recherches récentes, puisque les historiens et les archéologues s’accordent sur le site d’Alise-Sainte-Reine, en Bourgogne.

L’urbanisation et la viabilisation du territoire gaulois prônée par le Romain incite ces derniers à établir leur ville dans des lieux stratégiques en particulier aux abords des limites de l’Empire. Il en est question en Séquanie, où se situe Salins puisque cette région est en contact direct avec les populations et les tribus dites barbares d’Europe de l’Est et du Nord. Comme dans l’ensemble de l’Empire, les populations indigènes et romaines se mélangent. On parle alors des gallo-romains. La cité du sel n’y fait pas exception. Les Romains choisissent d’établir une cité au fond de la vallée de la Furieuse en continuité des installations celtes pour deux principales raisons :

  • c’est ici que passe la voix principale reliant l’ouest de l’Empire à ses frontières Nord. Le but est d’assurer une défense optimum par un déplacement facilité et sécurisé des troupes impériales. La route dominée par trois monts (Poupet, Belin, Chateau) surplombant la région et la route permettra de surveiller les potentiels invasions et de mettre à l’abri les légions.
  • la présence de sel, denrée déjà très recherchée pour la conservation des aliments, incite les romains à exploiter les sources d’eaux salées. La trace de cette première industrie date de l’époque Gallo-romaine.

Au Moyen Âge, le sel contribue à faire de la ville la deuxième cité de Franche-Comté avec plus de 8 000 habitants. Elle comprend alors 17 chapitres religieux, plus de 25 tours d’enceinte et fait figure de grand centre culturel, notamment du livre. Deux salines existent en 1115 : la petite saline, avec le « puits à Muire », et la grande saline, dite « grande saunerie », avec le « puits d’Amont ».

Sous la Révolution, malgré ses souhaits, Salins-les-Bains n’est pas choisie pour être chef-lieu du nouveau département du Jura. Elle devient chef-lieu de district de 1790 à 1795.

En 1825, un terrible incendie frappe la ville. Le bilan est catastrophique, la ville est quasiment détruite. Salins ne sera plus la même : une partie de la grande saline est en effet détruite.

Sous le Second Empire, Salins connaît un certain renouveau. On cherche à faire d’elle une élégante station thermale sous l’impulsion de Grimaldi, un homme d’affaires, qui a racheté la concession royale d’exploitation des salines en 1843. Les premiers thermes sont construits en 1854 sur l’emplacement de la petite saline (« puits à Muire »).

En 1926, la cité adopte ainsi le nom de « Salins-les-Bains ». Mais cette nouvelle vocation ne parvient guère à atténuer le coup final asséné par la fermeture des salines en 1962. En 1995, elle est suivie par celle des faïenceries.

En mai 2005, le décret no 2005–624 acte la fermeture du tribunal de commerce. C’est également une grande page de l’histoire de la ville qui se tourne, puisqu’elle abritait un présidial très influent, qui avait des compétences sur les bailliages de Salins, Quingey, Arbois, Poligny et Pontarlier. En 1785, 24 avocats étaient ainsi inscrits au barreau de Salins.

Depuis 2001, la municipalité voit l’avenir économique de la cité dépendre de trois axes : le tourisme, le thermalisme et le pôle santé. Ainsi, l’ouverture de la première tranche du musée du sel au printemps 2009 est destinée à augmenter la fréquentation du site des salines. En juin 2009, la cité obtient le label des « villes et pays d’art et d’histoire » (dans le cadre du « pays du Revermont », avec Arbois et Poligny) et, le 27 juin 2009, le comité du patrimoine mondial, réuni à Séville, a validé la candidature de la grande saline de Salins-les-Bains pour son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. La construction d’un nouveau centre thermal, plus grand et plus moderne, est envisagée.

Le thermalisme à Salins les Bains

Les thermes de Salins-les-Bains accueillent des curistes depuis le xixe siècle. Ils sont agréés pour trois orientations médicales : la rhumatologie, la gynécologie et les troubles du développement de l’enfant. Les eaux naturellement salées et riches en oligoéléments sont également accessibles sans prescription médicale.

L’actuel établissement thermal, situé place des Alliés, ayant atteint son taux de fréquentation maximal, des nouveaux thermes vont être construits place Barbarine. Les travaux devraient débuter en 2013 pour une ouverture prévue en 2015.

Les salines à Salins

Depuis le néolithique, les hommes ont puisé la saumure des entrailles de la ville pour en extraire le sel, pendant longtemps condiment cher et surtaxé, notamment par la gabelle. A partir de 1773, une partie de la saumure est acheminée jusqu’à la saline d’Arc-et-Senans, édifiée par Claude-Nicolas Ledoux à une vingtaine de kilomètres de Salins, au moyen d’une canalisation appelée un « saumoduc ».

En juin 2009, les salines de Salins-les-Bains ont été inscrites au patrimoine mondial par l’Unesco en extension de la saline royale d’Arc-et-Senans, devenant ainsi le premier ensemble industriel français à rejoindre cette liste prestigieuse.

  • Des galeries monumentales

Les galeries souterraines illustrent le travail gigantesque qu’ont réalisé les hommes pour construire cet ensemble. Ces galeries relient deux puits munis d’un système de pompage (qui sont toujours en état de fonctionnement) puisant la saumure à quelque 250 mètres de profondeur.

  • La salle des poêles

C’est une immense pièce où l’on chauffait la saumure jusqu’à évaporation. Lieu unique en France pour fabriquer le sel ignigène. Après cette opération, les sauniers recueillaient le sel avec des râbles.

Les salines de Salins-les-Bains font partie du réseau des musées des techniques et cultures comtoises.

Salins et son Patrimoine religieux

  • Collégiale Saint-Anatoile
  • Chapelle Notre-Dame-Libératrice, terminée le 23 juin 1662, a été intégrée dans l’hôtel de ville construit de 1718 à 1739. Son dôme a été rénové en 2007
  • Église Saint-Maurice
  • Ancienne église Notre-Dame : L’église était une des quatre églises paroissiales de Salins. Elle a été reconstruite en 1703 et 1709 à l’emplacement de l’ancienne église romane dony on a conservé le clocher. L’incendie de 1825 a fait de nombreux dégâts à l’intérieur mais a laissé intact l’important hôtel baroque. L’église a été désaffectée en 1975.
  • salins-les-bains_-_eglise_saint-maurice_-_heuze_02-223x300 dans JuraCouvent des Clarisses : le couvent est proche de l’église des Jésuites, au début de la rue des Clarisses qui monte à l’église Saint-Anatoile. Les Clarisses s’étaient installées à Salins à la fin de la guerre de Dix Ans. Elles ont acheté un hôtel en 1658 sur le terrain duquel elles ont construit leur chapelle. Le nombre de Clarisses ayant augmenté, elle décidèrent de reconstruire un couvent plus important. La première pierre de ce nouveau couvent a été posée en 1713.
    À la Révolution le couvent fut saisi et vendu comme bien national en 1796.
    Le bâtiment devient une caserne d’infanterie au xixe siècle. Le bâtiment a été endommagé par l’incendie de 1825.
  • Couvent des Carmélites. Les Carmélites ont occupé entre 1627 et 1793 l’ancienne maison forte construite par les Chalon au no 79 de la rue de la République.
  • Maison et église des Jésuites : Les Jésuites se sont installés à Salins en 1623 à l’emplacement de l’ancien hospice de la Charité. L’église a été construite en 1701, en même temps que l’ensemble des bâtiments la Maison des jésuites avec un noviciat important. Les Jésuites durent quitter les lieux quand leur ordre fut banni de France par Louis XV.
    Les bâtiments sont cédés en 1767 aux Oratoriens. Ils y installèrent un collège en remplacement de celui qu’ils avaient à Salins depuis 1642. À la Révolution les biens des ordres religieux sont saisis. L’église est désaffectée.
    En 1835, on installe dans les locaux la première école normale du Jura. L’église est divisée en deux, en 1855, par construction d’un plancher intermédiaire à mi-hauteur pour permettre d’installer la bibliothèque municipale au rez-de-chaussée. La première bibliothèque publique avait été créée en 1593 par les pères Capucins qui la gardèrent jusqu’à la Révolution.
  • Couvent des Visitandines. Le couvent des Visitandines a été construit à la même époque que celui des Clarisses.
  • Hôtel de ville
  • Ancienne maison forte des Chalon-Arlay
  • Hôtel-Dieu avec son apothicairerie du xviie siècle
  • Hôtel de l’Officier Général des Salines, ancien casino, actuellement en reconstruction après un incendie.
  • Thermes de Salins-les-Bains
  • Fontaine Truchot
  • Tour de Flore
  • Casino

Salins et son Patrimoine civil

La Furieuse

Le Mont Poupet

Une dernière visite de Salins les Bains en vidéo : Image de prévisualisation YouTube

Protégée par ses deux forts : Belin et Saint André,Salins-les-Bains, Petite Cité Comtoise de Caractère se découvre et vous laisse le temps de mieux la contempler. Source de vie, ici l’eau jaillit du sol, gorgée d’un sel bienfaiteur.

Ville fortifiée, Salins-les-bains doit dès le XIIIe siècle sa renommée et son pouvoir au sel qu’elle exploite et dont elle fait commerce, véritable « Or Blanc » de l’époque.

Au XVIIIe siècle, la saumure de Salins-les-bains était acheminée jusqu’à la Saline Royale d’Arc et Senans par une canalisation en bois appelée “saumoduc”. La Saunerie salinoise est à l’origine de la station thermale créée en 1854.

Deuxième ville de la Comté après Besançon jusqu’à l’époque moderne, ses bâtiments publics et religieux témoignent de ce passé glorieux.

Pour plus d’informations :
Site de l’Office du Tourisme de Salins les Bains

OFFICE DE TOURISME

Place des Salines
Tél : 03 84 73 01 34

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Les Thermes de Salins-les-Bains

Posté par francesca7 le 31 juillet 2013

Les Thermes de Salins-les-Bains dans Jura thermes_de_salins-les-bains

Les thermes de Salins-les-Bains sont un établissement thermal situé à Salins-les-Bains dans le Jura (39), en France. Ils datent du xixe siècle et accueillent plus de 2000 curistes chaque année.

Dès le néolithique, le Jura développe une importante activité économique de production de sel liée aux vastes gisements souterrains de sel gemme qui s’étendent le long des premiers reliefs dumassif du Jura. L’exploitation du sel dans la région se fait notamment aux salines de Lons-le-Saunier, aux salines de Salins-les-Bains, et, plus tardivement, à la saline royale d’Arc-et-Senans.

L’essor du thermalisme au xixe siècle conduit les villes de la région à exploiter cette richesse minérale. Les thermes de Salins-les-Bains sont ainsi fondés en 1854 sur le site de la petite saline, alimentée historiquement par le « Puits à Muyre ». Ils sont directement à proximité de l’Hôtel de Ville du xviiie siècle et de la chapelle Notre-Dame-Libératrice du xviie siècle. Les thermes de Besançon-les-Bains suivront en 1891, ainsi que les thermes Lédonia de Lons-le-Saunier, en 1892.

En 1926, la cité thermale de Salins est rebaptisée « Salins-les-Bains ». Les salines de Salins-les-Bains arrêtent définitivement leur production de sel en 1962. En 1994, le « Puits à Muyre » n’alimente plus que la piscine de détente suite au forage du « Puits des Cordeliers ».

Les eaux thermales de Salins-les-Bains sont chlorurées sodiques fortes, riches en oligo-éléments (potassium, magnésium, calcium), conformémemnt aux exigences sanitaires très strictes imposées à la profession, avec pour principales caractéristiques : eau à 18°C, Ph 6,15, chlorures 137 800, sulfates 8 480, calcium 980, magnésium 1217, sodium 87730, potassium 2020.

Voir en vidéo : Image de prévisualisation YouTube

Bienfaits thérapeutiques

Les bienfaits thérapeutiques des eaux salées thermales de Salins-les-Bains sont recommandées pour le thermalisme et les cures thermales médicales :

  • Thermalisme : piscine de détente à 29 °C avec eau salée proche de la salinité de l’eau de mer (30 g de sel/litre environ), sauna avec chaleur sèche à 80 °C, hammam à vapeur humide, jacuzzi, aquagym, balnéothérapie (application de boue chaude à 50 °C, bain aérogazeux, bain à bulles …), massothérapie (douche aux jets, massage sous l’eau …) kinésithérapie (massages aux plantes, algues, huiles essentielles, massage californien, palper-rouler, drainage lymphatique,réflexologie plantaire …)
  • Rhumatologie : arthrose vertébrale, arthrose de hanche, gonarthrose, arthrose digitale, rhumatismes articulaires, périarthrite scapulohumérale, rhumatismes inflammatoires, tendinites, séquelles de traumatismes ostéoarticulaires et algoneurodystrophies, ostéoporose et ses conséquences, fibromyalgie.
  • Gynécologie : douleurs chroniques post-chirurgicales, post-inflammatoires, post-infectieuses, troubles liés à la ménopause …
  • Troubles du développement de l’enfant : enurésie et retards de croissance.
  • Soins esthétiques, cosmétologie thermale.

‘Office de Tourisme est à votre disposition pour une solution d’hébergement : Hôtels, résidence locative, chambres d’hôtes, meublés, gîtes d’étapes et de séjour, camping.

Place des Salines – 39110 Salins-les-Bains
Tél. 03 84 73 01 34 – fax 03 84 37 92 85
www.salins-les-bains.com - contact@salins-les-bains.com

les eaux thermales en vidéo 

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