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    !!!!
    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La Guerre des Demoiselles du 19ème

Posté par francesca7 le 28 juillet 2013

 

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Dans les années 1820, l’ancienne noblesse ariégeoise, rentrée d’émigration sous l’Empire et replacée au premier rang sous la Restauration, et les grands bourgeois enrichis par les biens nationaux et ralliés au régime détenaient les secteurs-clé de l’économie ariégeoise, les forêts et les forges de la montagne, les domaines céréaliers de la plaine, et monopolisaient les collèges électoraux du régime censitaire. L’opposition libérale, menée par des généraux d’Empire, Bertrand Clauzel et Justin Laffitte, se tenait dans la clandestinité.

La Guerre des Demoiselles du 19ème dans Ariège staticmap-300x233

Le paysan de la plaine ariégeoise  vit sans doute son sort amélioré par les innovations techniques de grands propriétaires regroupés depuis 1817 au sein de la Société d’Agriculture : essais de cultures nouvelles, meilleures variétés de céréales, de vignes ou de pommes de terre, nouvel outillage, amendements et prairies artificielles… Rien de tout cela en montagne où la situation devenait dramatique. Le régime seigneurial avait respecté les droits d’usage qui seuls permettaient aux populations de survivre en leur offrant le bois de construction et de fabrication d’outils, le bois de chauffage et le terrain de pacage. Les nouveaux maîtres n’entendaient pas être entravés dans leur exploitation à outrance ; quant aux descendants des anciennes familles qui avaient pu récupérer leurs domaines, déchus eux-mêmes de leurs droits seigneuriaux, ils avaient oublié la responsabilité morale que leurs ancêtres, même les plus durs, avaient eue vis-à-vis de leurs paysans et le respect, plus ou moins sacralisé, des « droits immémoriaux ». D’où des refus d’usages, des délits multipliés et des procès sans fin. Restaient les forêts « domaniales », les forêts royales, usurpées par les communautés villageoises sous la Révolution et dégradées, comme d’ailleurs les forêts privées, par une utilisation séculaire abusive des troupeaux et des charbonniers. Forêts que l’administration forestière entendait récupérer et reconstituer.

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Voté en 1827 et appliqué en 1829, le Code forestier supprima quasiment tous les anciens droits d’usage : pacage, affouage (bois de chauffage), maronage (bois de construction), chasse, pêche et cueillette. Ce fut immédiatement une avalanche de procès-verbaux et le désespoir dans les villages tandis que, dans les forêts privées, les maîtres de forge continuaient leurs coupes sans entrave. La révolte éclata sous la forme carnavalesque des « Demoiselles », des hommes déguisés en femmes pour ne pas être reconnus, vêtus d’une longue chemise blanche et le visage noirci. Les « Demoiselles » s’attaquaient aux agents de l’autorité, les gardes forestiers, puis les gendarmes, puis la troupe appelée en renfort, en des opérations nocturnes, ciblées et rapides. Le mouvement commença dans les forêts domaniales du Castillonnais en 1829, il s’étendit à tout le Couserans puis gagna la haute Ariège et même Bélesta. À son apogée de 1829 à 1831, il ne s’éteignit vraiment qu’en 1872.

 Extrait du livre La vie en Ariège au XIXe siècle  – ch.1 

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