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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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DIX MILLE ANS D’HISTOIRE

Posté par francesca7 le 21 juillet 2013

DIX MILLE ANS D'HISTOIRE dans AUX SIECLES DERNIERS 300px-declaration_des_droits_de_lhomme_ae-ii-3701_original

N.C. : Une démarche prospective ne peut se passer d’un bilan du passé. Peut-on replacer notre question dans une fresque historique de l’évolution du travail ?

T. G. : Tout à fait. Le politicien polonais Bronislaw Geremek, par exemple, a fait sa thèse en France sur le début du salariat au Moyen Âge; quand on est passé de l’esclavage au salariat dans les villes, et dans une moindre mesure, du servage au fermage dans les campagnes. Pour la première fois, apparaît un « statut » du travailleur, de l’exécutant. On pourrait parler aussi du bouleversement apporté ensuite par la révolution industrielle et par l’organisation taylorienne du travail, avec ses tâches répétitives déterminées par les machines, et son statut du salarié attaché à l’entreprise.

N.C. : Mais peut-on parler de travail à propos des chasseurs-cueilleurs d’avant l’agriculture, par exemple ?

T. G. : Dans son étude Âge de pierre, âge d’abondance, l’anthropologue Marshall Sahlins a montré qu’à partir de la découverte du feu, les hommes vivaient en équilibre avec leur environnement . Territoires gigantesques, climat tropical, nourriture à profusion : ils passaient pas mal de temps à ne rien faire. Certes, ils craignaient les bêtes sauvages et les maladies, mais pour voir l’humanité vraiment se « mettre au travail », il faut attendre les deux révolution néolithiques. La première, entre 11 000 et 8 500 ans avant notre ère, marque le début de la sédentarisation, de l’élevage et de l’agriculture. La seconde, vers – 3000, correspond aux premiers développements du commerce. Il est intéressant de remarquer qu’à chacune de ces transformations, le système religieux s’adapte aux conditions objectives. Les esprits de la nature et le chamanisme conviennent au chasseur-cueilleur, les déesses-mères protectrices de la vie conviennent au village néolithique, et les dieux masculins et guerriers conviennent au commerce et aux réalités qui l’accompagnent : caravanes et prédateurs de caravanes, territorialisations, empires. Cette ère dure encore, avec une inversion : dans toutes les religions encore importantes aujourd’hui, la divinité de la puissance se transforme en divinité de la faiblesse.

N.C. : Quel rapport avec le travail ou l’économie ?

T. G. : Cette question permet de revisiter – et de corriger – le marxisme, pour lequel il y a deux classes sociales, les dominants et les dominés, pris dans une relation prédateur-proie. Marx oubliait un principe majeur de l’écologie : le prédateur ne peut pas abuser, car s’il abuse, à la génération suivante il n’aura plus de proie. En fait, il y a trois strates et non pas deux : les dominés, les dominants, et quelque chose qui régule les dominants au nom de la faiblesse des dominés. D’où le dieu de la faiblesse, incarné par le prince (roi, président, État), le dominant des dominants, qui s’allie avec les dominés pour contenir les abus de la classe prédatrice. L’un des problèmes du monde actuel est que ce troisième étage s’est complètement décomposé avec l’effondrement des états-nations qui accompagne la mondialisation, et l’ouverture sans limite au tout commerce. Plus rien ne s’oppose à la classe prédatrice.

N.C. : Avec, à la clé, un nouveau bouleversement du travail ?

T. G. : Le progrès technique en est la cause première. Même si on a beaucoup fantasmé sur l’informatique – l’homme artificiel dont rêvaient les chercheurs du MIT est encore loin -, la robotisation a eu des déclinaisons tout à fait concrètes dans un grand nombre de secteurs concernés par les technologies modernes et les matériaux « durs » (automobile, informatique, aéronautique, etc.). Résultat, on produit plus avec moins de travail. Il y a cependant des limites : des secteurs comme le textile ou l’alimentaire, qui font appel à des matériaux « mous » dont le traitement est délicat, sont moins facilement mécanisables. Du coup, ils ont été délocalisés vers des pays où la main d’œuvre est moins chère. Dans les deux cas le résultat est le même : les grandes entreprises (les « global players ») ne cessent de se défausser de leurs emplois en Occident. La globalisation de l’économie de marché a conduit à exporter le modèle de l’organisation taylorienne vers la Chine ou d’autres pays qui exploitent actuellement le travail de façon forcenée, pour prendre une revanche économique sur les Occidentaux. Cela ne durera qu’un temps – il y a déjà en Chine un nombre considérable d’émeutes, réprimées avec une violence extrême. Immanquablement, dans ces pays aussi, les travaux mécanisables seront un jour robotisés. Si l’on ajoute à cela la contrainte de l’effet de serre, qui fait que l’on ne pourra pas augmenter la production jusqu’à des niveaux délirants, on comprend qu’il va falloir faire attention aux conséquences globales.

N.C. : Et quelles seront les conséquences sur le travail ?

T. G. : On les voit déjà. L’emploi devient moins fréquent et beaucoup plus précaire, même dans les métiers hautement qualifiés. De plus en plus d’ingénieurs travaillent aujourd’hui en intérim, sur des projets qui durent deux ou trois ans, après quoi ils sont licenciés. Alors, que vont faire les gens qui vivent cela ou qui voient leurs parents le vivre ? Ils vont se dire : « Attention, on ne peut plus compter sur un employeur, il faut se débrouiller par soi-même, diversifier ses ressources. »
C’est pourquoi le travail de nos enfants, petits-enfants ou arrière-petits-enfants, ressemblera sans doute au tableau « rurbain » que je dessinais au début et qui est moins « baba cool » que réaliste, adapté au monde incertain où nous entrons.

  

Extrait de l’interview de Thierry Gaudin paru au http://www.cles.com/

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