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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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L’homme, parfois héros

Posté par francesca7 le 21 juillet 2013


Description de l'image  Resistance.jpg.Ceux qui furent résistants, sous l’Occupation, n’avaient pas eu une bonne fée penchée sur leur berceau pour leur prédire leur destin. Ils n’étaient pas passés non plus par une grande école où leur auraient été enseignées les mille et une ficelles de la lutte clandestine. C’est dire si Jean Moulin, fondateur du Conseil national de la Résistance, le 27 mai 1943, à Paris, dut puiser en lui-même le sang-froid et l’intelligence nécessaires. Le courage aussi: arrêté à Caluire le 16 juin , affreusement torturé, Max (son dernier pseudonyme) allait mourir en martyr sans révéler aucun secret à son bourreau, Klaus Barbie.

Comment ce Méridional, né à Béziers le 20 juin 1899, en est-il venu au sacrifice suprême? Par des voies détournées, du moins en apparence. Rien ne prédisposait en effet Moulin à devenir, selon la magnifique expression de Malraux, lors du transfert de ses cendres au Panthéon, en 1964, «le chef d’un peuple de la nuit». Antonin Moulin, son père, enseignant et journaliste engagé, militant radical, élu conseiller général, lui fit certes téter, dès l’enfance, le lait du républicanisme militant le plus anticlérical. Mais beaucoup des camarades de lutte de Max s’abreuvèrent à des sources intellectuelles et spirituelles opposées, et ne s’en montrèrent pas moins patriotes que lui.

Enfant, Jean Moulin est de ceux qui cherchent longtemps leur voie

Gamin et bientôt adolescent, Jean Moulin est de ceux qui cherchent longtemps leur voie. L’école? S’il est intelligent, notent ses enseignants, le garçon serait plutôt adepte du «service minimum». Sa passion, très précoce, c’est le dessin. Des caricatures dont le livre-hommage abondamment illustré de Christine Levisse-Touzé, directrice du musée du Général-Leclerc et du musée Jean-Moulin à Paris, et Dominique Veillon, directrice de recherches au CNRS, donnent un aperçu saisissant (1). Moulin est doué, c’est certain. Une âme d’artiste porté sur le dessin, la peinture, la poésie, mais peu sensible à la musique.

Œuvres patriotiques de jeunesse

Ses jeunes années courent… dans les Alpilles. Au cœur du bourg de Saint-Andiol, la maison familiale des Moulin restera son port d’attache, même dans les pires moments de la guerre. Brun et râblé, Jean est gai et charmeur. Un jeune homme du Sud, ravi de retrouver ses parents et sa soeur, Laure, son aînée de sept ans. Les liens très étroits qui rapprochent le frère et la soeur tiennent beaucoup, sans doute, à la disparition prématurée de leur frère, Joseph, disparu de maladie dès 1907.

Sept ans plus tard, c’est la Grande Guerre. Trop jeune, le lycéen devenu bachelier sans mention en 1917 (section philosophie) y participe, à sa manière, par ce qu’il sait faire de mieux: le dessin. Des œuvres patriotiques de jeunesse, publiées dans l’hebdomadaire La Baïonnette ou dans La Guerre sociale, journal autrefois anarchisant, maintenant gagné à la défense nationale.

L’homme, parfois héros dans FONDATEURS - PATRIMOINE pho468574b6-c2c1-11e2-b146-724e156c1cb3-805x453-300x168

Va-t-il s’engager dès l’âge atteint? Pas vraiment, puisqu’en usant sans complexe du «piston» paternel, Jean Moulin entre, le 1er septembre 1917, à la préfecture de l’Hérault en qualité d’attaché au cabinet du préfet. Dans un livre qui est un portrait fouillé du Moulin inconnu, le journaliste Thomas Rabino ne cache pas que le futur résistant a retardé autant que possible sa mobilisation au 2e régiment du génie de Montpellier, «affectation fort commode» qui «doit beaucoup aux fonctions occupées par le jeune appelé» (2). Moulin ne connaîtra donc pas l’épreuve du feu, pas cette fois en tout cas…

En 1925, le plus jeune sous-préfet de France

 Car c’est décidé, il ne s’adonnera pas aux arts, même s’il va continuer à publier des dessins et à réaliser des eaux-fortes sous un pseudonyme. La raison et la pression familiale l’ayant emporté, il embrasse la carrière administrative, moins exaltante mais plus sûre, tout en rêvant, qui sait, de devenir un jour ministre des Beaux-Arts. En octobre 1925, le voici le plus jeune sous-préfet de France. Mais comme le note Alain Minc dans un ouvrage qui se penche sur les itinéraires croisés de Jean Moulin et de René Bousquet, deux hauts fonctionnaires radicaux que la Seconde Guerre orientera dans des directions opposées, Moulin a obtenu sa nomination par ses relations, et non par son talent. «Ce n’est pas, à l’époque, un homme très sympathique», commente Alain Minc (3).

Mais dynamique, si. Après un mariage raté ponctué par un divorce, le jeune haut fonctionnaire lie son destin à l’avocat Pierre Cot. Ils se sont connus en Savoie, où Moulin était sous-préfet, et Cot, député. Pas de meilleure manière de renouer avec l’héritage familial que cet engagement à gauche. Très à gauche même car Cot, tout à son projet de rénovation du Parti radical, entend gauchir considérablement cette formation. Et Moulin suit. Directeur de cabinet de Cot quand celui-ci devient ministre de l’Air du Front populaire, c’est lui qui va organiser la fourniture secrète d’appareils aux républicains espagnols.

Une expérience de clandestinité précieuse pour la suite. Elle ne l’empêche pas de côtoyer encore et toujours les milieux artistiques – la bohème de Montparnasse par exemple. Ni de jouer les séducteurs, tout en nouant une amitié amoureuse durable avec un peintre de deux ans plus âgé que lui, Antoinette Sachs, «financièrement très à l’aise», comme l’écrit Rabino.

Cet homme-là est doué pour la double, la triple et même la quadruple vie

Jean veut des enfants. Il propose le mariage à Antoinette qui, soucieuse de sa liberté, refuse. Tant pis. Passionné par l’automobile, dont il est grand consommateur, Moulin skie avec les époux Cot, entame une collection de tableaux.

Cet homme-là est doué pour la double, la triple et même la quadruple vie. Pour autant, il n’oublie jamais son devoir de haut fonctionnaire. Nommé préfet d’Eure-et-Loir, à Chartres, en janvier 1939, Jean Moulin saura administrer avec talent son département, occupé le 17 juin 1940 par l’ennemi. Le courage est à l’avenant: plutôt que d’attribuer faussement la mort de femmes et d’enfants à des tirailleurs sénégalais et de céder à la pression des Allemands, il se tranche la gorge dans sa cellule avec un éclat de verre. Son premier acte de résistance…

250px-Les_Clayes_sous_Bois_Monument_Jean_Moulin dans HUMEUR DES ANCETRESSauvé de justesse, mis en disponibilité par Vichy, Moulin se ressource à Saint-Andiol, avant d’entreprendre une enquête sur les mouvements de Résistance de la zone non occupée, à base de confidences des uns et des autres. Notamment celles d’Henri Frenay, le fondateur de Combat. Ayant gagné Londres via Lisbonne, en octobre 1941, il soumet, fort de son expérience administrative, ce panorama au général de Gaulle. Les deux hommes tombent assez vite d’accord sur l’essentiel: la Résistance intérieure doit être unifiée sous le commandement du chef de la France libre. Délégué personnel du Général en France, Jean Moulin s’emploie à appliquer ce programme. Sa «couverture» de dirigeant clandestin? Une galerie d’art à Nice! Mais les heurts avec les chefs de mouvements soucieux de maintenir leur indépendance – en particulier Frenay et Emmanuel d’Astier de la Vigerie, le patron de Libération -, se font terribles. Terrible aussi la pression nazie. L’étau se resserre sur le mystérieux Max. Son meilleur allié, le général Delestraint, patron de l’Armée secrète, arrêté, il faut lui trouver un successeur d’urgence. Or l’enjeu est tel, la tension si forte qu’on néglige les mesures de sécurité. Trop de personnes sont au courant du lieu et de la date du rendez-vous de Caluire. Parmi elles, René Hardy, arrêté une semaine plus tôt par Klaus Barbie mais qui a préféré le cacher: un excellent candidat au rôle de Judas, le meilleur sans nul doute. Face à l’officier SS, Moulin, dont la fausse identité de «Jacques Martel, décorateur» tient la route, tente de gagner du temps. L’heure de la vérité sonne, hélas, bientôt. Une vérité qui s’appelle coups, torture, mort héroïque, pour finir au Panthéon.

(1) Jean Moulin, artiste, préfet, résistant, de Christine Levisse-Touzé et Dominique Veillon, préface de Jean-Pierre Azéma et postface de Daniel Cordier, Tallandier, 192 p., 31,90 €.

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DIX MILLE ANS D’HISTOIRE

Posté par francesca7 le 21 juillet 2013

DIX MILLE ANS D'HISTOIRE dans AUX SIECLES DERNIERS 300px-declaration_des_droits_de_lhomme_ae-ii-3701_original

N.C. : Une démarche prospective ne peut se passer d’un bilan du passé. Peut-on replacer notre question dans une fresque historique de l’évolution du travail ?

T. G. : Tout à fait. Le politicien polonais Bronislaw Geremek, par exemple, a fait sa thèse en France sur le début du salariat au Moyen Âge; quand on est passé de l’esclavage au salariat dans les villes, et dans une moindre mesure, du servage au fermage dans les campagnes. Pour la première fois, apparaît un « statut » du travailleur, de l’exécutant. On pourrait parler aussi du bouleversement apporté ensuite par la révolution industrielle et par l’organisation taylorienne du travail, avec ses tâches répétitives déterminées par les machines, et son statut du salarié attaché à l’entreprise.

N.C. : Mais peut-on parler de travail à propos des chasseurs-cueilleurs d’avant l’agriculture, par exemple ?

T. G. : Dans son étude Âge de pierre, âge d’abondance, l’anthropologue Marshall Sahlins a montré qu’à partir de la découverte du feu, les hommes vivaient en équilibre avec leur environnement . Territoires gigantesques, climat tropical, nourriture à profusion : ils passaient pas mal de temps à ne rien faire. Certes, ils craignaient les bêtes sauvages et les maladies, mais pour voir l’humanité vraiment se « mettre au travail », il faut attendre les deux révolution néolithiques. La première, entre 11 000 et 8 500 ans avant notre ère, marque le début de la sédentarisation, de l’élevage et de l’agriculture. La seconde, vers – 3000, correspond aux premiers développements du commerce. Il est intéressant de remarquer qu’à chacune de ces transformations, le système religieux s’adapte aux conditions objectives. Les esprits de la nature et le chamanisme conviennent au chasseur-cueilleur, les déesses-mères protectrices de la vie conviennent au village néolithique, et les dieux masculins et guerriers conviennent au commerce et aux réalités qui l’accompagnent : caravanes et prédateurs de caravanes, territorialisations, empires. Cette ère dure encore, avec une inversion : dans toutes les religions encore importantes aujourd’hui, la divinité de la puissance se transforme en divinité de la faiblesse.

N.C. : Quel rapport avec le travail ou l’économie ?

T. G. : Cette question permet de revisiter – et de corriger – le marxisme, pour lequel il y a deux classes sociales, les dominants et les dominés, pris dans une relation prédateur-proie. Marx oubliait un principe majeur de l’écologie : le prédateur ne peut pas abuser, car s’il abuse, à la génération suivante il n’aura plus de proie. En fait, il y a trois strates et non pas deux : les dominés, les dominants, et quelque chose qui régule les dominants au nom de la faiblesse des dominés. D’où le dieu de la faiblesse, incarné par le prince (roi, président, État), le dominant des dominants, qui s’allie avec les dominés pour contenir les abus de la classe prédatrice. L’un des problèmes du monde actuel est que ce troisième étage s’est complètement décomposé avec l’effondrement des états-nations qui accompagne la mondialisation, et l’ouverture sans limite au tout commerce. Plus rien ne s’oppose à la classe prédatrice.

N.C. : Avec, à la clé, un nouveau bouleversement du travail ?

T. G. : Le progrès technique en est la cause première. Même si on a beaucoup fantasmé sur l’informatique – l’homme artificiel dont rêvaient les chercheurs du MIT est encore loin -, la robotisation a eu des déclinaisons tout à fait concrètes dans un grand nombre de secteurs concernés par les technologies modernes et les matériaux « durs » (automobile, informatique, aéronautique, etc.). Résultat, on produit plus avec moins de travail. Il y a cependant des limites : des secteurs comme le textile ou l’alimentaire, qui font appel à des matériaux « mous » dont le traitement est délicat, sont moins facilement mécanisables. Du coup, ils ont été délocalisés vers des pays où la main d’œuvre est moins chère. Dans les deux cas le résultat est le même : les grandes entreprises (les « global players ») ne cessent de se défausser de leurs emplois en Occident. La globalisation de l’économie de marché a conduit à exporter le modèle de l’organisation taylorienne vers la Chine ou d’autres pays qui exploitent actuellement le travail de façon forcenée, pour prendre une revanche économique sur les Occidentaux. Cela ne durera qu’un temps – il y a déjà en Chine un nombre considérable d’émeutes, réprimées avec une violence extrême. Immanquablement, dans ces pays aussi, les travaux mécanisables seront un jour robotisés. Si l’on ajoute à cela la contrainte de l’effet de serre, qui fait que l’on ne pourra pas augmenter la production jusqu’à des niveaux délirants, on comprend qu’il va falloir faire attention aux conséquences globales.

N.C. : Et quelles seront les conséquences sur le travail ?

T. G. : On les voit déjà. L’emploi devient moins fréquent et beaucoup plus précaire, même dans les métiers hautement qualifiés. De plus en plus d’ingénieurs travaillent aujourd’hui en intérim, sur des projets qui durent deux ou trois ans, après quoi ils sont licenciés. Alors, que vont faire les gens qui vivent cela ou qui voient leurs parents le vivre ? Ils vont se dire : « Attention, on ne peut plus compter sur un employeur, il faut se débrouiller par soi-même, diversifier ses ressources. »
C’est pourquoi le travail de nos enfants, petits-enfants ou arrière-petits-enfants, ressemblera sans doute au tableau « rurbain » que je dessinais au début et qui est moins « baba cool » que réaliste, adapté au monde incertain où nous entrons.

  

Extrait de l’interview de Thierry Gaudin paru au http://www.cles.com/

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A LOUVIGNÉ-DU-DÉSERT

Posté par francesca7 le 21 juillet 2013

(Notes historiques et statistiques )

(par P. de Jovence)

 A LOUVIGNÉ-DU-DÉSERT dans Bretagne 220px-louvigne-du-desert_35_eglise

L’histoire de Louvigné-du-Désert est marquée par quelques personnages au destin hors du commun. Saint Maxime, d’abord, au Mont-Louvier, avait creusé dans la roche une entaille qui lui servait de lavoir et une autre de fontaine. Nourri par les habitants de la région, il avait pris l’habitude d’envoyer son âne dans les villages environnants. Les habitants, sans doute lassés de lui donner leur pain, finirent par charger le pauvre animal de pierres. Ayant compris la leçon, l’ermite décida alors de quitter la région, dont toutes les sources et les fontaines ne tardèrent pas à tarir.

La proximité de l’abbaye de Savigny valut au village l’honneur de recevoir des hommes illustres, dont Raoul II de Fougères inhumé dans la chapelle du monastère, ou saint Louis qui fit servir à chacun des pauvres, du pain, du potage et de la viande et leur donna onze deniers Parisis. Sous la Révolution, l’abbé Beauce et son vicaire choisirent de demeurer proches de leurs fidèles et continuèrent à exercer leur ministère dans la clandestinité, errant sans cesse de village en village pendant dix ans, avec l’aide de la plupart des habitants mais en courant souvent le plus grand danger.

Le 21 décembre 1795, Boisguy, à la tête de 2 800 hommes résolut, quant à lui, de barrer la route à une colonne révolutionnaire de plus de 2 000 soldats, au village de la Plochais, à une lieue de Louvigné ; le combat fit 1 200 morts dans les rangs républicains et seulement 39 chez les paysans armés. Le général Jean-Ambroise de Lariboisière acheta le château de Monthorin dont il fit sa résidence…

  dans VILLAGES de FRANCE

Louvigné-du-Désert est une commune française, située dans le département d’Ille-et-Vilaine et la région Bretagne, peuplée de 3 758 habitants.

Le nom de Louvigné est construit sur un dérivé du latin lupus (loup), suivi du préfixe de localisation -acum/-iacum (le lieu de). Le qualificatif « du désert » a été ajouté au xiiie siècle. Il rappelle que les zones frontalières antiques étaient fréquemment des espaces inoccupés de forêts, de taillis et de landes (Louvigné marquait autrefois une triple frontière entre les tribus gauloises des Redones, des Abrincates, et des Diablintes). La commune abrite un monument historique :

  • Le château de Monthorin, construit au xviie siècle par Gilles de Ruëllan, seigneur de Tiercent. Il a été agrandi au début du xixe siècle après avoir été racheté par le général de Lariboisière. La chapelle funéraire a été inscrite par arrêté du 11 mars 1936 ; l’ensemble du château et des communs a été inscrit par arrêté du 19 novembre 1992.

    Image illustrative de l'article Jean Ambroise Baston de Lariboisière

    Général Lariboisière

Autres lieux et monuments :

  • L’église Saint-Martin. En grand appareil de granite, ses larges bas-côtés éclairent une nef aveugle du xvie siècle, allongée d’une travée et d’un chœur au xixe siècle. Son collatéral sud à pignons, du xvie siècle, est orné de gargouilles et grotesques. La tour d’influence normande est typique du style militaire du xviiie siècle. Sur son mur extérieur, des anneaux scellés servaient à attacher les chevaux, sans doute ceux des frères du Saint-Esprit, qui venaient là assister à la messe.
  • Le mont Louvier (le rocher de Saint-Guillaume) est le point culminant de la région (184 m), il se situe à 1,5 km au nord du bourg. Les bois pittoresques qui couvrent les pentes escarpées de ce mont recèlent d’étranges rochers, couverts d’empreintes mystérieuses. La légende y voit la retraite de saint Guillaume Firmat.
  • Le tertre Alix. La légende raconte qu’un comte nommé Alix, poursuivi par un loup, fut sauvé en se réfugiant dans le tronc d’un chêne qui s’ouvrit pour le protéger. En remerciement, Alix fit édifier contre le chêne, une chapelle dédiée à la Vierge.
  • Manoir de la Morinais.
  • Manoir de la Raslais.
  • Manoir du Domaine.
  • Manoir de la Bâtardière.
  • Manoir du Petit-Monthorin.
  • Manoir de la Béray.
  • Manoir du Bas-Plessis, sur la route de Landéan, date du xive siècle gage de la sergenterie de Fougères, en 1416, propriété de la Maison des de la Chapelle, à Pierre du Meys et son épouse Françoise Le Jeune, veuve en 1513, puis de 1539 à 1559, aux Channé seigneurs du Plessis-Channé. Elle passe ensuite à Jacques des Vaulx, seigneur de Monthorin et à sa veuve Marguerite de Poix. L’artiste peintre restaurateur d’art Alain Plesse est mandaté en 2003 pour restaurer à l’identique, peintures et boiseries.
  • La chapelle Saint-Jean.

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