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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Orb de nos rivières

Posté par francesca7 le 19 juillet 2013

 

Pont Vieux de Béziers.l’Orb prend sa source dans les monts de l’Escandorgue au mont Bouviala (Aveyron), alt. 884 m., dans la commune du Clapier, proche du village de Roqueredonde. Entre Ceilhes-et-Rocozels et Avène, il remplit le réservoir du barrage d’Avène, avant de s’écouler dans les gorges de l’Orb jusqu’au Bousquet-d’Orb. À la hauteur de Bédarieux, le fleuve amorce une courbe pour couler vers l’ouest et contourner les monts de Faugères. Après avoir passé la hauteur de la ville thermale de Lamalou-les-Bains, il tourne vers le sud à hauteur de Tarassac où il est rejoint par le Jaur, et traverse le massif des Faugères par des gorges étroites, en direction de Roquebrun. Quelques kilomètres en amont deCessenon-sur-Orb, il rejoint la plaine biterroise et atteint Béziers où il croise le canal du Midi. Il est rejoint par le Lirou au pied du pont vieux. Environ 15 km après Béziers, l’Orb se jette dans la mer Méditerranée à la station balnéaire de Valras-Plage.

L’Orb est un fleuve côtier français, dans les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, dans le département de l’Hérault et de l’Aveyron, qui se jette dans la mer Méditerranée.

La longueur de son cours d’eau est de 136 km1. Situé et coulant dans le département de l’Hérault depuis les monts de l’Escandorguejusqu’à la mer Méditerranée où il se jette à Valras-Plage. Son lit traverse des massifs montagneux du sud du Massif central : l’Escandorgueà l’est, la Montagne Noire à l’ouest puis au nord, et les monts de Faugères avant d’entrer dans la plaine biterroise.

Le débit de l’Orb a été observé sur une période de 42 ans (1966-2007), à Béziers, importante ville historique du département de l’Hérault, située près de son embouchure

Le module de la rivière à cet endroit est de 23,7 m3/s, pour une surface de bassin de 1 330 km2.

L’Orb présente des fluctuations saisonnières de débit assez importantes, avec des crues d’hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 29 et 41 m3/s, de novembre à avril inclus (maximum en janvier), et des basses eaux d’été de juin à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu’à 5,3 m3/s au mois d’août.

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 1,4 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, ce qui n’est pas trop sévère.

D’autre part les crues sont parfois extrêmement importantes engendrant ainsi de graves inondations. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 630 et1 000 m³/s. Le QIX 10 est de 1 300 m3/s, tandis que le QIX 20 vaut 1 600 m³/s. Quant au QIX 50, il est de 1 900 m³/s, soit plus que celui de la Seine à Alfortville (entrée de Paris) qui ne se monte qu’à 1 600 m³/s.

Le débit instantané maximal enregistré a été de 1 630 m3/s le 5 décembre 1987, tandis que la valeur journalière maximale était de 1 430 m³/s le même jour, soit plus que le débit moyen du Rhône à Valence. En comparant le premier de ces chiffres avec l’échelle des QIX du fleuve, on constate que cette crue était d’ordre vicennal, c’est-à-dire destinée à se reproduire statistiquement tous les vingt ans.

La lame d’eau écoulée dans le bassin de l’Orb est de 563 millimètres annuellement, ce qui est élevé, nettement supérieur à la moyenne d’ensemble de la France. Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à 17,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Débit moyen mensuel (en m³/s)
Station hydrologique : Béziers [Tabarka]

 Orb de nos rivières dans COURS d'EAU-RIVIERES de France debit

 

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le Figarella en méditerranée

Posté par francesca7 le 19 juillet 2013

 

Le Figarella est un ruisseau qui a treize affluents référencés :

  • —– le ruisseau du Ladroncellu, 2,3 km, (rd), entièrement sur Calenzana.
  • le ruisseau de Meta di Filu, 2,7 km, (rg) et 1 affluent, entièrement sur Calenzana.
  • —– le ruisseau de Purcareccia, 2,4 km, (rd), entièrement sur Calenzana.
  • —– le ruisseau de Melaghia, 5,4 km, (rd) et 1 affluent, entièrement sur Calenzana.
  • le ruisseau de Nocaghia ou Nucaghia, 3 km, (rg) et 10 affluent, entièrement sur Calenzana.
  • —– le ruisseau de la Valle d’Alloru, 2,3 km, (rd), entièrement sur Calenzana.
  • le ruisseau de Frassigna, 2,8 km, (rg) et 2 affluents, entièrement sur Calenzana.
  • —– le ruisseau de l’Onda, 5,1 km, (rd), entièrement sur Calenzana.
  • —– le ruisseau de Curzulosu, 3,8 km, (rd) et 2 affluents, entièrement sur Calenzana.
  • —– le ruisseau de Pelliciani, 2,8 km, (rd) et 1 affluent, sur Calenzana et Moncale.
  • —– le ruisseau de Lioli, 8,4 km, (rd) et 3 affluents, entièrement sur Calenzana.
  • la rivière a Ronca, 9,4 km, (rg) et 2 affluents, sur Calenzana et Calvi.
  • —– le ruisseau de Campu Longu, 10 km, (rd) et 1 affluent, sur Calenzana et Calvi.

 

le Figarella en méditerranée dans Corse figarellaLa longueur de son cours d’eau est de 24 km.

Dans sa partie haute, pour l’Institut national de l’information géographique et forestière, la Figarella s’appelle ruisseau de Lomitu ensuite ruisseau de Spasimata. Il naît sur les pentes nord de la Muvrella (2 148 m), à l’altitude de 1 930 mètres, juste au-dessus du petit lac de la Muvrella (1 867 m), sur la commune de Calenzana. À la sortie du cirque de Bonifatu, il s’écoule à travers la forêt de Bonifatu. Au lieu-dit Frassigna où il prend le nom de rivière, son lit s’élargit, faisant apparaître de gros galets de granite rose tout au long de sa vallée. 6 km plus bas, depuis le lieu-dit Porta Vecchia, il longe et/ou traverse la commune de Moncale jusqu’à la passerelle où a lieu sa confluence avec le ruisseau de Pelliciani. Il repasse sur la commune de Calenzana jusqu’à la hauteur de l’aéroport international de Calvi Sainte-Catherine. Il termine sa course sur la commune de Calvi, dans le golfe de Calvi, entre le centre équestre et le karting, à l’ouest du Camp Raffalli.

Entièrement dans le département de la Haute-Corse (2B), la Figarella traverse trois communes et deux cantons :

  • dans le sens amont vers aval : Calenzana (source), Moncale, Calvi (embouchure).

Soit en termes de cantons, la Figarella prend sa source sur le canton de Calenzana, puis conflue sur le canton de Calvi.

Dans son étude sur la Corse, de ses origines à l’expulsion des Sarrasins, Xavier Poli se propose de remonter aux sources, de réunir tous les textes des écrivains grecs et romains et toutes les inscriptions intéressant la Sardinia en général, et la Corsica en particulier. Il débute son ouvrage avec ces propos :

« Les savantes recherches du capitaine Ferton, du commandant Caziot, des docteurs Deperet et Caujolle, du professeur Testut nous font faire connaissance avec le squelette de l’homme de ces temps reculés et posent des bases sûres à une question qui ne peut manquer de passionner les esprits que l’histoire de la Corse intéresse.

La race néolithique corse aurait été d’assez grande taille. Par son crâne allongé et sous-dolichocéphale, par la ligne âpre et assez saillante de son fémur incarné, par son tibia remarquablement platycnémique, le squelette retrouvé présente les caractères principaux de la race néolithique de l’Europe occidentale.

Cet homme, ajoute M. Ferton, utilisait pour la confection de ses armes et de ses outils, non-seulement les roches du pays : le silex, le quartz et diverses roches des terrains granitiques, mais aussi les os d’animaux, et une roche étrangère à la Corse, l’obsidienne, qu’il devait recevoir du Monte-Arci, en Sardaigne. … Les relations de commerce entretenues à Bonifacio, avec les peuplades de la Sardaigne, l’emploi coûteux qu’on y faisait de l’obsidienne, bien que le silex du pays, d’égale valeur, fût connu et utilisé, permettent de supposer que le Bonifacien des temps néolithiques était un immigré venu de la Sardaigne, peut-être originaire de l’Afrique. » »

200px-Bonifatu-Nocaghia-1 dans COURS d'EAU-RIVIERES de FranceEt de poursuivre : « La conclusion du capitaine Ferton serait sans réplique s’il était prouvé, après de sérieuses recherches, que l’obsidienne ne se trouve pas en Corse où l’on constate des roches d’origine volcanique. »

  • à partir de -10000, fréquentation humaine de l’île
  • vers -6500, présence humaine sur l’ensemble de l’île qui a laissé des traces, avec la Dame de Bonifacio, et au Cap Corse Petra curbara.
  • -5000 : début de la civilisation proto-corse issue de divers peuplements dont l’origine reste encore incertaine ; on parle souvent de populations venues de la péninsule italienne (italiques,Ligures), et de la péninsule ibérique (Ibères). Certains évoquent également des populations venues d’Afrique du Nord (Libyques).
  • -1500/-1300 : début de la civilisation torréenne. Les Korsi développent la construction de statues-menhirs et de tours.

 

 

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le cours du Lez (fleuve)

Posté par francesca7 le 19 juillet 2013

 

le cours du Lez (fleuve) dans COURS d'EAU-RIVIERES de France lezLa longueur de son cours d’eau est de 29,6  km. Sa source apparaît d’une résurgence du vaste ensemble karstique sous-jacent aux Garrigues nord montpelliéraines, dans la pente sud d’une élévation située au nord de la commune de Saint-Clément-de-Rivière. Le Lez s’écoule alors vers le sud dans une étroite plaine entre les villages de Saint-Clément et Montferrier-sur-Lez sur la rive droite, Prades-le-Lez et Clapiers sur la rive gauche. C’est dans cette zone que se trouve le chabot du Lez.

Arrivé au pied du bois de Montmaur (territoire de Montpellier), il passe entre les reliefs montpelliérains et de Castelnau-le-Lez au fond d’une gorge. C’est à cette hauteur qu’il reçoit en « soutien d’étiage » les eaux du Rhône fournies par la compagnie du Bas-Rhône Languedoc à un débit de 160 litre par seconde. Il retrouve la plaine littorale avant de quitter Montpellier pour se diriger vers Lattes. Un canal naturel formé entre les étangs de l’Arnel et du Méjean lui permet de rejoindre la mer Méditerranée à Palavas-les-Flots.

Sur son parcours, il est rejoint par plusieurs rivières affluentes, dont le plus connu est le Verdanson qui coule dans Montpellier en grande partie enterré puis endigué. Auparavant, il fut baptisé Merdançon à cause de son odeur : il servait de déversoir aux activités des tanneurs et autres activités odorantes de la ville. Le Verdanson reste une curiosité locale par temps d’orage : en quelques instants, son débit proche de presque rien emplit tout l’espace de digue qui lui est consacré.

Le Lez est un fleuve côtier qui coule dans le département français de l’Hérault, entre les communes de Saint-Clément-de-Rivière et Palavas-les-Flots, en passant par Montpellier. Il débouche dans la Méditerranée. Par son débit à sa source, il est classé septième de France.

Les plus vieux textes nous restituent une série de termes gallo-romains : Lesus, Ledus, Lero, Lerus, Lezum, Ledum. Frédéric Mistral dans son dictionnaire Provençal-français indique que le nom « Lez » viendrait de Leich ou Lech signifiant aussi cours d’eau. Quant au passage de Ledum à Lez, il se fit apparemment de façon hésitante, au cours du Moyen Âge.

Le Lez n’est pas seul de ce nom. Il y a un Lez dans la Drôme provençale qui traverse aussi le Vaucluse et se jette dans le Rhône. Il y en a un autre dans l’Ariège, qui sort de l’étang d’Albe, arrose la vallée de Biras et se perd dans le Salat. Le Lez héraultait ne mesure que 29,6 kilomètres, contre 75 pour le drômois et 40 pour l’ariégeois. Cependant il est le seul à mériter le substantif de « fleuve », encore que modeste « petit fleuve côtier », les autres n’étant que des affluents.

Louis XIV ordonna d’un faire un canal pour relier le port de Lattes à celui de Juvénal, le port de commerce de Montpellier. Le port Juvénal était le seul port du fleuve côtier du Lez navigable en grande partie et qui permettait à la Ville de Montpellier de commercer avec les autres villes de Méditerranée. Ce port favorisait les débouchés commerciaux par la mer, via Aigues-Mortes (qui n’était pas ensablé), vers les Villes de Gênes, ou Majorque ou encore Marseille. C’est grâce à ce port que Montpellier connut une belle période entre le 13éme et 14éme siècle. Les denrées importées venaient également principalement du Lez en plus des foires de Champagne et de Brie. Henri Pitotest chargé de la construction de l’aqueduc de Saint-Clément. Cet ouvrage , entre Saint-Clément-de-Rivière et Montpellier va mettre le sceau à sa réputation. Les travaux débutent en 1753 et durent plus d’une décennie. Il est chargé d’alimenter la ville de Montpellier en eau avec l’eau du Lez.
Le Lez entre Castelnau et Montpellier.L’aqueduc est long de 13.904 mètres dont 9652 en sous-sol et 4252 en aérien, pour 4m. de dénivellation (28,9cm/km). Il franchit ravins et ruisseaux de la campagne par des ponts ou rangées d’arcades annonçant, par leur architecture, le chef-d’œuvre terminal, les arceaux de Montpellier. Notamment les arceaux de la Lironde (bien connus à Montferrier) avec ses 12 grandes arcades supportant 54 petites arcades, mais aussi le pont d’Aurelle sur le Verdanson et la rue de la Croix-Lavit et les arceaux de Montferrier, sur le ruisseau de Rullarel (au bout du chemin de Rullarel) malheureusement peu visibles actuellement car envahis par la végétation. Bien évidemment Pitot s’est inspiré du Pont du Gard ; nullement par souci d’esthétique mais plutôt par recherche de solidité. Lorsqu’on le met en service, en 1766, l’aqueduc de Saint-Clément apporte 25 litres d’eau par seconde à MONTPELLIER… Comblant provisoirement un besoin croissant. Par la suite, au début du xxe siècle, l’aqueduc est prolongé jusqu’à la source du Lez car la source de Saint Clément ne fournissait plus assez d’eau pour alimenter la ville de Montpellier. L’aqueduc sera utilisé jusque dans les années 70. En 1981 l’usine de captage souterraine de la source du Lez est inaugurée. Quoi qu’il en soit l’aqueduc de Saint-Clément fut et demeure l’une des plus belles réalisations du Languedoc en matière de travaux publics. C’est aussi un monument qui fait partie de l’histoire de Montpellier et qui a accompagné sa croissance. Sur toute sa longueur, l’aqueduc appartient à la ville de Montpellier et comporte une servitude de passage de 1m50 de part et d’autre de l’ouvrage. Ainsi, il devrait offrir une extraordinaire possibilité de parcours piétonnier, pénétrant jusqu’au cœur de la ville loin de la circulation automobile.

Dans les années 60, la municipalité de MONTPELLIER, décide une exploitation de la nappe souterraine du Lez. Elle captait déjà les eaux de surface du LEZ à Saint Clément depuis 1854, suite à un décret de Napoléon III.
En 1965 et 1967, des plongées expérimentales ont lieu dans le siphon souterrain du LEZ. Elles permettent une reconnaissance jusqu’à la cote moins 25 mètres, sur une longueur de 200 mètres.
D’autres explorations suivent en 1971, 1972 et, en mai 1979 les plongeurs de la COMEX atteignent un point situé à 100 mètres sous terre, et à 500 mètres de la résurgence.

Depuis les années 1980, avec les projets d’aménagements urbains de Montpellier et de Lattes, le Lez a pris une importance esthétique.
en 1981 les travaux d’implantation d’une usine souterraine ont été effectués pour capter l’eau à sa source.

À Montpellier, son cours à la hauteur du nouveau quartier d’Antigone passe au pied de nouvelles résidences, de l’Hôtel de Région Languedoc-Roussillon, du nouveau quartier universitaire et résidentiel de Richter et du nouveau quartier de Port Marianne.

À Lattes, Port Ariane est le nom d’un quartier d’habitat majoritairement collectif organisé autour d’un port de plaisance relié à la mer par le Lez.

Ces aménagements restent cependant menacés par les crues du fleuve. Le bassin de Port Ariane est protégé par des portes en métal qui le protègent d’une élévation du niveau de l’eau. Par temps d’orage, la circulation en bordure du Lez à Antigone et Richter-Port Marianne est souvent interdite.

Pour lutter contre ces débordements du Lez et de ces affluents, il a été complètement endigué à partir du centre de Montpellier et sur toute sa traversée de Lattes. Cependant, les derniers épisodes cévenols de 2002 et 2003 ont fait craindre la rupture des digues lattoises derrière lesquelles s’est construit la principale ville de la commune. Les digues de Lattes ont été jugées insuffisamment renforcées par un rapport de 2006 de l’Inspection générale de l’environnement. Le risque de pertes en vies humaines est réel (rapport de l’Inspection générale de l’environnement). Le journal Marianne a interprété en évaluant le risque à trois cent morts Le renforcement de la protection contre les inondations de la ville de Lattes est en cours.

 

 

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Laïta, la rivière du Pouldu

Posté par francesca7 le 19 juillet 2013

(En bretagne)

Laïta, la rivière du  Pouldu dans Bretagne laitaL’Ellé et l’Isole constituent les principaux affluents de la Laïta. Un peu en aval des deux autres elle reçoit les eaux du Dourdu, un cours d’eau long de 10,2 km qui prend sa source à Mellac et traverse la ville de Quimperlé. Plus loin en aval, elle reçoit les eaux du ruisseau Le Frout, long de 7,7 km, qui traverse la forêt de Carnoët et celles du ruisseau du Quinquis, long de 4,6 km. Mais sur le plan hydrologique il serait plus judicieux de considérer la Laïta comme la partie maritime du cours de l’Ellé, cette rivière constituant le plus important des tributaires. En effet le bassin versant de l’Ellé a une surface de 608 km² à Quimperlé contre 224 km² pour l’Isole. Si l’on additionne la longueur de la rivière Ellé et de l’estuaire de la Laïta on obtient un fleuve d’une longueur de 76 km selon le SANDRE. La Laïta draine une surface de 832 km² à son point de départ à Quimperlé et de 917 km² à son embouchure au port du Pouldu.

La Laïta est le nom de l’estuaire formé par l’Ellé et l’Isole après leur confluence. C’est un nom d’origine bretonne, Laita. On l’appelle aussi, à son embouchure, la rivière du Pouldu.

La Laïta est un fleuve côtier soumis à la marée qui prend naissance à Quimperléau point de confluence de l’Ellé et de l’Isole. Le fleuve coule dans une vallée qui a été creusée par l’action conjointe des eaux de l’Ellé et de l’Isole. La vallée a été envahi par la mer à la fin de la dernière glaciation suite à la remontée du niveau marin. Aujourd’hui, elle constitue une ria ou un aber. La Laïta serpente depuis Quimperlé en direction du sud vers l’Océan Atlantique. Elle s’y jette au port du Pouldu après un parcours légèrement sinueux de 17 kilomètres. Son tracé sert de frontière naturelle entre les départements du Finistère et du Morbihan. Les rives du fleuve sont boisées et accidentées. Sa rive droite est notamment en partie occupée par la forêt domaniale de Carnoët (sur une longueur d’environ 6 km). L’entrée de la ria est rendu difficile d’accès à cause d’un banc de sable sous-marin mouvant. En effet, lorsque le vent souffle de Sud ou d’Ouest une barre se forme rendant la navigation dangereuse.

Le nom Laïta ou Laita n’apparait pour la première fois dans des écrits officiels qu’en 1825, sur le cadastre de Quimperlé. Dans les écrits datant d’avant la Révolution française, la rivière qui coule de Quimperlé à la mer porte toujours le nom d’Ellé. Cependant Jean-Baptiste Ogée, dans son Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne paru en 1778 et Jacques Cambry, dans son ouvrage Voyage dans le Finistère ou État de ce département en 1794 et 1795, mentionnent la Laïta. Sur les cadastres de Guidel et de Clohars-Carnoët de1818 et 1823 cette rivière est appelée rivière de Quimperlé2. L’origine du nom Laita demeure obscure. Il pourrait s’agir d’une déformation du mot Lothéa, du nom d’une ancienne paroisse que celle-ci longeait.

Les rives de la Laïta étaient déjà fréquentées aux temps préhistoriques, comme en témoigne la présence d’un tumulus dans la forêt de Carnoët. Le comte plus ou moins légendaire Conomor, véritable Barbe Bleue breton, y aurait élu domicile au vie siècle. Les vestiges de son château, le château de Carnoët, sont encore visibles aujourd’hui. En l’an 868, les Vikings remontèrent le cours de la rivière et détruisirent la ville de Quimperlé, appelée à l’époque Anaurot. Vers 1170, des moines originaires de l’abbaye cistercienne de Langonnet, sous la conduite de leur abbé Maurice Duault, s’établirent sur les rives de la Laïta et y fondèrent un établissement monastique, qui prendra par la suite le nom d’ Abbaye Saint-Maurice de Carnoët. Au début du xviiie siècle, des navires de 100 tonneaux pouvaient remonter la Laïta jusqu’à Quimperlé, mais l’ensablement progressif du lit de la rivière et l’apparition d’une barre à son embouchure, leur en interdirent bientôt l’accès. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, à l’arrivée des troupes de libération américaines du général Patton en Bretagne, les Allemands se replièrent sur la région de Lorient pour y constituer une poche de résistance. La Laïta servit alors de ligne de démarcation occidentale à la poche de Lorient. Les Allemands ne franchirent pas la ria mais n’hésitèrent pas à bombarder la rive opposée, prenant pour cible l’Abbaye Saint-Maurice de Carnoët dont les bâtiments furent gravement endommagés.

La Laïta est responsable de fréquentes et graves inondations dans la basse ville de Quimperlé mais au cours de ces dernières années la situation semble s’être aggravée. Pour un seuil de débordement de 3 mètres, les crues de 1883, 1925, 1974 et 1995 ont atteint 4,50 mètres. Mais avec près de 6 mètres, la crue de décembre 2000 a battu tous les records! Les causes sont multiples, l’irrégularité des débits de l’Ellé et surtout de l’Isole, le rôle des grandes marées, l’endiguement des rivières depuis 300 ans, les modifications du bocage et des cultures en amont.

 

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