La ménagère parisienne
Posté par francesca7 le 11 juillet 2013
par
M.-J Brisset
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LES femmes de province ont pendant longtemps paru posséder des droits exclusifs au titre glorieusement bourgeois de bonne ménagère. Et, en effet, la régularité des habitudes intérieures, la rareté de distractions extérieures, les traditions léguées de mère en fille, le besoin d’une occupation, d’une activité journalière, la nécessité d’entretenir et de consolider par les minutieux efforts de chaque jour une fortune à laquelle le temps ne semble devoir apporter aucun accroissement soudain, par-dessus tout le désir ardent qu’elles ont de surpasser ou d’égaler, à force d’économies intérieures, le luxe des femmes plus riches qu’elles, et de pouvoir soutenir sans crainte la surveillance inquisitoriale qu’elles exercent sans cesse les unes sur les autres, tout contribue à faire des femmes de province les ménagères par excellence, ménagères corps et âme, esprit et coeur, dans toutes les circonstances de la vie, et à toutes les heures de la nuit et du jour.
Mais, après avoir ratifié les droits incontestables de nos Françaises de province, qu’il nous soit permis de retracer ici le type modeste et jusqu’à présent ignoré de la ménagère parisienne.
Si Paris est l’Eldorado des femmes frivoles, s’il est le paradis des femmes riches, belles et coquettes, s’il est plein d’entraînements, d’enivrements, d’hommages et de séductions pour les femmes faibles et vaines, il est aussi le lieu des souffrances, des privations, de l’isolement et des angoisses intérieures, le lieu des épreuves et des travaux amers pour les femmes pauvres, honnêtes et fières. Les soins du ménage de la jolie Parisienne s’engourdissent au contact de l’eau froide qui doit purifier les légumes, ou se gercent et se crispent à l’action contraire de l’eau bouillante si nécessaire pour entretenir autour d’elle une rigoureuse et appétissante propreté. Mais il lui faut allumer le feu, préparer la viande saignante ; il lui faut apprêter l’éclairage du soir ; tout cela se fait promptement, proprement, avec activité, courage… et la jeune femme achève allégrement sa tâche, en songeant au retour de son époux aimé.
Après avoir, non sans un gros soupir, déjeuné seule à la hâte, elle procède maintenant à l’arrangement de son intérieur élégant. Le balai, le plumeau en main, elle range, remue, nettoie ; elle époussette et frotte avec amour chacun de ces meubles dans lesquels elle se mire ; elle les soigne avec un sentiment de reconnaissance, car tous font partie de son bonheur. Quelques-uns ont été apportés dans la communauté par le mari. C’était son ménage de garçon. Voici le petit bureau sur lequel il écrivait ces lettres d’amour si tendres, voici la toilette à glace mouvante qu’il interrogeait avec crainte, se demandant si sa figure d’austère et laborieux étudiant pourrait plaire à une jeune fille ; voilà sa pipe, ses pistolets, armes de vaurien, placées à tout jamais dans ce coin, où il a juré de les oublier, trophées conquis par l’amour, et auxquels la jeune femme adresse un sourire de triomphe et de défi.
D’autres meubles plus riches ont été donnés à la pauvre fille sans dot par quelque bonne parente morte depuis : leur vue attire souvent dans ses yeux quelques pieuses larmes de regret et de reconnaissance ; d’autres ont été achetés depuis son mariage du fruit de ses économies, et ceux-là, on le pense bien, ne sont pas les moins aimés.
Tout est en ordre maintenant ; les croisées, ouvertes un instant pour laisser entrer l’air libre qui doit renouveler l’atmosphère, sont refermées avec soin ; les blancs rideaux se drapent devant elles, élégamment relevés ; le lit, propret et rebondi, est recouvert d’une coquette enveloppe ; les fauteuils sont rangés, le feu est reconstruit, et voici que la jeune femme se met gaiement à sa toilette.
Alors s’opère une transformation prompte et complète, qu’étudierait avec intérêt le spectateur le plus indifférent. Le bonnet du matin, jeté avec mépris, laisse flotter les trésors d’une riche chevelure, et, de son habile main, l’adroite parisienne la dispose avec art en tresses, en bandeaux. Bientôt sa tête lisse, bouclée, élégante, semble sortir des mains du plus renommé des coiffeurs ; sa taille souple, qu’on devinait à peine sous l’ample manteau du marché, ou sous le peignoir de la balayeuse, enlacée à présent par un corset magique qui la maintient sans la gêner, et révèle ses formes sans les exagérer ni les comprimer, paraît dans toute la grâce de ses élégantes proportions ; une robe d’une étoffe peu coûteuse, mais bien faite et faite par elle ; un fichu frais, clair et léger, le tablier de soie à pochettes garnies, les fines mitaines recouvrant des mains auxquelles le citron et la pâte d’amande ont rendu toute leur blancheur primitive ; et voilà notre ménagère aussi coquette, aussi pimpante que pas une femme de Paris. Aussi digne qu’une duchesse, aussi gracieuse qu’une grisette ; vienne maintenant qui voudra la visiter !
Après un dernier coup d’oeil jeté à son miroir, elle dispose avec promptitude son établissement de travail. Une petite table est devant la fenêtre, une chaise de paille est auprès ; elle s’y installe, un tabouret sous ses pieds. A l’oeuvre, ma jolie couseuse, faites paraître les merveilles que savent créer vos doigts délicats ! A la fois couturière, lingère, modiste, brodeuse, ravaudeuse et quelquefois tailleur, la ménagère parisienne, entourée d’étoffes achetées au rabais, déploie ses multiples talents, ses industries innées. Voyez éclore sous ses doigts ce ravissant bonnet qui doit, le soir, parer sa jolie tête, et rivaliser de goût et de fraîcheur avec les coiffures des Simon, des Tulasne ! Plus de vingt fois essayé, le gracieux chiffon s’harmonise enfin avec la douce physionomie qu’il doit embellir encore ; ces fleurs légères se mêleront heureusement aux boucles soyeuses de la chevelure, les plis de ce tulle nuageux entoureront d’une auréole transparente ces jolis traits dont ils feront ressortir les lignes fermes et pures, et ce noeud de satin, jeté négligemment sur le côté, caressera, de ses bouts flottants, une blanche épaule découverte.
Comme pour calmer ensuite son imagination vivement surexcitée par ce travail d’inspiration, ou peut-être pour secouer l’enivrement de la coquetterie et ramener son esprit à de plus solides idées, la jeune femme se livre maintenant à un travail plus sévère. Avec une patience laborieuse, avec une agilité presque mécanique, elle conduit et ramène d’un mouvement uniforme l’aiguille qui traverse le lin. Il y a dans cette occupation des idées d’ordre, d’avenir, de durée : ce sont les premiers fondements matériels d’une bonne maison, ce sont là les oeuvres simples et graves de la femme forte de l’Écriture.
C’est maintenant au tour du mari. Il s’agit de déployer à son profit les talents si divers des industries parisiennes. Par où commencera la jeune femme, qui voudrait faire pour lui tant de choses à la fois ? Travaillera-t-elle au bonnet qu’elle lui brode en secret pour sa fête ? ou plutôt, s’occupant d’une nécessité plus pressante, sacrifiera-t-elle son chapeau de velours noir de l’année dernière, dont la forme est un peu passée de mode, pour renouveler le collet de l’habit qui, rajeuni par ce changement, les dispensera quelque temps encore d’une visite dispendieuse au tailleur.
Un coup de sonnette la tire de son hésitation. Elle va ouvrir. Ce sont deux jeunes femmes de son âge, deux compagnes de pension.
« C’est toi, Lise ! c’est toi, Hortense ! Que je suis aise de vous voir !
– Bonjour, ma bonne Maria ! Combien il faut monter pour arriver chez toi ! nous en sommes tout essoufflées.
– Entrez, venez, asseyez-vous ! »
Les jeunes femmes s’installent au coin du feu, ravivé par la ménagère. Elles jettent un regard d’inspection curieuse sur cet intérieur irréprochable pour le bon ordre, mais qui semble bien mesquin et bien triste à des filles de riches négociants, à des femmes de banquiers ou d’agents de change. On parle d’abord des anciennes compagnes qu’on a rencontrées dans le monde : ces deux dames en ont revu beaucoup, car, n’ayant rien à faire et s’ennuyant chez elles, elles sont à l’affût de toutes les occasions qui leur procurent l’emploi de quelques heures dans la journée.
Satisfaite de la comparaison intérieure qu’elle vient d’établir entre son riche hôtel et la modeste mansarde de celle qu’elle vient visiter, Hortense parle complaisamment de ses chevaux, de ses équipages, de ses tableaux, des riches tentures de ses appartements et du grand monde qui les assiége dans ses jours de réunion. La maîtresse de logis, avec une fierté douce, empreinte d’un sentiment vrai, lui répond par l’éloge de son mari qui, dit-elle, sera un jour, est déjà un homme de mérite, de son mari dont l’amour et les tendres soins l’empêchent de songer à désirer jamais une autre position que la sienne ! Puis, à chaque question, à chaque remarque faite par la curieuse Lise, ou par la dédaigneuse Hortense, et tendant à faire ressortir la pauvreté de leur compagne, elle répond par de malicieuses questions sur la beauté, le caractère, l’élégance, la tendresse ou l’esprit de ceux dont elles portent le nom. L’une est obligée de convenir que son marie est gros et lourd : il s’endort chaque soir près d’elle, il abhorre la musique, exècre la littérature, fait fi de la conversation !…
L’autre a épousé un avoué qui est aussi sur le chemin de la fortune. Petit, mince, actif et remuant, il a le génie des procès, et son grand art consiste à en inventer sans cesse pour le compte de ses clients. Il est vrai que, quand le procès ne donne pas, toute son activité, tant soit peu tracassière, se reporte sur son ménage où il contrôle tout ce qu’on fait.
A ces aveux, la ménagère sourit et répand un regard d’amour sur l’heureux asile de sa douce pauvreté.
Les jeunes femmes se retirent, non sans avoir fait promettre à l’humble maîtresse du lieu d’aller à son tour revoir ses jeunes amies : elle accepte l’expectative d’une visite pénible peut-être pour son amour-propre, mais son mari l’accompagnera ; une fois au bras de celui que son amour a choisi, elle sent qu’elle n’enviera rien à personne. C’est que son époux tant chéri, c’est là toute sa richesse, c’est là son luxe, son orgueil… orgueil sublime de la femme pauvre, dont toute la gloire est dans celui qu’elle aime !
Cependant l’heure du dîner s’approche, et la visite un peu longue des camarades de pension a peut-être nui au pot-au-feu abandonné depuis le matin à lui-même. Vite un coup d’oeil et un coup de main pour les derniers travaux de la cuisine ! Le maître va bientôt rentrer, il faut qu’il trouve tout en ordre, et que sa femme, libre de tout soin du ménage, soit alors entièrement à lui. Il faut qu’à peine il se doute que sa gracieuse compagne est aussi sa servante, triste idée qui gâterait pour lui les joies du retour et troublerait le bonheur de la réunion. Sa femme lui épargnera autant qu’elle le pourra l’aspect des travaux grossiers, des privations nombreuses qu’une position modeste impose à celle qu’il voudrait environner des prestiges de la gloire et des jouissances de la richesse. Cette pénible vérité glacerait ses inspirations, empoisonnerait ses travaux et finirait trop brusquement ce rêve d’avenir, où, d’avance, il acquitte toutes les dettes que son coeur a contractées envers l’ange de son propre foyer.
Toujours est-il que, patiente et résignée, elle a interrompu plus d’une fois ses travaux de la journée pour aller ouvrir avec préoccupation le meuble qui contient toute la fortune du ménage. Elle a souvent tourné machinalement entre ses doigts quelques pièces restées au fond d’un tiroir, en se chicanant elle-même avec une sorte de remords sur les dépenses faites, et en se demandant avec crainte qui pourvoira aux exigences de l’avenir ! Elle a bien cherché dans son esprit quelle économie nouvelle elle pourrait encore inventer, quelle privation nouvelle elle pourrait encore supporter. N’a-t-elle pas supprimé à l’insu de son mari la femme de ménage qui, le mois dernier encore, venait la soulager des travaux les plus pénibles ? N’a-t-elle pas renoncé à nombre d’habitudes prises, à nombre de petites douceurs dont le bien-être lui était personnel ?… N’a-t-elle pas abandonné et la lecture, et le dessin, et la musique, doux passe-temps de sa vie de jeune fille, pour ne rien dérober aux travaux utiles de ces heures dont elle leur a fait l’abandon ? Que peut-elle faire de plus, elle pauvre femme, dont l’inépuisable industrie, dont l’imagination infatigable ne trouvent à s’exercer que sur l’emploi de rares et chétives finances, que sur les infimes économies de chaque jour ?
Pour ceux que la terre nourrit, le temps, en épuisant les provisions amassées par une sage prévoyance, ramène de nouveaux produits, et tandis que le laboureur, retenu chez lui par le froid, par la neige, qui contristent la campagne, voit baisser avec peine le blé qu’enserre sa grange, il se ranime à l’idée que, cachée sous la terre durcie, une nouvelle moisson se prépare pour lui.
Mais pour l’habitant des grandes villes qui voit s’épuiser les ressources du passé, sans que l’avenir lui offre aucune promesse, pour le malheureux citadin qui n’a devant lui que quelques pièces de monnaie au fond d’une bourse légère, qui n’a pour tout domaine que les murs inféconds d’un quatrième étage dont on viendra bientôt réclamer le lourd loyer, il y a des moments d’angoisse inexprimable, et chaque jour qui s’enfuit, en enlevant une parcelle de l’irretrouvable métal, semble un pas de fait vers l’horrible abîme de la misère et de la faim.
Personne ne comprend, ne ressent mieux ce supplice que la femme parisienne. Élevée dans une atmosphère d’élégance et de délicatesse, loin de l’air libre des champs et des travaux vivifiants de la campagne, elle a acquis en finesse de perceptions, en vivacité d’émotions, en délicatesse d’organes, tout ce qui lui manque en richesse de santé et en énergie musculaire. Sur cette organisation irritable et nerveuse, les chagrins ont plus de prise ; pour cet être faible et impressionnable les inquiétudes sont plus poignantes et les travaux plus accablants.
Pourtant une énergie sublime vient tout à coup en aide à la femme honnête et pure, qui souffre ainsi sous les yeux de Dieu seul, et lorsque le coup de sonnette attendu lui annonce le retour de son mari, elle court lui présenter un visage joyeux, plein de confiance et d’espoir.
Ce sont là ses moments de bonheur. Voici enfin celui au bien-être duquel elle a travaillé tout le jour, celui pour lequel elle trouve tous les sacrifices doux et faciles à remplir, celui sur la tête duquel reposent tant de rêves de gloire et d’avenir. Il y a bien encore au milieu des joies de la réunion quelques moments pénibles et qui réveillent dans le coeur de la pauvre femme tout un monde de chagrins oubliés ; soit que le mari se plaigne doucement de l’exiguité de son repas, soit qu’il trouve moins gai que de coutume le feu dans lequel une main prévoyante a ménagé le bois qui se fait rare au logis ! Mais il y a tant de foi dans l’avenir chez cet homme sûr de lui-même, il y a tant de nobles intentions, tant d’idées créatrices, tant d’amour stimulant au coeur, que sa douce et faible compagne se retrempe à ce feu sacré et puise de nouveau, près de celui qu’elle aime, la force et la confiance qui doivent alimenter son dévouement de chaque jour.
Aussi, combien la soirée sera douce ! Ira-t-on dans le monde où, déjà le mérite du mari et les grâces de la femme leur assurent un accueil flatteur ? Affrontera-t-on, à l’aide du manteau, des socques et de toutes les précautions bourgeoises employées en pareille circonstance, le froid, l’humidité d’une soirée d’hiver, si hostile pour la femme légèrement vêtue qui se rend à pied dans ces fêtes parfumées où les autres n’arrivent qu’en voiture ?…. ou, sans quitter les vêtements chauds de la saison, profitera-t-on de ces deux billets de spectacle donnés au mari, et qu’il a rapportés tout triomphant ?
Eh bien, non ! Il fait bon dans la chambre échauffée, le vent souffle au dehors froid et aigre, et il y a du bruit et de la boue dans rues… Ils sont si bien là tous les deux ! Ils ont tant de moyens d’employer agréablement cette soirée !… Et ce piano, sur lequel les doigts de la jeune femme s’exerçaient autrefois avec tant de succès, et ces livres nouveaux qu’ils veulent lire ensemble, et ce travail important qu’il a, lui, entrepris et d’où dépend peut-être tout son sort à venir, et l’ouvrage qu’elle n’a pas pu, elle, achever dans la journée !…
Ainsi se passe la soirée du ménage parisien. Assis au coin du feu devant la table qu’ils ont approchée, l’un écrivant, et s’interrompant plus d’une fois de son grand travail pour contempler à ses côtés cette chaste et suave figure qui resplendit aux reflets de la lampe, s’interrompant aussi pour lire ou pour communiquer à celle qu’il aime la pensée éclose sous l’inspiration qu’elle a fait naître ; l’autre cousant, simple ménagère, et laissant tomber, à l’appel de son époux, avec un doux regard, un bon conseil, une parole encourageante, un jugement judicieux et sain.
Et après ces travaux si doux, faits qu’ils sont en commun, la table est éloignée, les siéges se rapprochent, une main cherche une autre main. En regardant luire les derniers tisons qui achèvent de se consumer, on parle de l’avenir, on parle de ses espérances, de ses projets, on se console, on s’encourage, on rêve à deux les honneurs, la gloire et la fortune. On a des protecteurs, des amis, du talent !
Mais plus rien ne brûle dans l’âtre. Les charbons qui, tout à l’heure, faisaient briller leurs formes capricieuses, sont maintenant réduits en poussière ; les bruits lointains de la rue sont assoupis, et minuit sonne à la petite pendule en palissandre placée sur la cheminée.
« Il est tard ! dit le jeune homme.
– Il est tard ! » répète faiblement la jeune femme.
Au bout de quelques instants, les conversations ont cessé, la lampe n’éclaire plus la petite chambre bien close, et l’enivrement du bonheur, des illusions, des espérances règne seul dans ce modeste réduit.
Bientôt l’ange qui veille sur les amours bénis du ciel salue le doux sommeil des époux, en leur répétant ces bonnes et saintes paroles de la Bible : « La femme forte est la joie de son mari, elle lui fera passer en paix toutes les années de sa vie… Comme le soleil se levant dans le ciel, qui est le trône de Dieu, orne le monde, ainsi le visage d’une femme vertueuse est l’ornement de sa maison. »
Texte établi sur un exemplaire (BM Lisieux : 4866 ) du tome 3 des Francais peints par eux-mêmes : encyclopédie morale du XIXe siècle publiée par L. Curmer de 1840 à 1842 en 422 livraisons et 9 vol.
Publié dans ARTISANAT FRANCAIS, LITTERATURE FRANCAISE, Paris | Pas de Commentaire »