Recherches d’ancêtres irlandais
Posté par francesca7 le 6 juillet 2013
En Irlande, l’enregistrement de l’état civil ne commença qu’en 1864. Les registres sont détenus au « General Register Office House – Irlande ». Il est heureux que ces registres ne furent pas conservés au « Four Corners ».
Il est impossible de minimiser l’importance de la perte que les généalogistes irlandais subirent lorsque le « Four Corners », à Dublin, fut détruit en 1922. Presque tous les testaments et les registres des baptêmes, des mariages et des décès de l’Eglise protestante furent détruits. Nous devons, par ce fait, mentionner qu’il est extrêmement difficile de rechercher des ancêtres irlandais,à moins que le registre paroissial local ne subsiste toujours et que les registres n’aient pas été envoyés au « Four Corners », ou qu’il s’agisse d’une famille de propriétaires terriens.
Toutefois, après avoir obtenu les certificats de naissance, de mariage ou de décès, nous pouvons alors communiquer avec le « Registry of Deeds, Henrietta Street, Dublin, Irlande ». Il possède les registres de toutes les transactions immobilières impliquant un contrat depuis 1708. De nombreux registres sur les ascendants, les porteurs d’armoires, les testaments, ainsi que du matériel généalogique, datant des années 1600, sont conservés au « Genealogical Office de Dublin ».
Si oui, le site Web de BAC est un endroit idéal pour commencer votre recherche. Vous y trouverez une page consacrée à la recherche généalogique sur les Irlandais. Cette page vous offre de l’information historique, du matériel publié et des documents d’archives préservés à BAC, ainsi que des liens vers d’autres sites Web et organismes.
Les Vikings fondèrent beaucoup des principales villes d’Irlande, comme Dublin et Cork (les colonisations autochtones antérieures de ces sites n’approchèrent jamais la nature urbaine des ports de commerce que les Scandinaves installèrent), et un jargon commercial irlando-scandinave, appelé ‘Gic-goc’, se développa. L’arrivée des Normands amena aussi des Gallois, des Flamands, des Bretons, qui, pour la plupart, allaient être intégrés dans la culture et l’organisation politique irlandaise pour la fin du xve siècle. Ce fut particulièrement le cas des Normands gallois, qui s’installèrent dans le Pale à cause de sa proximité avec le pays de Galles. Pendant le bas Moyen Âge, les familles écossaises de Gallowglass, métissées gaélique-scandinave-pictes, arrivèrent pour s’installer, principalement dans le nord. Grâce à leurs similarités de culture et de langue, elles s’assimilèrent, elles aussi, aisément. Les Plantations en Irlande et, en particulier les Plantations en Ulster au xviie siècle, introduisirent un grand nombre de colons écossais et anglais, ainsi que des Français huguenots. Malgré ces origines différentes, la plupart de leurs descendants se considérèrent comme Irlandais, même en connaissant leurs ascendants, simplement à cause de leur longue présence en Irlande.
Historiquement, la religion, la politique et l’origine ethnique se retrouvèrent imbriquées en Irlande. Ceci est moins vrai aujourd’hui, bien que les liens entre origine ethnique et religion puissent toujours être observés, particulièrement en Irlande du Nord. Quatre sondages, effectués entre 1989 et 1994, révélèrent que, lorsqu’on leur demandait leur identité nationale, plus de 79 % des protestants de l’Irlande du Nord répondaient « Britannique » ou « Ulster », avec 3 % ou moins indiquant « Irlandais », alors que 60 % des catholiques de cette même région répondaient « Irlandais », avec 13 % ou moins indiquant « Britannique » ou « Ulster ». Une enquête en 1999 montra que 72 % des protestants de l’Irlande du Nord se considéraient comme Britanniques et 2 % comme Irlandais, avec 68 % des catholiques de cette même région se considérant comme Irlandais et 9 % Britanniques. Cette enquête révéla aussi de 78 % des protestants et 48 % de tous les sondés se sentaient « fortement Britanniques », alors que les catholiques et 35 % de tous les sondés se sentaient « fortement Irlandais ». 51 % des protestants et 33 % de tous les sondés se sentaient « pas du tout Irlandais », tandis que 62 % des catholiques et 28 % de tous les sondés se sentaient « pas du tout Britanniques »
Beaucoup de noms de famille irlandais ont été anglicisés, afin de paraître plus anglo-irlandais. Ce phénomène s’est produit quand la langue parlée en Irlande passa de l’irlandais à l’anglais, lors des plantations dans les années 1600
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