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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Les Fromagers et les fruitiers du 19ème siècle

Posté par francesca7 le 8 juin 2013

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                                                                      Les Fromagers et les fruitiers du 19ème siècle dans ARTISANAT FRANCAIS epicerie

au Musée de l'épicerie

 

On ne se douterait guère que les crieurs de fromage à la crème dont les rues de Paris étaient sillonnées de toutes parts à la belle saison, aient été une des plus anciennes et des plus importantes corporations des vieux temps. A dire le vrai, ils rentraient dans la catégorie des regrattiers, soit des revendeurs, gagne-petit portant de porte en porte leur marchandise et l’offrant aux ménagères ; mais ils avaient reçu comme les autres des règlements dès la fin du règne de saint Louis.

Aussi bien le fromage n’était-il point d’invention récente au treizième siècle même ; son nom dérivé du mot latin forma, forme, indiquait suffisamment la manière dont on le fabriquait. Dès le neuvième siècle, l’abbé Hilduin en parle dans sa charte aux moines de Saint-Denis, et plus tard Hincmar, dans ses recommandations aux archidiacres, leur enjoint de ne point charger trop les prêtres du diocèse dans leurs tournées pastorales, et de ne leur réclamer que le poisson et le fromage obligés.

Au treizième siècle, les redevances en fromages se payaient couramment ; souvent elles se transformaient en argent comme la plupart des corvées ou des prestations en nature, et elles devenaient un droit, un fermage, qui se louait dans certaines villes comme les droits de boucherie, de vin, ou autres. Nous ignorons si ses variétés étaient aussi nombreuses qu’elles le sont de nos jours, mais il est vraisemblable que les provinces avaient déjà à cette époque leur spécialité comme encore aujourd’hui, suivant qu’elles employaient le lait de vache, de brebis ou de chèvre.

Au temps de Philippe III le Hardi, les mesures de police sur la vente et l’achat du fromage étaient des plus démocratiques. Il était interdit aux marchands d’aller guetter dans les faubourgs de Paris les gens de campagne apportant leur fromage au marché, pour le leur acheter avant qu’on ne l’eût exposé sur la place publique. Cette précaution avait surtout pour but de prévenir la fraude sur la qualité du fromage, mais elle avait aussi un motif bien extraordinaire au treizième siècle, celui de laisser le fromage à la portée de tous, afin « que li povres hommes puissent prendre part avec le riche » ; car si les marchands revendeurs eussent pu accaparer, ils eussent élevé leurs prix et porté leur marchandise à un taux trop haut pour le pauvre monde.

D’autres prohibitions concernaient les acheteurs qui venaient parfois au marché réclamer aux fromagers la part du roi, c’est-à-dire ce droit qu’avait le roi de prendre à plus bas prix les denrées sur les places : certaines ménagères peu délicates se disaient attachées aux cuisines royales et obtenaient à deniers moindres les œufs et les fromages. C’était chose « griève » et que les statuts flétrissaient.

Les fromagers suivirent au Moyen Age la fortune des fruitiers, avec lesquels ils se confondent assez étroitement pour que nous n’ayons point à étudier ces derniers. Les statuts de la corporation des fruitiers furent publiés en 1412 et renouvelés sur la fin du quinzième siècle, au temps du roi Charles VIII. Henri IV en 1608 et Louis XIII en 1612 les homologuèrent à leur tour. Les fruitiers-fromagers avaient des maîtres et des maîtresses, des apprentis et des apprenties ; mais nul fruitier ne pouvait être facteur des marchands forains.

L’industrie des fromages en tant que fabrication n’est point aussi ancienne qu’on pourrait le croire. Les fabriques de Gruyère ne datent guère que du dix-huitième siècle ; et les ramifications dans la Franche-Comté ne remontent point au delà de 1751. Pourtant le gros fromage rond se faisait isolément dans les villages depuis le seizième siècle, puisque nous voyons les moines de Beaume-les-Messieurs, près de Voitteur, dans le Jura, stipuler dans leurs baux l’obligation pour le fermier de fournir « un gros fromaige tel qu’ils ont accoustumé de les faire. » Les habitants des campagnes jetaient souvent la plus grande partie de leur lait aux pourceaux ou dans les fumiers.

La vente des fromages se faisait le plus généralement sur les places pendant toute la partie qui précéda le seizième siècle. Depuis, les fruitiers ouvrirent boutique et les fromages se vendirent « à fenestres » Les marchands ambulants restèrent malgré tout les plus nombreux de la corporation. Au seizième siècle, ils crient « Fromaige ! » dans les carrefours.

Au dix-septième, nous les trouvons portraiturés par Bonnard sous les traits d’un grand gaillard portant hotte et paniers chargés :

Pour faire trouver le vin bon,
Et dire les bons mots et les fines parolles
Au lieu de trenches de jambon,
Prenés fromage de Marolles.

Donc, au dix-septième siècle, le marolles avait déjà un certain renom. Il en était de même du fromage à la crème.

Au dix-huitième siècle, on appela « faire des fromages » ce jeu qui chez les jeunes filles consiste à tourner quelques instants sur soi-même et à s’abaisser ensuite subitement pour faire bouffer la jupe et lui donner en effet l’aspect d’un gros fromage rond. Madame Campan raconte dans ses Mémoires que se trouvant à l’âge de quinze ans en qualité de lectrice à la cour, elle s’amusait, malgré la solennité du lieu, à faire des fromages au milieu des salles. Un jour le roi entrant subitement dans une chambre trouva la jeune lectrice enfouie dans la soie de sa robe : il en rit de bon cœur, et, ayant fait venir mademoiselle Victoire : « Ma fille, lui dit-il, faites donc renvoyer un peu dans son couvent la petite lectrice qui fait des fromages, elle pourra en faire là tout à son soûl. »

Publié dans ARTISANAT FRANCAIS, Bourgogne, Epiceries gourmandes | Pas de Commentaire »

le Pétomane

Posté par francesca7 le 8 juin 2013

 1er mai 1894. Pujol, le Pétomane, fait souffler un vent de folie sur Paris. Vidéo

 

Sous contrat au Moulin-Rouge, Joseph Pujol produit son anus à la Foire du Trône. Le voilà avec un procès aux fesses !

le Pétomane dans FONDATEURS - PATRIMOINE petomane1

Chaque soir, ils sont des centaines à s’entasser dans la salle du Moulin-Rouge pour se tordre de rire aux performances de l’anus de Joseph Pujol. Cet immense artiste pète comme il respire. C’est-à-dire à volonté. Le Pétomane entame son récital par une cavalcade de prouts tous plus stupéfiants les uns que les autres. Interminables, trépidants, aigus, graves, écrasés, détonants, fringants, craintifs, colériques, conquérants, coulants, caquetants, il en a pour tous les goûts. Jean-Marie Bigard lui écrit ses dialogues…

Chaque salve déclenche un mistral de rires. À s’en péter les boyaux. Son anus a également l’oreille musicienne, il joue La Marseillaise et même « ‘O Sole Mio » en soufflant dans un ocarina par l’intermédiaire d’un tuyau relié à son fondement. Lequel tuyau sert aussi à souffler une chandelle située à plusieurs mètres de distance ou encore à fumer. Dans la salle, le public hurle de rire à s’en faire exploser les côtes. Un journaliste écrit : « Il avait su attirer au Moulin-Rouge, nez au vent et bouche bée, les foules idolâtres. » Le prince de Galles, le roi des Belges, Léopold, et même Sigmund Freud font partie de ses plus fervents admirateurs. Sur Europe 1, Jean-Marie Le Pen se lâche : « Maintenant, je n’ai plus honte en société ! » 

« Vous chantez aussi du derrière ? »

Comment est-il devenu l’attraction principale du célèbre établissement parisien ? Dans ses Mémoires, Yvette Guilbert narre son audition par le directeur, M. Zidler : « C’est au Moulin-Rouge que j’ai entendu les plus longs spasmes du rire, les crises les plus hystériques de l’hilarité. Zidler reçut un jour la visite d’un monsieur à visage maigre, triste et pâle, qui lui confia qu’étant un phénomène, il voulait vivre de sa particularité.

- En quoi consiste-t-elle, votre particularité, monsieur ?

- Monsieur, explique l’autre en toute gravité, figurez-vous que j’ai l’anus aspirateur…

Zidler, froidement blagueur, fit :

- Bon, ça !

L’autre continua, d’un ton de professeur :

- Oui, monsieur, mon anus est d’une telle élasticité que je l’ouvre et le ferme à volonté…

- Et alors…, qu’est-ce qui arrive ?

- Il arrive, monsieur, que par cette ponction providentielle j’absorbe la quantité de liquide qu’on veut bien me confier…

- Comment ? Vous buvez par le derrière ? dit Zidler, effaré et aguiché. Qu’est-ce que je puis vous offrir, monsieur ? fit Zidler, cérémonieux…

L’autre, de même :

- Une grande cuvette d’eau, monsieur, si vous le voulez bien…

- Minérale, monsieur ?

- Non, merci, naturelle, monsieur.

Quand la cuvette fut apportée, l’homme, enlevant son pantalon, fit voir que son caleçon avait un trou à l’endroit nécessaire. S’asseyant alors sur la cuvette remplie jusqu’au bord, il la vida en un rien de temps et la remplit de même.

Zidler constata alors qu’une petite odeur de soufre se répandait dans la chambre : « Tiens, vous fabriquez de l’eau d’Enghien ! »

L’homme sourit à peine.

- Ce n’est pas tout, monsieur… Une fois ainsi rincé, si j’ose dire, je puis, et c’est là où est ma force, expulser à l’infini des gaz inodorants, car le principe de l’intoxication…

- Quoi ? Quoi ? interrompit Zidler, parlez plus simplement… Vous voulez dire que vous pétez ?

- Heu… Si vous voulez, concéda l’autre, mais mon procédé, monsieur, consiste dans la variété sonore des bruits produits.

- Alors, quoi ? Vous chantez aussi du derrière ?

- Heu… Oui, monsieur.

- Eh bien, allez-y, je vous écoute !

- Voici le ténor… un ; 
voici le baryton… deux ;
 voici la basse… trois ;
 la chanteuse légère… quatre ; celle à vocalises… cinq.

Zidler, affolé, lui cria :

- Et la belle-mère ?

- La voici ! dit le Pétomane. »

Et sur ce, Zidler l’engage, faisant inscrire sur les affiches :

« Tous les soirs, de 8 à 9, 
LE PÉTOMANE, 
le seul qui ne paie pas de droits d’AUTEUR ! »

Sans trucage

Dès le premier soir, une femme enserrée dans son corset rit tellement fort qu’elle ne parvient plus à retrouver son souffle. La voilà qui tombe évanouie, il faut la faire évacuer. Depuis ce soir-là, le patron du Moulin-Rouge place une infirmière en habit blanc dans le public. Pour couper à toute rumeur de trucage, Pujol accepte de se produire lors de spectacles privés, en présence d’hommes exclusivement. Il troque alors son habit rouge pour un costume de bain doté d’un trou assez large pour laisser apparaître le véritable « performer ».

Durant deux ans, le Pétomane connaît au Moulin-Rouge un succès phénoménal. Son cachet est dix fois supérieur à celui de Sarah Bernhardt. Mais, bientôt, le voilà qui fait un pet de travers : en 1894, pour faire plaisir à un ancien camarade, malgré son contrat d’exclusivité signé avec le Moulin-Rouge, il se produit à la Foire du Trône. Furieux de cette prestation, la considérant comme une rupture de son contrat, Zidler lui intente un procès le 1er mai 1894. Joseph Pujol prend le vent du large pour se produire, dès lors, dans son propre théâtre, le Pompadour. Son succès dure jusqu’à la guerre de 1914. Son anus expire son dernier vent en 1945. Il a 88 ans. Une école médicale parisienne offre à ses héritiers de racheter le rectum du pétomane pour 25 000 francs. Mais Louis, son fils aîné, refuse : « Il y a des choses dans la vie qui doivent être simplement traitées avec révérence. »

Regardez le vrai Pétomane filmé par Thomas Edison. Muet…

http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/1er-mai-1894-depuis-deux-ans-le-petomane-fait-souffler-un-vent-de-folie-sur-paris-video-01-05-2012-1456867_494.php

Publié dans FONDATEURS - PATRIMOINE, HUMEUR DES ANCETRES, Paris | Pas de Commentaire »

 

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