L’ECOLE EN VILLAGE
Posté par francesca7 le 19 mai 2013
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Au milieu du siècle dernier (19ème) il y avait dans ma commune de Précy sous Thil en Côte d’Or :
- Une école communale de garçons (relais de pays)
- Une école communale de filles (maison Pichenot à Maison Neuve)
- Une école libre de filles (tenue par des religieuses dans la maison où habite la famille Rey)
- Une autre école libre, laïque (maison Fournier à l’angle de la rue Gault et de la D.70) tenue par le grand-père de Madame Henri Rémond.
Les élèves y préparaient le certificat d’études primaires et le brevet. Cette école était fréquentée par des élèves venant de tout le canton. Quelques-uns étaient pensionnaires, d’autres venaient à pied, faisant 5 ou 6 kms matin et soir en apportant leur repas de midi ; ceux de Thostes essayaient de profiter du petit train apportant le minerai aux Forges.
Ces écoles libres ont fermé aux environs des années 1885.
C’est à cette époque que l’on construisit l’école de filles, comprenant deux classes. L’école était obligatoire, mais la fréquentation moins stricte qu’aujourd’hui.
Il y a une soixantaine d’années, nous a dit un ancien du pays, l’instituteur de l’école de garçons était M.Jacob.
L’entrée à l’école avait lieu vers 5 ou 6 ans jusqu’à douze ans. Très peu d’élèves allaient au collège. Dès leur sortie de l’école, la plupart des enfants devaient travailler ; souvent même avant l’âge de 12 ans, les enfants manquaient l’école pour aider aux travaux de la ferme ; parfois, pour apprendre à lire et à écrire, les jeunes gens allaient suivre des cours du soir avec l’instituteur, après leur journée de travail ; au régiment militaire, il y avait des cours spéciaux pour les illettrés.
En hiver, les élèves étaient désignés chaque jour pour préparer le fagot et allumer le feu à l’école ; le chauffage était assuré par un poêle à bois situé au milieu de la classe.
Les mêmes livres servaient pendant des dizaines d’années. Les élèves avaient tous la même tenue : une blouse noire, des sabots ou des galoches.
Les grandes vacances duraient deux mois : du premier août au premier octobre. La discipline était plus sévère que maintenant ; principales punitions : un verbe à conjuguer à tous les temps, des lignes, privation de récréation, retenue tard le soir, coups de baguette.
Pendant les vacances, l’ancien nous raconte que son maître lui donnait cent problèmes à faire, dix rédactions et dix dessins : il y travaillait en gardant les vaches. Il a passé son certificat d’étude à Précy sous Thil ; il a été reçu premier du canton sur une cinquantaine de candidats.
Dans les années 1960, Précy a son collège avec deux classes ; une de sixième et une de cinquième. Ensuite les collégiens poursuivent leur scolarité à Semur en Auxois. Les écolières fréquentent l’école de filles et les écoliers, l’école de garçons puis les écoles deviennent mixtes.
Au début des années 1970, les petites écoles communales voisines ferment progressivement ainsi que le collège. A Précy, au contraire, le nombre de classes augmente. Ce qui n’st pas sans poser de sérieux problèmes de locaux ; récupération des salles du collège, transformation des dépendances de la mairie, préfabriqués…
En l’an 2000, un SIVOS est constitué pur la construction de l’école maternelle et en 2008, la commune de Précy aménage trois nouvelles classes avec sanitaires et préau. Si bien qu’en 2009, le pôle scolaire de Précy comprend une école maternelle à trois classes et une école élémentaire à six classes.
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