Les noms du monde entier
Posté par francesca7 le 14 mai 2013
Bien que notre noms de famille nous fournisse des indices les plus substantiels sur l’historie de notre famille, les prénoms et les pseudonymes éventuels peuvent également être très précieux pour tracer notre arbre généalogique. On décompose souvent les noms en trois parties : les prénoms, ou noms de baptême, sont ainsi désignés parce que les premiers chrétiens, lors du baptême changeaient leurs prénoms païens pour des prénoms de saints chrétiens.
La plupart des prénoms employés aujourd’hui dans le monde occidental provient de cinq langues : l’hébreu, le germain (qui comprend l’allemand), le grec, le latin et le celte (qui comprend l’irlandais, le gallois et l’écossais).
Il est incroyablement facile de classer les prénoms dans des catégories distinctes. L’hébreux a engendré les noms bibliques et environ la moitié de la population de langue anglaise porte des prénoms issus du Nouveau Testament comme Elizabeth, Mary (Marie), John (Jean) et Joseph. Les langues germaniques nous ont donné des noms liés à des caractéristiques guerrières, comme Charles (devenir adulte), ou Ethel (noble). Les langues grecque, latine et celte nous ont également donné des noms qui décrivent des caractéristiques physiques et des qualités abstraites. Par exemple, le nom grec André signifie « viril » et le nom grec Dorothée signifie « don de Dieu ». En latin, Victor veut dire « victoire à la bataille » et Laura « laurier ». Les noms d’origine celtique sont surtout poétiques. Ainsi, Kevin signifie « doux et aimé » et Morgane « habitante de la mer ».
Alors qu’il existe des quantités de prénoms, le processus de sélection a, en fait, été un peu limité. Il faut savoir qu’en 1545, l’Eglise catholique a ordonné que l’on baptise les enfants sous le nom d’un saint, si bien que pendant des siècles les prénoms se sont plus ou moins limités à Jean et Marie. En fait, dans tous les pays occidentaux, au Moyen Age, il n’u avait qu’environ 20 prénoms courants pour les petits garçons et les petites filles. Dans les années 1600, les protestants ont rejeté tout ce qui avait trait au catholicisme et des prénoms de l’Ancien Testament comme Elijah, Priscilla et Joshua sont apparus. On n’a pas utilisé de second nom avant le 15ème siècle. On a alors ajouté un second prénom comme symbole de la noblesse germanique. De nombreuses années ont passé avant que cette pratique soit très répandue, et aux Etats-Unis, elle ne s’est vraiment installée qu’après la guerre de sécession, quand la mode a été d’utiliser le nom de jeune fille de la mère.
Peut-être avez-vous, ou allez-vous rencontrer le nom d’un ancêtre qui ressemble à un titre. Par exemple, « Esquire » (Monsieur, titre donné autrefois aux chevaliers et licenciés es lettres), après un nom, indiquait que l’homme était un personnage respecté, un degré en dessous du chevalier. « Gentleman » (gentilhomme) était encore un degré en dessous d e « l’ Esquire ». Le titre « Goodman » (ou « Goody » ou « Goodwife » pour une femme), s’appliquait au maître de maison.
De nombreux autres termes du passé ont changé de sens. Les titres d’Esquire et de Gentleman se sont répandus au fil des ans pour inclure les personnes qui ont une position sociale particulière dans la communauté (les médecins, les hommes d’Eglise, les juristes). Les mots « Senior » et « Junior » placés immédiatement après un nom n’impliquent pas forcément un lien de parenté direct (père-fils). Il pouvait s’agir d’un oncle et d’un neveu qui portait le même nom et demeuraient l’un près de l’autre. Le terme cousin était très utilisé pour désigner la famille étendue, et pas seulement l’enfant légitime d’une tante ou d’un oncle.
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