L’origine des noms de famille dans le monde
Posté par francesca7 le 14 mai 2013
En Belgique : Les noms belges sont soit d’origine française, soit d’origine hollandaise. Au Nord, les noms viennent surtout du hollandais et ressemblent à ceux que l’on trouve aux Pays-Bas. Le reste du pays est sous l’influence de la France, et en particulier du dialecte wallon, et les noms de famille de cette région évoquent ceux des Français.
En Allemagne : La plupart des noms allemands viennent de noms de métiers, de couleurs ou de lieux géographiques. Certains sont descriptif (particularités physiques) comme Klein (petit) et Gross (gros). Les noms suivants sont d’origine germanique : Kreuser (celui qui avait des cheveux frisés), Schulter (celui qui travaillait comme gardien dans une prison), Tobler (celui qui habitait dans une forêt ou un ravin) et Shuck (celui qui fabriquait ou vendait des chaussures).
En Angleterre : A la fin du 12ème siècle, on trouvait des Anglais et des noms anglais non seulemnt en Angleterre, mais dans de nombreuses régions d’Ecosse, du pays de Galles et d’Irlande. Les noms de personnes avaient des origines multiples. Certains venaient de la Bible, ou étaient les noms des saints ou des martyrs de la première Eglise chrétienne. Beaucoup étaient normands, quelques-uns étaient des survivances ou des résurgences anglo-saxonnes. Les saints également, très populaires dans certaines régions, comme Cuthbert au nord, ont sans doute influencé le choix des noms dans ces régions. La liste suivante est celle des noms d’origine anglaise et de leur usage dans toute la Grande-Bretagne : Palmer ou Paulmier (un pèlerin de retour de la Terre sainte et portant des palmes), Weedman (responsable d’un temple païen), Yale (celui qui habite dans un recoin, un renfoncement ou un endroit secret) et Schoolcraft (celui qui habite dans une cabane dans un petit champ ou un pré).
En Irlande : Les noms de famille héréditaires ont commencé à être utilisés en Irlande dès le début du 10ème siècle, mais cette coutume ne s’est pas répandue avant le 12ème siècle. Puisque la propriété de la terre était déterminée par les relations familiale,s on a très tôt soigneusement conservé les arbres généalogiques. C’est en raison de cet intérêt pour la descendance que la plupart des noms irlandais sont patronymiques, ce qui se remarque aux préfixes O – ou Mac -. O – vient d’un vieux mot gaélique « ua » qui signifie « issu de », tandis que Mac – veut dire « fils » et est souvent abrégé en « Mc » ou « M ». en raison des persécutions, beaucoup de gens ont abandonné le O – et le Mac – de leur nom, mais aujourd’hui, l’usage de ces préfixes a repris. On trouve des noms irlandais intéressants dont : McClary (le fils de l’ecclésiastique), Rogan (celui qui avait les cheveux roux ou le tient rouge), Ryan (Le petit-fils de Rian, petit roi) et Tamory (le fils du joueur de tympanon).
En Italie : presque tous les noms de famille italiens se terminent par une voyelle et beaucoup viennent de sobriquets descriptifs. Même après que les noms de famille héréditaires aient été adoptés en Italie, les sobriquets descriptifs ont souvent continué à se transmettre d’une génération à l’autre et ont petit à petit remplacé les noms de famille héréditaires. Cette pratique a engendré de nombreux noms d’animaux, de poissons, d’oiseaux et d’insectes. Les noms de famille suivants sont d’origine italienne et se terminent tous par une voyelle : Canella (celui qui vivait là où l’herbe couchée poussait), Medici (celui qui pratiquait la médecin) , Pellicano (qui était sensé posséder les caractéristiques ‘un pélican) et Rotolo (celui qui fabriquait des manuscrits ou écrivait dessus).
En Grèce : La plupart des noms grecs sont d’origine patronymique ou viennent de noms de lieux géographiques. Le nom grec le plus répandu est Pappas, qui signifie descendant d’un prêtre. Les noms suivants ont une origine religieuse ou viennent de caractéristiques physiques : Kraikos (celui qui suit Dieu), Xenos (l’étranger), Galanis (celui qui a des yeux bleus) et Psiharis (celui qui contribue à la bonté de son âme).
Au Portugal : Les nombres et les riches propriétaires terriens portugais ont commencé à employer des noms de famille au 11ème siècle, mais ces derniers ne sont pas devenus héréditaires avant le 16ème siècle. Les nobles riches choisissaient souvent le nom de leur domaine comme nom de famille et les roturiers eux aussi ont fini par adopter des noms de famille peu courant dans les autres pays, comme « da Santa maria ». Parmi les noms d’origine portugaise on trouve aussi les suivants : Henriques (le fils d’Henri ; le maître de la maison), Marques (descendant de marcus ; appartenant à Mars), Mello (celui qui vient de Mello au Portugal) et Souza (celui qui vient d’un endroit salé).
En Chine : Même si la population chinoise compte plus d’un milliard d’habitants, il y a environ 1 000 noms, et seulement 60 sont couramment utilisés. La plupart des noms de famille chinois sont monosyllabiques et ont pour origine une caractéristique physique ou une description. Les noms chinois les plus courants sont Wang (jaune), Wong (champ d’au sauvage), Chan (vieux) et Chu (montagne). Etant donné que presque tous les noms chinois sont monosyllabiques et faciles à prononcer, et en raison des puissants liens familiaux et ancestraux, rares sont les noms qui ont été modifiés. Les Chinois continuent à placer leur nom de famille en première position, bien que cette pratique soit tombée en désuétude chez les Chinois qui vivent en occident.
Au Japon : Au Japon, jusqu’au 19ème siècle, seuls les membres de la noblesse portaient un nom de famille. Mais tout a changé à la fin des années 1800 lorsque l’Empereur a déclaré que tout le monde devait avoir un deuxième nom. Des villages entiers ont alors pris le même nom. C’est pour cette raison qu’il n’existe qu’environ 10 000 noms au Japon et que la plupart d’entre eux sont des noms de lieux géographiques. On trouve, par exemple, les noms japonais suivants : Arakawa (rude, rivière), Yamada (montagne, champs de riz), Hata (ferme) et Shishido (chair, porte).
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