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Architecture en Jura

Posté par francesca7 le 13 mai 2013


Architecture en Jura dans Jura jura-architecture-300x216

Le patrimoine architectural religieux de Franche Comté doit beaucoup aux fondations monastiques, très nombreuses dans cette région pendant tout le Moyen Age. Le monachisme joue en effet un rôle déterminant dans la mise en valeur de ce rude pays. Dès l’époque mérovingienne deux abbayes jettent un éclat sans pareil sur toute la région ; Luxeuil au Nord et Condat au Sud. Si le premier devient rapidement un centre intellectuel qui essaime partout en Gaulle – et entre autres à Lure, le second se consacré essentiellement à l’évangélisation et au considérable travail de défrichement de la forêt jurassienne. Malheureusement l’anarchie qui marque la fin des Carolingiens leur est funeste. Aussi au 10ème siècle, les bénédictins doivent reconquérir le territoire burgonde. Ils sont suivis par l’ordre de Cluny (fondé par des moines de l’abbaye de Beaume les Messieurs, qui s’impose à la province. Au 12ème siècle, partout ce dernier est lui-même supplanté par les innombrables fondations cisterciennes ; parallèlement, i l faudrait également citer les prémontrés, les augustins, les chartreux, qui tous montent à l’assaut de la forêt et de la montagne, draient le sol, attirant ainsi les populations qui se groupent autour d’eaux. Les églises, aujourd’hui paroissiales, furent donc à l’origine majoritairement monastiques et répondent très souvent aux canons des ordres qui les régissaient ; en effet, les bénédictins implantèrent un art primitif inspiré des basiliques italiennes, les clunisiens favorisèrent certainement l’influence de l’architecture bourguignonne, tandis que les cisterciens propagèrent le chevet plat de Cîteaux et ouvrirent la voie à l’art gothique.

Art roman – On ne peut parler d’art roman proprement comtois ; l’église de la période romane, d’un type primitif, emprunte des éléments à l’art bourguignon et à l’art lombard. Elle est généralement de plan basilical avec un transept peu saillant ; le chœur est clos par une abside en hémicycle, flanquée de deux absidioles ouvrant sur le transept, ou se termine par un chevet plat (église de Courtefontaine). De grandes arcades reposent sur de lourdes piles carrées, rondes ou octogonales, dépourvues de chapiteaux. Le gros oeuvre, piliers compris, est souvent en petits moellons maçonnés ; à l’origine, une charpente, remplacée plus tard par des voûtes d’ogives, recouvraient la nef et les bas-côtés ; ces derniers peuvent cependant être voûtés en arêtes, surmontée d’une coupole ou du clocher quand ce dernier ne coiffe pas un des croisillons ; il ne se trouve cependant jamais en façade. Les églises comtoises se caractérisent par leur sobriété, encore accentuée par l’absence quasi-totale de décoration. Seules de hautes bandes lombardes réunies par quelques arcatures produisent un certain effet décoratif. Les églises de St Hymetière et de St Lupicin (début 12ème siècle), celle de Boussières et la crypte de St Désiré à Lons le Saunier en sont les témoins les mieux conservés. Seul vestige ou presque de l’influence rhénane carolingienne en Franche Comté, la cathédrale St Jean de Besançon offre la particularité d’être fermée à chaque extrémité de sa nef par une abside. A l’intérieur, l’alternance de piles fortes et faibles, respectivement rectangulaires et rondes, rythme harmonieusement l’espace. De petites églises appartiennent également à cette école ; elles possèdent une nef unique et un clocher en façade.

Art gothique – L’art roman dura fort longtemps en Franche Comté ; peut-être faut-il y voir l’effet de la méfiance comtoise envers toute nouveauté. Aussi, la fin du 13ème siècle, qui ailleurs clôture la grande période de création de l’art gothique, voit encore de nombreuses traces romanes se perpétuer sur les édifices adoptant le nouveau style ; l’église la plus caractéristique est complète de cette période de transition est Saint Anatoile de Salins ; elle offre à la fois un portail en plein cintre, de grandes arcades en tiers-point dans la nef et un triforium à arcatures romanes. Du reste ce goût persistant pour l’arc en plein cintre donne aux églises comtoises un caractère qui leur est propre. Le gothique ne connut sa véritable extension en Franche Comté qu’en adoptant les formes flamboyantes vers le milieu du 15ème siècle ; il ne parvint à son apogée que dans le courant du siècle suivant et se perpétua même jusqu’au milieu du 17ème siècle, époque à laquelle la Renaissance était déjà sur le déclin dans d’autres provinces françaises. L’église comtoise flamboyante se compose de trois hautes nefs aveugles séparées par d’élégantes arcades en tiers-point soutenus par des piliers ronds le long desquels s’engagent les nervures des voûtes et les moulures des arcades. Elle est surmontée d’un clocher monumental. De grandes baies éclairent un chœur profond à cinq pans (cathédrale de St Claude, collégiale de Poligny) cerné par deux chapelles ouvrant sur un transept peu saillant ; la mesure et la sobriété propres à l’esprit comtois ont su éviter toutes les manifestations excessives qui, ailleurs, ont souvent caractérisé le gothique flamboyant ; les voûtes à liernes et tiercerons sont rares (la basilique Notre Dame de Gray en donne cependant un exemple) et seules les chapelles seigneuriales, comme celle des Chalon à l’église de Mièges, s’ornent d’importante clefs pendantes.

Renaissance et art classiqueL’apport de la Renaissance italienne ne touche que très superficiellement, et avec grand retard, l’architecture religieuse comtoise qui s’en tenait à l’art gothique flamboyant. En effet, les formes et le vocabulaire nouveaux apparaissent essentiellement sur les annexes des édifices ; chapelles des églises, comme à Pesmes ou portes d’entrée, comme au collège de l’Arc à Dole. La décoration sculptée, en particulier des boiseries, connut en revanche un plus grand succès.

L’art classique également freiné par la persistance du gothique, ne s’épanouit pleinement qu’après 1674, alors qu’il faillait reconstruire les églises détruites pendant la guerre de Dix Ans (1633-1643) et les campagnes dévastatrices de Louis XIV. La petitesse et le mauvais état des églises léguées par le Moyen Age et l’augmentation massive de la population dès le milieu du 18ème siècle expliquent aussi le nombre considérable de constructions entreprises jusqu’à la Révolution. L’élément le plus caractéristique de cette période – et typique de l’architecture religieuse comtoise – est le clocher formant porche, coiffé d’un dôme « à l’impériale », c’est à dire à quatre contre-courbes, couvert de tuiles vernissées. Trois plans prédominent ; l’église à nef unique, avec ou sans transept, l’église à plan centré, le plus souvent octogonale ou en croix grecque, et l’église-halle à trois nefs d’égale hauteur, généralement sans transept. Les nefs sont couvertes par des voûtes d’arêtes nécessitant le soutien de puissants contreforts extérieurs pour résister aux fortes poussées. L’intérieur est souvent peint de blanc hormis les colonnes, les pilastres et les doubleaux qui sont soulignés de gris. L’ordonnance de façade s’anime de frontons, de pilastres et de colonnes ; la fin du 18ème siècle et la première moitié du 19ème adoptent le style antiquisant néo-classique, au décor volontairement simple voire austère ; comme dans les temples antiques, la ligne droite a supplanté la courbe et des bas côtés plafonnés ont pris la place des nefs latérales, voûtées d’arêtes, des églises-halles. Un berceau, où pénètrent des fenêtres hautes, coiffe la nef centrale ; à partir de 1850, le style néo-gothique réintroduit l’ogive et l’arc brisé.

L’art contemporain – La Franche Comté peut s’enorgueillir d’avoir été le théâtre d’un renouveau de l’art religieux. Dans les années 1959 et 1969, d’importantes créations architecturales ont u le jour come à Audincourt, Ronchamp et Dole (église St Jean l’Evangéliste). Une volonté de mettre en valeur la spiritualité de ces lieux est souvent sensible dans l’élan plastique des formes et la maîtrise des effets décoratifs de la lumière. Dans le même esprit, de nombreux artistes, tels Manessier, Gabriel Saury, Bazaine, le Moal, Fernand Léger, ont également contribué à faire vivre ou revivre des édifices grâce à leurs vitraux, sculptures, mosaïques ou tapisseries. Terre de passage et d’échanges mais également territoire stratégique quelle que soit l’autorité qui la gouvernait, la Franche Comté possède un patrimoine qui témoigne aujourd’hui encore, des péripéties historiques de la région. Souvent ravagés par les guerres et les invasions, la province employa les rares périodes de calme qu’elle connut à relever ses ruines. Aussi les grands chefs d’œuvres y sont peu nombreux ; la sobriété des ouvrages comtois ne saurait néanmoins les priver d’un charme particulier, parfois alimenté d’influences extérieures. A l’époque gallo-romaine, la Séquanie était riche mais elle résista difficilement aux invasions des 9ème et 10ème siècle, aussi ne reste-t-il que bien peu de vestiges de ce glorieux passé. L’arc de triomphe romain que les Bisontins appellent Porte noire, la voie romaine de Boujailles, les vestiges du  théâtre du Mandeure près de Montbéliard constituent à peu près les seuls témoins de cette période.

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