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Au château d’Angers

Posté par francesca7 le 4 mai 2013

 

Le château d’Angers, aussi appelé château des ducs d’Anjou, est situé dans la ville d’Angers dans le département de Maine-et-Loire en France.

La forteresse est édifiée sur un promontoire de schiste ardoisier qui domine la Maine. Le site est occupé dès l’antiquité du fait de sa position défensive stratégique. Par la suite, les comtes d’Anjou y installent leurs demeures, jusqu’à la fin de l’empire Plantagenêt qui voit le royaume de France conquérir le comté d’Anjou. Louis IX fait construire le château actuel au xiiie siècle tandis que les ducs d’Anjou le transforment en résidence seigneuriale au xve siècle. Yolande d’Aragon y donne naissance à René d’Anjou. Au xviie siècle, suite aux troubles des guerres de religion, le roi ordonne la destruction du château, mais seule la partie supérieure des tours est détruite. Il est par la suite transformé en prison, puis en garnison et dépôt de munition pendant la Seconde Guerre mondiale. Au début du xxie siècle, il héberge la tenture de l’Apocalypse et est un des sites touristiques les plus visités de Maine-et-Loire. Son ouverture au tourisme est gérée par leCentre des monuments nationaux.

De la Révolution à aujourd’hui 

Pendant la Révolution, en 1789, le château devient le siège du Comité Révolutionnaire d’Angers. Au début de messidor an I (fin juin 1793), les Vendéens, de retour de la Virée de Galerne, assiègent sans succès la ville et son château. La forteresse est alors de nouveau utilisée comme prison durant la Terreur et les guerres de Vendée.

En 1806, la démolition de l’ouvrage avancé de la porte des Champs est autorisée afin de mettre en place un boulevard. Le château est converti l’année suivante en prison civile et militaire. En 1813, la chapelle est coupée par un étage afin d’accueillir deux cents marins anglais prisonniers des guerres napoléoniennes. Deux ans plus tard, après la défaite définitive de l’empereur, les Prussiens occupent la forteresse. Elle est réoccupée en 1817 par l’armée française qui la transforme en arsenal et en garnison. En 1857, le Conseil Général devient propriétaire du château pour la somme de 20 000 francs mais doit en contrepartie s’occuper de l’entretien des parties historiques du site. Le château est classé Monument historique en 1875 alors que l’armée dégrade le Logis royal et la chapelle et met en place des constructions militaires.

En 1912, la ville d’Angers prend les fossés en location et les aménage en jardins. Elle y place des daims et biches en 1936. Des négociations ont lieu entre l’armée et la Direction générale des Beaux-Arts concernant le château. En juillet 1939, les négociations aboutissent et les plans de restauration sont ébauchés. Le projet est interrompu par la Seconde Guerre mondiale. Les Allemands occupent le site et y entreposent leurs munitions. Les 15 et 16 mai 1944, l’armée allemande procède à l’évacuation des hommes présents et de leurs munitions, par crainte des bombardements alliés. Dix jours plus tard, les 25 et 26 mai, Angers subit son premier bombardement. Six bombes tombent sur le château, dont trois dans l’enceinte même. Une voûte de la chapelle s’effondre, le Logis royal est incendié, les toitures sont arrachées.

Au château d'Angers dans CHATEAUX DE FRANCE angers

En 1945 démarre la reconstruction de la chapelle sous la direction de l’architecte Bernard Vitry. Les constructions militaires légères sont démontées. En 1948, les jardins sont plantés et le château est ouvert au public. La restauration de la chapelle est complétée trois ans plus tard et celle-ci est inaugurée par l’évêque d’Angers. En 1952, la décision est prise de construire un bâtiment pour accueillir la tenture de l’Apocalypse. Celui-ci est inauguré le 30 juillet 1954. Entre 1970 et 1979, le quai Ligny est progressivement rasé par la ville afin d’aménager des voies rapides sur la rive gauche des berges de Maine et dégageant ainsi la vue sur les murailles.

Entre 1992 et 2003, une série de fouilles archéologiques préventives est réalisée par l’AFAN puis l’INRAP dans le cadre de la rénovation de la galerie de l’Apocalypse. Ces fouilles permettent notamment la mise au jour des vestiges du palais comtal, ainsi que des vestiges des occupations néolithiques, gauloises et romaines. En 2007, l’espace d’accueil et de billetterie est réaménagé. En février 2009, un nouvel espace d’accueil pour la galerie de l’Apocalypse est aménagé. Celui-ci intègre une boutique et un espace vitré permettant de présenter le cairn néolithique et les vestiges des chambres du palais comtal.

Le 10 janvier 2009, aux alentours de 16h00, un incendie ravage le Logis royal. Il serait dû à un dysfonctionnement d’un chauffage électrique. Grâce à la réactivité des employés, les précieuses tapisseries sont mises à l’abri et aucune œuvre n’est détruite. La toiture du bâtiment est en revanche détruite. Les dégâts sont estimés à 2 millions d’euros. La ministre de la Culture, Christine Albanel, déclare que la reconstruction du bâtiment sinistré est envisagée pour le second trimestre 2009. Au final, les travaux dureront trois ans pour un budget trois fois supérieur. L’incendie a en effet non seulement détruit la toiture, mais l’eau pour l’éteindre suivi du gel les jours suivants ont grandement endommagé toute la maçonnerie qui a dû être changée en grande partie. Par ailleurs, les bâtiments de France en ont profité pour rendre le monument accessible aux personnes à mobilité réduite en installant un ascenseur.

D’octobre 2009 à janvier 2010, le château accueille l’exposition internationale « Splendeur de l’enluminure. Le roi René et les livres », organisée pour le 600 ans de la naissance du roi René. Celle-ci expose 47 manuscrits et feuillets enluminés dont 23 exposés pour la première fois en France. L’exposition permet au château d’attirer 190 000 visiteurs en 2009, soit le record du nombre d’entrées sur une année, en faisant un des sites les plus visités de Maine-et-Loire. En juin 2012, la rénovation du logis royal est terminée, et le rez-de-chaussée est ouvert aux visiteurs en l’attente de l’installation d’une scénographie en 2014.

L’enceinte et les tours

La forteresse construite par Saint Louis en 1230 comprend dix-sept tours érigées avec une alternance de schiste et d’assises de tuffeau. Elles sont hautes d’une trentaine de mètres, larges d’environ dix-huit mètres et reliées entre elles. Une dix-huitième tour existait auparavant, en dehors de l’enceinte, vers la Maine, la tour Guillon. Elle servait à l’approvisionnement du château. La tour Guillon a été démolie en 1832. Les massifs remparts construits de 1230 à 1240 à l’instigation de Saint Louis ont une circonférence d’environ 800 m de long. En tout, c’est une zone de 25 000 m2 qui est couverte par la forteresse. Du côté nord, l’abrupt du plateau est tel que les architectes n’ont pas jugé nécessaire de compléter les défenses.

 320px-Chateau_angers_jardin_interieur dans CHATEAUX DE FRANCE

Les fossés-jardins

Les fossés ont été creusés dès la construction de la forteresse sous le règne de Saint Louis. Au sud, ils séparaient alors le château — bâti sur la colline du même nom — du faubourg de l’Esvière. Au nord, ils imposaient la limite entre la Cité et le château. Ils furent agrandis au XIVe puis au xvie siècle. Deux puits s’y situent : un à l’est, l’autre au nord. Bien que la Maine passe au pied du château, il n’a jamais été question de mettre les fossés en eau, principalement à cause du dénivelé du terrain.

Sous le roi René, les fossés auraient été transformés en lices pour le déroulement des tournois que le duc appréciait tant. Au xviiie siècle, les fossés hébergent des jardins et des potagers. La ville d’Angers devient locataire des fossés en 1912. De 1936 à 1999, des biches et des daims y sont installés. Aujourd’hui, les fossés ont été transformés en jardins.

La chapelle

À l’intérieur du château, s’élève la chapelle construite à la demande de Yolande d’Aragon, épouse de Louis II d’Anjou. Sa construction débute en 1405 et s’achevé en 1413. Elle est dédiée àsaint Jean-Baptiste. Avec sa nef unique rectangulaire et ses trois travées de voûte à l’angevine, elle témoigne du style architectural du gothique angevin. L’édifice est large (22,85 mètres de long et 11,90 mètres de large) et peu élevé (14,90 mètres sous voûtes) avec un décor typiquement du xve siècle (nervures prismatiques, base en bouteille). Les trois clefs de voûte sont finement sculptées : la première représente les armoiries de Louis II et Yolande, la seconde est ornée de l’écu couronné de Louis II. La clef de la troisième voûte représente une croix à double traverse, symbole de la Vraie croix d’Anjou, reliquaire possédé par la maison d’Anjou et présent sur ses armoiries et qui fut exposé dans la chapelle entre 1412 et 1456. Les portes actuelles de la chapelle de style gothique sont les portes d’origines.

Sur la face sud a été placé l’oratoire seigneurial, ou loggia seigneuriale. Celle-ci, construite sous Yolande, a été reprise par René qui l’a améliorée par l’ajout d’une triple arcature tri-foliée donnant vue sur l’autel. L’oratoire est orné du côté de la chapelle par des décors et moulures en pierres, tous les ornements saillants ont cependant été détruits lors de l’occupation militaire de l’édifice. Seul subsiste aujourd’hui les traces en négatif. On y accédait soit par une porte extérieure, soit par la chapelle. Une cheminée, dont le conduit était dissimulé par un contrefort et un pinacle, permettait de chauffer la pièce.

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L’éclairage se fait principalement par la verrière du chevet plat, orientée à l’est. Chaque travée est percée de deux verrières, une au nord, l’autre au sud. Les vitraux originels ont été détruits. Cependant, on peut encore trouver dans la verrière sud de la première travée les vestiges d’un vitrail du xve siècle appartenant originellement à l’abbaye de Louroux. Transporté en 1812 à l’église deVernante, il est donné en 1901 au Musée d’Archéologie et remonté dans la chapelle de l’ancien hôpital Saint-Jean d’Angers. Il est finalement remonté dans la chapelle du château en 1951. Il représente le roi René et sa femme Jeanne de Laval à genoux, en prière, encadrant la Vierge.

Évolution de la fréquentation du château d’Angers

                                             Évolution de la population

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

173 702

168 806

171 404

170 991

160 583

171 378

141 171

145 724

139 543

                                                            Évolution de la population, suite (1)

2006

2007

2008

2009

2010

2011

-

-

-

136 367

150 150

143 883

188 550

168 607

180 931

-

-

-

 

 

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Château de Montmuran (les Iffs)

Posté par francesca7 le 4 mai 2013

 (les Iffs) en Bretagne

Petite visite en vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xa7ma7

Il est formé de deux tours semi-circulaires du 14ème siècle, unies par une toute petite courtine et équipées de mâchicoulis. Herses, pont levis et douves en défendent encore l’entrée. Le châtelet est relié aux deux autres tours rondes par la courtine ouest, qui sert d’appui au nouveau château. A l’étage, dans la salle des Gardes, on peut assister à la manœuvre du pont levis ; au centre, on trouve une construction classique du 18ème siècle, et au nord, deux tours aux toits coniques juxtaposées (12ème et 13ème siècles). Au rez de chaussée se trouve un petit musée. Situé dans la commune des Iffs, dans le département d’Ille-et-Vilaine, entre Rennes (28 kilomètres) et Saint-Malo (49 kilomètres).

C’était autrefois le chef-lieu de l’importante châtellenie de Tinténiac. Le château initial, qui datait du 11ème siècle, se situait à Tinténiac même. Au 13ème siècle, non loin de là, les seigneurs en bâtirent un autre, où résidèrent les familles les plus illustres de Bretagne. La famille de Laval garda pendant deux sicles le fief de Tinténiac-Montmuran. En 1547, l’héritière, Charlotte de  Laval, épouse Gaspard de Coligny, alors amiral de France. Lors de leur visite dans la région, le fastueux banquet donné en leur honneur dura trois jours ; les fameuses toiles de Tinténiac prospérèrent avec l’appui es Laval jusqu’aux guerres de Château de Montmuran (les Iffs) dans Bretagne 320px-Chateau-de-montmuranReligion ; la conversion du couple au calvinisme, qui intervient entre 1557 et 1559, sonna la fin des jours de Gaspard. Il mourut assassiné durant la nuit de la Saint Barthélemy, le 24 août 1572 – à Paris, en sa demeure de l’hôtel de Ponthieu – et sa dépouille fut portée au gibet de Montfaucon. Les Coligny possédèrent Montmuran jusqu’en 1643. Une certaine Henriette, jeune, jolie et dépensière, lui préféra les plaisirs de Versailles : elle vendit la propriété. Puis d’autres familles illustres se succédèrent en ces murs : les Coëtquen, les La Motte Rouge et, aujourd’hui, encore les La Villéon. L’ouragan de 1987 a malheureusement détruit la belle allée d’arbres qui conduisait aux grilles du château.

En plaine guerre de Succession, la veuve d’un seigneur de Montmuran, Alan de Tinténiac, mort lors du combat des Trente, convia les seigneurs des environs à un banquet, en l’honneur du maréchal de France d’Audreheim. Ce dernier arriva au château, ce jeudi saint 1354, accompagné d’un jeune officier breton, nommé Bertrand Du Guesclin. Montmuran était alors pris entre les deux citadelles anglaises de Bécherel et de Hédé. Pensant que les Anglais profiteraient de l’aubaine pour tenter une attaque, le jeune Bertrand devança l’ennemi dans ses intentions ; l’embuscade qu’il leur tendit vers Bécherel leur fut fatale ; tous périrent sous les coups et les flèches. Le lieu fut baptisé « chemin sanglant » et Du Guesclin fut alors adoubé chevalier dans la chapelle de Montmuran. Beaucoup plus tard, il allait y épouser en secondes noces une toute jeune fille, Jeanne de Laval. Ce geste lui fut d’ailleurs reproché.

 

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Château de Bazoches en Bourgogne

Posté par francesca7 le 4 mai 2013

 

 

dans l’Yonne (89)

Le château de Bazoches connut quarante propriétaires successifs appartenant à vingt familles différentes ; mais ce sont toujours deux souches principales, les CHASTELLUX et les VAUBAN, qui s’entrecroiseront au cours de siècles, se rejoignant même en fin de parcours en la personne des actuels propriétaires qui se trouvent ainsi descendre, chacun de leur côté, de Jean de Bazoches qui construisit le château en 1180.

Ainsi, fort de son expérience mûrie par huit siècles d’Histoire et en prise directe avec les réalités présentes depuis sa récente ouverture au public (1997), le château de Bazoches aborde le troisième millénaire en entrant de plein pied dans le monde moderne par le biais d’Internet.

C’est au xiie siècle que Jean de Bazoches fait construire le château que nous connaissons.

Le château passe ensuite des Bazoches aux Chastellux.

En février 1675, le Marquis de Vauban, natif de Saint-Léger non loin de là, achète Bazoches qui avait appartenu à ses aïeux maternels. La somme de 80 000 livres reçue de Louis XIV après la prise de Maastricht lui permet de régler 69 000 livres à la veuve du comte de Melun, en y ajoutant 5 500 livres versés au duc de Nevers en vertu des droits féodaux.

Il fait alors modifier l’architecture et l’aménagement intérieur du château. Bazoches devient la demeure familiale de sa femme et de ses enfants, lui-même n’y fait que de rares et brefs séjours entre les campagnes militaires et le service du roi. Il profite de ces moments de repos pour parcourir la région. C’est à Bazoches qu’il rédige certains de ses ouvrages tels que ses « Oisivetés » et la fameuse « Dîme royale« .

Le château est également une garnison militaire : Vauban fait construire une grande galerie afin d’y installer ses ingénieurs militaires. C’est là que sont réalisés les études et les plans des nombreuses places-fortes que Vauban aménage au cours de sa carrière. Les communs du château abritent les écuries nécessaires aux chevaux des ingénieurs et des messagers.

Un site à visiter : http://www.chateau-bazoches.com/pratique.htm

Edifié à la fin du 12ème siècle, d’architecture trapézoïdale, typiquement féodal (la quatrième tour, à mâchicoulis, a été ajoutée au 14ème siècle). Le Maréchal Vauban (1633-1707) qui aurait dû en hériter, fit l’acquisition du domaine en 1675, grâce à une rétribution pour la prise de Maastricht (la ville du futur traité), le transformant en garnison. Récemment restauré et entièrement meublé, l’intérieur permet de mieux connaître ce brillant ingénieur qui fut aussi un écrivain éclairé. Il affectionnait beaucoup cette demeure et les nombreux souvenirs qu’il a laissés illustrent avec bonheur sa personnalité, sa famille, ses conditions de vie et de travail.

Château de Bazoches en Bourgogne dans Bourgogne bazoches

Dans les salons essentiellement meublés en Louis XV et Louis XVI, ne manquez pas la grande tapisserie d’Aubusson avec des motifs de paons (17ème siècle) et par les croisées, la belle vue sur la colline de Vézelay. La grande galerie que fit construire Vauban pour y travailler avec ses ingénieurs à l’édification de places fortes a été reconstituée. Pour un complément d’information sur la technique des fortifications, une visite de la Maison Vauban à Saint Léger s’impose. L’antichambre conserve quelques ouvrages du maréchal, dont l’œuvre porta non seulement sur l’art militaire, mais aussi sur la navigation, la statistique ou le rétablissement d e l’édit de Nantes (révoqué en 1685).

La chambre de Vauban remarquablement conservée et habillée de brocard rouge, a gardé son ensemble de mobilier fort rare, composé d’un lit et de six fauteuils tapissés d’époque ; au dessus de la cheminée, le portrait à cheval de Louis XIV par Van der Mulen. Sur le bureau hollandais, buste du maréchal par Coysevox. L’émouvant cabinet de travail, en forme de pentagone, touche par le bucolique décor aux oiseaux de son plafond et par une collection de petits portraits dont trois dus à Clouet, peintre à la cour des Valois. En bas de l’escalier d’honneur sont présentées les bibliothèques, riches de milliers de volumes anciens et d’éditions rares, certains ouvrages classés étant relatifs à Vauban.

Plafond peint et portes intactes, la chambre de la maréchale présente quelques souvenirs ainsi que le portrait de l’épouse de Vauban, administratrice de la propriété pendant ses campagnes. Elle mourut en 1705, deux ans avant son époux. Petite chapelle aux voûtes peintes attribuées à Jean Mosnier, décorateur de Chambord. Le tombeau de Vauban se trouve dans l’église Saint Hilaire (12ème – 16ème siècle), son cœur reposant dans le cénotaphe érigé à sa mémoire depuis 1809 aux Invalides à Paris.

Les écrits de Vauban
C’est à Bazoches également que Vauban rédigea bon nombre d’ouvrages touchant non seulement la vie militaire, les armes et 220px-Buste-du-mar%C3%A9chal-de-Vauban dans CHATEAUX DE FRANCEles fortifications, mais encore une multitude d’autres sujets (l’agriculture, les forêts, les monnaies, les sciences,…) que lui-même intitula, non sans humour, ses  » Oisivetés « .

Enfin, il faut mentionner de nombreuses études se rapportant aux problèmes économiques, politiques et fiscaux de son époque, dont la fameuse DIME ROYALE (exposée à Bazoches) qu’il publia sans autorisation à la fin de sa vie et qui lui valut une semi disgrâce de Louis XIV.

 

Outre les visites culturelles, le château de Bazoches propose désormais les prestations suivantes :

Mariage dans les jardins

Déjeuner ou dîner de prestige dans la galerie

Dîner d’exception dans la salle à manger !!

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