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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Droit de cuissage depuis le moyen âge

Posté par francesca7 le 1 mai 2013

 

 Droit de cuissage depuis le moyen âge dans HUMEUR DES ANCETRES cuissage-300x204

Le droit de cuissage, ou droit de jambage (et littéralement droit du seigneur ou droit de seigneur en anglais et néerlandais), est une prétendue coutume qui aurait permis à un seigneur d’avoir des relations sexuelles avec la femme d’un vassal ou d’un serfla première nuit de ses noces. Ce « droit » aurait été une déclinaison du droit de quittage, qui a réellement existé, qui obligeait un serf voulant marier sa fille en dehors du fief de son seigneur à payer au dit seigneur trois sous en échange de son autorisation symbolique du mariage.

Ce droit de cuissage, avec le sens qu’on lui donne aujourd’hui, fut évoqué pour la première fois chez le jurisconsulte Jean Papon, qui aurait conféré aux seigneurs du Moyen Âge, soit le droit de passer une jambe nue dans le lit de la mariée, soit celui de consommer le mariage. Aux xviiie et xixe siècles, des écrivains et historiens comme Voltaire dans son Essai sur les mœurs ou Jules Michelet ont accrédité cette thèse. Ce dernier multiplie les détails à ce sujet dans La Sorcière :

« Le seigneur ecclésiastique, comme le seigneur laïque, a ce droit immonde. Dans une paroisse des environs de Bourges, le Curé, étant seigneur, réclamait expressément les prémices de la mariée, mais voulait bien en pratique vendre au mari, pour argent, la virginité de sa femme » et plus loin, parlant des seigneurs : « On voit d’ici la scène honteuse. Le jeune époux amenant au château son épousée. On imagine les rires des chevaliers, des valets, les espiègleries des pages autour de ces infortunés. — « La présence de la châtelaine les retiendra ? » Point du tout. La dame que les romans veulent faire croire si délicate, mais qui commandait aux hommes dans l’absence du mari, qui jugeait, qui châtiait, qui ordonnait des supplices, qui tenait le mari même par les fiefs qu’elle apportait, cette dame n’était guère tendre, pour une serve surtout qui peut-être était jolie. Ayant fort publiquement, selon l’usage d’alors, son chevalier et son page, elle n’était pas fâchée d’autoriser ses libertés par les libertés du mari. »

En réalité, nul n’a jamais retrouvé mention de cet usage dans le droit positif français, ni dans les coutumes de France, ni dans les archives publiques du contentieux civil ou fiscal. Au contraire, on trouve des condamnations de seigneurs punis pour avoir abusé de leur position d’autorité pour commettre des abus sexuels.

Voltaire, dans le Dictionnaire philosophique, à l’article « Cuissage ou Culage, droit de prélibation, de marquette, etc. », se montre lui-même sceptique et convient que des grands ont pu jadis imposer la coutume par la force, mais ajoute : « Remarquons bien que cet excès de tyrannie ne fut jamais approuvé par aucune loi publique. Si un seigneur ou un prélat avait assigné par-devant un tribunal réglé une fille fiancée à un de ses vassaux pour venir lui payer sa redevance, il eût perdu sans doute sa cause avec dépens. ». La version libertine du « droit de cuissage » a été utilisée pour servir de thème à des œuvres littéraires galantes du xviiie siècle comme L’Innocence du premier âge en France ou histoire amoureuse de Pierre Le Long et de Blanche Bazu ; suivie de La Rose ou la fête de Salency, de Louis-Edme Billardon de Sauvigny, 1765. Elle est ensuite reprise dans un but idéologique afin de dénigrer l’Ancien Régime et son système féodal, par exemple dans le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Ainsi est né le mythe du droit de cuissage, prétexte à des récits dont les lecteurs étaient friands. C’est ainsi que dans le Voyage Agricole, Botanique et Pittoresque, dans Une Partie des Landes de Lot-Et-Garonne, par M. de Saint-Amans, publié à Agen chez Prosper Noubel en 1818, on peut lire à la page 61 :

« Et veut-on savoir quelle étoit la nature de ces droits dont on stipuloit la conservation? Qu’on jette les yeux sur la pièce ci-après, qu’une suite de hasards heureux m’a procurée, et dont l’authenticité m’est garantie : encore ignorée , infiniment curieuse, je ne puis m’empêcher de la rapporter ici. Elle est écrite en langue du pays telle qu’on la parloit en Aquitaine aux treizième et quatorzième siècles, et la même à peu près qu’on parle encore aujourd’hui en Catalogne. Cette pièce est relative à un territoire voisin de celui de Buch, qui, sans doute, comme on le verra bientôt, étoit soumis au même régime. Je ne la traduirai point. »

Et le texte commence ainsi : « Aso es la carta et statut deu dreit de premici et de defloroment que Io senhor de la terra et senhoria de Blanquefort a et deu aver, en et sobren totas et cascunas las filhas no nobles qui se maridan en la deita senhoria lo primier jorn de las nopsas. » Il s’agit d’un document que personne n’avait jamais vu, dont personne depuis n’a constaté l’existence et dont l’auteur du livre se contente de dire qu’on lui en a assuré l’authenticité.

De nos jours, l’expression est largement utilisée, souvent de manière crédule, parfois en guise de métaphore. Ainsi dira-t-on qu’un supérieur s’est arrogé un droit de cuissage sur une employée quand il a abusé de sa position hiérarchique pour parvenir à assouvir une envie sexuelle. De tels abus sont considérés comme des délits graves puisqu’ils constituent des cas de harcèlement sexuel sur le lieu de travail (sollicitation de rapport sexuel au travail sous peine de sanction) ou de viol.

L’écrivain belge David Van Reybrouck rapporte dans son livre Congo, une histoire (2010) que dans les années 1980 l’ex-président zaïrois Mobutu a fait encore avidement usage de son jus primae noctis en vertu de son rôle de « chef traditionnel » : « S’il était en tournée à travers le pays les chefs locaux lui offraient toujours une vierge. C’était un grand honneur pour la famille si la jeune fille était déflorée par le chef suprême ». Van Reybrouck indique à ce sujet qu’il s’agit d’une vieille coutume congolaise.

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