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Immigrations fortes et variées de 1914

Posté par francesca7 le 25 avril 2013

 

Immigrations fortes et variées de 1914 dans AUX SIECLES DERNIERS 220px-Uilenburgstraat_Amsterdam_1925Depuis 1914, les progrès dans la connaissance de la population ont été importants mais plus importants encore les changements dans les comportements, devenus standardisés et européanisés dans les migrations ; l’exode rural et le recul de la natalité se cumulent pour augmenter fortement l’immigration étrangère, rendu nécessaire, en outre, par la saignée subie en 1914-1918. La récupération est si lente et difficile que la France a toujours, vers 1950, les 40 millions d’habitant de 1914.

 Le « baby boom » permet en revanche une récupération plus rapide et un fort accroissement dans les 10 années suivant la fin de la deuxième guerre mondiale. Au cours des « trente glorieuses » (jusqu’en 1975), la population passe de 40 millions à près de 53 millions d’habitants, gagnant ainsi 13 millions de personnes par les effets conjugués d’une importante natalité et d’une fort immigration : c’est le gain le plus grand de son histoire. Après 1975, pour des raison variées, culturelles, économiques et médiatiques, la télévision véhiculant des modes et des normes nouvelles (indépendance, libération sexuelle, union libre), la nuptialité et la fécondité s’effondrent et le « baby crach » est simultané à un « papy boom » en raison d’un recul important de la mortalité. Les deux problèmes actuels sont le vieillissement croissant de la population, et l’impossibilité de maîtriser l’immigration et d’assurer une intégration correcte à des étrangers qui sont très différents de ceux d’avant 1914.

Les émigrations pendant la première guerre mondiale.

La Grande Guerre tue 3,5 % de la population, et 10 % de la population active de 1914 (1,5 million de morts et de disparus). Le Centre et l’Ouest sont les régions les plus saignées à Blanc. On évalue à 1,7 millions les naissances qui n’ont pas eu lieu à cause de la guerre. N’oublions pas les 5 millions d’alliés qui ont combattu en France, pour la plupart sujets de l’Empire britannique (d’abord des britanniques, ensuite des Indiens, beaucoup moins de Canadiens, d’australiens, de Néo-Zélandais, de Sud-africains), ou du roi des Belges, mais aussi 90 000 Portugais, 70 000 Polonais, des Russes, des Italiens et surtout 2 millions d’américains présents en novembre 1918 : certains de ces étrangers ont, peut-être, fait souche en France. La guerre a aussi stoppé l’émigration traditionnelle et provoqué des déplacements involontaires ; exodes de réfugiés, déportations, rapatriement,s appel à la main-d’œuvre étrangère, recolonisation.

En 1918, il y avait environ 2,3 millions de réfugiés (un peu plus de la moitié français), venus des régions du nord-est, occupées ou dévastées. La plupart étaient restés dans leur département d’origine, mais à l’arrière du front, une minorité vivait dans la Seine, la Seine et Oise, la Seine Inférieure, l’Aube, le Calvados, le Rhône, l’Eure et le Maine et Loire. Leurs villes et villages en ruines, ils sont rentrés très lentement chez eux, et beaucoup après 1921. Les réfugiés belges se trouvaient dans les départements à demi envahis, en Normandie et en Ile de France et même en Bretagne  et dans les pays de Loire. Environ 50 000 de ces Belges sont restés en France après l’armistice. Les civils résidant en Allemagne en 1914 furent internés (souvent dans le camps de concentration de Holzminden), et ceux  des régions occupées ont parfois été déportés (exemple des femmes lilloises) pour aller travailler en Allemagne, voire en Lituanie. On peut penser que la plupart voulurent rentrer au pays dès l’armistice.

 Quant aux Alsaciens-Lorrains, il leur était difficile de prouver qu’ils n’étaient pas de souche prusienne quand ils ne parlaient que le dialecte et qu’il leur avait été impossible d’apprendre le français depuis 1871…. En juillet 1914, beaucoup de résidents allemands ou austro-hongrois quittèrent la France précipitamment. Ceux qui restèrent furent rapidement internés, à l’exemple des civils français résidents en Allemagne, ce qui permit, peu à peu, des échanges et des libérations, les rapatriements ne s’achevant qu’en octobre 1919. pour pallier au départ des soldats mobilisés et des étrangers civils en 1914, qui entraîna une pénurie de main-d’œuvre, le ministère de l’Armement introduisit en France 82 000 ouvriers (grecs, portugais, espagnols, italiens), et celui de l’Agriculture 114 000 travailleurs agricoles espagnols et portugais, avec leurs épouses et leurs enfants. Près de 200 000 autres Espagnols immigrèrent spontanément. Des Italiens, partis en 1914, craignant que leur pays ne se range du côté allemand, revinrent en 1916. a partir de 1915, on fit venir aussi des coloniaux, essentiellement des Algériens, des Malgaches, des Indochinois, des Marocains et des Chinois, dont la plupart furent rapatriés sans avoir pu se mêler aux Français car ils étaient soumis à un régime spécial de vie en commun très disciplinée. Ainsi, de tous ces étrangers implantés en France le temps d’une guerre, seuls les Espagnols restèrent en grand nombre.

 

L’entre deux guerres

Épuisée démographiquement, économiquement et moralement, la France, pendant l’entre deux guerres, n’a pas la force d’évoluer, et elle prolonge les tendances nées depuis la fin du 19ème siècle : natalité, fécondité et mobilité faibles, vieillissement entraînant un appel à la main d’œuvre étrangère, dont l’arrivée massive et le recrutement plus élargi sont les grands facteurs de changement à terme, car ils comblent les vides démographiques et territoriaux et enrichissent la culture.

 La mortalité excessive conjuguée aux besoins de la reconstruction, d’expansion industrielle, d’essor du tertiaire, la prise en charge de la population âgée et le cote de la loi des huit heures, en 1919, entraînent une pénurie de maint d’œuvre d’environ 3 millions de personnes, et nécessitent un recours massif à l’immigration, qui est de nouveau autorisée en juin 1919. Entre 1921 et 1926, 200 000 étrangers entrèrent en France annuellement (1,5 million d’étrangers en 1921 et 2,5 millions en 1926). Des conventions avec l’Italie augmentent acore davantage le poids de l’immigration transalpine, et celles signées avec les gouvernements tchécoslovaque et polonais, modifièrent la structure et le comportement des immigrés. D’après le recensement de 1921, voici les communautés étrangères par ordre décroissant : Italiens, Belges, Espagnols, Suisses, Allemands (d’Alsace-Lorraine, désormais rattachées), Polonais, Tchèques, Russes blancs (cas particulier ; ce sont des réfugiés politiques fuyant le Bolchevique triomphant), et Arméniens fuyant les Turcs. Les naturalisations arrêtées pendant la guerre reprennent. L’émigration française aussi. Près de 10 000 Français s’installent aux Etats-Unis et près de 4 500 en Argentine, en 1919 et en 1920. En tout, 26 000 Français sont partis pour les colonies, 27 000 pour les Etats d’outremer « neufs », 67 000 pour l’Europe, pour un total de 120 000 départs.

 C’est peu à côté des 2,9 millions d’étrangers qui, en 1931, peuplent la France exsangue. Ils sont concentrés, en 1921, dans quatre régions traditionnelles d’accueil, en raison de leur proximité des frontières et de leur forte offre d’emplois : Nord, Nord-Est, côte du Sud Est et région parisienne. Le Languedoc et le Midi Pyrénées commencent à voir augmenter leur nombre d’étrangers, mais le Centre et l’Ouest n’en voient jamais. Cette situation se modifie peu jusqu’en 1936, bien que le flux d’immigration s’arrête en raison de la crise des années 30. Encore essentiellement masculine, jeune et active, en 1911 elle commence à s’intégrer et à se rééquilibrer ; les femmes et les enfants deviennent plus nombreux. Les étrangers s’installent dans la région parisienne. Les industries touchées par la crise du travail n’embauchant plus, ils se tournent vers l’agriculture, le commerce de détail (alimentations, restauration), voir les professions libérales. Dans les années 30, la crise démoralisante, ajoutée au nombre et à la nouveau des étrangers (Africains, Maghrébins, Asiatiques, Arméniens, Russes, Polonais, Grecs, Yougoslaves, Roumains) ravivent les réactions nationale et xénophobes, même dans les pays ruraux où ils sont rares. A part les Italiens et les Espagnols qui latins et catholiques, n’ont pas eu trop de mal à s’intégrer, tous les autres étrangers ont souffert de ce contexte, alimenté, il est vrai, par la montée du fascisme en Europe. Ils sont d’autant plus rejetés qu’ils sont de provenance lointaine ou coloniale, ou qu’ils sont nombreux dans une région et repliés sur eux-mêmes, comme les Polonais du Pas de Calais qui conservent leur langue, leurs école,s leurs journaux, leurs prêtres, leurs fêtes ; ségrégation volontaire qui empêche l’assimilation. La plupart des autres étrangers s’intègrent peu à peu, surtout à partir de la deuxième génération qui passe par le moule de l’école française. Les belges, eux aussi, vivent dans le Nord Est industriel et frontalier. Les étrangers progressent régulièrement, mais lentement et prudemment, car ils sont conscients de la xénophobie croissante des autochtones. Ils pénètrent dans toutes les régions de France en comblant des vides créés par le dépeuplement des campagnes et la baisse de la natalité, et dans toutes les couches de la société, puisque bon nombre d’entre eux sont motivés par le désir de retrouver en France le statut supérieur qu’ils avaient dans leur pays natal (particulièrement les Italiens et les Polonais, qui, chez eux, étaient de classe moyenne). Les mariages mixtes favorisent l’assimilation des immigrés européens. En 1937, 1,7 million d’étrangers sont naturalisés.

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